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By parisluties

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By parisluties





𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮𝐞 𝐄𝐥𝐢𝐣𝐚𝐡 𝐊𝐢𝐧𝐠𝐬𝐭𝐨𝐧.

















- C'est bon abuela, j'ai déjà assez mangé.




Je souris pour appuyer mes dires alors qu'elle sourit, et se décide à arrêter de rajouter de la nourriture dans mon plat. Ça s'appelle le dîner de la victoire. Elle tenait à être présente à mon match donc au lieu de prendre le bus avec mes coéquipiers, j'avais fais la route avec elle. Ça m'avait manqué de passer du temps avec elle, elle habite à San Francisco mais passe le plus clair de son temps avec son psychiatre, mon grand père l'a complètement brisée.


Une bonne heure plus tard je suis dans mon lit, prêt à m'endormir car Kendra-Ayleen ne répond à aucuns de mes appels alors qu'on a l'habitude de s'appeler, à cette heure ci. Je lui ai d'ailleurs laissé plusieurs messages quelques heures auparavant auxquels elle n'a pas répondu, soit elle dort depuis un moment ou soit son téléphone n'a plus de batterie ce qui serait logique, puisque je tombe simplement sur sa messagerie.

J'éteins mon ordinateur que je pars reposer dans mon sac de cours, alors que mon téléphone se met à sonner. Pensant que c'était la jamaïcaine, je me précipite mais souffle déçue en voyant le prénom d'Ashley. Je fais glisser le bouton vert et colle mon téléphone à mon oreille.





« Tu y es pour quelque chose ?


- À quoi ?


- Je ne sais pas, je te parle de Kendra. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Tu as fait quelque chose ou je ne sais quoi ? »




Je prends un temps de réflexion, histoire de savoir si j'aurais fait ou dit quelque chose, de méchant. Ce matin encore on parlait donc non je n'ai rien fais, puisqu'entre temps on ne c'est pas parlés à cause de mon match.




« Non je n'ai rien fais. Qu'est ce qu'elle a ?


- Viens voir par toi même, je t'avoue que je ne sais même pas quoi dire. Elle ne veut parler à personne.


- J'arrive. »



Je raccroche et fourre mon téléphone dans la poche de mon jogging, me créant tous types de scénarios face à l'état de la panaméenne. Elle a sûrement une bonne raison d'être comme ça, mais la raison, je ne la connais pas.


J'arrive dix minutes plus tard dans la propriété des Jefferson. J'arrive rapidement devant la porte d'entrée, j'émets deux coups contre la porte et c'est Amber qui m'ouvre. Je préfère ne pas montrer ma surprise en lui lançant un bonsoir glacial et la contourne. Je retrouve dans le séjour Anastasia aux côtés d'Ashley, Veronica et sa petite soeur, Avery. Ashley se lève et vient directement à mon encontre en m'amenant plus loin.



- Tu es sûre que tu n'as rien fait ? Parce que quoi que tu lui ai fait, tu as dû vraiment allé loin car je ne l'ai jamais vu comme ça. Fait Ashley tristement.




- Je ne lui ai absolument rien fait Ashley. Tu ne sais même pas ce qu'elle a ?



- Elle ne veut voir personne. Elle a envoyé boulé mes parents et les filles. Je ne sais même pas si toi tu réussiras, elle m'a aussi dit qu'elle ne voulait pas te voir, d'où ma demande si tu y es pour quelque chose.





Je fronce légèrement les sourcils et hoche de la tête, en me dirigeant vers la cage d'escaliers. Qu'est ce qui c'est passé au point qu'elle ne veuille voir personne ?

Arrivé devant la porte de sa chambre, je reste un moment à hésiter le cœur battant. Je ne sais pas à quoi m'attendre en entrant. Au pire, ça c'est sûre. Je n'ai jamais vu Anastasia le visage aussi fermé et inquiet, alors j'imagine qu'elle a dû être traumatisée de ce qu'elle a vu et ce qu'elle a reçue comme visite. Elijah, c'est pas le moment de se dégonfler.



