(En média, Locked Out Of Heaven de Bruno Mars)
Il avait touché mon âme
avant de toucher mon corps,
et, pour ça, j'ai su
qu'il deviendrait
ma plus grande passion.
Je ne sais pas comment on a fait pour en arriver là, mais ce que je sais, c'est que pour rien au monde je ne veux que ça s'arrête. Austin m'embrasse comme personne n'avait jamais osé m'embrasser jusqu'à présent. Ses lèvres sont douces et je ne souhaite qu'une seule chose, c'est qu'elles se posent à nouveau sur les miennes pour me faire partir au paradis.
Austin m'emmène dans sa chambre, où il me pose sur la commode contre le mur, écartant largement mes jambes pour s'installer. D'un geste rapide, il dénoue ma tunique et en écarte les deux pans, sans l'enlever. Son regard qui jusqu'à présent laissait quelques doutes à la couleur de ses yeux, est d'un vert émeraude en me découvrant à moitié nue. Haletants tous les deux, nous échangeons un regard, avant qu'il ne m'embrasse de nouveau. Il est plus tendre cette fois, ne cherchant plus à dominer absolument. Il finit par un baiser chaste avant de s'écarter légèrement.
Austin: Pose tes mains en arrière.
Il me tire en avant, m'installant dans un équilibre précaire et dangereux. Je tente de m'accrocher au rebord de la commode mais il est bien trop loin pour que la position soit confortable. Il caresse ma bouche de son index, avant de descendre très lentement vers mon cou. Le contact de ses doigts chauds contre ma peau gelée me tire un gémissement. Il parcourt le sillon de peau avant de cavaler jusqu'à mon ventre, puis au niveau de la tunique qui n'a pas encore été découverte.
Jamais je n'avais été touchée de la sorte. Je ne sais pas trop quoi faire, je suis complètement ralenti par l'alcool mais c'est tellement agréable de se sentir belle à travers les yeux d'Austin, que j'imagine que ce que je fais est ce qu'il faut.
A demi allongée, je me cambre en sentant un frisson courir sur ma colonne. Son index fait le chemin inverse, remontant paresseusement vers ma poitrine. Je ferme les yeux, incapable de soutenir son regard si intense. Son pouce se met à caresser mon sein droit, jouant avec la pointe sensible par-dessus le bonnet de mon soutien-gorge. J'essaie de ne pas me crisper pour ne pas montrer mon inquiétude à Austin. Cette partie de mon corps est une de celles que je n'aime pas, et quand je le vois, délicatement, repousser le tissu pour en sortir mon sein, je ne peux que succomber. Cet homme va réussir à me faire m'aimer.
Il répète le même geste avec l'autre, avant de les caresser à pleines paumes. Il s'attarde finalement sur mes tétons, les faisant rouler entre son pouce et son index. Ma respiration déjà courte, devient presque sifflante. Austin se penche sur moi, repoussant les bretelles de mon soutien-gorge, avant de déposer un baiser dans mon cou. Je couine honteusement, sentant les lèvres d'Austin embrasser ma poitrine. Sa langue darde de temps à autre, traçant des cercles autour de mes mamelons. Il prend soin de pas y toucher, exacerbant mon attente. Je bouge sur la commode qui grince de désapprobation, cherchant un contact plus direct. Mais Austin ne renonce pas. Il impose son rythme lent et tortueux, passant d'un sein à l'autre, me faisant soupire d'aise. Quand finalement sa bouche se referme sur une des pointes, cette sensation de chaleur intense provoque un soubresaut de mon bas-ventre.
Mes mains se cramponnent à la commode et mon cœur repart dans un véritable marathon. Austin joue avec, l'agaçant furieusement de la langue, pendant que de sa main libre, il excite l'autre. Je flotte dans le désir, prête à succomber à un orgasme dévastateur. Je brûle de l'intérieur, mon corps ne réagissant plus qu'à ce contact précis entre Austin et moi. Je remue de nouveau, mon entrejambe trouvant finalement celle d'Austin.
