Les Hooper

Nore_9 tarafından

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Cébren. Hope. Cébren. Hope? Qui sont ces deux personnages étrangement liés? Hope, un chien. Cébren, une fil... Daha Fazla

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
7 ans plus tard

Chapitre 20

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Nore_9 tarafından

Je me retournais sans cesse dans mon lit. Je n'arrêtait pas de penser à Bruno qui m'évitait de justesse chaque fois que j'essayais de lui parler. Ça allait faire trois semaines qu'on travaille pour Mr Only, et tous les mensonges autour de nous. Mais ce n'était pas pour ça que je n'arrivais pas à dormir. Je venais de relire le dossier médical où le nom de Ysandre et de mon père y étaient inscrits dessus. Qu'est ce qu'ils fichaient là ? Cette question m'énerve et je tente de percer le mystère. Comment pouvaient-ils se retrouver sur un dossier de Mr Myker ?

Lorsque je pense à Hope, tout devient noir et je me retrouve dans un endroit campagnard, du feu autour de moi, des personnes poussant des cris horrifiés. Les arbres et les maisons prenaient feu petit à petit et la chaleur m'atteint. Je tente de m'enfuir mais quelques chose attire mon attention. Hope est perché sur un toit, le regard brûlant. Les flammes dansent derrière lui et bientôt, une horde de personnages horribles apparaissent derrière lui, tels des fantômes. J'en reconnais quelques-un, dont le faucheur, le cheval squelette que j'avais vu dans la simulation, l'homme dévisagé, et celui sans jambes. Affolée, je commence à courir mais d'autre monstres surgissent de nulle part.

Alors que je pensais que c'était la fin, quelqu'un me tire soudain par la jambe. Je tombe et on m'entraîne loin de ces monstres. Je hurle, plus de peur que pour le frottement contre la pierre brûlée avec mon ventre. On me lâche enfin la jambe. Je me retourne et voit Hope, haletant.

-Cache-toi.

- Hope, attend ! lui dis-je intérieurement. Je ne comprends pas... Comment se fait-il que je puisse te parler et... Pourquoi tous ces monstres ?

Tremblante, j'attendais sa réponse. Alors que je pensais qu'il allait s'en aller, il me répond d'une voix assurée et grave :

- On se parle par télépathie. J'ignore pourquoi et tous ces monstres que tu vois ne sont qu'une vision. Je ne peux rien te dire de plus.

Je ne dis rien, bouche-bée. Parlé par télépathie ? Je trouve ça étrange... Il y a un truc, c'est sûr.

- Non, il n'y a pas de « truc », déclare-t-il comme si il lisait dans mes pensées.

Puis, il lève la tête et me pousse du museau pour que je me cache derrière une poubelle.

- Aie confiance.

Je me rappelle soudain que Hope voulait dire Espoir. Elle hocha la tête en entendant ses paroles et rampa sous la poubelle. J'entends soudain des bruits étranges. Je pouvais voir que la horde de monstre était venue à Hope. Celui-ci semblait tenir face à eux, et semble soudain plus petit et plus frêle qu'eux. Pourtant, il ouvrait la bouche pour leur parler sans que je n'en comprenne le moindre mot.

Les minutes passent qui me semblent des heures tandis que Hope leur faisait face. Ils finirent enfin à s'en aller, y compris moi quand je me retrouve dans mon lit. Pourquoi m'avoir fait attendre jusqu'au bout ? J'aurai pu partir bien avant ! Assise sur ma couette, je réfléchis à toute allure. Peut être que Hope voulait me montrer qu'il parlait plusieurs langues ? Non, ce serait trop stupide.

Je décide de sortir de mon lit vers neuf heures. Aujourd'hui, on était samedi. Donc, pas cours. J'allais enfin pouvoir soufflée. Mr Only nous avait donné une mission lundi et Bruno et moi l'avons faite en deux-deux.

Je descends les escaliers et perçois papa, devant l'entrée, une veste sur lui.

- Tu vas quelque part ? le questionné-je.

Il se retourne, les yeux écarquillés. Puis, il se détend et ouvre la porte.

- Je vais faire les courses, déclare-t-il.

- Mais...

Il claque la porte. Le samedi matin, ici, c'est fermé ! Je fronce les sourcils. Avait-il lui aussi un secret, comme moi ? Et voilà... Je me mets à me douter de tout le monde maintenant. Je termine ma marche et regarde au dehors. Papa prend la voiture et sors. Je m'inquiète pour lui. Depuis un bond moment, il ne fait que hurler au téléphone. Je sais pertinemment qu'il parle de moi. Mais à qui ?

