Les Hooper

By Nore_9

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Cébren. Hope. Cébren. Hope? Qui sont ces deux personnages étrangement liés? Hope, un chien. Cébren, une fil... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
7 ans plus tard

Chapitre 10

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By Nore_9

Je n'arrivais pas à y croire. Il venait faire diversion ! C'était sans doute lui qui avait sauvé Bruno. Je murmure à l'adresse du chien :

- Hope...

Celui-ci ne réagit pas, trop occupé à faire envolé les feuilles dans tous les sens à l'aide de ses pattes avant.

- Hope ? répète Bruno à voix haute, étonné.

Là, le chien lève la tête et dévisage Bruno. Et moi ? Il regarde partout devant lui, comme si j'étais transparente. Ses yeux s'attardent un instant vers Bruno et s'en va en trottant. Il pousse un hurlement et disparaît dans l'angle du couloir.

- Attends ! le supplié-je.

Des bruits de pas retentissent dans les couloirs. Les gardes de Mr Only reviennent. Je commence à faire un pas lorsque la porte se referme violemment, cognant mon nez au passage. Je pousse un hurlement de rage et lâche l'épée, portant mes mains à mon nez sanglant.

- Ça va ? s'enquiert Bruno en touchant mon nez.

- Ouch ! Je n'est jamais eu aussi mal de ma vie !

- Voilà ce qui arrive quand on aime se jeter dans la gueule du loup, rit Mr Only en s'installant derrière son bureau. Où en étions-nous ? Ah, oui... La mission.

- Vous ne... commence mon meilleur ami.

- Les dossiers, dis-je plus fort que lui pour le couper. Nous irons les chercher.

Les lèvres de Mr Only s'élargissent pour faire un sourire.

- Très bien. Je vous laisse une semaine.

##

La peur me noue le ventre durant tout le trajet. Que va dire papa ? Que va-t-il en penser surtout... La voiture s'arrête devant l'église. Bruno s'apprête à sortir mais je demande froidement :

- Emmenez-moi à l'hôpital.

Raoul me regarde, déconcerté, puis s'attarde sur Bruno attendant un réponse. Alors mon ami soupir :

- Je l'accompagne.

Quelques minutes s'écoulent avant que la voiture s'arrête de nouveau. Bruno et moi sortons de la voiture et marchons côte à côte dans la rue. Je sais ce qu'il pense alors je me lance.

- Je suis désolée... Je devais accepté cette mission ou alors il continuerait à te faire du mal...

Bruno s'arrête, se place devant moi et me regarde droit dans les yeux.

- Tu as fais ça... Pour moi ? s'étonne-t-il.

- Bien sûr ! -je déglutis- Je ne pouvais supporter de te voir allongé sur cette table plus longtemps.

Il me sert dans ses bras. Sa chaleur me réconforte alors je me laisse aller.

- Je sais que tu veux savoir quel danger rôde autour de toi... Et je te promets de t'aider, qui qu'il en coûte.

On se desserre et entrons dans l'hôpital. Celui qui était à son bureau n'est pas là. Tant mieux. Je l'entraîne vers les escaliers et montons.

- Pourquoi tu ne prends pas l'ascenseur ? me questionne Bruno.

Je lui jette un regard à la fois triste et dur.

- Oh, je vois...

Arrivés au deuxième étage, je pousse la porte au moment où une infirmière passe devant nous. Elle nous décoche un regard noir.

- Que faites-vous ici ? s'étonne-t-elle.

- Je suis venue voir ma sœur. Ysandre Audier.

Elle plisse les yeux en me fixant. Pitié qu'elle me reconnaisse.

- Cébren ! Mais oui, excuse moi. Tu connais sa chambre, finit-elle par dire.

Je la remercie d'un hochement de tête. Je reprends Bruno par le bras et nous nous engageons dans les grands couloirs bleu avec un sol à carreaux de cuisine. Des étagères argentées se dressent un peut partout et les lampes blanches illuminent suffisamment un couloir.

