LE LIVREUR [TOME 2/BTS, V, LE...

By TullisMoname

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Taehyung est un livreur... mais pas de pizzas. Tu le sais car tu es son prochain colis, et que tu es enfermée... More

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#RE-PUBLICATION DU DÉBUT !
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SURPRISE
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SURPRISE 2.0
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By TullisMoname

Je vous avais dit que le prochain chapitre arriverait rapidement, mes Sucrettes ! ❤️

LISEZ ! avant de me dire que vous êtes contentes... 😱

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20 minutes plus tôt.

***

DU POINT DE VUE DE TAEHYUNG

J'en ai bavé dans la vie.

Salement.

Si avoir une enfance difficile a endurci le gamin que j'étais, basculer dans le trafic d'êtres humains a blindé mon mental d'adulte.

Je brise les règles sans me soucier des conséquences.

Je drogue, j'enlève, je blesse et parfois tue, sans éprouver le moindre remord.

Parce que je n'aime -n'aimais- personne, je n'ai aucune considération pour la vie des autres.

Y'a que la mienne qui m'intéresse.

Mais puisque je suis prudent au taff, j'ai rarement eu l'occasion de me faire du mouron pour ma petite personne.

Je peux compter sur les doigts de la main, les fois où je me suis senti menacé...

Mais en tout cas, à chaque fois, il était là.

Le boss.

Merde...

Il est debout sur la scène, dans un costard Tatsu blanc sur noir.

Il se tient droit, les putains de mains croisées dans le dos.

Il a beau être seul là-haut, il en est pas moins impressionnant.

Ses traits impassibles et son regard perçant, ont foutu la salle dans un silence complet.

Les clients, installés devant la scène, gardent la bouche fermée pour pas griller leurs identités.

Les livreurs eux, postés en retrait vers les murs pour pas "mélanger la plèbe au prestige", la ferment aussi.

Parce qu'ils se pissent dessus.

Et je suis dans le même état qu'eux.

Dans la vie, on part tous du même point, mais on n'évolue pas pareil.

Certains tournent bien, d'autres -comme moi- tournent mal. Mais dans les deux catégories, il y a ceux qui sont destinés à prendre le dessus sur les autres.

Et quand il s'agit de prendre le dessus sur une armée de criminels, y'a qu'un seul type d'individu capable de ça : les Faucheuses.

Et c'est ce qu'est le boss.

Il peut couper le fil de nos vies en un claquement de ciseaux.

Et on est tous au courant de ça.

La main moite, je triture nerveusement le collier en diamants dans ma poche.

Je veux revoir ma petite flic le porter.

Après avoir retiré son dispositif électronique, je veux le lui offrir encore, en tant que vrai bijou cette fois.

Et je veux entrer en elle, en regardant son cou rougir de plaisir sous ces foutues pierres précieuses...

La voix du boss, puissante et putain de grave, s'élève tout à coup, me ramenant à la réalité :

- Pardonnez la présence de mes hommes de main.

Il a décidé de ne pas utiliser le micro qui a été placé pour lui sur scène, et pourtant ses mots se répercutent longtemps dans l'immense salle.

Mes cheveux se hérissent sur ma nuque.

Aish... Comment je vais réussir à le convaincre de me laisser la fille, alors que je me chie déjà dessus ?

Je fais pas le choix de me sentir menacé en sa présence.

C'est comme un instinct primaire qui se réveille, une voix qui me prévient que face à lui, c'est plus moi le prédateur.

Et je suis pas le seul à le ressentir : alors que les silhouettes capuchonnées des clients se tortillent sur leurs chaises, mal-à-l'aise, certains livreurs réajustent nerveusement les manches de leurs costards.

- Ils ne vous dérangeront pas longtemps.

Il parle de nous, ses livreurs.

Dans la bouche de n'importe qui, ces mots auraient sonné comme de la politesse... mais pas dans celle du boss.

"...pas longtemps". Venant de lui, ces mots traînent comme une idée de mort.

J'avais raison quand je parlais aux autres bouffons dans le parking : le fait que les livreurs soit invités ne présage rien de bon.

- D'ordinaire, je fais les choses bien.