Trop de mystères m'entoure. Nous entoure. Alors que je prenais un bol, Blanche fait son apparition.

- Salut, lui lancé-je froidement.

- Cébren... Je dois savoir un truc.

Je retiens ma respiration. Je me retourne lentement.

- Oui ? dis-je le plus calmement possible.

- Toi qui es forte en insomnie, t'aurais pas des... Trucs pour m'aider à m'endormir ou d'empêcher les cauchemars ?

Quoi ?! aurai-je aimé lui hurler à la figure. Je pense qu'elle parle de ses disparitions la nuit.

- Euh... Et bien... Je... Il faut prendre de l'efferalgan...

- Déjà fait, me coupe-t-elle.

- Ben... Bois un verre de lait doucement et lit un peut !

Elle monte les sourcils. Puis, elle finit par hausser les épaules et dire :

- Merci.

Je plisse les yeux dans sa direction pendant qu'elle prenait les céréales. Il faut à tout prix que je sache son don ou alors... Ou alors quoi ?

J'entends Blanche se relever brusquement de table et filer vers les escaliers. Bien décidée à la suivre, je me lève à mon tour. Quatre à quatre, je monte les escaliers. Je vois Blanche entrer dans sa chambre. J'entre à mon tour et hurle son nom.

- Blanche !

Je commence à la voir disparaître et je m'agrippe à son bras à la dernière minute.

Tout tourbillonne autour de nous et nous nous retrouvons dans la même pièce, mais la chambre de Blanche n'est plus qu'un tas de bois mort et pourrit.

- Cébren ! s'égosille Blanche et me voyant. Qu'est ce que tu fiches ici ?!

Elle paraît affolée.

- À toi de me le dire ! m'exclamai-je.

Elle soupir et me prend par le bras. On descends les escaliers humides quand j'entends un craquement. Blanche pousse un hurlement et regarde en arrière. Je fais de même et découvre les planches de la maison s'effondrer et rouler vers nous.

- COURS !

J'entends à peine la voix de ma sœur. Je me retourne vivement et dévale les escaliers. Manque de chance, je tombe tête la première, le nez cassé. Je pousse un juron mais avant même de pouvoir me relever, la poutre s'écrase sur ma main. Je hurle de douleur. J'essaie de la retirer mais la poutre ne bouge pas d'un poil. J'entends les autres roulées vers moi. À croire qu'elles me visent ! Alors que je croyais que c'était la fin, Blanche vient à la rescousse en poussant la poutre avec ses pieds et me tire à la dernière minute sur le côté, dans le couloir des chambres. Tremblantes, nous attendons que les restes tombent en bas, dans le hall.

Une fois le remue-ménage terminé, ma sœur et moi nous regardons, horrifiée et Blanche déclare :

- L'entrée est bouchée maintenant. On va devoir passer par les fenêtres.

##

- Tu vas me dire où on est ?

On marchait côte à côte dans les rues, Blanche sur ses gardes. Les maisons avaient l'air anciennes et cramoisies et les rues complètements désertes dont la fumée des égouts en ressors. La puanteur m'étouffe mais Blanche n'a pas l'air surprise.

Mon nez me fait mal et je peux sentir que le bout en est décalé. En gros, cassé. Du sang continue de couler et je fais en sorte de le retenir avec ma main.

- Tu y es allée plusieurs fois hein ?

Elle se retourne et me fixe droit dans les yeux.

- Depuis quand tu sais ça ?

- Depuis longtemps. Enfin, Blanche, ajouté-je inquiétée. Je ne comprends pas pourquoi tu viens ici !

Elle plisse les yeux.

- Tu as peur ? lance-t-elle tout à coup.

- Quoi ?

Je ne tremblais pas, pourtant mon cerveau se méfiait et j'avais la chair de poule. Elle a vu juste mais j'ai tout fait pour ne pas qu'elle s'en aperçoive.

- N-non !

- Écoute, je viens ici contre mon gré. C'est comme si on me poussait à y aller, m'explique-t-elle après un log silence.

- Comment ça ? la taquiné-je.

- C'est pas le moment de plaisanter !

- Alors où est-ce qu'on est ? m'emportai-je. Tu vas me le dire oui ?

Énervée à son tour, Blanche ouvre la bouche, puis se ravise.

- Je ne dirai rien, promis ! promis-je.

- Bon bon !

Elle regarde alentour avant de déclarer :

- On est dans le monde à l'envers.

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