Shot me

Por TessaGarnier

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Bienvenue au Shot Me. Vous aussi, poussez les portes du bar... Après un flirt qui s'est mal terminé, Anthonin... Más

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Epilogue

Chapitre 2

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Por TessaGarnier


Il fait sombre mais je n'ai jamais eu besoin de lumière pour le reconnaître au premier regard. Anthonin.

- Désolée, je rangeais ça dans...

- Qu'est ce que tu fais là ?, me demande-t-il d'un ton sec.

Je ne m'attendais pas à un accueil chaleureux mais pas non plus à ce que ce soit glacial à ce point. D'abord décontenancée, je tente de reprendre un peu d'assurance avant de lui répondre. Je le fixe alors en haussant un sourcil et lui explique :

- Je suis venue boire un verre. Surprenant comme activité dans un bar, non ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire. Ça fait des mois que tu ne t'es pas pointée ici.

- En même temps, vu l'accueil, ça ne donne pas vraiment envie !

Agacée par son attitude, je le contourne pour passer et le bouscule au passage. Cette fois il n'aura pas le dessus. Je m'avance tant bien que mal au travers de la foule pour rallier la sortie, lorsqu'on m'attrape par le bras.

- Attends.

Sans surprise, c'est lui. Je secoue le bras afin de lui faire lâcher prise.

- Quoi ? Tu as encore du venin à me cracher au visage ?, lui lançais-je.

Apparemment il ne s'attendait pas à ça et je le vois qui se renfrogne un peu.

- Je... Désolé. C'est juste que ça fait bizarre de te voir, après tout ce temps.

- Pareil...

Je regarde autour de moi, un peu gênée.

- Tu t'en vas du coup ?, me demande-t-il.

- Oui, on m'attend, répondis-je en désignant la porte non loin de moi.

Il a l'air déçu, mais c'est probablement moi qui me fais des idées.

- Tu aurais dû venir me dire bonjour. On aurait bu un coup... En souvenir du bon vieux temps, ajoute-t-il avec un sourire en coin.

Je suis partagée sur quoi lui répondre et me contente d'un sourire franc. Le bon vieux temps... C'est ce moment que choisit Baptiste pour me rejoindre. Il passe son bras autour de mes épaules, jette un oeil à Anthonin et revient à moi.

- On y va ?

- Euh, je... Oui, c'est bon.

Je sais qu'il en a fait exprès et cette fois, Anthonin affiche clairement une mine déçue. C'est une petite victoire et j'hésite alors entre jouer le jeu ou pas.

- Vas-y, je te rejoins dehors, lui dis-je en souriant.

- Ça marche, ne me fais pas trop attendre.

Une petite pression sur l'épaule, un baiser sur la tempe et il s'en va, sans un regard pour Anthonin qui lui, n'a pas perdu une miette de cet échange.

- C'est ton copain ?

Sa question n'est pas anodine et bien que ce soit tentant de le faire mariner, je n'ai pas non plus envie de lui mentir. Sauf qu'il ne me laisse pas le temps de lui expliquer quoique ce soit.

- Question bête, ce n'est pas trop ton style. Ça doit être ton plan cul du soir, enchaîne-t-il, venimeux.

J'en reste scotchée. J'ai envie de l'insulter mais les mots ne sortent pas. Je sens les larmes me monter aux yeux, il faut que je sorte d'ici.

- Très classe, merci. Bonne soirée Anthonin.

Je tourne les talons sans lui laisser le temps de répondre et passe la porte. Je l'entends qui m'appelle mais me dépêche de m'en aller, sans un regard en arrière. Je m'élance dans la rue, avançant tout droit, sans vraiment savoir où je vais.

- Marie !

Quelqu'un arrive à mon niveau et je m'apprête à l'envoyer bouler quand je me rends compte qu'il s'agit de Baptiste. Je continue à avancer, tandis que les larmes commencent à rouler sur mes joues.