Alors que je tourne à gauche, je vois mon père qui entre dans la chambre de ma sœur à ce moment. Je recule d'un bond, percutant mon ami au passage.

- Aïe...

Je lui plaque la bouche pour éviter qu'on entende sa longue plainte.

- Désolée chuchoté-je en faisant volte-face.

- Cébren...

Il touche mon cou. Le sang ! J'avais oublié de l'enlever. Quelle crétine... Bruno me regarde, inquiet. Il tourne brusquement la tête et se dirige vers une armoire.

- Qu'est ce que tu fiche ?! le raillé-je.

- Je te chercher un pansement, tiens.

Il fouille dans les affaires et en tire une petite boite en fer. Il l'ouvre en sortant un pansement beige.

- C'est le dernier, me prévient-il en le déposant sur mon cou.

Une fois bien mis, il range la petite boîte et avance prudemment.

- Je vais éloigner ton père, me murmure-t-il, le regard fixé à la porte de chambre de Ysandre.

- Bruno, ne fait pas ça...

- Tu as besoin d'aller la voir. Ne t'en fait pas, tout ira bien.

Je connaissais cet air angoissé. Il le fait pour moi...

Il s'avance aussi tranquillement que si il n'y avait pas urgence. Il s'arrête devant Blanche. Celle-ci regarde Ysandre par la vitre. Je recule pour rester cachée dans l'angle.

- Blanche, je dois parler à ton père... Et à toi, dit Bruno.

Blanche ne répond pas, le regard toujours au même endroit.

- Ils ont les résultats.

Ma sœur tourne brusquement la tête. Elle lui murmure quelque chose d'incompréhensible avant d'entrer et d'appeler papa. Quelques secondes après, il sort de la chambre.

- Des résultats ? répète-t-il, étonné.

- Ou... Oui, bégaye Bruno. Il faut descendre.

Papa hoche la tête et se dirige vers moi. Oh non ! Il va me voir et me ramener directement à la maison. Bruno, fait quelque chose ! Heureusement, mon ami s'exclame :

- Ce serait plus simple de faire le tour !

Papa s'arrête pile avant l'angle et se retourne. Je ne vois pas son expression du visage mais je pense savoir qu'il hausse un sourcil. Il fait toujours ça quand il ne comprend pas ou qu'il est étonné.

- Vraiment ?

- On pourrait en discuter... Sur le trajet.

Papa ne réagit pas.

- J'ai suivit des cours, vous verrez, ça vous fera du bien.

Papa hausse les épaules. Priant pour qu'il le croit, je recule d'un millimètre. Puis, il finit par avancer et s'en aller au loin. Je risque un coup d'œil. Je n'aurai pas beaucoup de temps. Alors c'est le moment. Je trottine jusqu'à la porte et entre. Plein de fils sont reliés à elle, comme moi quand j'étais dans un des lits d'hôpital. Un écran montre que son cœur bat normalement. D'autres montre que son sang circule suffisamment pour qu'elle survive.

Je n'aime pas la voir comme ça. Comme un robot qu'on observe de près. Ses cheveux son détachés et ses yeux sont fermés. Dort-elle vraiment ? Je m'approche de son lit, les larmes aux yeux. Je tends une main vers la sienne et m'assois calmement sur son lit.

Sa main se resserre. Elle est réveillée ! Une bouffée d'espoir monte en moi. Comme si des ailes me portaient vers une joie si intense... Que je ne saurai l'expliquer. C'est comme si elle se réveillait d'entre les morts.

- Cé... Cébren ? s'étonne Ysandre d'une voix faible.

- Je suis là, la rassuré-je. Tu dois te reposer.

Elle secoue la tête pour dire non. Elle se redresse lentement et me regarde.

- Tu m'as manqué, murmure-t-elle.

Un petit sourire s'étend sur mes lèvres. Elle tourne la tête partout avant de me dire :

- Mais tu n'es pas venue que pour ça, hein ?

Je reste muette.

- As-tu découvert un don ? ajoute-t-elle les yeux brillants d'espoir. Ou quelque chose ?

