Comment se créer un faux peti...

By justforlive

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Vous savez bien qu'Internet, ce vaste réseau mondial accessible au public, regorge de bêtises en tout genre... More

Chapitre 1 : Cas concret
Chapitre 2 : Feeling Myself
Chapitre 3 : Sous pression
Chapitre 4 : Menteuse, menteuse !
Chapitre 5 : La loi de l'attraction
Chapitre 6 : Excuse-moi, mais ... on se connait ?
Chapitre 7 : Le hasard n'existe pas !
Chapitre 8 : À ma façon.
Chapitre 9 : Work, Work, Work
Chapitre 10 : Première tension
Chapitre 11 : Allez ! J'abandonne.
Chapitre 12 : Eaux troubles.
Chapitre 13 : Il était temps.
Chapitre 14 : Démarche à suivre.
Chapitre 15 : Baignade dans le bobard.
Chapitre 16 : Souffle d'air frais.
Chapitre 17 : La composition de l'universalité
Chapitre 18 : Ouais, je crois bien que je t'aime.

Chapitre 19 : Le cri de mon cœur.

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By justforlive

Basile Hennes 

Son chignon était complètement lâche sur mon oreiller. Elle dormait d'une manière tellement mignonne que je me réveillais toujours avant pour l'admirer. Elle était recroquevillée et ses mains étaient entre ses genoux sans couverture, car elle finissait toujours par se plaindre par la chaleur et au réveil, elle se plaignait tout le temps de la fraîcheur de ma chambre. 

Moi, j'étais plutôt du genre à dormir sans couverture à toutes les périodes de l'année. 

Le soleil illuminait joliment sa peau d'une couleur caramel qui ne demandait qu'à être dégustée.

Ma copine était définitivement la plus belle.

J'avais l'impression de me redécouvrir, de renaître depuis que j'étais avec elle, depuis que je la côtoyais en première année à la CIA. Comment vous dire que j'étais définitivement tombé amoureux dès le premier jour de la rentrée. 

De vous à moi, que ça dure toute la vie ou que ça se finisse un jour, je n'oublierais jamais ce que j'avais ressenti en la voyant. C'était comme si des millions de petites aiguilles m'avaient traversé le corps, mais d'une manière très agréable -je sais c'est bizarre- et que par la suite, je frissonnais et vibrais littéralement comme si je venais d'entrer dans une autre dimension. 

Je n'avais jamais ressenti cela. Même avec mes petites-amies du passé. Cela n'avait jamais été aussi fort, aussi surprenant et inespéré. 

Juste au fait d'y penser, en la contemplant dormir, je souris comme un fou. 

J'avais envie de lui demander de m'épouser tellement j'avais la crainte qu'elle ne m'échappe et que je ne ressente plus ce que je vivais. Certainement, qu'elle me prendrait pour un fou si elle lisait mes pensées. 

Mais, ce n'était pas tous les jours qu'on éprouvait cela. 

Dès lors où j'avais su qu'elle n'était pas comme les autres, je m'étais éloigné de mon ex. Celle-ci ne voulait pas qu'on se sépare malgré que je lui avais rapidement confié que je ne l'aimais plus et que ses crises de jalousie m'épuisaient. Je ne parvenais même pas à voir mes amis tellement elle était intrusive dans ma vie. Bien sûr, j'avais amorcé la séparation de la manière la plus délicate possible, car dans le fond, elle n'était pas méchante, juste très possessive et je ne m'en étais pas rendu compte au lycée, car j'avais mis son attitude sur le compte de l'amour. 

Et cela avait pris un an pour qu'elle me laisse enfin "partir" et que notre séparation se passe de la meilleure manière qu'il soit. Ce qui était le cas, même si elle m'en voulait. C'était si long que j'étais effrayé à l'idée que Ken se trouve un copain durant cette période. Sauf que ce ne fut pas le cas. Romeo était hors jeu car ils n'étaient que des meilleurs amis. Puis, je m'étais conforté avec son comportement envers moi. Elle me parlait et venait très souvent vers moi, ce qui n'était pas le cas de mes autres camarades. Puis, elle n'avait pas l'air intéressé par mes autres homologues masculins, alors j'étais confiant. J'avais espoir qu'elle voit que mon attirance pour elle, mais si je n'avais pas été à New-York, je pense que nous n'en serions pas à là. 

En revanche, et pour être honnête, je ressentais comme une certaine menace. Le fait qu'elle a été potentiellement attirée par AJ - ce que je peux entendre, vue qu'il était l'un des gars les plus plébiscités sur le Campus - et qu'ils aient failli sortir ensemble ne me rassurait pas. Je n'aimais pas les savoir à deux, surtout qu'elle ne remarquait pas les regards qu'il lui lançait. Il était clair qu'il éprouvait des sentiments pour elle. C'était apparent qu'il était amer de cette relation qui n'a jamais eu lieu d'être. Et, je le comprenais.