J'ouvre doucement la porte et la première chose que je reconnais, c'est la panaméenne, la tête collée à la baie vitrée pour fixer l'horizon. Elle ne tourne même pas la tête à mon entrée. Je suis obligé de m'arrêter en heurtant un objet. Je mets le flash de mon téléphone et c'est avec stupéfaction que je découvre sa chambre dans un bordel pas possible, qui traduit sûrement son état d'il y'a quelques minutes.




- Je ne veux pas te voir Elijah. Va t-en.




- Est ce que j'ai fait quelque chose de mal, parce qu'à ce que je sache, non.



- Fous moi la paix et va t-en. Je suis calme et j'ai envie de le rester.


- Kendra...


Je m'approche d'elle en faisant bien attention à tous les obstacles, qui nous séparent. Arrivé près d'elle, je m'accroupis et tend mon bras simplement pour l'enlacer mais je n'aurais jamais cru que j'aurais pu autant être blessé qu'à l'instant présent. Elle se recule immédiatement pour éviter mon toucher, me laissant hébété de son refus. Les bras ballants, je la regarde abattue comme un chien à qui on refuserait de l'affection, alors qu'elle étouffe ses pleurs avec sa main aussi loin que possible et surtout, de moi. Entre le refus et son regard ? Le plus blessant pour moi c'est son regard. Il est dégoûté. Qu'est ce que j'ai fait au point de recevoir un regard rempli de dégoût, en à peine vingt quatre heures ?




- J'ai fais quelque chose de mal Kendra-Ayleen ? Parce que je t'avoue un peu comme tous les autres, on est perdus. Si j'ai fais quelque chose de mal, dis moi et on le règle.



Je me lève dans l'optique de me rapprocher d'elle mais une nouvelle fois, elle me crie presque de rester à ma place.



- Ne te rapproche pas s'il te plaît... s'il te plaît, reste là où tu es... s'il te plaît.




Grâce au reflet de la piscine illuminé qui tape sur la baie vitrée, je peux apercevoir les traits de son visage qui sont tous tirés, ses joues sont remplis de larmes, ses cheveux eux sont humides et retombent sur ses épaules, traduisant une douche il y'a peu. Même le fait qu'elle porte mon sweat sur le dos, ne me fait même pas sourire. Je suis bien plus consterné par ses réactions et son état et je sais que ça n'a plus rien à voir, avec moi.




- Ok, je reste ici. Je fais d'une voix calme et douce qui m'étonne moi même. Je reste là où je suis.



J'ai juste à reculer et mes fesses rencontrent le matelas de son king size. Je ne sais même pas comment réagir, ni quoi faire pour qu'elle parle. Moi aussi c'est la première fois que je la vois dans cet état, bien pire que la fois où je l'ai suivie après l'épisode chez les Smith.

Il c'est passé peut être trente minutes, pendant lesquels je l'observais impuissant, pleurer dans son coin. Je lui posais quelques questions, du style si elle avait mangé ou si elle avait besoin de quelque chose, pour le sujet de la nourriture j'avais toujours une réponse positive alors que je sais qu'elle ne l'a pas fais et pour ses besoins, une réponse négative, et ça je sais que c'est vrai. Si elle l'accepte même pas que ses propres cousines, son amie et sa sœur vienne la voir c'est qu'elle en a pas besoin.



- J'ai passé l'après midi avec ma grand mère maternelle. Je t'ai dit que j'avais match-



- Elijah, je veux être seule. Va t-en s'il te plaît. Je n'ai pas envie de dire des choses blessantes à ton égard.



Comme si je ne l'étais déjà pas, de blessé.


Puis la semaine, ça avait continué de la sorte. Les deux premiers jours tout le monde pensaient qu'elle était simplement malade, mais ça avait commencé à faire long. Beaucoup trop long. Et on commençait à se questionner sur la soudaine disparition de Kendra-Ayleen, on venait harceler ses cousins ou même amis de question. Moi aussi j'étais harcelé mais je crois que ma mauvaise humeur se fait beaucoup trop ressentir, pour qu'on vienne me questionner sur son état. Moi même je ne sais pas comment elle va, elle dort chez ses grands-parents car apparemment, c'était également Angela et Michael qui faisaient les frais de son état et pour ne pas que leurs relations ne se brisent, sa grand mère avait prit la décision que Kendra-Ayleen allait rester chez eux le temps que son état revienne à la normale.