- Ysandre, je suis désolée... Je n'ai pas eu le temps...

- Tu étais trop occupée sur ma santé...

Elle ferme les yeux, agacée. Bien sûr que je me préoccupe de toi ! Tu es ma sœur ! aurai-je aimé hurlé.

- Ça ne fait rien... Mais il y a un temps ! murmure-t-elle.

- Un temps ?

- Écoute... J'ai découvert que l'homme bizarre qui accompagne toujours Hope est son maître.

- Son... Maître ?

Voilà qui explique tout !

- Ils sont inséparables. Mais, Cébren, il n'y a pas que ça...

Elle s'interrompt. Elle regarde vers la vitre. Un chariot apparaît.

- Oh non ! C'est l'heure de mes médicaments ! Cébren, tu n'es pas censée être ici, cache-toi !

Affolée, je regarde autour de moi et plonge sous le lit. La porte s'ouvre. Des pieds en chaussons apparaissent. Je reconnais ses jambes lisses et magnifiques... C'est l'infirmière qui s'est occupée de moi quand je me suis réveillée dans mon lit d'hôpital ! C'est aussi celle qui a dit à papa que ma vie était en jeux...

- Bonjour Ysandre, lance l'infirmière. Tu es réveillée ?

- Oui... soupire ma sœur d'un ton las.

Elle joue bien le jeu !

- Aller, je te prépare tes médicaments. Il te reste de l'eau dans ton verre ?

Ysandre ne répond pas. Ma respiration s'accélère. Répond-lui !

- C'est quoi ce bruit ? demande l'adulte en s'accroupissant.

Non ! Elle va me voir ! Paniquée, je plaque une main sur ma bouche. Elle a dû entendre ma respiration. Au moment où elle se baisse un peut plus bas, j'entends Ysandre hurler :

- L'inspecteur !

- Quoi ? s'écrie l'infirmière en se relevant d'un bond.

- Il est passé juste devant la vitre ! Il faut aller le voir !

- Ou... Oui ! J'y vais !

Des pas précipités m'indique qu'elle s'en va.

- Pssst ! Cébren, c'est le moment ! murmure Ysandre en voyant que je ne réagis pas à la diversion.

Je roule sur le côté et me redresse. De la poussière est collée à mon haut et mon pantalon est couvert de poussière jaune.

- Super... soupiré-je.

Je redresse les yeux. Ysandre me regarde avec pitié.

- Va-t-en !

Je ne réagis pas. Je voulais rester avec elle. Je voulais qu'elle rentre. Mais non, au lieu de ça, elle doit rester dans ce fichu lit... Ysandre se met à tousser ce qui me donne encore plus envie de rester avec elle.

- Vite ! s'égosille-t-elle.

Je sursaute et me précipite vers la porte. Je lui jette un dernier regard.

- Cébren... Il y a une chose encore...

Elle tousse de plus belle.

- Quoi ? insisté-je.

- Quelqu'un veut te le faire payer... Et il est dans cet hôpital.

Sa tête replonge dans le coussin. Elle perd connaissance ! Mais je ne peux pas l'aider. L'infirmière revient, mécontente. Je tire la porte et, à reculons, je m'éloigne. Elle s'occupera de ma sœur...

Je me met à courir dans les longs couloirs bleu ciel. Au moment où je tourne, je percute de plein fouet un adulte. Abasourdie, je me relève et reconnais l'homme à l'entrée de tout à l'heure. Celui-ci se retourne et de ses yeux bleus menaçants, il me lance :

- Tiens tiens... J'ignorai que notre chère Mlle Audier reviendrai nous rendre visite !

Il me prend par le bras et m'entraîne dans l'entrée. Je peux voir son badge se secouer sur sa blouse. Mr Grégoire Town... lis-je dans ma tête.

- Je vais appeler tes parents. Ou devrai-je dire, ton père.

Non ! Je ne veux pas qu'il me voit ici... Il sera fou de rage ! Je me débats mais Mr Town me tiens fermement le bras qui devient rouge.