Malheureusement pour lui et heureusement pour moi, j'étais le plus chanceux des gars.

Je regardai le cadran de l'horloge sur mon mur. Il était bientôt 9 heures. Il était temps que je la réveille, car nous avions cours à 11 heures. 

Je repoussai doucement ses cheveux et lui embrassai le front.

— Ken ? 

Elle s'agita doucement en bougonnant.

— C'est l'heure de se réveiller.

Elle se plaignit en faisant comme un enfant et me tourna le dos ce qui me fit rire. 

Je me collai à elle et l'encerclai de mes bras. 

— On pourrait sécher les cours, mais tu m'en voudrais à vie vue le prix qu'on met pour l'école ...

— Je sais, maugréa-t-elle.

Elle attrapa ma main avec laquelle elle entremêla nos doigts et la porta à ses lèvres. 

— Juste cinq minutes. 

J'acquiesçai dans son cou et eus envie de lui dire que je l'aimais, comme hier soir, sauf que j'avais bien vu que cela l'avait perturbé, alors que je voulais réitérer l'action tellement que le cri de mon cœur était assourdissant. 

Enfin prête à quitter le lit, elle relâcha ma main et se redressa. Dans ma direction, elle tourna sa tête trop mignonne et j'arborai un sourire tellement niais qu'elle me jetait l'oreiller dans la figure.

— T'es nul ! lança-t-elle sans raison.

J'éclatai de rire tandis qu'elle mettait son jean et son énorme sweat à capuche. 

— Tu me dis ça, sans raison, me défendis-je.

— Je sais que tu me regardais dormir.

— Prépare-toi à ce que ça soit toujours le cas, dis-je en me relevant à mon tour.

— Haha. Bon, on se voit en cours. Je m'y rends direct.

— D'accord Madame. Un bisou ? 

— Peut-être que tu ne pus pas de la gueule, mais moi, ce n'est pas le cas. Je ne suis pas une princesse Disney alors ... 

Je levai les yeux et elle m'embrassa le front avant de passer une main sur ma tête me faisait constater que mes cheveux blonds commençaient à prendre de la longueur.

— Tu aimes ? 

— Personne ne t'a jamais vu avec autre chose que ta coupe à ras. Je te trouve très beau avec. Donc, tu fais comme tu veux. 

Elle me fit un clin d'œil avant de quitter ma chambre comme une fusée. Je l'entendis saluer mon colocataire Stephan, qui quelques secondes après son départ, vint dans ma chambre.

— Toujours polie ta poulette ! commenta-t-il son bol de céréales à la main. Je l'aime bien. 

— Ouaiiiiis, c'est une fille bien, répliquai-je avec un sourire aux lèvres. 

— Non, mais j'hallucine ! Il est déjà amoureux. Fais attention qu'elle ne te brise pas le cœur. Être une fille bien ne signifie pas, qu'elle est parfaite, Baz.

Oui, Ken pensait qu'elle était certainement la première à m'avoir donné ce surnom, mais on m'avait toujours appelé comme ça sauf dans ma promotion. Alors, je ne lui retirais pas ce plaisir de penser.

Je pris en compte l'avis de mon colocataire et acquiesçai.

Sauf que Mackenzie était irréprochable et que je n'avais pas d'inquiétude à me faire. 

Elle ne me mentirait jamais.

***

Il était 18 heures et j'avais prévu avec elle de venir la chercher à son boulot. Elle travaillait comme vendeuse dans une petite épicerie bio deux fois par semaine.  

Comme je savais qu'avec le concours, nous nous verrions moins, nous essayions de maximiser nos moments à deux. 

J'entrai dans la boutique où elle parlait à un client qui n'était autre qu'un jeune homme qui la draguait sans gêne, mais encore une fois, elle ne le voyait pas et souriait naïvement. 

— Il me semble qu'avec le Butternut et un peu de miel dans la soupe, vous pourrez le faire manger à tout le monde, lui expliqua-t-elle. Bien sûr, le bon sucre naturel passe partout.

— J'adore vos conseils culinaires parce que vous avez toujours raison. 

— Merci, c'est gentil, répliqua-t-elle avec le sourire.

— Peut-être qu'un soir, vous pourriez me montrer ...

Il était temps pour moi d'intervenir.

Babe, lançai-je. 

Elle regarda par-dessus son épaule et grimaça, stupéfaite, avant de s'excuser auprès du mec qui écarquilla les yeux, choqué. 