La deuxième semaine on commençait déjà à inventer que Kendra était à l'hôpital, ou même qu'elle était repartie à New York, et pour de bon. Le truc le plus fou que j'ai eu à entendre serait qu'elle est enceinte, de moi. On a même pas encore passé la barrière. Puis faudrait déjà qu'elle veuille me parler pour qu'on en arrive à là uns de ces quatre.



C'est fou, comment en l'espace de deux semaines son absence peut se faire ressentir, et là c'est bien plus remarqué que la première fois. Là, Kendra-Ayleen est beaucoup plus apprécié, sa disparition inquiète tout le monde. Jusqu'au point même où mes grands parents paternels et mes parents se demandent où elle est, eux qui avaient l'habitude de la voir surtout le mercredi, qu'on se consacrait à deux chez moi.

Même Kyana, Kyana qui déteste Kendra, Kendra qui l'a déteste en retour, m'avait demandé en début de semaine ce qu'il se passait avec elle. Ça m'avait d'ailleurs dérouté qu'elle demande de ses nouvelles, et surtout qu'elle soit inquiète.




- Elijah ?



Je me retourne et lance un coup d'œil à la voix qui m'a interpellé, qui est celle de Malyana. Je retourne ma tête et continue à défiler les pages du livre alors qu'elle vient prendre place, face à moi.




- Tu vas bien ?



- Tu as réellement traversé l'établissement entier, pour me demander si je vais bien ? Tu pouvais pas passer par Jason ou autre ? On est pas amis tous les deux.



- Je voulais savoir de ta bouche, pas celle de quelqu'un d'autre. Et calme toi, tu es super tendue.


Lorsque sa main se pose sur ma main gauche qui en plus écrivait, je lui lance un regard des plus noirs que j'ai qui la pousse à l'enlever, et s'excuser.




- Je venais simplement aux nouvelles.


- Bah repars, t'en auras aucune.



- Donc tu l'as réellement mît, enceinte ?


- Tu cherches quoi exactement ? Dis-je en arrêtant ce que je faisais. Fou moi la paix et dégage.


- Je cherche des réponses. Comment tu peux aimer le fait, de sortir avec une dépressive sérieuse ? C'est à peine si on apprendrait qu'elle se serait suicidé, elle est complètement instable.




- Apparemment j'aime ça, alors dégage.




- On dirait que tu n'es pas le seul à aimer ça.



J'aurais voulu ne pas prendre compte sa phrase, mais je suis quelqu'un qui réfléchit beaucoup trop. C'est pour ça que je relève immédiatement la tête, les sourcils froncés.



- Tu parles de qui là ?



- Parce que maintenant ça t'intéresses ? Elle sourit sournoisement. Est ce que tu mériterais, que je te le dise ?




J'attrape sa main qui me caressait le bras et lui lance un méchant regard.




- Si tu as envie de baiser, va appeler Jason et il saura quoi faire. Crois moi que si j'avais réellement envie de le faire avec toi, je l'aurait fait il y'a bien longtemps. Mais oh j'oubliais, tu ne m'attires pas du tout alors arrête de vouloir me faire passer un message. Pour tous te dire, il n'a pas envie d'être reçue.



- J'aurais bien voulu3 avec Jason sauf que c'est pour ta dépressive qu'il en pince, donc faut que je trouve des alternatives.



Je prends une profonde inspiration. Le temps de me calmer, et de ne pas laisser ma rage et mon impulsivité parler pour moi. Je lâche sa main et me lève pour ranger mes affaires.




- N'abime pas le visage de Jason hein. Ça serait dommage pour une fille, qui ne pense qu'à se suicider.



- Au moins la fille qui ne pense qu'à suicider attire bien plus que toi. Elle n'a pas à montrer ses seins pour le faire, et toi alors ? Merde, j'avais oublié que tu attirais de cette façon, désolé je ne voulais pas te blesser mauvaise séductrice.