Il grogne en me sentant contre lui, et je regrette presque de ne pas pouvoir le toucher directement. Il est encore habillé alors que je rêve de pouvoir sentir sa peau contre la mienne. Il tire doucement sur mon téton, m'arrachant un cri et m'amenant aux portes de l'orgasme. Je me penche un peu plus en arrière, mon corps parcouru de tremblements. Austin mordille mon sein et, cette fois, je bascule tout à fait. Dans un cri, je tombe dans une spirale de désir. Je m'effondre presque sur la commode, ma respiration devient chaotique et mes joues s'enflamment.
Austin: Est-ce que ça va?
Je cligne des paupières plusieurs fois, reprenant pieds dans la réalité. J'ai un mal de crâne d'enfer, mais pour rien au monde je ne cesserai ceci. Je descends maladroitement du meuble et, les jambes flageolantes, me dresse devant lui. Je me débarrasse de mon soutien-gorge sous ses yeux. Jamais je n'aurais été capable de faire une telle chose sobre...
Il saisit mon visage entre ses mains et m'embrasse de nouveau. Sa langue, puissante et possessive, se glisse dans ma bouche et un gémissement s'échappe de ma gorge. Je passe mes mains le long de son torse pour y déboutonner uns à uns les boutons de sa chemine. Aussi essoufflés l'un que l'autre, nous nous toisons un bref instant, avant qu'il ne pose son front sur le mien. Mes mains caressent ses pectoraux, puis ses abdos parfaitement visible malgré son arrêt d'entraînements. Le toucher aussi librement, sans risque, est au-delà de ce que j'aurais pensé. Au-delà du désir physique, au-delà de l'attirance. Il y avait toujours eu ce lien étrange entre lui et moi et, pour la première fois depuis notre rencontre, rien ne me semble finalement aussi normal. Puissamment normal.
Austin baisse le regard en sentant mes doigts lutter contre la ceinture de son jean. On explose tous les deux, morts de rire. On est vraiment bourrés. Je me demande comment il fait pour tenir debout et à encore parvenir à réaliser ces gestes si parfaits alors qu'on s'est enfilé la bouteille de tequila et bien d'autres choses encore.
D'un même geste, je lui retire de son pantalon et son caleçon, pendant qu'il se débarrasse de ses chaussures et chaussettes. J'envoie valdinguer mes escarpins, qui avaient étonnamment tenus jusqu'ici. Il fait descendre ma tunique jusqu'à mes pieds. La chambre est quasiment dans le noir, seules quelques bandes de lumières de l'encadrement de la porte venant des escaliers nous empêche d'y voir toute imperfection. Mais maintenant je veux tout voir. Je veux regarder dans ses yeux la première fois qu'il me pénétrera. Je veux avoir le regard rivé au sien quand il me fera jouir. Je veux l'entendre murmurer mon nom quand je le mènerai à l'extase...
Le corps d'Austin Da Costa est le plus beau de tous. Je suis tellement distraite par le fait qu'il persiste à coller sa bouche à la mienne que je finis par mettre fin au baiser, préférant d'abord m'imprégner de ses muscles et tendons à nu.
Son sexe est tendu et je ne résiste pas à l'envie de le prendre dans ma main pour le caresser. Austin gémit lourdement, avant de poser la tête contre mon épaule. Debout, l'un face à l'autre, il me regarde le toucher, allant et venant lentement sur son érection. Mon désir réapparaît, aussi dévastateur que dans les premiers instants de notre étreinte. J'ai envie de lui, maintenant.
Austin: C'est en toi que je veux jouir.
Sa voix est rauque, ce qui n'arrange en rien mon état. Je l'ignore et accentue ma caresse, mes doigts effleurant ses bourses. Son corps se tend et il mord mon épaule pour étouffer un juron.
Austin: Je veux te sentir. Sentir ton corps contre le mien pendant que je serais en toi.
Il dit une autre phrase que je ne comprends pas. Sa voix me fait frissonner. Son souffle chatouille mon cou et, très doucement, ses mains partent à l'assaut de mon corps. Je passe mon pouce sur l'extrémité de son sexe et suis récompensée par une série de jurons.
