- Ah il a raison, c'est assez. Ils ont dit deux jours mais ça fait une semaine.
- Mais il ne doit pas faire ça quand même.
- Moi je dis il fait bien.
- pff..bon j'y vais Assa, il m'attend.
- Ciao ma belle.
Je prend mon sac et roule chez mes beaux-parents, Majid y est. Ça fait une semaine que les invités sont toujours à la maison et il est au bord du rouleau. J'ai bien essayé de le convaincre mais cette fois-ci je crois qu'il en a marre. J'avoue qu'ils ont un peu abusé mais bon ils sont comme ça.
Depuis la terrasse déjà je l'entend rouspété.
- Salam aleykoum.
- Aleykoum wa salam ma fille, viens, viens vite faire entendre raison à ton mari s'il te plaît.
- C'est déjà décidé ! Hey babe.
Fit-il en m'embrassant la joue. Je m'assois à côté de mon beau père qui ne faisait que les regarder se disputer.
- Maman, non c'est non.
- Rachid..
Essayais-je.
- Ah non ! Toi pas un mot, c'est déjà de ta faute qu'ils sont toujours là depuis une semaine tu me détourne la tête. De toute manière j'ai déjà payé leur billets de bus.
- Quoi ? Tu ne vas même pas embaucher un chauffeur pour les conduire en voiture ?
- Ils sont venu en transports communs, j'ai déjà payé des billets pour les bus c'est assez non ??
- Quel con, je regrette de t'avoir laissé dans les pays occidentaux. Regarde moi ta mentalité de merde.
- Maman, ça n'a rien avoir.
- Oh que si.
- Non je te dis ! Je ne suis pas en paix chez moi. Figure toi que je rentre je trouve les enfants courir partout. Ma tante a envahit la maison de fumée l'autre jour parce qu'elle a allumé du bois de surcroît dans le foyer pour "chauffer de l'eau pour se laver" !!
- Pourquoi tu mets une cheminée chez toi ? Elle te sert à quoi ? On est en Afrique ici, tu t'en souviens ? Wala il neige chez toi ?
Ptdrr j'ai faillis éclater de rire, même moi je me pose la question. Mais bon c'est Mr Atch deh, c'est sa maison il la construit comme il l'entend... Il a trop mal regardé sa mère qui se foutait de lui.
- Mais il ne s'agit pas que de ça !
- Quoi d'autre ? Elle a juste fait une erreur, elle est villageoise c'est logique un peu qu..
- Elle a faillit tuer Raki en la forçant pour lui faire des tresses super moches en plus tellement serrées qu'elle a eu de la fièvre ! Et pour couronner le tout son fils dors à la place d'Ousmane et depuis le petit dors entre sa mère et moi ! J'en ai marre ils rentrent chez eux où ils vont à la maison d'invités, dans tous les cas ils foutent le camp de chez moi !
- Ahhhh je vois maintenant donc c'est pour ça en réalité.
- Oui ! Et pleins d'autres raisons que je viens de t'expliquer.
La honte, Majid n'a aucune gêne à dire ça a sa mère. Elle lui a lancé un de ces regards mdr j'avais trop envie de rire mais bon je vois que le choix de son fils ne lui a vraiment pas plu.
- Mais Abou parle lui !
- Il a raison Amina. Ils abusent, qu'ils rentrent chez eux.
- Merci papa.
- Vous n'êtes que des misanthropes tous autant que vous êtes. Abou tu n'aurais jamais dû les laisser dans ses pays là maintenant regarde le comportement de tes fils ! Moi je ne les ai pas éduqué comme ça deh...
Gronda-elle en allant dans le couloir.
Il est vrai que la tante de Majid a il y deux jours mit en marche le foyer pour y déposer une marmite pleine d'eau, d'ailleurs je me demande toujours comment elle a ouvert la vitre du foyer... La fumée a envahie la maison. J'étais choquée. Et ce jour Rachid a vraiment faillit les foutre dehors d'une de ces manières qu'ils n'auraient jamais oublier ! J'ai dû vite le calmer.
Mais hier la goutte d'eau a débordé le vase, car elle a forcé Raki en lui faisant des tresses affreuses alors que j'étais allée au supermarché et mon époux au travail. Quand je suis revenue je l'ai retrouvé en pleure toute rouge, j'ai défais toutes les tresses. Elle a eu de la fièvre cette nuit. De plus j'avais demandé à Raki de ne rien dire à son père car le connaissant ça allait partir en couilles, quelle ne fut ma surprise lorsque je suis sortie de la douche et que je l'ai retrouvé bien confortablement installée dans les bras de ce dernier sur mon lit entrain de tout lui déballer en plus en rajoutant que "Ah maman a dit de ne pas te dire" et le regard qu'il m'a lancé je l'ai toujours en tête....
