La détective était plongée dans le coma. Allait-t-elle se réveiller ? Malgré, le choc qu'elle avait eu, Nora ouvrit lentement ses yeux. Elle avait quelques égratinures sur sa joue.
L'ancien mafieux fut soulagé. Il avait tellement eu peur que sa habiba perde la vie. Il venait vers sa douce avec une tasse de thé :
Le jeune femme le buvait. Elle essaya de reprendre à nouveau ses esprits :
— Dis moi Rayan que cette opération à l'hôtel n'était seulement qu'un mauvais rêve ?
— Non, mia cara. C'était la réalité. Tu as été très courageuse. Jamais je ne serai cap à escalader toute la façade d'un hôtel avec un tel courage. Tu m'impressionnes, admire le joueur de poker.
— Merci. La seule image que j'ai gardée dans ma tête c'était quand j'étais tombée dans l'eau. Que s'est-il passée, Rayan ?
— Je t'ai sauvé de la noyade. Ton cœur battait toujours. Tu avais perdu connaissance. Tu avais donné tout ce que tu avais, explique l'ancien mafieux en lui prenant sa main.
Nora posait la tasse sur la table de chevet :
— On fait quoi maintenant, omri ?
— Hé bien, d'après la localisation de mon téléphone, le voleur va d'endroit en endroit, réfléchit Rayan en regardant à nouveau dans son téléphone.
— Il faut qu'on trouve un moyen de l'attraper.
Soudain le téléphone de Nora se mit à sonner. La jeune femme raccrochai en activant le haut-parleur :
— Allô ?
— Allô Nora ?
— Madame Duroy !!! Que me vaut ton appel ? Interroge la jeune femme.
— Hé bien. Monsieur Le Maire a prévu d'organiser un bal pour tous les habitants de la ville. Et on n'a pas toujours trouvé de salle. Notre seule option reste le casino.
— Il faudrait que vous consultiez monsieur le directeur ici présent. Je vous le donne, glousse la détective en regardant son petit-ami.
Nora passait son téléphone au propriétaire du casino JOA qui exécuta l'ordre :
— Allô ? Bonjour Madame Duroy. Sachez que la salle de fêtes de mon casino sera toujours ouvert pour la mairie.
— Génial. Merci Rayan.
— Il a lieu quand ce bal ?
— Ce soir, affirme la salarié.
— D'accord. On y sera, confirme l'homme d'affaires.
— Super. Merci beaucoup. On a de la chance de vous avoir.
Soudain le service des ressources humaines raccrochait. Nora posa son téléphone sur sa table de chevet :
— Surveiller ce bal. Ça va être notre prochaine mission.
— Je suis avec toi, habiba.
— Promets moi de ne pas m'abandonner, Rayan.
— Je te le promets. Tu restes ma priorité numéro un. Je te l'ai déjà dit.
Rayan embrassa le front de sa belle. Nora pouvait être rassurée et soulagée d'avoir trouver la bonne personne. Il avait réussit à effacer le stress, les blessures et les rancoeurs de la jeune femme. Et cette personne, Nora comptait bien la garder jusqu'au bout et ce pour très très longtemps.