Austin: J'ai envie de t'entendre crier.
Alors qu'il me fait basculer sur le dos sur le lit, deux neurones se connectent entre eux.
Moi: Merde, préservatif?
Il réfléchit un moment, avant de se pencher à sa valise pour en sortir un paquet tout neuf. Je ne veux pas réfléchir à la question "d'où sortent ces préservatifs" trop longtemps. Il en sort un et vient arracher l'étui d'un coup de dents. Sous son regard, mon bas-ventre me brûle, une douce brûlure, agréable, voluptueuse, et à la fois l'impression que mon corps va exploser dans la seconde. Austin agrippe ma culotte, dernière victime de notre étreinte, et la fait glisser le long de mes jambes, ses paumes embrasant ma peau. Sans le savoir, ses doigts frôlent ma cicatrice, mais je suis bien trop éméchée pour faire quoi que ce soit.
Sa bouche retrouve la mienne, me soutirant un nouveau baiser rageur. Son sexe frotte contre mon intimité. Ma peau brûlante glisse contre la sienne, électrisant mon corps. Mes mains se perdent dans ses cheveux, avant de longer sa colonne vertébrale. Il quitte mes lèvres, puis agrippe ma chevelure, la tirant légèrement en arrière pour embrasser mon cou.
Austin: Je te veux. Je te veux depuis que je t'ai rencontrée, Skye.
J'aimerai lui dire la même chose, car c'est la vérité. Il m'a tout de suite beaucoup plu. Quelque chose se passait entre nous lorsque nous étions dans la même pièce. Ce genre d'étincelles qu'on ne lit que dans les romans à l'eau de rose. Quelque chose de totalement inédit que j'ai essayé d'ignorer le plus longtemps possible. Pas besoin de préciser qu'on vient carrément de craquer. Mais si nous ne l'avions pas fait, nous aurions explosé, c'est sûr. Le désir était trop fort, tout comme la passion, et ça se ressent ce soir, dans cette chambre.
Moi: Il faut que tu saches quelque chose...
Il prend un air sérieux alors qu'il peine à se redresser sur son coude.
Austin: Je t'écoute.
Moi: Voilà, il faut que tu saches que durant mon ancienne relation, le garçon m'a souvent répété que je n'étais pas douée dans ce domaine.
Austin: Dans quel domaine?
Moi: Tout ça, le sexe. Alors, j'espère être à la hauteur, surtout qu'on est complètement pétés.
Je suis gênée de lui avouer ça. Je sais que ce n'est pas vraiment le moment de dire ça, mais j'avais envie de le dire. Je n'ai pas confiance en moi, encore moins pour donner du plaisir à Austin. J'ai beaucoup trop peur qu'il ne ressente aucun plaisir, que je fasse mal les choses, ou qu'il se passe plein de scénarios catastrophiques. Il se marre comme un idiot tandis que je ne peux m'empêcher de faire pareil, oubliant complètement mes peurs et angoisses face à son sourire.
Austin: Ah ça, tu l'as dit.
Pour toute autre réponse, je sens le sexe d'Austin glisser le long de mon intimité. Je soulève légèrement, taquinant l'extrémité de son sexe. En retour, il prend un de mes seins en coupe, le malaxant tendrement.
Austin: C'est un idiot.
Moi: Qui ça?
Austin: Le type. C'est un gros con.
Il ne me laisse pas le temps de répliquer qu'il me fait passer au-dessus de lui.
Austin: Lâche-toi.
Sans vraiment réfléchir, je descends très lentement pour accueillir son sexe. Il me pénètre à peine et j'attends quelques instants, jouant avec cette nouvelle et parfaite intimité. Austin plante son regard dans le mien et nos souffles se mêlent pendant que je bouge très doucement au-dessus de lui. Je ne sais pas si c'est bien, mes gestes me semblent étourdis, mais Austin n'en pense pas de même.
Austin: Skye, mon cœur, s'il te plaît.
