Je roule en boule dans le grand tapis de ma chambre provisoire. Le plafond est trop haut, ça fait peur.
Je regarde ma petite poupée vaudou qui tenait près de ma petite table à coloriage puis après réflexion. Je la prend dans mes bras et décide d'enfin sortir de ma chambre.
Je trouve les couloirs de la maison de papi et mamie beaucoup trop grands. Il font un peu peur la nuit, quand je me promène. Une fois j'ai fait peur à Petra avec un de mes draps sur la tête. Papa m'avait disputé mais heureusement que mon autre papa a pris ma défense. Je l'aime quand on fait semblant d'être complice.
Je marche difficilement devant les tableaux familiaux qui me donnent la chair de poule à me fixer avec leurs grands yeux immobiles.
Je passe par mes escaliers préférés, les escaliers de services pour commencer à entendre des murmures dans la cuisine.
- Attend comment ça marche déjà ses trucs là?
- Mikasa! Il faut pas le mettre dans l'eau ça va créer un court-circuit.
- Comment tu sais ça Raphaël?
- Moi, j'en ai un. Attend! Tu vas sur Google... non! Là tu as appuyé sur YouTube!!
- YouTube? C'est quoi ce truc, fit Félix.
- Bon sang, vous sortez des fois vous?
Je pousse la porte qui cache les escaliers et pose pied à terre dans déchirer ma robe.
- Et après?
- Tu tapes la recette que tu veux faire.
Petra entra dans la cuisine.
- Bon sang! Vous avez pas encore commencé à faire le gâteau?!
- Heu... bah on n'a pas trouvé le livre de recette alors on a voulu aller sur internet pour voir, répondit ma tante.
- Les invités n'attendent que ça. Et vous oubliez hein?!
- Ça s'oublie pas comme un chiffre comme ça, fit Félix.
Mikasa tourna et m'aperçut près du placard au balais.
- Isabella! Tu te montres enfin. Tu sais que ton papa te cherche?
- Je voulais changer de robe, dis-je timidement devant les adolescents beaucoup plus grands que moi.
- Tu es très belle miss, dit Raphaël en me prenant dans ses bras. J'adore tes rubans.
- Ils étaient à moi avant, dit ma tante en sortant un saladier. Alors où est-ce que Petra range la farine?
- Dis donc chou, ricane Félix. On dirait que tu ne sais même pas l'emplacement des choses dans ta propre cuisine.
- Tais toi! Et arrête d'être dans mes pattes.
- Oh désolé, dit il en ouvrant une bière.
- Et tu laisses les femmes travailler, dit elle en lui attrapant. Suis un peu ton temps et aide moi!
- Parfois Mikasa je me demande si je te préférais pas quand tu étais petite.
- J'ai été élevé par ma mère. Je me laisse pas faire.
- T'as plutôt pris de ton frère on dirait.
- Ça se trouve tu seras comme elle, Isabella, me dit Raphaël.
- Oh oui! Dis-je, je veux être aussi jolie que tata!
- C'est gentil, rigole t elle. Vu tes yeux ma puce, tu as pris d'Eren.
- C'est dingue ça! Fit Raphaël en me regardant. De vraie copie!
- Chérie! Tu veux pas aller rejoindre les autres dans la salle à manger? Demande ma tante en me caressant. Je suis sûre que tout le monde à hâte de voir ta belle robe.
- Oui!
Raphaël me pose à terre mais je manque de percuter quelqu'un en sortant de la cuisine.
- Oh pardon Isabelle, s'inquiète Camille. Tu n'as rien?
Je fis non de la tête en partie vite.
- Maman qu'est-ce que tu viens faire ici?
- Je voulais savoir si vous vous en sortiez?
- Rhaa tu ne peux pas nous laisser tranquille?!
- C'est le but d'une mère. Faire rager ses enfants! Rigole la femme.
J'arrive dans le salon où je voyais ma marraine débarrasser des affaires.
- Petra, lui dis-je. Tu as vu ma belle robe?
Elle lève la tête et me sourit.
- Magnifique, et elle tourne bien en plus!
- C'est mamie qui me l'a faite pour mon anniversaire l'année dernière.
- Espérons qu'elle t'aille un moment. Vu comment tu grandis ma puce.
- Ce sera pas grâce à papa!
Elle se mit à rire.
- Je suis sûre que c'est ta tante qui t'a mis ça dans la tête.
- Bah, de toute façon elle est nulle en gâteaux.
- Par contre, tu as la repartie de Livai. Dit elle en caressant mes cheveux. Tu devrais aller les retrouver. Je sais qu'ils t'attendent.
- Est-ce qu'il y a Maud?
- Elle est avec son père.
Je fis la moue.
- Qu'est-ce qu'il y a?
- I...il me fait peur Erwin...
- Il est juste trèèès grand, ne t'inquiète pas.
- Hum...
- Aller file!
Je me met à courir vers le hall.
Je croise des gens que je ne connais pas bien et qui font des drôles de tête quand ils me regardent.
