Il y a quelques instants, le père de Nora était venu dans les lieux. Le chef de la police ne pouvait pas s'occuper de sa fille avec son service. Monsieur Kaddour décida d'offrir l'opportunité au milliardaire d'aider sa fille à retrouver la mémoire. Bien entendue, la détective avait besoin, d'un homme, pour être protégée, malgré sa fragilité.
La jeune femme était devant le miroir de sa chambre en train de s'admirer. L’algérienne n’avait pas l’habitude de se maquiller. L'oubli lui permettait d'effacer les problèmes de la vie. Nora restait positive malgré qu'elle ne souvenait plus de rien. Mais cette nuit, un souvenir avait hanté son esprit. Rayan passait dans le coin. Il veux comprendre sa belle. Il la salua :
— Bonjour, Nora. Tu as bien dormi ?
— Moyen... J'ai fait un cauchemar, déclare la jeune femme, triste.
— À propos de quoi ?
— J'avais rêvé que j'étais kidnappée. J'étais devenue la victime de deux hommes. J'ai failli être tuée. J'ai été violer, sali... J'ai l'impression de ressentir un vide comme si quelque chose s'était envolée.
La jeune femme pleurnicha. Quelques larmes se lâchait telle une fontaine. L'algérienne pleurait comme une madeleine :
— Qu'est-ce que ça signifie, Rayan ?
Rayan la prit dans ses bras. Il était silencieux de repenser à ce moment funeste. Ce cauchemar représentait la réalité malheureusement. L'homme dit de sa voix austère en caressant les cheveux de la belle détective :
— Un kidnapping dont tu as été victime. Normalement, tu n'avais pas besoin de tout ça.....Tu es une jeune femme, indépendante, positive et pleine de volonté. Ta famille ainsi que moi-même t'avons sauvé. Mais le plus important c'est que tout cette mauvaise histoire soit enfin terminée.
— Ce n'était qu'un mauvais rêve ?
— Considère le comme un mauvais rêve, insiste le milliardaire.
— Et comment on fait parti les cauchemars ?
— Tu as besoin de te sentir apaisée. À partir de maintenant, tu pourras dormir auprès de moi. Je n'ai pas envie que tu passes d'autres mauvaises nuits. Tu as besoin d'être sereine. Je serai là. Je ne t'abandonnerai pas. Je serai même ton ange-gardien, promet l'ancien mafieux.
— Heureusement que tu es là, Rayan, remercie Nora.
— Tu peux toujours compter sur moi.
— Qu'est-ce que tu me proposes comme programme pour aujourd'hui ?
— De te faire visiter tout d'abord un lieu que tu côtoies tous les jours et que tu connais par cœur.
— Ah oui ? Se demande la jeune femme, coeur battant.
— C'est une surprise, chuchote le propriétaire du Casino JOA.
Nora avait hâte de voir ce que Rayan lui réservait sous sa manche :
L'algérienne fut intriguée par cette âme généreuse. Son cœur battait quand elle posa ses yeux océanique sur lui. Nora avait l'impression de connaître cet homme depuis des lustres.