Sa voix n'est qu'un doux souffle. Les yeux clos, il se laisse faire, son sexe entrant très lentement dans le mien. Il pose les mains sur mes fesses, les serrant pour m'aider à remonter le long de son sexe avant de mieux retomber. Il bascule la tête en arrière, se laissant emporter dans un désir, pendant que je va et viens au-dessus de lui, mes doigts crochetés autour de sa nuque. Je me laisse envahir par les vagues de ce plaisir violent, impérieux et absolu, me délectant des sensations que Austin provoque en moi. C'est incontrôlable et libérateur, me rappelant la frénésie de nos premiers baisers.
Austin: Borde de merde, Skye. Continue!
J'apprécie qu'il me laisse mener la danse. A vrai dire, je ne l'avais jamais fait. On peut dire qu'encore une fois, l'alcool me donne des ailes et me fait faire des choses que jamais je n'aurais été capable de faire sans. Il remue les hanches, imposant une cadence un peu plus soutenue. Ma poitrine, encore sensible, frotte contre son torse, me tirant un gémissement. Austin m'offre un sourire éblouissant, capturant finalement un sein entre ses lèvres.
Je me cambre à mon tour, et Austin libère la pointe de mon sein pendant que je ressens les prémices de l'orgasme. Mon ventre se tord dans une première vague presque douloureuse.
Moi: Austin...
Austin: Je vais jouir en toi, mon cœur. Encore, continue.
Il m'encourage puis presse le rythme, m'aidant à aller et venir sur lui. Mon souffle devient très court et mon cœur frappe douloureusement dans mes tempes. Une chaleur intense me brûle, remontant le long de ma colonne et ravageant tout sur son passage.
Austin: Je veux te faire jouir comme ça tout la nuit.
Il repousse les cheveux fous de mon visage, mon cou s'offrant à sa bouche. Il suçote la peau sous mon oreille, déclenchant une nouvelle vague de désir. Je glisse une dernière fois sur lui, mon intimité palpite frénétiquement contre lui. Mon corps tremble violemment et, au même instant, Austin crie mon prénom. Pendant une seconde, je ne ressens plus rien. Ni la chaleur, ni son corps, ni le mien. Rien. Le néant parfait pendant une toute petite seconde. Dans un dernier coup de reins, il jouit en moi.
Je m'effondre sur lui, pantelante, pendant qu'il nous allonge sur le lit. Sa peau, légèrement luisante de sueur colle à la mienne. Nos respirations, au départ affolées, se calment progressivement. Austin se retire de moi lentement, jetant par la même occasion la capote au sol, me laissant une désagréable sensation de vide.
Austin: Tu me rends dingue.
Il m'embrasse langoureusement puis vient nicher la tête dans mon cou. Ses caresses et ses baisers reprennent de plus belle. Cette fois-ci, il passe au-dessus de moi. Je devine vite qu'il est à nouveau prêt pour recommencer. On s'embrasse, se caresse, comme jamais personne ne l'avait fait. Il parvient à tout me faire oublier. Les gémissements ne tardent pas à se faire attendre. C'est la première fois que je ressens ce genre de choses. Nos haleines alcoolisées se mélangent, se goûtent.
Je suis prise d'un frisson tandis que je fais glisser mes doigts sur ses larges épaules, le long de ses bras, m'attardant sur ses biceps musclés, effleurant le duvet sombre qui recouvre ses avants bras pour finir avec ses mains dont une est tatouée. Il est complètement immobile, mais je sens sur moi ses yeux avides. Il me dévore du regard tandis que je caresse sa peau. Sa respiration qui avait fini par se réguler, accélère à nouveau. Je touche sa poitrine, le bout de mes deux index effleure ses tétons simultanément et il sursaute, ce qui me fait rire.
Quand je relève la tête, je croise son regard. Austin affiche un air espiègle et esquisse un demi-sourire. C'est de loin la première fois que je le vois aussi heureux depuis cet après-midi où il a pu profiter de la neige, en secret.