Et ce qui dérange encore Mr, depuis qu'ils sont là Ousmane dort avec nous. Non pas parce que leur fils ne peut dormir avec eux, mais parce qu'elle a vu le berceau de mon bébé et m'a demandé si son fils pouvait y dormir, ce dernier essayait tout le temps d'y entrer quand il était dans les parages, mais ce n'est qu'un enfant et je le laisse s'amuser. Je ne pouvais pas refuser et me sentir méchante par la suite donc j'ai accepté sans chichi et j'ai pris Ousmane dans notre chambre. Il dort entre nous deux. Donc mon cher époux n'a pas ce qu'il a d'habitude et ça l'agace au plus haut point et je dois avouer que j'en ai marre un peu aussi, ça fait plus d'une semaine... Donc aujourd'hui il a dit niet et ni moi ni ma belle-mère n'avons apparemment notre mot à dire.
Dans la voiture je ne voulais même pas qu'on arrive de si tôt à la maison pour assister à la honte qui aura lieu dans quelques minutes.
- En plus ça fait trois jours que des invités doivent venir dîner à la maison mais je repousse.
- lesquels ?
- Mes collaborateurs de la Chine. Ils attendent leur invitation. Et ça se fera ce week-end in sha Allah. Je ne repousserai plus rien. Ils s'en iront.
- vas-y doucement avec eux.
- ne t'inquiète pas je sais comment m'y prendre.
Et comme il l'a dit, il a su s'y prendre, quel comédien ce type. Dès que nous sommes arrivés ils étaient assit dans la cour. Le mari sur la chaise avec du tabac et la femme allongée sur son pagne qu'elle a étalé sur le gazon...
- Oui mon oncle donc j'ai payé vos billets, votre bus part tôt demain matin.
Sa tante se releva comme si on lui avait annoncé une catastrophe.
- Mon fils billet tu dis ? Tu as payé ?
- Oui, j'ai vu que après les deux jours prévus vous n'avez rien dit donc j'ai deviné que c'était dû à l'argent mais ne t'inquiète pas fallait juste me le dire. J'ai payé tous les billets les voici c'est les bus vip, le confort est au rendez-vous.
Ils ne savaient pas quoi dire donc ils se sont mit à le remercier. J'étais stupéfaite du cinéma de Rachid ptdr. Ils n'ont pas eu d'autre choix que de prendre les billets. Plus tard j'ai envoyé Jean acheter des provisions pour leur offrir vu qu'ils s'en iront très tôt le matin.
Après que je leur ai servit le dîner, je leur donna ce que j'avais acheté pour eux après leur avoir dit au revoir dans la chambre qu'ils occupaient, je suis allée dans la mienne.
Une fois dans la chambre j'étais avec Ousmane et Rachid sur le lit. Raki est allée chez ma mère. Elle aime trop partir là-bas, il y a les enfants d'Aguib et ensemble ils ne font que foutre la merde...
Ousmane essaye de sortir mon sein de force pour téter, ça fait déjà 3mois que j'ai commencé le sevrage mais parfois il pleurniche beaucoup. Je n'ai même plus de lait en plus, mes seins ont souffert ! La première fois qu'il a tété je me rappelle encore de la douleur... C'est horrible!!!
On regardait un dessin animé, moi sur le torse de mon chéri et Ousmane sur moi, nous étions tous les trois sous la couette. Entre lui qui me caressait le dos et Ousmane qui essayait à tout prix de baisser le haut de ma robe, je ne savais plus où donner la tête.
- Oussou mais arrêteee !
Il gargouillait je ne sais quoi, puis son père l'a prit.
- Ah petit c'est bon non ? Tu en as assez eu comme ça.
- ...
- Ah maintenant fin du délai !
Quand celui-ci s'est finalement endormi, j'ai pu enfin retrouver la paix. Un peu plus tard avec mon mari on était sur le tapis il regardait la télé et moi j'étais bien affalée sur lui à tripoter mon téléphone de temps en temps.
- Rachid.
- Oui bébé.
- J'ai des questions à te poser. Quatre, plus précisément.
Il me regarde un peu étonné et éteint la télé, la chambre a été pratiquement plongée dans le noir. Il n'y avait que la petite veilleuse qui illuminait légèrement.