Face à sa mine moqueuse qui passe à l'énervement je souris, et m'en vais de cette bibliothèque. Dans une semaine nous devons envoyer nos dossiers aux universités de nos choix, et mes parents nous stressent à propos de ça. Et je déteste lorsqu'ils font ça, alors le seul moyen de ne pas m'énerver contre eux et surtout en ce moment, c'est de fuir dans la salle de sport, ou dans la boxe, footing, ou dans le travail, histoire de me défouler et penser à autre chose.



J'arrive chez moi aux alentours de dix neuf heures, retrouvant ma mère derrière les fourneaux en compagnie de mes grand mères maternel et paternel. J'embrasse les fronts des trois femmes qui sourient, et prennent de mes nouvelles.


Je monte dans ma chambre et fronce les sourcils en trouvant une enveloppe sur mon lit dont les draps ont été changés, par les femmes de ménages. Je dépose mes affaires au sol et m'assieds sur mon lit, ma main qui vient caresser la tête de Pino qui m'a suivie jusqu'ici pour recevoir des caresses heureux de me revoir.

De l'autre main, j'attrape la feuille qui était dans l'enveloppe et souris en reconnaissant l'écriture de la panaméenne. J'ai même l'impression de l'entendre m'appeler. Elle me manque.




" Elijah, je préfère lili.
J'ai été odieuse avec toi. Je m'en excuse. Par lettre ? Mon téléphone est détruit depuis deux semaines puis avec tous ce qui se passe, j'en ai pas encore racheté un et puis ce n'est pas le sujet. Tu n'as rien avoir avec ce qui m'arrive, ne te sens pas mal pour quelque chose, que tu n'as pas créé. Tu devrais dire merci à ma psy, si ça ne tenait qu'à moi je n'aurais pas repris contact avec toi avant longtemps. Je suis désolée de mon comportement d'il y'a deux semaines, tu ne méritais pas que je sois comme ça avec toi comme toutes les autres personnes que j'ai envoyé chié, ce pourquoi j'écris des lettres. Je vais revenir. Je pense dans quelques jours, je vais un peu mieux, fin tu me connais, je ne vais pas bien mais disons que je suis apte à faire en sorte que oui. Comme je me le demande depuis, comment tu fais pour me trouver « parfaite » alors que je te boycotte pendent deux semaines, sans te donner de raisons... Comment ? Je ne te mérite pas, je ne vous mérite pas tous, je me comporte comme un enfant. J'espère que tu n'es pas trop énervé contre moi, je saurais me faire pardonner... et surtout faire en sorte que ça ne se reproduise plus jamais ce qu'il c'est passé il y'a deux semaines. Je me suis promis de changer et j'ai faillie.

Encore désolé. Je suis pressée de te revoir (je parle comme ci j'étais à des kilomètres de toi je sais ), en tout cas tu me manques pendejo.
Hasta pronto.
Ps : j'ai demandé à Anastasia de te déposer la lettre, j'espère que tu la liras le 21 janvier. Dans une semaine pile pour moi,et aujourd'hui pour toi, non pas le 6 août. ;) "





Il a fallut simplement d'une lettre, pour me redonner le sourire. Sourire qui ne c'est pas beaucoup fait voir, ces deux semaines. Sourire, pour l'intention, pour ses mots car je la retrouve, et surtout car j'en avais besoin. Avant de finir par exploser et me mettre à crier sur tout le monde. Je fixe un instant de manière nostalgique la lettre que Pino tente d'attraper dans sa gueule. Je souris et recule la tête du Golden, puis je viens la déposer dans le tiroir de ma table de chevet, alors que je me dirige vers la salle de bain.



Je ressors de ma chambre une trentaine de minutes plus tard après ma douche, agréablement accueillie par l'odeur de la nourriture. En entrant dans la cuisine, je suis sauté dessus par Justin. Je souris en le soulevant et en embrassant sa joue alors qu'il me raconte ses exploits au karaté. Je le repose au sol et salue Troy d'une tape derrière la tête. Il me lance un regard noir alors que j'embrasse la tempe de Valentina, qui elle sourit grandement et repose son attention sur son téléphone.