- Ah ! Alice, venez voir...

L'infirmière qui soigne ma sœur a l'air perdue. À l'instant, elle regardait tout autour d'elle, tremblante. Elle devait chercher « l'inspecteur »... Je rit intérieurement.

- Alice ! appelle Mr Town une nouvelle fois, désespéré.

Celle-ci se retourne et me dévisage en avançant.

- Mais, c'est la sœur de...

- De votre patiente, oui je sais. Dites, vous pouvez la tenir s'il vous plaît ? Le temps que j'appelle Mr Audier...

Il tend mon bras à l'infirmière qui le prend et m'oblige à m'asseoir. C'est lui qui veut me le faire payer, j'en suis sûre ! fulminé-je en le dévisagent durement. Mais Mr Town est trop occupé à parler à mon père qui arrivera d'une minute à l'autre...

- Vous vous êtes occupée de ma soeur ? lancé-je à l'infirmière.

- Bien sûr ! Ensuite, je l'ai laissé se reposer et j'ai cherché l'inspecteur mais il était déjà partit sans doute...

Je souris intérieurement. J'entends Mr Town demander à mon père au téléphone :

- Pouvons-nous décaler l'opération à... Demain ?

Je n'entends pas la réponse de papa mais je vois l'adulte hocher vigoureusement de la tête, un petit sourire aux lèvres.  

##

Je rentre à la maison avec papa. Il gare la voiture. Nous n'avons pas parler du voyage. On était resté silencieux. Papa avait l'air tendu et triste à la fois. Je me sens coupable.

Nous sortons de la voiture. Ou plutôt, je sors de la voiture. Papa, lui, reste à coté de la portière. Inquiète, je me dirige vers lui. Je ne sais pas par où commencer. Je le regarde et commence :

- Papa, je...

Il lève sa main. Je n'ai pas le temps qu'il me donne une baffe à la joue. Sa force est puissante qui me fait vaciller. À moitié au sol, je porte une main à ma joue, les larmes aux yeux. Ça fait mal ! aurai-je voulu hurler. Mais je me retiens.

- Pourquoi tu as fait ça ? Je me suis inquiété pour toi ! Où étais-tu ?

Je ne répond pas, le regard dans le vague. Je n'allais pas lui dire que j'allai chez mon pire ennemi pour accomplir des missions et découvrir le danger autour de moi ! Alors j'inspire. Mais papa continue.

- Tu es importante pour moi...

- T'en es sûr ? lâché-je. Depuis l'accident, j'ai l'impression que tu fais passer maman en premier ! -papa ouvre la bouche mais je hurle : TU N'ES MÊME PAS MON PÈRE !

- JE T'AIME !

Je reste bouche-bée. C'était la première fois que papa me disait ça depuis la mort de maman.

- Je suis inquiet. Je ne fais que penser à Évelyne en te voyant... s'énerve papa en s'approchant de moi. Depuis sa mort, j'ai toujours cru que j'étais mort moi aussi. Tu seras privée de sortie.

Il me regarde durement, me relève et se dirige vers la maison. Alors il ne faisait pas passer maman en premier... songé-je au désespoir. Je me relève tant bien que mal et entre à mon tour dans la maison. Quand j'entre dans le salon, Blanche est assise sur le canapé sur son téléphone. Elle lève les yeux.

- Papa m'a dit que tu été à l'hôpital...

Elle se lève et se dresse devant moi.

- Sacrée petite sœur, me murmure-t-elle avec un sourire aux lèvres. Tu me feras toujours rire.

Elle me sert dans ses bras. Voyant papa me jeter un regard noir.

- Hum... Je ferai mieux d'aller dans ma chambre, annoncé-je en la desserrant.

Elle hoche la tête. Je pivote et m'apprête à sortir quand une question tourment ma tête. Je lui lance :

- Blanche ? Ça veut dire quoi Hope ?

Elle éclate de rire. Je lève les yeux au ciel. Après une bonne minute, elle s'arrête de rire doucement et me répond :

- Enfin Cébren... Tu es censé le savoir ! dit-elle entre deux rires.