Sans un mot, je presse mes lèvres sur les siennes, gardant les yeux ouverts jusqu'à ce que les siens se ferment. Je l'ai senti se contracter tout à l'heure. Il avait l'air de beaucoup réfléchir. Je ne veux pas qu'il change d'avis sur nous. C'est la première fois que je me sens bien avec un homme depuis... Bah, longtemps. Ce baiser est plus intense, plus avide, et je le laisse me guider. Je prends plaisir à sentir sa grande main tatouée sur ma poitrine glisser doucement vers mon cou dans un geste possessif qui me transporte à nouveau.
Austin: J'ai encore envie de toi, Skye...
J'en ai tellement envie aussi que ça me fait mal. Il me touche et m'embrasse en frottant son pénis tumescent contre moi. Alors que nous étions jusqu'à présent tous les deux sur le côtés en train de nous regarder, il me saisit par la taille et me pousse sur le lit de telle manière que je me retrouve allongée sur le dos, ses mains pressées de chaque côté de ma tête posée sur le matelas, tandis qu'il se penche sur moi sans jamais décoller sa bouche de la mienne. Dans cette position, il n'est plus aussi proche et j'ai envie de lui. J'enroule mes jambes autour de ses hanches et j'essaie désespérément de l'attirer vers moi.
Cessant de m'embrasser, il s'écarte et se laisse glisser vers le bas le long de mon corps. Je tremble et mes halètements se font trop rapides. Je regarde le plafond, mordant l'intérieur de ma lèvres en sentant ses doigts caresser mes cuisses, mes genoux, et mes mollets. Je sens son souffle contre mon sexe et je ferme les yeux, me laissant gagner par le vertige quand je sens ses mains écarter mes cuisses.
Il contemple mon sexe et je ne sais pas quoi penser ou quoi faire. Ses yeux sont vitreux et je me demande encore comment on fait pour réussir à coucher ensemble alors qu'on s'est enfilé la bouteille de tequila, plus d'autres trucs avant. Sa respiration se fait haletante. Ses mains agrippent mes hanches et il dépose un baiser sur ma poitrine en faisant glisser ses lèvres sur ma peau jusqu'à ce que je sente sa langue sur l'un de mes mamelons, puis l'autre.
Je n'y tiens plus. Je suis submergée de sensations, complètement nue et exposée, et je ne me suis jamais sentie aussi désirée. Aussi vivante.
Austin: Tu es magnifique.
Il me murmure cette phrase à l'oreille puis enfouie la tête dans ma poitrine tandis qu'il continue à passer sa bouche sur mon corps.
Austin: Tu es si jolie.
Je plonge ma main dans ses cheveux et l'attire contre moi en me tordant de plaisir sous ses lèvres. Il est tellement beau, attentionné, vulnérable. On pourrait partager nos problèmes. Je veux le guérir. Comme il peut me guérir. Mes bras sont étendus au-dessus de ma tête et ses doigts entravent mes poignets tandis qu'il me contemple de ses beaux yeux verts-gris. Il vient à peine d'enfiler le préservatif. Je sais qu'il est à nouveau prêt.
Austin: On ne pourra pas effacer ce moment.
Je ne l'oublierai pas, pas plus que cette nuit. Il est en train de s'inscrire de façon permanente dans mon histoire intime. Je hoche la tête, trop subjuguée pour trouver les mots.
Austin: Je veux que tu sois à moi, Skye.
Relâchant son étreinte sur mes poignets, il baisse la tête et caresse ma joue et mon nez avec le sien. C'est le geste le plus tendre et le plus sensuel du monde et je gémis en passant mes bras autour de son cou pour le rapprocher de moi.
Moi: Je veux être à toi.
Ma voix n'est qu'un faible souffle et je me surprends à lui répondre de manière cohérente. Nous sommes complètement bourrés, mais nous savons ce que nous faisons.
Moi: Je veux t'appartenir, Austin. A toi, et à toi seul.
Il m'embrasse tout en faisant glisser son sexe en moi. Centimètre par centimètre, je cherche l'air en sentant son membre gonflé en moi, et je me tends, retenant mon souffle tandis qu'il me pénètre de plus en plus profondément. La position n'est pas la même que tout à l'heure, et ce n'est plus moi qui décide. J'essaie d'alléger la tension de mon abdomen et ça devient plus facile.