- ¡ VAMOS A COMER NIÑOS !





En quelques secondes nous nous retrouvons dans la salle a manger, et je roule des yeux en trouvant mon grand père, plutôt Isaiah, à table. Je me sers et m'en allais pour manger dans ma chambre mais mon grand père paternel me stoppe, et en arabe me supplie de rester. Je souffle plus qu'agacé et m'assieds entre mon père et lui même. Mon père me presse l'épaule alors que ma grand mère maternel, me remercie d'un petit sourire.



Le dîner se passait bien jusqu'à que Troy mette à table le sujet de petit ami puisqu'apparemment, il aurait trouvé l'amour de sa vie. Et bien sûre pour enfoncer le clou, il faut que Laureen vienne parler de Kendra-Ayleen et moi.






- Tu es vraiment sûre de ton choix ?




Ma fourchette se crispe entre mes doigts à l'entente de sa voix, mais surtout de sa question.




- Papa, pas maintenant. Fait doucement ma mère.



- Comment ça pas maintenant ? Alors quand ? Elijah peux mieux faire qu'une fille comme elle. Qu'est ce que qu'elle lui apportera ?




- Tu n'as pas besoin d'être aussi méchant. Fait Laureen déçue du comportement de son grand père. Si tu ne l'aimes pas, libre à toi, mais tu n'as pas besoin de le faire partager à tout le monde.



- Puis Kendra est gentille. Annonce Valentina qui me fait sourire face à son intervention inutile.



- Et alors ? Même si elle est gentille ? Est ce qu'elle est assez bien, pour être avec Elijah ?


- Qu'est-ce qu'il fout ici sérieusement ? Demandais-je plus que lassé de le voir.




- Tu crois sérieusement qu'elle t'apportera beaucoup dans le futur, chico ? Tu tiens juste à elle car elle te fait pitié, elle doit sûrement venir d'un milieu hostile et c'est pour ça que tu crois l'aimer. Elle ne te servira à rien, revois ton choix avant de-



Il c'est arrêté car le verre que je tenais dans la main, m'a échappé. Il est venue se briser, près de son oreille. Si je le voulais c'est sur lui qu'il aurait atterrit, mais à cette table il y'a Justin. Ma mère laisse un cri lui échapper de même pour le cadet de notre patrie. C'est ma grand mère paternel qui demande à Justin, Valentina, Troy et Laureen de sortir de table. Laureen le fait après y avoir été forcée par ma mère alors que les autres, trop habitué à ce genre de situation lorsque mon grand père est à nos dîners du vendredi soirs, partent sans ronchonner.




- Elijah, tu arrêtes. Gronde ma mère.


- J'arrêterais lorsque tu le renverras dans son trou perdu. Je ne veux plus le voir, tu comprends pas quoi dans ça ?! Je ne veux plus qu'il s'approche de nous, que ça soit Justin, Laureen, Valentina ou Troy ! Personne ne le veut ici, tu es la seule à nous forcer sa présence et tu seras la première à pleurer, s'il recommenceras. S'il le fait, ça sera de ta faute maman, et uniquement de la tienne. Même abuela ne le veux pas ici, tu ne vois pas qu'il l'effraie putain ? Qu'est ce qu'il faut pour que tu comprennes ?! Qu'il recommence ?! S'il le fait, je ne te promets qu'entre toi et moi ça changera. Tu seras juste Marina, ma mère, et tu sais que je tiens mes promesses.



- Elijah... M'appelle ma mère qui a déjà les larmes qui lui viennent aux yeux.



J'enlève violemment la poigne qu'avait mon père sur mon bras pour le retenir, et quitte la salle avant de commettre un meurtre. Et à peine rentré dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et j'ouvre le premier tiroir de ma table de chevet et attrape ma cigarette électronique. J'allais l'amener à mes lèvres, mais je me ravise en repensant à la promesse que j'ai fais, à Kendra-Ayleen. Et ce qui m'étonne plus est la rapidité avec laquelle, je viens briser l'objet et le jeter. Au même moment, la porte s'ouvre et moi qui pensait voir Laureen ou même Justin c'est finalement ma mère.