- Je t'écoute.
- Okay alors la première, qu'est-ce tu aimes le plus chez moi physiquement ?
- Ahaha... Tu veux vraiment savoir ?
- Ouiii !
- J'adore tes yeux, j'aime bien ton petit ventre, je kiffe tes seins, puis tes grosses fesses me rendent malade.
- Ok, mais bébé, je t'ai deman...
- Désolé mais je ne peux pas choisir un seul. En plus la c'est une sélection que je t'ai fait. Sinon il y a tes lèvres et tes cuisses !
- Tu aimes tout mon corps.
- Affirmatif.
- Ok, maintenant qu'est-ce que tu aimes chez moi mentalement ?
- Ta personnalité, ta gentillesse, ta piété et ta pudeur.
- D'accord, maintenant ce que tu n'aimes pas des deux côtés ?
- Physiquement franchement j'aime tout. Sans mentir tu m'attires énormément. Mentalement, ton côté opiniâtre m'irrite, je hais quand tu ne m'écoute pas. Mais je ne me plains pas parce que ça n'arrive pas très souvent.
- Hum ?
- Oui. Ensuite tu as un peu d'insolence en toi que tu ne montre qu'à moi je le sais. C'est vraiment tes seuls défauts que j'aime pas.
- D'accord je comprend. Mais désolée je ne changerais ces défauts pour rien au monde car c'est ce qui me permet de te tenir tête bien comme il faut quand c'est nécessaire.
- Ahah... Touché ! Tu as raison.
- Tu veux savoir moi ce que j'aime ou pas chez toi ?
- Je sais déjà ce que tu aimes physiquement chez moi.
- Je ne te crois pas. Tu ne le sais pas.
- Tu aimes mon nez. Tu aimes mes mains. Mes cheveux, mes pecto et mini Majid !
- Mdrrrrrr... Mais wtf Rachid, comment tu sais ?? Eh je suis choquée.
- Je le sais, tu me regardes, tu me touches et je vois la plaisance dans tes yeux. Quand une personne aime ce qu'elle observe ou touche, c'est naturellement lisible sur son visage ou dans ses expressions.
- Par contre j'aime pas mini Majid. Je n'ai jamais dis ça.
- Les autres aussi tu ne m'as jamais dis. Mais je sais même que c'est lui ton préféré ma belle, les faits sont là.
- Ahahaha... Eh bonne nuit mon frère !
- Attends, je crois que j'ai oublié un dossier dans le petit salon du haut. Tu peux aller le chercher stp ?
- Mdrrr... Je n'irais nulle part ! Tu crois que je ne connais pas ton plan là ? Je sais ce que tu vas faire !
- Je vais faire quoi ?
Je le regarde mdr, le mec une fois il m'a sorti la même merde de ce genre pour après me retrouver là-bas et me prendre par surprise... Je n'irais pas, Ousmane dort sur le lit dans ma chambre il n'y a pas de barrière hors de question que je le laisse seul, il peut tomber... Et puis il faut se faire désirer parfois même si c'est dans le mariage.
- Bonne nuit Mr Atch. Plan échoué pour aujourd'hui, mon bébé dort sur le lit, je ne le laisse pas seul.
- Reviens ici.
Ordonne-t-il quand je me lève.
- Non, je ne viens pas, je vais me coucher j'ai sommeil.
- Djoumane!
- Quoii ??
- Tu exagères, qu'est-ce que tu me fais ?
- Mais je n'ai rien fais. C'est toi tu inventes des trucs, il n'y a pas de dossier là-bas, on le sait tous les deux.
- Et alors ? Quand je te dis d'y aller tu vas vérifier.
- Ne commence pas à me parler avec un ton paternaliste. Jure moi qu'il y a dossier et j'y vais tout de suite ?!
-...
Je l'entend souffler, je ne calcule pas et monte me coucher à ma place...
Le lendemain à mon réveil, il n'y avait plus personne l'oncle de Majid est rentré avec sa famille et j'ai retrouvé la ménagère entrain ranger et nettoyer la chambre qu'ils occupaient. J'ai préparé le petit déjeuner et j'ai fais prendre son bain à Ousmane. Ensuite c'était le combat journalier de tous les matins, réveiller Majid. Après qu'il se soit levé j'ai refais les draps et rangé la chambre.
Rouguiatou.