- Putain, qu'est ce qu'il s'est passé ?

Il se poste devant moi, me barrant la route. M'attrapant par les épaules, il cherche mon regard.

- Qu'est ce qu'il t'a dit ?

- Il... Il a été fidèle à lui-même, lâchais-je dans un souffle tout en essuyant les sillons salés sur mon visage.

- Je suis désolé Marie.

Baptiste m'attire contre lui et me serre dans ses bras, tentant de me consoler.

-Tu n'as qu'un mot à dire et je vais lui casser le nez.

Je lâche un rire.

- Merci de la proposition, je vais y réfléchir.

- A ton service.

Son étreinte me fait du bien et je me calme rapidement. Je m'écarte doucement.

- Allez, je te ramène. On y va directement ou tu préfères faire un tour d'abord ?, me propose-t-il.

Je n'habite pas très loin et accepte donc la deuxième proposition, me disant que l'air frais de la nuit me ferait du bien et m'aiderait à m'éclaircir les idées après la confrontation.

Pendant tout le trajet, Baptiste respecte mon silence et sa présence seule suffit à me sentir soutenue. Arrivés en bas de chez moi après avoir fait le tour du quartier, il me souhaite une bonne nuit et me dit qu'il est disponible par message ou par téléphone si j'ai du mal à m'endormir. Sauf qu'entre l'alcool et le trop plein d'émotions, je n'ai aucun mal à plonger dans les bras de Morphée, à peine ai-je fermé les yeux. Et je m'enfonce doucement dans le sommeil, tandis que j'ai encore l'impression de sentir la main d'Anthonin sur mon bras.

~

Comme prévu, le réveil a été très difficile et je me demande encore comment j'ai réussi à m'extirper de mon lit pour venir travailler. Baptiste n'a pas meilleure mine et nous rions légèrement lorsque nos regards se croisent. Pourtant nous ne sommes pas rentrés très tard mais c'est que nous n'avons plus 20 ans ! Je me souviens qu'à cette époque, je pouvais embrayer sur une journée chargée après avoir à peine dormi deux heures. Aujourd'hui, je bois deux verres et il me faudra deux jours pour m'en remettre. J'ai clairement perdu le rythme. Mais aujourd'hui aussi, mes priorités ont changé. Avant, je voulais m'amuser et profiter de mes amis. Tandis que désormais, je me concentre sur un projet à long terme qui me tient à coeur. Fini les abus et bonjour les économies. C'est donc ça être adulte ?

-Marie !

Aïe. La voix d'André me résonne dans la tête et je grogne légèrement.

-Venez ici. Immédiatement.

Je me traîne jusqu'à la réserve, où il m'attend sur le pas de la porte.

- Qu'est ce que je vous ai demandé hier par rapport à la nouvelle collection ?

- De mettre les boîtes à l'entrée.

- Alors pourquoi est-ce qu'elles sont tout au fond, complètement en vrac ?, me hurle-t-il au visage.

En réalité, il a juste haussé le ton mais ma gueule de bois me donne l'impression qu'il utilise un mégaphone.

- Je vous assure que c'est que j'ai fait, tentais-je de me défendre.

- Bah voyons ! Et donc de petits lutins sont venus tout déranger ensuite peut-être ?

J'avoue que je ne sais pas quoi répondre, ne comprenant pas moi-même ce qu'il s'est passé. Jusqu'à ce que j'entende un ricanement derrière moi. Ja lâche un soupir. Alice a donc encore fait des siennes. Je ne comprends même pas son intérêt, d'autant plus que son oncle ne compte pas me garder dans l'équipe. Je soupire, encore plus épuisée que je ne l'étais initialement.

- Rangez moi ça, et que je n'ai pas à vous le redemander.