Je ne lui accorde aucun regards et vient me faufiler sous la couettec, et attraper mon téléphone alors qu'elle s'assied au bout de mon lit.





- J'ai toujours rêvée que mes futurs enfants, entretiennent de bonnes relations avec leurs grands parents. Du côté de votre père, mon plan est réussie mais de mon côté, il aurait pu si tu n'avais jamais su ce qui m'était arrivé. Et je comprends ta colère Elijah, je la comprends beaucoup plus que tu ne le crois-


- Si tu la comprenais tu ne m'obligerais pas, à lui parler et tu ne m'imposerais pas sa présence. Donc non tu ne la comprends pas, tu n'en fais qu'à ta tête car tu es une putain d'égoïste. Je n'ai rien à te dire maman. Je vais me calmer, et demain sera une nouvelle journée ou j'agirais comme tous les autres jours. Mais je te préviens, si un jour, on apprends qu'il a recommencé, je t'ai prévenue que tu deviendras Marina. Est ce que tu as déjà imaginé, s'il recommençait avec Laureen ou même Valentina, tes propres filles ? Tu as imaginé comment papa se sentirait ? Tous ça à cause de toi ?! Il se sentirait impuissant, et je me sentirais impuissant. Car on a le danger juste sous notre nez, et le fait que tu persistes à croire qu'il a changé et qu'on ne devraient pas mettre au courant les autres. Tous ça sera entièrement de ta faute. Alors tu as juste à prier qu'il n'ait pas recommencé et que notre relation reste, tel qu'elle l'est.



- Elijah je suis désolée. Elle pleure en me prenant la main. Je suis désolée que tu me vois ainsi. J'étais tellement obnubilée par le fait que vous puissiez avoir une présence en plus que la nôtre, que je ne voyais pas ça sous cet angle là. Je vais parler à papa, et je vais lui demander de retourner en Colombie. Et si ça se reproduit Elijah, tu sais que je ferrais en sorte qu'il paye pour tous ce qu'il a fait, et j'en serais totalement responsable, mais ne fait pas ça... Ne me refait pas ça. J'en ai trop longtemps souffert.



- Je m'en contre fous. Ça fait deux ans que je te préviens donc puisque tu ne veux pas m'écouter, on attendra qu'il recommence et que je ne t'adresse plus la parole. Puisque c'est ça que tu cherches. Si ça ne te dérange pas, je vais dormir. Tu n'es pas celle qui a une carence en fer ici.





Ses joues remplit de larmes, elle hoche de la tête et se penche vers moi pour venir poser longuement ses lèvres sur ma joue, puis elle s'en va en me chuchotant être désolée. Moi même ça m'attriste que je doive en arriver à là, pour lui faire comprendre qu'elle a faux sur toute la ligne, mais c'est la seule façon pour qu'elle le renvoie d'où il vient.

Lorsqu'elle m'a annoncé qu'il allait s'installer ici à San Francisco, je ne lui ai pas adressé la parole pendant deux mois, et je l'ai pardonné par la suite. Mais s'il vient à recommencer, je ne lui pardonnerais pas ça. On parle d'un viol, ou d'attouchement sexuels sans consentement. Et juste imaginer qu'il le fasse à Valentina qui n'a que treize ans, ou Laureen, celle avec qui j'ai partagé ma couche pendant huit mois et demie, ça me donne l'envie de l'étrangler.












⋆ ⋆ ⋆ ⋆


Je suis ce genre de personne qui déteste se réveiller de mauvaise humeur. Mais pourtant, j'ai la réputation d'être de mauvais humeur le matin.


Je me gare devant la villa de Jason, ce dernier nous a invité à déjeuner chez lui tous ensemble puis tout de façon ça tombe bien, je voulais qu'on parle.


J'entre sans même toquer, tout de façon on le fait jamais. Je suis les voix des garçons qui proviennent du sous sol, dans lequel je les retrouve en pleine partie de call off duty. Je les salue tous d'accolade rapide et tapote l'épaule de Jason, et lui fais signe de venir ce qu'il fait en fronçant les sourcils. Nous nous sommes espacés des autres. Je me suis assis sur une chaise haute du bard, alors qu'il me questionne du regard.



