Shinkū

By telegraphe

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la go est vide, le boug est full. taiji tu ? j'sais pas, on verra More

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By telegraphe

1 mois

— putain mais niquez-vous ! je geins dans les escaliers.

— dis pas « vous », c'est lui qu'a cassé la lampe, se défend doum's en désignant sneaz.

— et toi t'as pété le coin de la table, t'es pas mieux, ajoute ivy sur mes talons.

je lève les yeux au ciel.

moi qui ne voulais pas faire appel à des déménageurs qualifiés pour faire des économies, je me rends compte que c'est pas la meilleure idée que j'ai eue jusque-là. en plus ils sont tous agités, il m'agacent mais à un point...

en plus on attire l'attention, une mamie ouvre la porte de moitié pour nous apercevoir, puis marmonne quelques paroles qui ne doivent pas être bien sympathiques avant de la refermer.

— t'as un ticket avec la cougar momo, s'exclame mam's, hilare.

on arrive au troisième étage. heureusement que je ne suis pas au dernier, parce que sans ascenseur c'est compliqué. apparemment il n'est en panne que depuis ce matin, c'est ma veine. mais je ne compte pas me plaindre, j'ai enfin réussi à avoir un appartement, avec la précieuse aide de deen à qui je dois une belle désormais.

j'ouvre la porte et entre la première. j'ai une mini entrée dont la porte de droite donne sur la salle de bain. j'ai pas les toilettes séparées mais une fois de plus, je compte rester reconnaissante. la porte de gauche est un placard de rangement. et il est bienvenu puisque c'est le seul que j'ai dans l'appartement.

il n'y a qu'une pièce à vivre de trente mètres carré. le coin cuisine est sur la gauche quand on entre et longe le mur. j'ai tout de même un renfoncement qui donne un coin lit. mais juste de quoi mettre un lit. je suis éclairée par une baie vitrée qui donne sur un petit balcon en longueur. et j'ai une banquette incrustée aussi. c'est minimaliste mais c'est pas trop mal. en plus c'est pas très loin de chez doum's, à une demi heure à pied.

— posez tout là, vous cassez pas la tête, j'amorce en m'allumant une clope.

— comme si on allait se prendre la tête, rétorque l'asperge mais je ne réponds pas.

— tu seras bien ici, c'est bien éclairé, ajoute la brunette.

je me poste face à la vitre et fais coucou aux voisins d'en face.

— j'ai pas de rideaux.

— j'en ai pleins, je t'en ramènerai ! propsoe-t-elle, enjouée.

je la remercie et 2zer arrive essoufflé.

— y'a bigo qui demande si c'est bon ?

j'hoche la tête.

le fou il a loué un camtar et il s'est même proposé de m'amener dans différents magasins pour l'électro ménager et l'ameublement. parce que du coup, à part le tableau de doum's et une table basse vintage que j'avais chinée dehors, j'ai pas grand chose.

— vous faites quoi ? je demande en voyant la petite troupe par terre.

— on est fatigués, wesh. on va commander des pizzas, répond sneaz.

il n'y a que lo qui se dévoue pour venir, même ivy a passé son tour cette vendue.

on prend alors la route à trois, j'ai déjà relevé la référence des articles en amont pour ne pas qu'on passe des heures sur place.

— deux heures pas plus, répète le papi sur la parking.

j'acquiesce une énième fois. je lui suis déjà assez redevable pour faire la chieuse, honnêtement.

d'ailleurs je ne l'admettrais pas devant eux mais ça me fais quelque chose de les voir auprès de moi en ce jour « spécial ». qui aurais cru que cette bande de débiles que je dénigrais il y a quelques mois quand j'étais au plus bas seraient présents lors d'un nouveau tournant de ma vie ?

on entre dans le premier et je ne perds pas une minute. en vérité je ne prends que le minimum vital, plaques chauffantes, machine à laver, télé et tout le bordel.

dans le second magasin, je m'attarde sur un lit, un mini canapé et quelques meubles d'appoint. je me ferai livrer le reste plus tard. en vrai c'est pas comme si j'avais la place pour un milliard de meubles.

avec le temps qu'il me reste je prends quelques accessoires de déco pour habiller un peu le blanc immaculé qui habille tous les murs. après avoir chargé, on refait le chemin inverse.

sur la route, on parle de tout et de rien jusqu'à ce qu'on soit coupés par le phone de bigo... est ce cette phrase est un pléonasme ?

— ouais gros, dit-il en décrochant.

— ça dit quoi frelon ? je reconnais la voix de ken.

il date lui. on s'est revus une fois depuis la soirée de chez deen et depuis, plus rien. askip il est pas mal occupé lui aussi, les médias ne le lâche pas d'une semelle.

la vie d'artiste.

— on revient de chez ikea là on a accompagné le microbe faire des emplettes.

— ah ouais ? elle donne plus de news, elle en plus.