J'arrive dans la salle à manger mais je ne vois que mamie.
- Bah, ils sont où les autres?
- Dans la salle de bal.
- Mais c'est nul! Je voulais les voir.
- Viens avec moi alors chérie.
Ma grand-mère me tend la main. J'aime bien sa main, elle est toute chaude et douce. Comme celle de mon père.
- Tu pourras manger des petits fours.
- Oh oui!
- Tu as mis la robe que j'ai faite! C'est gentil.
Dans le couloir, on croise un monsieur qui me fait peur parce qu'il est bizarre. Il va toujours dans notre piscine habillé.
- Ah Kuchel, dit il en nous voyant. On se demandait ce que faisait le gâteau?
- Je ne suis pas allée en cuisine papa. Mais tu y es allé toi Isabella?
- Tata est nulle en gâteaux, dis je indifférente.
Les deux adultes se regardèrent en haussant les épaules.
- Bon, je vais voir, dit le monsieur bizarre en repartant à l'opposé.
- Dis lui de se dépêcher. La lune commence à arriver!
- J'y compte bien.
Mamie me regarda un instant, le regard plein de douceur avant de repartir avec moi vers la salle de bal.
Il y a comme toujours, quand il y a des fêtes. Plein de monde, qui parlent et parlent.
Quand il n'y pas d'enfant, je les trouve souvent ennuyeux. Mais je sais que Julien comme que j'ai vu son papa, celui avec des tâches de rousseurs.
Je cherche du regard mon papa.
Mamie va voir Papi et Erwin qui parlaient. Je ne vois pas non plus Maud.
Je slalome entre les invités, qui me disent bonjour et qui trouvent ma robe très belle. Je leur répond: "C'est normal, c'est moi qui la porte". Ce qui les fait rire.
Je sens, près du bar à crevette, de grandes mains me porter et me soulever.
Je me retourne et voit mon papa.
- Alors Chérie? On vole déjà de la nourriture.
- Et on tâche sa nouvelle robe, dit Hanji avec une coupe de champagne à la main.
Mon père m'embrassa tendrement ma joue.
- Tu piques papa! Dis je en rigolant.
- C'est vrai Livai... dit Hanji. Tu as opté pour un petit côté rebelle?
- C'est Eren qui m'a dit qu'il aimait ça.
- Ah oui! Fis je innocemment. C'est quand vous vous faisiez des bisous sur le canapé hier!!
Hanji ricana bruyamment alors que mon père la dévisagea très mal.
- Bella chérie, dit papa. Ça te dit que l'on s'éloigne de ce cas de désespérer et qu'on aille chercher Eren ensemble.
- La dernière fois que je l'ai vu, il parlait avec Armin et son chéri.
- Non, je les ai vu partir, dit mon papa. Il est sûrement sur le balcon.
- Tu sais où est Maud? Lui demandais je.
- Heu... non. Je crois qu'elle est partie chercher sa mère.
- Bah, Petra m'a dit qu'elle était avec Erwin.
- Ah la la! Ils savent pas se tenir en place dans cette maison. Entre ton père qui gambade pour voir tous les invités et toi qui disparaît pour remettre une robe.
- Je voulais aussi prendre Madame Câlin, dis je en lui tendant mon doudou.
- Oh non, tu l'as encore fait tomber des escalier. Il lui manque un bras!
- Heu non... dis je innocemment.
- Pfff... remarque t'es pas mieux que moi. Dit papa en partant vers le balcon.
Il ouvrit la porte et je vis Eren au record de celui-ci à regarder la lune aparaitre.
- Papa! Criais je quand on me posa à terre pour que je puisse le courir le rejoindre.
- Bella! Tu es toute jolie ma puce! Dit Eren en me serrant dans ses bras.
Livaï ramassa Madame Câlin qui était tombé et vint nous rejoindre.
- Je crois que c'est mort pour le gâteau, dit il à Eren. Ma sœur est déterminée à brûler la cuisine.
- Et bah apparemment c'est familiale. Dit il en le taquinant. J'espère que Bella aura pris de moi sur ce coup là.
- Hé! C'est une Ackerman! Elle ne peut qu'être fantastique.
Mon père embrassa Livai.
- Elle l'ait déjà notre petite demoiselle. Et avec un sacré caractère.
- Va savoir de qui elle l'a pris. Tu n'es pas triste?
- Pourquoi?
- On n'a pas de gâteau pour notre mariage. J'étais venu que pour ça moi!
- Menteur, dit-il en se posant sur le rembarde à côté de lui!
Je serre Eren dans mes bras alors qu'ils se prirent la main en se regardant amoureusement.
- Les deux rayons de lune de ma vie, dit Papa en nous regardant.
Leur petite Isabella Ackerman...
...
Avec un petit peu de Jaeger peut-être?
Fin
Eren Jaeger Ackerman dédie son autobiographie à tous ses fidèles lecteurs. Et espère que vous aurez apprécié tout au long, la lecture de ce livre qu'il s'est donné à cœur joie d'écrire.
Et c'est sincère...
Kimicrazy