- Tu connais la devise, bros before hoes, non ?



Il hoche de la tête, je souffle en passant ma main dans mes cheveux.



- Je ne sais pas si elle ment, mais Malyana m'a fait comprendre que tu en pinçais pour Kendra. Je ne sais pas du tout si elle raconte des conneries, et si c'est vrai j'aimerais que tu me le dises droit dans les yeux. T'es mon meilleur pote, comme un frère et ça me ferrait chier de savoir que tu en pinces pour elle alors que tu sais la relation, qu'on entretient.



- Je n'oserais jamais faire un truc derrière ton dos, c'était juste comme ça, je la trouvais belle elle était sympa et voilà.



- Non mais c'est bon, tranquille. Je venais simplement te dire que ça me plaisait pas trop de savoir ça, et je ne t'interdis pas de lui parler ou autre mais juste te dire, que tu pinces pour la mauvaise personne quoi.



- Ne t'inquiète pas j'ai bien compris ça. C'est pour ça que j'ai vite arrêté de penser à ça, je ne te ferrais jamais de mauvais coups.



Il presse mon épaule en souriant. Je lui lance un clin d'œil, et un problème de réglé.



La journée a été bonne, en compagnie des garçons. Nous sommes partis en centre ville pour acheter des cadeaux à Abby, qui fête son anniversaire demain puisque le lendemain nous n'avons pas cours.



Je me stationne devant la propriété des Jefferson. Ashley m'a appelé en panique comme quoi, je devais venir en urgence. Je m'imagine encore tous types de problèmes, j'espère juste ne pas retrouver Kendra-Ayleen dans le même état que la dernière fois alors qu'elle semblait allait mieux, sa lettre le prouve.

J'émets deux coups contre la porte légèrement stressé mais lorsqu'elle s'ouvre, tout stress s'envole. Je souris même surpris, face à ce qu'il se trouve face à moi. Une Kendra-Ayleen, beaucoup plus belle qu'il y'a deux semaines, simplement parce qu'elle sourit. Elle sourit comme jamais elle l'avait fait auparavant. Ses cheveux sont lisses et viennent encadrer son visage, elle est peu maquillé, ses yeux sont seulement soulignés de traits et ses lèvres brillent. Mais surtout ce que j'apprécie c'est l'effort qu'elle a mit, dans sa tenue. Elle a vêtue une belle robe blanche fleuris qui lui arrivent au dessus des genoux, avec un décolleté qui fait bien plaisir à mes yeux.




- Surprise ? Demande t-elle en ouvrant les bras d'un geste théâtral.



- Pour le coup, ça en est une bonne. Tu vas bien ?


- Je pète la forme et sans ironies. Vous m'avez tous manqués j'ai l'impression d'être partis un an, mais tu m'as surtout manqué avec les filles. Tu es super beau en plus comme ça !





Je ris face à son air qui devient gênée, de son engouement soudain. Ça m'a manqué de lui parler comme ça. Elle a juste à partir deux semaines et voilà, que je me transforme.



- Toi aussi tu l'es Ken. Tu l'es tout le temps, mais c'est mieux lorsque tu souris et que tu sembles aller bien.



J'allais m'avancer vers elle pour la prendre dans mes bras mais je me rappelle sa réaction, d'il y'a deux semaines et je me ravise. Elle voit mon action, puisqu'elle ouvre les yeux et elle même vient plaquer son corps contre le mien. Ses mains qui viennent encercler ma nuque, me laissant être submerger par son parfum à la gardenia.



- Tu peux me toucher, je ne réagirais pas comme la dernière fois. Je t'avoue que je m'en suis tellement voulu, de t'avoir repoussé, alors que je ne le voulais pas.



Lorsque ses lèvres viennent se poser dans mon cou, cette fois un sourire que je ne me connaissais pas étire mes lèvres alors que mes bras, viennent encercler sa fine taille. Je plonge ma tête dans ses cheveux respirant l'odeur de ces derniers. Toujours et toujours de la noix de coco ou de l'avocat.