-

La journée me semble durer une éternité et je me sens soulagée lorsqu'elle se termine enfin. Je n'ai qu'une envie : retourner sous ma couette. 20h25 et me voilà de retour dans mon petit appartement. Heureusement que j'ai réussi à trouver un travail pas trop loin de chez moi, au moins je suis rentrée en 10 minutes à pieds, c'est toujours ça de pris. Sauf qu'il va falloir que je trouve un nouveau travail désormais. Je pousse un soupir de dépit et regarde les annonces sur mon téléphone pendant que je réchauffe un reste de tarte salée au micro-ondes. Je trouve bien quelques postes auxquels je pourrais postuler mais soit les horaires ne correspondent pas, soit c'est trop loin de chez moi et déjà que le rythme est assez soutenu, je ne peux pas perdre plusieurs heures dans les transports. Alors que je continue de scroller sur les offres d'emploi, une notification Messenger s'affiche. Je clique dessus.

~ Nadya Aydan : Hey ! Je fête mon anniv samedi prochain au bar, ça me ferait super plaisir que tu y passes !!! ♥♥♥♥♥

Je pousse un nouveau soupir, partagée quant à quoi lui répondre. Dans un sens, ça me ferait super plaisir de venir mais en même temps, je n'ai vraiment pas envie de revivre une confrontation comme celle d'hier soir. Je commence à écrire, mais me ravise et efface.

~ Nadya Aydan : Je te vois écrire meuf.

Meuf. Il n'y a bien qu'elle pour m'appeler comme ça.

~ Nadya Aydan : Allez viens ! Ça va être super ! Il y aura plein de gens que tu connais en plus, ça leur fera plaisir de te voir aussi.

Elle assortit sa supplique d'un gif du Chat Potté. Elle sait comment me parler. Mais vraiment, je ne veux plus le voir.

~ Nadya Aydan : Il ne sera pas là.

On pourrait croire qu'elle lit dans mes pensées mais c'est surtout qu'elle avait compris ce qu'il se passait entre Anthonin et moi à l'époque, et ce, bien avant que je ne me l'avoue.

~ Marie Cola : Sûr ?

~ Nadya Aydan : Yep. Il part en week-end avec des potes.

~ Marie Cola : Compte sur moi 😉

~ Nadya Aydan : YES !!!

~

La musique bat son plein et je dois avouer que retrouver ce lieu familier après une semaine encore très chargée me fait du bien. En plus, pas de pression ce soir étant donné que je ne risque pas de croiser Celuidontondoitpasprononcerlenom. C'est parti pour une bonne soirée !

- Je vais déposer nos affaires, donne ton manteau.

Je l'enlève et le tends à Baptiste qui a très gentiment accepté de m'accompagner. Après que je l'ai remercié, il s'enfonce dans le bar vers les vestiaires tandis que je me dirige vers le comptoir pour dire bonjour à Nadya et accessoirement, commander une première tournée. Je réussis à me faufiler et aperçoit quelques visages connus au passage. Nadya a effectivement invité des habitués avec qui j'ai passé pas mal de temps. Des fois à danser, parfois à se défier à coup de shot, ou sinon à échanger autour d'un sujet hautement philosophique. Je les appelais mes 'potes de bar'. On ne se voyait jamais en-dehors du Shot me mais quand on s'y retrouvait, c'était comme si on ne s'était jamais quittés. Je me fais interpeller plusieurs fois de loin et réponds d'un signe de la main assorti d'un grand sourire. Nadya travaille ce soir mais bien qu'il ne soit que 22h00, je la sens déjà bien ancrée dans sa fête d'anniversaire. Ça promet. Je réussis à obtenir deux bières de Magnus lorsque Baptiste me rejoint.

- Timing parfait !, lui dis-je en lui tendant une bouteille.

- Merci !, me répond-il en trinquant avec la mienne.

