C'était lui

By S_E_Meyrow

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Andrew Gregg, 17 ans, adolescent banal et hideux. Je pensais avoir une vie de geek comme je l'entends, une vi... More

𝒯𝒶𝒷𝓁𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝓂𝒶𝓉𝒾𝑒̀𝓇𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓈 𝓅𝒶𝓇𝓉𝒾𝑒𝓈
𝒫𝓇𝑒𝓂𝒾𝑒𝓇 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝑒𝓊𝓍 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒯𝓇𝑜𝒾𝓈 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒬𝓊𝒶𝓉𝓇𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒞𝒾𝓃𝓆 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒮𝒾𝓍 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒮𝑒𝓅𝓉 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
ℋ𝓊𝒾𝓉 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒩𝑒𝓊𝒻 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝒾𝓍 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒪𝓃𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝑜𝓊𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒯𝓇𝑒𝒾𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒬𝓊𝒶𝓉𝑜𝓇𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒬𝓊𝒾𝓃𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒮𝑒𝒾𝓏𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝒾𝓍-𝓈𝑒𝓅𝓉 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝒾𝓍-𝒽𝓊𝒾𝓉 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒟𝒾𝓍-𝓃𝑒𝓊𝒻 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉-𝑒𝓉-𝓊𝓃 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉-𝒹𝑒𝓊𝓍 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉-𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉-𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝑒 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒
ℛ𝑒𝓂𝑒𝓇𝒸𝒾𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉𝓈

𝒱𝒾𝓃𝑔𝓉-𝒸𝒾𝓃𝓆 𝒹𝑒́𝒸𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒

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By S_E_Meyrow

          Elvin repense au soir où l'accident s'est produit. Il repense à ce dernier soir où sa discussion avec Andrew s'est portée sur leur avenir. Cette dernière nuit, qui a été la plus belle de toute sa vie, revient en sa mémoire. Seul avec Aveline, il trouve que le moment est bien choisi pour lui avouer les secrets du dernier soir qu'il a passé avec Andrew. Pourtant, les mots ne viennent pas, de peur qu'il craque, une fois encore. Il a peur de lui dire. Seulement, au fond de lui, il ne peut pas se permettre de cacher cette information à Aveline. Elle a le droit de savoir. Elvin croise le regard de cette femme qui a tant fait pour lui. Il se sent faible. Il se sent perdu. Il n'a pas de force. Toutefois, en croisant le regard intense qu'Aveline lui donne, il a cette impression de retrouver Andrew.
          - J'avais deux choses à dire à Andrew, la veille du drame, commence-t-il, en baissant le regard. La première était que j'avais repris contact avec mon père. J'avais besoin de lui pour un conseil. Il a suivi les idées de ma mère, de peur qu'elle le quitte. Il n'a jamais su s'opposer à ma mère. Et lorsqu'elle m'a mis dehors, j'ai bien dans son regard qu'il avait de la peine pour moi. Pourtant, il n'a jamais pris directement contact avec moi. Cette fois, j'ai tenté le tout pour le tout et je l'ai contacté via ma soeur.