Une semaine que je suis sa femme devant Dieu et la loi, et je peux dire que je suis plus qu'heureuse. Oui car Djibril me comble d'amour. Chaque minute passée il n'a cessé de me prouver son amour. Même si c'est au téléphone, il me le montre quand même. Au téléphone car deux jours après mes noces je devais aller chez mes parents mais comme ils ne sont pas là ce sont mon oncle et ma tante qui les représentent et bien je suis là. C'est la tradition dans notre famille, et c'est aujourd'hui que je rentre, Djibril me manque beaucoup même s'il est passé trois fois depuis que je suis là. Ce n'était pas suffisant car nous ne pouvions rester entre nous pendant un petit moment. Nous nous regroupions tous au salon pour causer. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas mais je ne peux pas, j'ai honte de m'isoler avec lui devant mon oncle et ma tante même s'ils me vouent un amour immense et que je les considère comme mes parents, je les respectent trop pour cela. Et ça pour le damn de mon mari lol, il s'y fera ce n'est que temporaire.
- Oui nous allons y aller maintenant.
- Déjà ? Il n'est que 16h.
- En fait tonton nous devons aller à la maison aussi.
- Ah je vois, donc allez-y.
- Rougui viens avec moi deux secondes.
Je suis mes tantes dans la chambre. Elles me donnent un grand sac.
- Tiens ça c'est des bouteilles d'encens et de l'artillerie.
- euh merci.
Dis-je en le prenant. Mdr elles donnent ça à toute fille qui se marie dans la famille... Elles me parlèrent encore du mariage et de ce qui en convient avant que je ne sorte rejoindre Djibril qui s'impatientait. Une fois dans la voiture. Il me regarda en posant sa main droite sur ma cuisse.
- Alors ? Comment s'est passé cette semaine loin de moi ?
- longue, tu m'as beaucoup manqué.
- toi encore plus ma chérie. Ne t'inquiète pas nous allons tout rattraper.
- hun hun.
- j'ai appelé ton père.
- Quoi ? Po..pourquoi ?
Il me regarda furtivement avant de se retourner vers la route. Je baissais la tête et il prit ma main dans la sienne.
- Rouguiatou, ton père est mon beau-père et ce que l'on se dit c'est disons des choses d'hommes. Mais je te dis néanmoins que tu n'as pas à avoir une peur bleue de lui. Il reste ton père et même si vous le prenez pour une personne assez "sévère" il n'en reste pas moins un humain, il t'aime beaucoup tu sais.
- Il..Il allait vraiment me forcer à me marier si..si Sadeiya n'avait pas parlé à ses parents.
- Ah ça c'est parce qu'il ne connaissait pas encore Djibril deh.
Je rigole face au ton narcissique qu'il a employé.
- Il m'a carrément menacé de te rendre heureuse.
- c'est vrai ? Qu'a-t-il dit exactement ?
- Ça je t'ai déjà dis que je te ne dirais pas.
- Djibyyyy !!
- Non !
Je lâchais sa main et fis mine de bouder en me tournant vers la vitre. Je l'entendis rigoler mais ne dis rien. Je reste aussi silencieuse jusqu'à ce que je remarque que ce n'est pas la route pour aller chez mes beaux-parents mais plutôt chez nous.
- Djiby ?
- oui chérie.
- Tu n'as pas dis qu'on allait chez tes parents ?
- tu n'es plus fâchée ?
- réponds moi.
- Si je l'ai dis mais c'était pour qu'on parte vite, tonton cheick parle beaucoup tu sais.
- Mdr menteur. Dis juste que tu étais pressé que je rentre avec toi.
- exact.
Nous nous sommes arrêtés pour prendre un plat de Atchieke et du poisson braisé pour le dîner car vu l'heure pour que j'en prépare ça va tarder.
Une fois chez nous. Après la douche et la prière je disposais la nourriture dans des assiettes et les posa sur la natte que j'avais étalé devant la télé. Dans le réfrigérateur je sortis les jus et des fruits. Il était 22h donc ça pourrait bien aider à digérer.
Djibril a mit un film très intéressant sur Netflix et on mangeait tout en regardant le film. Après le dîner on s'est posés sur le canapé sous la couette tout ça en plus il pleuvait des cordes. On était bien quand tout d'un coup il eut une coupure d'électricité nous nous sommes retrouvés dans le noir total.
- Ah merde, je n'ai même pas appelé l'électricien pour connecter le compteur au générateur en plus !
- Ah ça ne va peut-être pas durer trop longtemps.
- hum avec cette pluie je crois bien que si.
Je me suis souvenue que dans le sachet que ma tante m'a donné il y avait des bougies. Donc j'ai allumé la lampe de mon portable et je me suis levée pour aller les chercher.