-

Je ne vois pas le temps passer et me sens tellement bien dans ce tourbillon. Plus la soirée avance, plus l'ensemble me semble flou mais c'est vraiment agréable de me laisser flotter dans l'ambiance. Je danse sans me soucier des autres, avec Baptiste mais aussi avec d'autres personnes, que je ne connais pas forcément. Mais peu importe, c'est ce que j'aime ici, qu'on fasse tous parti d'une seule et même masse, le temps d'une soirée. Nadya fête ses 28 ans dignement et la salle entière scande son nom alors que Quentin enflamme une traînée d'alcool sur le bar qui rejoint une pile de shot, qui s'enflamment un à un à leur tour. On m'en tend un et je m'apprête à le boire d'une traite lorsqu'un souffle me frôle l'oreille.

- Tu ne tiendras pas le shot.

J'en lâche le verre de surprise qui s'écrase au sol, renversant son contenu au passage. Personne ne s'en rend compte, pas même Baptiste non loin de là, en train de danser avec une fille rencontrée un peu plus tôt. Pourtant, je suis comme pétrifiée, n'osant pas me retourner. Tu ne tiendras pas le shot. Cette phrase qu'il me disait à chaque fois pour me narguer. La première fois, il m'avait dit Tu ne tiendras pas le choc et j'avais renchéris en modifiant le dernier mot en shot, rapport au nom du bar et à ce qu'on s'apprêtait à boire. Il l'avait adopté d'emblée. Sauf que je n'aurais pas dû l'entendre ce soir. Sa main effleure mon bras tandis qu'il me contourne et se penche pour ramasser le verre.

- J'avais raison, se vante-t-il en me le montrant.

- Tu ne devrais pas être là, lui répondis-je, toujours sous le choc de le voir.

- Mon week-end a été annulé, du coup je me suis dit que j'allais passer pour l'anniversaire de Nadya. Ça aurait été bête de manquer ça alors que j'étais dispo.

Je ne sais pas quoi répondre mais ressens une violente envie de m'enfuir. Et au plus vite. Je cherche Baptiste du regard et le voit en train d'embrasser sa partenaire de danse. Anthonin se retourne vers eux et lâche un rire.

- Tu n'as pas dû être très convaincante, ton plan cul est déjà passé à autre chose à ce que je vois.

J'ai envie de lui en coller une. Entre le ton, les insinuations et le manque de respect, il dépasse les bornes. Mais passé la surprise, je réussi à prendre sur moi.

- Tu es obligé de te comporter comme un connard ou c'est un traitement qui m'est exclusif ?! C'est un ami. Juste un ami ! Mais en fait, je n'ai même pas à me justifier, continuais-je en le coupant alors qu'il s'apprêtait à répliquer. J'en ai ma claque de ton comportement, alors tu sais quoi, il vaut mieux qu'on s'ignore complètement. Je suis venue pour passer une bonne soirée, pas me prendre la tête avec un abruti fini qui prend son pied en m'insultant.

Il en reste pantois et je suis satisfaite de mon effet. Pour une fois, il ne sait pas quoi répondre. Je tourne les talons et le laisse sur place. Même s'il ne disait plus rien, je n'aurais pas pu rester plus longtemps face à lui, car malgré son comportement, sentir son regard sur moi me fait toujours autant d'effet. Et je ne peux pas me permettre de montrer la moindre faiblesse. Il serait capable de se glisser dans la plus petite faille pour s'acharner.

Je me dirige vers les toilettes et m'asperge le visage d'eau froide. Je n'en reviens juste pas de ce qui vient de se passer. Tout se déroulait parfaitement mais il a fallu qu'il débarque. Je suis maudite.

- Bah alors, tu te caches ?

Je relève la tête et aperçoit Nadya dans le miroir, juste derrière moi. Voyant ma tête, elle pouffe.

- 'tain, tu fais peur à voir. Faut dormir meuf !

Effectivement, de jolies cernes se dessinent sous mes yeux, témoins de mon manque de repos.

- Je n'ai pas le temps !, répliquais-je. J'enchaîne deux boulots pour me faire plus d'argent. Dormir c'est surfait.

- Bah merde alors, comment ça se fait ?