          Elvin cesse de parler pour se remémorer sa rencontre avec son père. Ils s'étaient retrouvés dans un parc, bien loin des quartiers que sa mère visite, afin d'être certain de ne pas la croiser. Ils ont bu un chocolat chaud et ont partagé un moment chaleureux. Elvin ne pensait pas que renouer les liens avec son père serait aussi facile et simple. Il en était heureux. Il savait qu'il n'allait pas le revoir d'ici tôt. Mais cela ne l'a pas empêché de rester heureux d'avoir eu le droit à cette journée ; le droit, de revoir son père après tout ce temps.
          - J'avais pris ma décision depuis un petit moment déjà, mais curieusement, j'avais besoin d'un conseil masculin et il m'a aidé. C'était une belle journée, se souvient-il. La seconde chose que je voulais te dire, c'est que...
          Elvin se tait, et plonge sa main libre dans sa poche. Il y trouve un mouchoir et le sort. À l'aide de son autre main, il défait le mouchoir en question et regarde le contenu. Un anneau y est présent. Un anneau masculin, avec un petit bijou qui s'y cache. Une bague de fiançailles discrète.
          - Andrew a accepté de m'épouser, par cet anneau qui nous a lié, annonce-t-il, la voix tremblante. On voulait faire l'annonce aujourd'hui.
          Aveline n'en rien pas. Surprise, elle lâche un petit cri et plaque ses mains sur sa bouche. Elvin devine la suite et sait parfaitement qu'elle va se mettre à pleurer. Alors, il continue de parler.
          - Est-ce que vous voulez garder cet anneau, ou je peux le garder ? Demande-t-il, sans oser la regarder.
    Aveline ne répond pas, trop émue par ce qu'elle vient d'apprendre. Elle avait bien vu que son fils était étrange. Elle avait senti qu'un petit quelque chose avait changé. Elle se souvient également d'avoir vu l'anneau sur la main de son fils. Elle relève les yeux pour fixer Elvin.
          - Tu lui pris la bague quand il était dans le cercueil ?
          Les mots sont sorti tout seuls et c'est lorsqu'elle les entend qu'elle réalise la question qu'elle vient de poser. Sans comprendre pourquoi, après qu'Elvin ait fait « oui » de la tête, un fou-rire la prend. Elle rit nerveusement en voyant l'image d'Elvin qui enlève l'anneau à son fils. Elle le voit comme un voleur maladroit. C'est un rire nerveux. C'est un rire triste. Malgré ce rire, Elvin ne peut s'empêcher de la suivre. Il arrive parfois que les gens rient « pour rien » après un drame. Et pour le coup, ça leur fait du bien.
          - Tu peux la garder, répond-elle après s'être calmée. J'ai sa chambre et ses affaires, ajoute-t-elle. Enfin, celles qui me restent, puisque tu prends une partie avec toi.
          - Merci, Aveline. Merci pour tout.
          - Non, Elvin. C'est à moi de te remercier. Tu l'as rendu heureux, sanglote-t-elle. Et rien ne pourra me faire plus plaisir au monde que de me souvenir de mon fils, heureux.
          Elvin la prend dans ces bras et la laisse se calmer à son rythme. C'est sa dernière nuit ici. Il ne pourra plus revenir la soutenir. Il s'est arrangé avec sa soeur, qui a accepté d'aider Aveline à se remettre sur pieds. Elvin reste quelques heures avec Aveline avant de retourner chez lui pour une dernière nuit.