Austin pénètre en moi. Son corps tout entier est tendu de se retenir et sa peau est recouverte de fines gouttelettes de sueur. J'ondule des hanches, écarte un peu plus les jambes et il s'enfonce davantage en moi. On laisse tous les deux échapper un grognement et on se met à bouger à l'unisson. Les sensations ne sont pas les mêmes que notre première fois. Le mouvement de va-et-vient se fait plus violent, puis plus violent encore, me faisant perdre l'esprit à chaque secousse.
Austin me fait asseoir, le dos appuyé contre la tête de lit. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille. Nos corps sont liés et il est si profondément ancré en moi que j'ai l'impression qu'il n'en sortira plus.
Austin: Tu m'as rendu fou.
Moi: Austin...
Sa voix est profonde, son sexe brûlant. J'en frémis. Son ton possessif m'excite et ses mots tendres me galvanisent. Austin me chamboule complètement, d'un regard, d'un mot, d'un coup de rein ou de langue. Chacun de ses gestes me fait chavirer, m'intoxique, me fait renaître. Moi, et tout ce qui m'habite.
Agrippant mes hanches, il me fait descendre sur sa verge et je me prête au jeu, impatiente quand je sens l'orgasme monter en moi, tout en voulant faire durer le plaisir un peu plus longtemps. Il place sa main sur ma nuque. Ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux dans une étreinte si intense que ça me fait mal. Mais j'aime cette douleur. J'aime comme elle me fait sentir vivante. J'aime être dans ses bras et ce que je ressens en le sachant profondément enfoncé en moi. Je me sens vivante, désirée, aimée.
Il dit mon nom dans un souffle, sa bouche collée contre le mienne, et je devine qu'il est au bord de l'extase. Moi aussi. Je me positionne du mieux que je peux, arrimée à lui, me balançant d'avant en arrière, puis je pousse un cri et mon corps est pris de tremblements. Il jouit juste après moi, son corps frémissant tandis qu'il grogne de plaisir, les bras serrés si fort autour de ma taille que j'ai du mal à respirer.
On reste enlacés de longue minutes, tremblants, tentant de reprendre notre souffle. Je ne veux pas le laisser partir, le laisser sortir de mon corps, même si je sais que c'est ridicule. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Austin Da Costa m'a changée à tout jamais et cette pensée m'émerveille et me terrifie tout à la fois. Il y a encore tellement de choses qu'il ignore. Il y a encore tellement de choses à révéler. Tant d'épisodes effrayants de ma vie que j'ai peur qu'il devine.
Pour l'instant, je ne pense plus à rien, à part à la main tatouée d'Austin qui remonte le long de mon corps ainsi que ses baisers le long de ma nuque. Et ce, pour encore toute la nuit.
Austin, tu as réussi à me rendre folle.
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Alors? Enfin, les deux se lâchent! J'espère tout de même que ça vous aura plu, chapitre exclusivement "lemon"😏😉
Voilà voilà, je sais que ça gêne beaucoup de personnes, donc j'espère ne pas recevoir de commentaires et messages désobligeants et dévalorisants mon travail, car ce n'est pas facile.
Je sais aussi qu'il y a des personnes jeunes qui lisent mes livres, donc voilà, j'imagine qu'à partir du moment où vous avez vu que les vêtements sautaient, bah qu'au lieu de me dire que j'ai plombé votre enfance, vous avez cessé de lire
En vrai, on dirait que je suis froide, mais c'est juste que je stresse énormément par rapport à ce chapitre et aux réactions qui risquent de me plomber le moral si elles sont trop méchantes...😥
La suite sorte le 31 octobre, avec un PDV Austin ! Quelle va être leur réaction demain matin ? Jake ? J'espère qu'il vous plaira🤗
Sinon, je souhaite un bon anniversaire à MinnieBooboo971 et à mllelabyrinthe!💙
Gros bisous et bonnes vacances💙