- Quoi ?

- Hope veut dire espoir !

##

Cette révélation me donne le tournis. Comment un monstre pouvait-il avoir un nom d'espoir ? Allongée sur le lit, je réfléchie et essaye d'entrer en contact avec lui. Mais rien. Le noir, le béant. Il doit être fâché. Mais je me souviens encore de ce qu'il vient de se passer chez Mr Only. Il ne m'avait pas vu... Pourquoi ? Au lieu de ça, il avait regardé Bruno comme si je n'existait pas. Comme si j'étais... Morte ! Mais oui ! C'est évident ! Non, il n'y a rien d'évident ! Mais si ! Le monstre sans jambe m'a tué dans le monde des rêves ! Mais alors, il existe vraiment le monstre sans jambe où était-ce un rêve ?

Le silence se fait dans ma tête. C'est vrai ça : était-il réel ? J'entends quelqu'un monter les escaliers, me tirant de mes pensées. Papa pousse la porte. Il me dévisage un instant et pose son regard sur la joue avec laquelle il a frappé.

- Elle est rouge ? m'enquiers-je.

Il fait un sourire rentré.

- Hum... Il faut qu'on aille au gymnase... Au tournois de Aloyse...

- Il n'y a pas le président de la Californie qui y participe ? me réjouissais-je.

- Oui, mais ce n'est pas le plus important. Aloyse a disparu.

Je ne réponds pas. Deux idées se mélangent dans ma tête.

- Je viens, dis-je en me levant même si je sais qu'il allait me contredire.

Mais à mon grand étonnement, papa hoche la tête.

- Je... Je peux... Venir ? bégayé-je.

Même si je suis privée de sortie ? Il me sourit et s'en va. Je prends le téléphone fixe et appelle Bruno.

- Bonjour ! Vous êtes biens sur le numéro de Bruno Mervel ! Je ne suis pas là, donc entrez votre message après le bip !

- Bruno, c'est moi. Rejoins-moi au gymnase. J'ai trouvé Mr Myker.

Arrivés au gymnase, la police est déjà là. Tous les élèves du tournois sont rassemblés autour de la prof de tennis de Aloyse. Ils ont l'air paniqué. J'espère trouvé ma sœur dans le groupe mais elle n'y est pas. Et Mr Myker non plus. On se dirige vers l'entrée du gymnase. Un vestiaire est bloqué par un bandage jaune que la police a mis. Des parents discutent avec des policiers, d'autres cherchent des indices... Un policier s'approche de nous.

- Où est ma fille, grogne papa d'une voix grave en serrant les poings.

- Vous êtes le père de Aloyse Audier ?

Il hoche la tête.

- Où est-elle ? répète papa.

Le policier fait signe de le suivre. Je regarde autour de moi.

- Toi, tu as une idée en tête, s'inquiète Blanche qui est juste à côté de moi.

- Oui, avoué-je en regardant le vestiaire barricadé.

- T'inquiète, je vais faire diversion...

Blanche s'éloigne vers papa et fait en sorte que le policier soit dos à moi. Je t'adore, pensé-je. Comme si elle lit dans mes pensées, elle me sourit et me fait signe de me dépêchée. Au moment où je me mets à marcher, une main se pose sur mon épaule. Je me retourne et voit Bruno.

- J'ai reçus ton message, m'annonce-t-il en s'avançant vers le vestiaire.

- Pourquoi tu n'as pas répondu ?

- Ma mère ne voulait plus que je te parle.

- Pourquoi ?

Il ne répond pas et se dirige vers la porte. Il soulève le bandage. Je passe en dessous, suivit de mon ami. Je regarde autour de moi. Une porte est ouvert et au fond, encore une autre. Un bruit sourd me parvient d'au fond. Je jette un regard inquiet à Bruno et ensemble, nous marchons jusqu'au fond. Au début, je ne vois rien à cause du noir. Puis, je perçois un ventilateur, et une personne dessus. Je retiens un hoquet.

Mr Myker était mort !

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