△  ▽

          Au milieu de l'appartement vide, Elvin regarde autour de lui. Des souvenirs de lui et Andrew remontent à la surface. Il se revoit se disputer, danser, boire le thé. Il se remémore les instants où Andrew rougissait. Un battement de paupière l'aide à chasser les larmes qui remontent. La boîte à musique dans les mains, Elvin sort de l'appartement et ferme à clef, pour la dernière fois. Le camion de déménagement est déjà là, prêt à l'accueillir. Elvin ne veut pas prendre l'avion pour se rendre loin d'ici. Il veut que son voyage dure le plus longtemps possible. Il a donc trouvé une entreprise qui est d'accord de l'emmener jusqu'à la destination, à condition qu'il paie le bateau pour accueillir les véhicules.
          Aveline, les trois croisés, observe Elvin depuis son perron. Elle tend sa main pour prendre la clef qu'elle remettra au propriétaire pour lui. Aujourd'hui, elle s'est promise de ne pas pleurer devant Elvin. Elle tient bon et fait le maximum d'effort pour réussir son souhait. Elle descend les marches pour rejoindre Elvin, puis elle le prend dans ces bras. Elle le garde contre lui et ne le lâche pas. Elvin n'a pas reçu l'amour d'une mère depuis si longtemps qu'il est étonné du geste. Puis, il l'enlace à son tour.
          - Elvin, murmure-t-elle contre lui. Prends soin de toi. Continue de vivre, non pas pour lui, mais pour toi. Tu pourras venir ici aussi souvent que tu le souhaites. Pour Noël, Nouvel an et n'importe quel autre jour de l'année. Tu es... Tu es comme un second fils pour moi, chuchote-t-elle avant d'embrasser sa tête.
          Chamboulé et surpris, Elvin enfouit son visage au creux du cou d'Aveline et la serre avec douceur contre lui. Il ne pensait pas se sentir aussi bien en entendant ces mots. Il se promet de faire des efforts pour elle. Son coeur s'affole dans sa poitrine, mais il ne pleure pas pour autant. Pas maintenant. Il décide, lui aussi, de lui faire un aveu.
          - Aveline, je ne sais pas si je parviendrais à sourire à nouveau un jour. Je sais qu'Andrew aurait voulu que ce soit le cas, mais je ne peux rien promettre. Tu sais, c'était lui mon bonheur. Il était le bon et le seul. Mais je te promets de faire des efforts, quand je me sentirai prêt.
          - Tu y arriveras.
          Une dernière caresse et Aveline s'écarte de lui. Le conducteur du camion semble s'impatienter. Elvin la salue et la remercie, puis il se précipite dans le camion. Ce voyage est une délivrance pour lui. Il est persuadé qu'il parviendra à laisser un poids derrière lui, en quittant ce quartier, cette ville et ce pays. Un dernier signe de main, un dernier regard aux deux portes, puis Elvin demande au conducteur d'y aller. Aveline fait de grands signes au camion. Lorsque le véhicule quitte son champ de vision, un vide profond la prend et plus rien ne la retient dans la rue. Elle rentre chez elle, monte dans la chambre de son fils et se glisse sous les draps de son fils. Elle ne pleure pas, mais un profond chagrin ne la quitte pas. Elvin se concentre sur la route et serre sa boîte contre lui, tout en pensant à Andrew.
          - Alors comme ça, vous partez vivre ailleurs ? Demande le conducteur.
          - Oui, vous connaissez la destination.
          - Et pourquoi ce changement ?
          - Je n'ai pas envie d'en parler.
          - Vous savez, si nous avons plusieurs jours à partager ensemble, il faudra bien faire la conversation, rit le conducteur.
          - Je ne suis pas en état. J'aimerais que vous compreniez cela. Écoutez de la musique, chantez, faites ce que vous voulez, mais ne me posez pas de questions. S'il vous plaît.
          - Bien. Je trouve ça dommage. Le partage humain se pratique de moins en moins.
          - Je crois avoir été assez poli pour vous demander de ne pas m'adresser la parole pour le moment. S'il vous plaît.
          - Très bien.
          Elvin sait très bien qu'il vient de détruire une relation qui aurait pu être autrement que conflictuelle, mais il ne veut pas parler de lui, de son chagrin, de ce qu'il vient de se passer. Habituellement, il aurait fait la conversation à n'importe qui pour parler de n'importe quoi, mais l'habitude n'est plus. Elvin regarde la route et se concentre dessus pour éviter de penser à Andrew. Une boule nerveuse se forme dans sa gorge et son estomac. Il n'a pas envie de se défouler sur un conducteur qui n'a rien fait de mal. Il préfère garder le silence que de s'engueuler avec lui. Pourtant, en pensant qu'il va passer de nombreux jours avec lui, il pense qu'il devrait tout de même mettre les choses au clair, car il sait pertinemment que le conducteur va être curieux à un moment ou un autre.
          - Je n'ai pas envie que vous me parlez de vos expériences ou celles que vous avez connues. Je n'ai pas envie que vous me comparez à quoi que ce soit ou quelqu'un. Et je trouve normal que vous sachez ce qui se passe. Je ne veux pas de conflits. Vous êtes curieux et moi, je suis mystérieux. Entre nous, ça va être le KO si on continue, si je continue à garder le secret et ou vous la curiosité. Je viens de perdre un être cher et je quitte le pays pour m'éloigner de nos souvenirs. Je ne veux pas de vos conseils, ni en parler. Je n'ai pas envie de parler. On peut se poser des questions sur les repas, les pauses pipis ou autres du genre. Mais pas de conversations. Rien.
          - Je comprends. Merci de votre sincérité. Je ferai mon possible pour ne pas échanger de conversations avec vous. Si vous avez besoin de vous défouler, je suis là. J'ai connu ça.
          - C'est gentil de votre part, mais...
          - Vous préférez garder le silence. J'ai compris et je respecte votre choix.
          - Je vous remercie.