Pour le coup, je n'hésitai pas à l'embrasser rapidement sous les yeux envieux de ce vieux type.

— Oh mon Dieu, fit-elle en regardant la montre à son poignet. J'ai pris du temps, dit-elle. J'arrive. 

Elle s'en alla en vitesse et le gars en question vint vers moi, audacieux qu'il était.

On aura tout vu.

— Vous êtes chanceux ! Croyez-moi, je ne la draguais pas ...

— Ecoute, ne te justifie pas. Je t'ai vu. Ça ne sert à rien de mentir. C'est la première et dernière fois que je te vois lui proposer ton vieux plan de drague, menaçai-je, froidement. D'accord ? 

Il leva les mains en signe de reddition et ce connard me contourna en me bousculant et elle finit par revenir, noyée dans son grand manteau, bonnet sur la tête et le visage illuminé.

— On y va ? 

***

Marchant en direction du campus, nos mains liées dans ma poche, je lui exposai le fait qu'elle se faisait draguer sans le constater et que c'était trop drôle à voir - j'édulcorai tout ça, parce que ça me mettait dans une rage folle intérieurement. 

— Mais pas du tout ! Tu penses que tout le monde me drague ou quoi ? C'est un client régulier de la boutique. Et tout le monde sait que je suis à la CIA, donc dès qu'un client a besoin d'une recette de cuisine, tout le monde appelle Ken, c'est aussi simple que ça. 

Son innocence me faisait fondre de l'intérieur. Je fus obligé de m'arrêter pour presser mes lèvres contre les siennes. 

— Que me vaux ce baiser ?

— Si tu pouvais entendre la mélodie de mon cœur, tu l'entendrais hurler de la plus belle façon qu'il soit, qu'il est déjà attaché à toi.

— Ohhhh Basile ! 

Touchée, elle m'inonda le visage de baisers sous les regards déconcertés des passants, mais elle n'en avait rien à faire.  

— T'es vraiment trop mielleux. Je n'ai pas autant de romantisme en moi. 

— Rien que pour vous ma chère !

Elle secoua la tête et nous continuâmes notre trajet jusqu'aux cuisines en parlant de tout et de rien. Je ne pouvais pas y rester, car j'avais des cours à rattraper et que clairement, elle était la meilleure de la promo. 

Devant les cuisines, j'avais du mal à la quitter. Elle se trouvait dans mes bras d'où elle ne pouvait s'échapper, ce qui la faisait marrer.

— Je dois y aller Baaaaaaz !

— Viens réviser avec moi, fis-je avec une petite voix.

Je lui embrassai le front et elle me souffla dessus.

— Lâche-moi.

— Ton haleine sent la menthe donc tu peux me souffler dessus autant de fois que tu le désires. 

Connor passa à nos côtés, nous salua et nous demanda d'arrêter de nous bécoter de façon éhonté dans les couloirs.

— C'est totalement faux ! Il ne veut pas me lâcher, se défendit-elle. 

— Ouais, c'est ça, ouais ! Il y en a qui sont célibataires ici ! 

Il entra dans les cuisines et elle tenta de m'échapper, mais n'y parvient pas.

— Basiiiiiiiiile ! 

Cela me faisait tellement rire de la voir se débattre, ce fut au tour de Juan et d'Inna de passer près de nous. Elle demanda de l'aide à celle-ci qui refusa et Juan, haussa les épaules en lui disant de se dépêcher.

— Allez Basile, laisse-moi. Sinon, je te boycotte ce soir et toute la semaine.

— Ah ! Madame se met au chantage...

— Il le faut bien. 

— Bon, d'accord. Un bisou ? 

Elle s'apprêta à le faire, lorsque AJ passa sa tête, après avoir ouvert la porte et nous observa tour à tour. Son expression n'était pas difficile à déchiffrer. Il était juste saoulé de nous voir ensemble. 

Aussitôt, embarrassée, elle s'écarta de moi. 

— Euh ... salut. Tu peux te dépêcher, Ken ? Merci. 

Il disparut aussitôt. 

— Bon, j'y vais. A plus tard.

Elle claqua un baiser sur ma joue et se déroba aussi.

Ce qui venait de se passer, me laissai perplexe. 

Avait-elle honte de moi face à lui ? 

Étais-je trop collant, trop aimant avec elle ? 

C'était assez perturbant de ne pas trop savoir ce qu'elle ressentait. 

Après plusieurs semaines de relation, elle ne m'avait jamais dit qu'elle était attachée à moi ou autre ...

Et si elle avait accepté qu'on soit ensemble, juste pour être ensemble ? 

Peut-être que je n'étais qu'un essai ... 

***



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