Le boss balaye la scène sur laquelle il se tient d'un geste du bras :

- Je présente vos vierges une par une sur cette estrade, et je vous offre un spectacle de qualité égale à celle des produits que je vous vends, pour lesquels vous payez d'ailleurs le prix d'or.

Il claque des doigts.

- Mais aujourd'hui, je pense que vous comme moi, n'avons plus de temps à perdre.

En gros groupes désordonnés, poussés par quelques brutes, les filles sortent de l'ombre au pied de la scène, et se mêlent aux clients en titubant entre les tables et les chaises.

J'essaie de me rassurer en me disant que ma petite flic n'est pas parmi elles, car elle n'est plus à vendre et que le chinois qui s'en est occupé le sait.

- Vous n'avez plus de temps à perdre avec moi, explique le boss; parce que vous avez déjà attendu vos colis bien assez longtemps...

Les vierges ont toutes la même tenue : un long voile transparent qui leur tombe jusqu'aux pieds, sous lequel elles ne portent que des jarretelles blanches qui, même si elles sont raffinées, ne cachent absolument rien de leur sexe.

Un autre jour, le style "mariée innocente vulnérable" mélangé aux "parties intimes exposées" m'aurait peut-être excité.

Mais aujourd'hui, je suis bien loin d'avoir la gaule.

D'une part, parce que le côté "poings liés dans le dos" des vierges est de trop.

D'autre part, parce que je sais qu'on m'a pas invité ici pour profiter du show, et je flippe de ce qui va suivre.

Les silhouettes capuchonnées, elles, sont bel et bien hypnotisées par les paires de cul et de seins qui leur passent sous les yeux.

- Quant à moi, continue le patron ; je n'ai plus de temps à perdre avec vous parce que...

Alors que les vierges achèvent de rejoindre leurs clients respectifs, une fille passe à côté de moi.

À la lumière des lustres, je remarque que le numéro qu'on lui a attribué -un nombre calligraphié sur un bout de carton argenté- a été sommairement agrafé à la peau de son bras.

Le boss... Il a lui-même abîmé la marchandise.

Il finit sa phrase dans la plus grande des tranquillité :

- ...vous êtes des hommes morts.

Alors que les clients commençaient à s'exciter, qu'ils sortaient les mains de sous leurs capes pour commencer à tripoter leurs nouvelles esclaves, ils s'arrêtent soudain.

Et le boss observe son monde se figer, parfaitement conscient qu'il vient de briser l'euphorie sexuelle générale.

Nous, livreurs, on pige enfin la raison de notre présence.

- Cette affaire n'avait jamais aussi bien marché, mais votre manque de discrétion a altéré son fonctionnement : elle est maintenant surveillée de près... À votre tour de vivre une désillusion.

Instinctivement, je porte la main au flingue accroché ma ceinture, et les quelques imbéciles qui n'avaient pas encore compris en font autant.

- Votre mort est une punition, annonce le boss à ses hôtes ; mais aussi un message pour ceux qui menacent cette "institution". Et puisque tout message a un expéditeur...

Sans quitter son air impassible, il sort sa propre arme et vise la tête du client le plus proche de la scène.

- Signons vos corps du nom de Kim Namjoon.

Il tire, sans ciller, et le crâne de l'homme explose, déclenchant la panique générale.

Le reste des hôtes a à peine le temps de se lever, que le boss nous donne le feu vert :

- Tuez les capés, épargnez les filles. Elles serviront dans le réseau de prostitution.

***

Un nouveau membre de BTS vient de faire son apparition dans la fanfic ! 😱


Qui avait deviné que c'était lui le boss ???

(Dans ma tête c'était lui depuis le début, mais normalement je vous ai donné AUCUN indice pour que vous ne deviniez pas ! 👿🤘 Sauf peut-être dans le dernier chapitre, quand j'ai dit qu'il était "intelligent"...)

Hâte de lire la suite ?

On ne sait toujours pas ce qu'il est advenu de nous !! 😱

Est-on en train de gésir sous la main de Jungkook ?

Etait-on dans le groupe des vierges dont Taehyung a regardé l'arrivée ?

Sommes-nous ailleurs ? (En train de rouler des pelles à Hoseok derrière un rideau de la salle par exemple ? 😂)

La suite au prochain épisode !!

Insta : tulismoname ❤️

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