△  ▽

          Enfin arrivé sur le bateau et celui-ci en route vers l'Angleterre, Elvin propose au conducteur de faire ce qu'il veut. Quant à lui, il se balade sur le pont pour trouver un endroit tranquille où il pourra rester seul. Ce n'est que tard la nuit qu'il parvient à être avec lui-même. À l'arrière du bateau, Elvin observe la longue trace que l'eau garde de longues minutes. Le bruit ne le dérange pas, encore moins le vent. Il reste là, à observer l'océan, en profitant des dernières sources du soleil, coucher depuis un moment. La lumière s'estompe si vite qu'Elvin a eu le temps de se rendre compte  de la différence de température entre le jour et la nuit. Il vérifie autour de lui s'il est bien seul avant d'ouvrir la boîte à musique.
          La mélodie s'élève dans les airs. Elvin l'entend distinctement, malgré le brouhaha naturel. Les danseurs, habillés comme eux lors du bal, tournent en rond, doucement et en suivant le rythme de la musique. Elvin sort l'anneau de sa poche et le place dans la boîte à musique. Il n'a pas le courage de porter l'anneau à son doigt, même s'il fait la même taille qu'Andrew. Elvin écoute les notent s'envoler dans les airs et les souvenirs refont surface. Impossible de les chasser. Elvin serre si fort la boîte à musique dans ses mains qu'il pourrait presque casser le bois. Il dépose finalement l'objet à côté de lui et pose sa tête contre le mur.
          Ses yeux se ferment et le rire d'Andrew envahit son esprit. Il l'entend lui dire qu'il l'aime. Il sent ses mains sur les siennes. Il se voit le faire rougir. Leur premier baiser dans sa cuisine agit comme une bombe, car même si ce n'était pas romantique, c'était épique et inoubliable. C'était beau. Et cette bombe qui explose dans son coeur se répercute sur le reste de son corps. Un sanglot le prend et ces larmes coulent en continue sans pouvoir les retenir, ni les calmer. Elvin se lâche pour la première fois et se laisse emporter par son chagrin d'amour, par cette perte de son âme soeur...

△  ▽

          - Nous sommes arrivés, annonce le conducteur. Si j'ai bien compris, on doit monter les meubles dans votre chambre ?
          - C'est bien cela. Je vais avertir ma colocataire.
          - Je vous attends ici et j'appelle mes collègues pour leur demander où ils sont.
          - C'est parfait.
          Elvin entre dans le vieux bâtiment. Il le trouve magnifique. L'architecture anglaise lui a toujours plu. Il se sent bien, ici. Il monte les escaliers et lorsqu'il arrive au bon étage, il sonne à la porte. La colocataire, pleine de joie, vient l'ouvrir. C'est à ce moment qu'Elvin découvre qu'il y a un autre colocataire. Il se demande s'il n'a pas fait d'erreur.
          - Oh ! Tu dois être l'autre colocataire ? Celui qui a payé pour plusieurs mois de loyer ? Demande-t-elle, le sourire aux lèvres.
          - C'est bien moi.
          - Entre, je t'en prie ! J'ai trouvé mon deuxième colocataire ! Mais il restera que six mois avec nous.
          - Mes affaires sont en bas, dit-il simplement. Je voulais les monter dans ma chambre.
          - Oui, c'est ici.
          - Merci. Je vais me débrouiller tout seul.
          - D'accord. Euh... Tu as faim ? On va faire des courses pour le souper.
          - Prenez ce que vous voulez. Tout me va.
          - Tiens, les clefs, on fera les présentations après, sourit-elle. Vient Max, on y va ! À toute !
          Elvin est heureux de constater qu'il n'a pas eu besoin de parler beaucoup. Il ne veut pas paraître impoli, ni trop distant. Il veut juste que ces conditions soient acceptées et que personne ne l'embête. Dans la chambre, il sort de son sac à dos, un mètre et plusieurs scotchs de couleurs. L'idée d'Andrew et sa mère le séduit. Il regarde la nouvelle pièce qui s'offre à lui, là où il va vivre et commencer sa nouvelle vie.
          - Je peux le faire !

𝒩𝑜𝓂𝒷𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝓂𝑜𝓉𝓈 : 2'468
𝒫𝓊𝒷𝓁𝒾𝑒́ 𝓁𝑒 : 25.𝟣𝟤.𝟤𝟢𝟣𝟫