Nous trouvons un coin où nous asseoir et je lui raconte mon projet immobilier. Ma galère pour avoir un prêt, le deuxième emploi, ma rencontre avec Baptiste et le fait que je sois en recherche d'un nouveau poste plus ou moins en urgence.

- Vous n'auriez pas besoin de quelqu'un ici d'ailleurs ?, ajoutais-je en rigolant.

L'idée serait assez séduisante en fait. Je n'y avais pas pensé avant. Elle fait une grimace.

- Quoi ?

- Bah... Je ne suis pas sûre mais le manager pourrait te répondre.

- Il est où ? Je vais lui exposer mon superbe curriculum de ce pas !, m'enflammais-je.

De nouveau cette grimace.

- Mais quoi ?, insistais-je.

- Le manager... C'est Anthonin.

Je l'avais déjà oublié. Et en plus c'est le manager maintenant ?! C'est la pire idée du siècle.

- On oublie. Tout de suite.

- Ne dis pas ça ! Ça serait peut-être l'occasion de reprendre contact avec lui, tu ne penses pas ?

- On a repris contact et je m'en serais bien passée...

- Comment ça ?

- Il est là.

- Ce soir ?, demande-t-elle, surprise, en regardant autour d'elle.

- Oui. Et il n'a pas perdu de temps pour s'en prendre à moi.

Nadya me passe une main sur le bras, tentant de me réconforter.

- Désolée pour toi ma belle. Je sais qu'il peut être con parfois mais il est aussi très professionnel. Si tu bosses pour lui, il mettra cette histoire de côté.

- Non, c'est impossible. Je ne peux pas travailler avec lui. J'ai encore un peu de temps pour trouver un autre job, ça va aller. C'était juste une idée en l'air, ajoutais-je en tentant de sourire.

- Si tu le dis...

Je sors mon téléphone et constate qu'il est déjà plus de 3h00 du matin.

- Il va falloir que j'y aille, histoire de dormir quand même quelques heures.

- Tu as du courage, chapeau, me félicite-t-elle.

- C'est juste pour une année alors je prends sur moi. Et ça en vaut la peine. En tout cas, j'ai passé une super soirée, je suis contente d'être venue.

Elle me prend dans ses bras et me serre contre elle brièvement.

- Merci à toi d'être venue. C'était bon de vous revoir tous !

- Pareil ! Allez, je file. Encore bon anniversaire.

Je lui assène une bise bien bruyante sur la joue et me mets en quête de Baptiste. Je le trouve toujours en charmante compagnie. Ils ont vraiment l'air d'avoir accroché et sont cette fois en train de discuter contre le mur.

- Désolée de vous déranger, m'excusais-je en m'approchant. Je vais y aller, tu te joins à moi ou tu restes encore un peu ?

Baptiste passe son regard de la fille à ses côtés jusqu'à moi et me gratifie d'un petit sourire en coin qui veut tout dire.

- Je vois ! J'aurais juste besoin du ticket pour récupérer mon manteau et je vous laisse tranquille.

Il fouille dans sa poche et me tend le-dit ticket avant de me demander de le prévenir quand je serai arrivée chez moi. Un signe de la main et je me pars aux vestiaires au fond du bar. Je feins une certaine assurance mais en réalité, j'espère ne pas croiser Anthonin à nouveau. Une confrontation c'était déjà de trop d'ailleurs. Heureusement, je réussi à sortir sans problème et arrivée dehors, prends une bonne bouffée d'air frais. Appréciant de sentir un léger courant d'air sur mon visage, je me détends enfin, jusqu'au moment où je m'aperçois que quelqu'un me fixe depuis le trottoir d'en face. Et je sais très bien de qui il s'agit. Définitivement, il faut que je rentre. Faisant mine de ne pas l'avoir vu, je tourne les talons et le laisse derrière moi, décidant de ne plus le laisser avoir cette emprise sur moi. C'est fini.

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