- Tu me laisses entrer ou je reste à poireauter ici ?


Elle rit contre mon cou et me pousse simplement pour entrer chez elle, la porte qu'elle referme de son pied. J'ai à peine le temps de desserrer notre étreinte qu'elle se recule seulement, et vient déposer ses lèvres sur les miennes. Je souris légèrement et ses joues viennent être attrapé par mes mains alors que sa langue vient caresser la mienne, rendant ce baiser beaucoup plus fougueux qu'il en avait l'air. Même ça, ça m'a manqué. Je n'arrive même pas à être énervé contre elle. Énervé qu'elle ne m'ait même pas appelé une seule fois, en deux semaines. Mais je sais qu'elle prenait juste du temps pour elle, puis avec cette surprise, je n'arrive pas à ressentir de l'énervement à son égard. Il suffit juste d'un sourire et ses mains sur moi, pour que je craque. Ça devient inquiétant.





- Faut... mon souffle !



Je ris lorsqu'elle quitte mes lèvres et fait semblant, de ne plus respirer. Je la sers contre moi en posant plusieurs baisers sur son cou tendue puisqu'elle a la tête penché en arrière, son rire qui se fait entendre à chacun de mes baisers.



- Ce n'était pas très ennuyant sans moi pendant ces deux semaines ? J'en suis sûre que dans ta vie, ça devait être le néant.




Elle rit, je fais de même mais pourtant elle a raison. Je ne dirais pas le néant mais son absence m'a affecté, surtout que nous étions très proches auparavant alors que ça s'arrête du jour au lendemain, c'est déconcertant.




- Tu crois quoi ? On étaient bien mieux sans toi.



- Bon puisque tu ne veux pas l'avouer, tu m'as manqué pendejo.




Je souris contre ses lèvres qui reviennent trouver les miennes. Elle pose un dernier baiser sur ces dernières, avant de claquer un baiser sur ma joue.




- Bon viens, j'ai préparé pendant des heures pour ta grosse tête alors le principal c'est que tu t'installes. Je prends ta veste. Va dans le séjour, j'arrive.




Je souris alors qu'elle enlève elle même ma surchemise, et disparaît avec à l'étage. Je souris face à sa joie très communicative, et m'avance vers le séjour. Je suis surpris de découvrir que seule la cheminé éclaire la pièce, et que surtout la table basse est décorée de bougies et de plusieurs petits plats.



- Je t'assure que c'est Anastasia qui a insisté pour faire cette présentation. Je ne voulais pas d'un truc trop romantique car je sais que tu ne l'es pas du tout, et que tu n'aimes pas trop ce genre de choses.



- Franchement ça valait le coup de le faire. Je souris en venant encercler sa nuque de mon bras. C'est super beau, Leen.



- Bien sûre que ça doit te plaire, elle a y mît tout son cœur. Limite elle voulait faire cette surprise à ma place, c'est la fan numéro un du couple Aylijah, comme elle aime nous surnommer. C'est d'ailleurs super moche.




- C'est notre premier nom de ship, au moins. Tu as réellement viré toute famille pour moi ?



- Michael et Angela sont encore en voyage. Ashley dort chez Veronica, et Tyler a une soirée chez son meilleur ami, Henry, alors j'ai saisie l'occasion. Vas y installe toi.



Elle allait partir, mais je la rattrape par la nuque et la ramène jusqu'à moi, pour lui voler un baiser. Ses lèvres s'étirent dans un sourire contre les miennes et avant que je vienne approfondir notre baiser, elle se libère de mon emprise et rit et s'en va. Laissant derrière elle une traînée de son parfum, mais surtout, un Elijah au cœur battant et au sourire beaucoup trop grand pour qu'il ne puisse pas assumer ressentir des sentiments naissants, à l'égard de la panaméenne.





























CASTING :

Owen Kingston.


&






Marina Mirandez Kingston.








Merci pour les 17k, bientôt 20 ! ❤️
J'espère que ce chapitre vous a plu ❤️


✊🏾✊🏽✊🏻✊🏻🙏❤️

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