𝑜𝓉𝓈 𝒹𝑒 𝓁'𝒶𝓊𝓉𝓇𝒾𝒸𝑒 :
𝙱𝚘𝚗𝚓𝚘𝚞𝚛 𝚊̀ 𝚝𝚘𝚞𝚜 !
𝚅𝚘𝚒𝚌𝚒 𝚕𝚊 𝚏𝚒𝚗 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚗 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 ! 𝙲'𝚎𝚜𝚝 𝚌𝚘𝚞𝚛𝚝, 𝚓𝚎 𝚕𝚎 𝚜𝚊𝚒𝚜, 𝚎𝚝 𝚓𝚎 𝚜𝚞𝚙𝚙𝚘𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚎̂𝚝𝚎𝚜 𝚏𝚛𝚞𝚜𝚝𝚛𝚎́, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚌𝚎 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚕𝚎 𝚋𝚞𝚝. 𝙲𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚋𝚎𝚕𝚕𝚎, 𝚎𝚝 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚍𝚎 𝚌̧𝚊 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚞𝚝 𝚜𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚒𝚛. 𝙲'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚎𝚞𝚝-𝚎̂𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚒𝚏𝚏𝚒𝚌𝚒𝚕𝚎, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚕𝚘𝚛𝚜𝚚𝚞'𝚘𝚗 𝚙𝚎𝚛𝚍 𝚚𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞'𝚞𝚗, 𝚒𝚕 𝚗𝚎 𝚏𝚊𝚞𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚜'𝚊𝚝𝚝𝚊𝚌𝚑𝚎𝚛 𝚊𝚞 𝚙𝚒𝚛𝚎, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚊𝚞 𝚖𝚎𝚒𝚕𝚕𝚎𝚞𝚛. 𝙴𝚝 𝚍𝚘𝚗𝚌, 𝚓𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚑𝚊𝚒𝚝𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚒𝚎𝚣 𝚍𝚎𝚜 𝚋𝚎𝚊𝚞𝚡 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚊𝚐𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚕'𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚎𝚝 𝚗𝚘𝚗 𝚞𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚍𝚞 𝚍𝚛𝚊𝚖𝚎.𝙹𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚛𝚎𝚖𝚎𝚛𝚌𝚒𝚎 𝚍'𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚕𝚞 𝚓𝚞𝚜𝚚𝚞'𝚒𝚌𝚒 𝚎𝚝 𝚓𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚜𝚒𝚗𝚌𝚎̀𝚛𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚜𝚎 𝚍'𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚊𝚐𝚎́ 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚚𝚞𝚒 𝚖𝚎 𝚝𝚛𝚘𝚝𝚝𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝚝𝚎̂𝚝𝚎 𝚍𝚎𝚙𝚞𝚒𝚜 𝚜𝚒 𝚕𝚘𝚗𝚐𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜 ! 𝙹𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚘𝚞𝚑𝚊𝚒𝚝𝚎 𝚞𝚗 𝚖𝚎𝚛𝚟𝚎𝚒𝚕𝚕𝚎𝚞𝚡 𝙽𝚘𝚎̈𝚕 ^-^

𝕄𝕖𝕣𝕔𝕚 𝕕𝕖 𝕞𝕖 𝕤𝕠𝕦𝕥𝕖𝕟𝕚𝕣 𝕖𝕥 𝕕𝕖 𝕝𝕒𝕚𝕤𝕤𝕖𝕣 𝕦𝕟𝕖 𝕥𝕣𝕒𝕔𝕖 𝕕𝕖 𝕧𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕡𝕒𝕤𝕤𝕒𝕘𝕖 𝕚𝕔𝕚 𝕖𝕟 𝕒𝕡𝕡𝕦𝕪𝕒𝕟𝕥 𝕤𝕦𝕣 𝕝'𝕖́𝕥𝕠𝕚𝕝𝕖 𝕖𝕥/𝕠𝕦 𝕖𝕟 𝕝𝕒𝕚𝕤𝕤𝕒𝕟𝕥 𝕦𝕟 𝕔𝕠𝕞𝕞𝕖𝕟𝕥𝕒𝕚𝕣𝕖, 𝕔̧𝕒 𝕞𝕖 𝕗𝕖𝕣𝕒𝕚𝕥 𝕖𝕩𝕥𝕣𝕖̂𝕞𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕡𝕝𝕒𝕚𝕤𝕚𝕣 ! 𝔼𝕥 𝕒𝕓𝕠𝕟𝕟𝕖𝕫-𝕧𝕠𝕦𝕤 𝕒̀ 𝕞𝕠𝕟 𝕎𝕒𝕥𝕥𝕡𝕒𝕕 𝕤𝕚 𝕝'𝕖𝕟𝕧𝕚𝕖 𝕧𝕠𝕦𝕤 𝕧𝕚𝕖𝕟𝕥 ^-^

𝚂𝙰𝙽𝚂 𝚅𝙾𝚄𝚂, 𝙹𝙴 𝙽𝙴 𝚂𝚄𝙸𝚂 𝚁𝙸𝙴𝙽, 𝙼𝙴𝚂 𝙲𝙷𝙴𝚁𝚂 𝙻𝙴𝙲𝚃𝙴𝚄𝚁𝚂

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