- tu vas où ?
- Attends moi ici. Je reviens.
Je cours dans notre chambre je sors les bougies en boîtes de porcelaine et les disposes un peu partout puis les allumes une à une elles sentaient super bon ! J'adore vraiment !! J'allumais la dernière quand il est arrivé, il regarde autour et me lance un petit sourire en coin. Je lui sors mon plus beau sourire.
- Quoi ? J'ai droit à une soirée spéciale ?
- euh...com..euh vu qu'il n'y a pas d'électricité alors j'ai allumé des bougies.
Marmonnais-Je alors qu'il s'approchait il jeta un coup d'œil et vit le sac sur le lit je ne l'avais même pas fermé. Dès qu'il voulu le prendre je m'empressais pour le récupérer mais il a été beaucoup plus rapide que moi...
- Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
- Rien ! C'est rien..ce sont mes affaires.
Il me regarda pas convaincu du tout avant de tout déballer sur le lit. La honte, il y avait que des trucs sexy comme "vêtements" dedans. Il commençait à les regarder un à un en souriant, j'avais le regard baissé tellement j'avais honte.
- Ahhh je vois, donc madame veut me priver de ces belles choses ?
- Djiby..arrête.. ce sont juste mes sous-vêtements. Ne regarde pas.
- Pourquoi tu ne les porte pas ??
Questionna-t-il subitement en se retournant vers moi. Son regard m'a coupé la respiration pendant quelques secondes.
Il se retourna et prit une petite robe mais vraiment minuscule pour me la tendre en me fixant droit dans les yeux. Je regarda le tissu dans sa main en secouant la tête de gauche à droite. Il s'approcha à quelques centimètres appuyant plus son regard.
- Djiby...voyons..c'est..indécent cet habit.
Bafouillais-je en me disant que tout ce que je dis ne servira à rien le connaissant.
- Tu n'es qu'avec moi, ton époux rien ne peut être indécent. Je veux te voir dans cette tenue Rougui s'il te plaît.
J'ai pris le tissu et m'enferma dans la sdb une boule au ventre. J'enfilai la "robe" très facilement. Elle m'arrivait à peine au milieu de mes cuisses j'étais carrément presque nue. Je ne me sentais vraiment pas à l'aise. Puis je me suis rappelée des conseils de Assa et Deiya. Ça me rassura un peu donc j'ouvre la porte. Je me présenta devant lui en tirant sur ma robe essayant de plus me couvrir le regard rivé sur le sol. Waw je ne suis vraiment pas habituée à ces trucs...
Après quelques minutes qui me semblèrent une éternité. Il vient tout près de moi en tenant ma taille d'une de ses mains. Puis de l'autre il tira sur la pince qui tenait mes cheveux qui me sont retombés sur le visage et les épaules.
- Regarde moi.
Je n'y arrivais pas mdr. Je l'ai regardé et j'ai direct détourné les yeux. À cet instant je détestais grave ma timidité !
- Rouguiatou regarde moi.
Je le fis cette fois-ci n'ayant pas le choix.
- Tu es vraiment trop belle.
Me chuchota-t-il dans l'oreille. Je passe mes mains sur son torse recevant le frisson dû à son souffle sur mon cou. Puis je serra son t-shirt quand ce fut ses lèvres qui parsemaient mon cou et mon épaule de baisers. Il me serra contre lui puis m'embrasse tendrement en caressant mon dos, mes bras. Je répondis en soupirant puis passa mes mains sous son t-shirt blanc. Je le sentis sourire puis il me souleva sans que je m'y attende.
Ça tombait bien mes jambes ne tenaient plus. A un moment j'ai bloqué. J'étais tellement absorbée par ses caresses et le reste que je n'avais pas remarqué que nous en étions déjà à ce stade. Depuis la première nuit nous n'avions rien fait car la deuxième nuit voyant que je n'étais vraiment pas prête à reprendre il ne tenta rien. La douleur me revient et la peur m'envahit de plus la chambre n'étant pas complètement plongée dans le noir à cause des bougies ça ne m'aidait pas trop. Je serra mes jambes instinctivement, il me regarda et comprit. Par un sourire il me fit un tendre bisous sur les lèvres.
- Bébé détends toi, je ne te ferais pas mal.
Me rassura-t-Il, il me parlait en me disant des mots doux. Certains aussi salaces les uns que les autres. Et je le laissa faire....
Le lendemain matin, je souriais comme une mongole sous la douche quand je le sentis contre moi. Je cria de surprise, il n'a aucune limite celui là.
...