— t'es en haut parleur, au cas où. précise papi.

lo s'éclaircit exagérément la voix. il a des soucis, lui aussi.

— c'est toi tu calcules plus, je réplique naturellement.

— vas y j'avoue j'ai grave bougé ces derniers temps mais j'suis sur paname là, vous faites quoi ce soir ?

— on est chez kamiya du coup on fait sa crémaillère, répond lo.

— mais attendez les gars, je...

— viens et ramène du pilon, ajoute deen.

— nan mais...

— vas y elle est d'accord l'hôtesse de maison ? j'entends dans le combiné.

je sens désormais le regard des deux guignols sur moi et je réponds du tac au tac.

— bien évidemment. et ramène du pilon.

— ça marche, vas y à soir-ce.

il raccroche. j'ai les mains moites.

— mais bande de cons vous êtes au courant qu'une crémaillère ça se fait quand on est installé ?

— il est dix sept heures, on pose la télé et le canapé et c'est bon ma gueule.

— vous m'aidez pour le lit quand même, il a l'air compliqué à monter.

— laisse faire les hommes, répond louis en regardant la vitre.

• • •

— donc vous avez pété mon lit, là ? je demande en furie.

— mais c'est lui là, il sait pas lire un plan, s'énerve lo en steakant 2zer.

— mais je viens de le payer la putain de vous ! vous me faites vriller, on peut rien vous demander !

la porte sonne. framal et mekra se ramènent avec une play et de quoi boire. je sens que la soirée va partir en couilles, total.

ça change grave de chez doum's en tous cas. ici c'est tellement petit qu'on se marche presque dessus. mais personne n'a l'air de s'en plaindre.

on a laissé le balcon ouvert, le mois de mars bien entamé nous a offert une petite soirée de douceur, c'est super agréable. avec la musique et le rosé, la soirée glisse toute seule.

les mecs s'engueulent sur battlefield, doum's est pété sur le balcon, ivy chante et galoche son mec entre deux couplets et deen se fait du mal pour réussir à finir le lit.

— laisse c'est pas grave, dis-je en prenant place près de lui.

— mais c'est cette putain de pièce, là. j'sais pas où elle va.

j'éclate de rire tandis qu'on sonne à la porte. l'un des gars se dévoue pour aller ouvrir. ken se dévoile et nous fait un signe de main. j'y réponds en appuyant ma tête sur l'épaule de deen.

— de toute façon il rentre à peine dans le coin... j'vais mettre que le matelas.

— vas y, répond deen en se redressant.

— besoin d'aide ? propose le beau brun.

on retire le matelas et il démonte ce qu'il a entrepris en deux temps, trois mouvements avec l'aide de ken. puis il nous fausse compagnie et je prends deen dans mes bras.

— wowowo, depuis quand t'es câline toi ? t'es malade ? call 911 !

— nan, mais tout ça c'est grâce à toi, alors merci, sucre d'orge.

— mais de rien, mon lapin. vas y bouge là !

je rigole et le pousse. il rejoint les gars attroupés autour de la télé, et j'aperçois le brun appuyé sur le comptoir de la cuisine. je viens à sa rencontre.

— tu fais kékro ? je demande en louchant sur son joint.

il me le tend sans un regard pour moi. je fronce les sourcils et tire une taffe.

— ça va pas ?

— si, pourquoi ?

— t'as l'air saoulé.

— j'suis claqué c'est tout.

je marque un temps de pause et le regarde fuir la conversation.

— j'suis contente que tu sois là, je souffle entre deux taffes.

— ah ouais ?

— bah ouais, ça fait longtemps.

il me regarde enfin.

— je t'ai manqué, genre ?

— de fou, dis-je en lui rendant son spliff.

il est déconcerté par ma réponse, j'ai l'impression.

— ça se voit... dit-il en jetant un oeil au papi.

je capte direct et soupire.

— quoi ?

— rien, tu fais ce que tu veux.

je rigole.

— mais y a rien avec deen. c'est mon concubin sur le papier askip, c'est tout.

il tire une taffe et ne répond pas.

— je comprends pas là, tu me recales et maintenant tu fais le mec jaloux, je reprends.

il sourit.

— j'suis pas jaloux.

silence.

— et je t'ai pas recale.

— tu m'as recale fort, je réplique.

— j'ai été pris de court, on va dire.

on se regarde sans rien dire un court instant. j'essaye de voir s'il joue ou si je dois comprendre quelque chose. mais je préfère ne pas me faire de films, je m'en suis assez fait jusqu'à présent.

— c'est vrai que je t'ai mis au pied du mur... t'inquiètes ça ne se reproduira plus.

et pourtant tu l'imagines en train de sauter sur ce plan de travail...

— goûtes le rosé, il est bon. je propose en lui faussant compagnie.

ça commence à être compliqué cette affaire. la seule solution qui s'offre à moi, c'est de trouver un mec pour l'oublier parce que les coups de chauds dès qu'on se parle, ça va deux minutes.

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