La Sélection Fanfiction- Enga...

Galing kay Eliza-Vic_fanfic

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Ma version personnelle de l'épilogue du tome 3. Peut se lire avant ou en parallèle de ma fic principale: "Il... Higit pa

Partie 1
Partie 2

Bonus

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Galing kay Eliza-Vic_fanfic

Et voilà ! C'est la fin de cette petite histoire, de cet OS, parallèle à ma fic principale que vous commencez à connaitre depuis le temps ;) Qu'ai-je encore à vous dire de plus ? Pas grands choses, j'en ai peur... Je répète que ce bonus est un peu plus osé que les deux chapitres précédents, que je vous remercie de ne pas copier mon travail d'auteur mais enfin et surtout, j'espère que vous aimerez ce bonus et que vous avez pris plaisir a lire cette « histoire » tout autant que moi j'ai pris plaisir a l'écrire. Une dernière review, un dernier commentaire pour la route ? ;) 

Oh ! Et surtout n'hésitez surtout pas à venir me rejoindre sur ma page facebook d'auteur que je tiens régulièrement à jour des dernières parutions ou tout autre inspiration. Sinon, vous avez aussi mon profil fanfiction.net dont le lien est dans ma bio ;)

Bien à vous, 

Elizabeth-victoria

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Après l'ouverture de bal, la fête se prolongea jusqu'à tard dans la nuit. Je ne m'étais jamais amusée autant de toute ma vie ! J'avais enchainé valses, slows, et danses endiablées sur la piste tour à tour au bras de Maxon, d'Aspen ou entre amies. Je reprenais mon souffle, assise sur une chaise, après un morceau particulièrement rythmé. Et tandis que je sirotais une boisson fraîche, Maxon se matérialisa à mes côtés.

- Souhaite-tu que l'on se retire ?

- Ne paraîtrons-nous pas impoli envers nos invités ?

- Pas le moins du monde. Me répond-il avec un sourire.

- Dans ce cas, je ne dirais pas non. Fis-je en saisissant la main qu'il me tendait.

Nous nous éclipsâmes, une énième fois encore sous une ovation. Nous remontâmes vers la suite royale, que nous allions partager pour la première fois. Jusqu'à aujourd'hui nous faisions chambres à part, protocole oblige. Mais nous nous arrangions toujours pour dormir côte à côte, savourant simplement le plaisir de partager un moment ensemble, rien que tous les deux. (Bien sûr il y avait eu quelques petits couacs dans notre plan : celui ne se trouvant pas dans le bon lit au matin devait retourner dans sa chambre avant l'arrivée des domestiques. Et comme nous nous attardions assez souvent dans les bras l'un de l'autre, on redoublait d'imagination et d'ingéniosité un peu plus chaque jour. Cette situation donna lieu à bien des fous rires mais je sais que nos valets et femmes de chambres ne furent pas dupent bien longtemps, vu les sourires en coin et les regards amusés que nous recevions. Heureusement, ils ne dirent pas un mot de tout cela a Sylvia, qui aurait alors VERITABLEMENT fait une crise cardiaque en l'apprenant.) Je m'étais installée dans la suite de la princesse jouxtant la chambre de Maxon qui n'avait pas eu le cœur à s'installer dans la chambre qu'occupaient encore ses parents un peu plus tôt. J'avais donc supervisé seule les travaux de rénovation. Nous découvrions en même temps le résultat final. Et il fut même au-dessus de toutes mes espérances. Une surprise nous attendait même. Sur le lit et tout autour des pétales de roses rouge formaient un tapis qui embaumaient dans la pièce d'une délicate senteur et quelques bougies diffusaient une lumière douce. Je laissais échapper une exclamation de ravissement.

- C'est toi qui as demandé qu'on installe ceci ?

- Non. J'ai juste évoqué l'idée comme ça, au détour d'une conversation avec Carter. Je ne pensais pas qu'il l'avait retenue et encore moins qu'il la mettrait en œuvre !

- Tu sous-estime toujours les gens à ton service. Lui fit-je remarquer, indulgente.

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Tu ne peux pas comprendre encore mais toute ma vie on a répondu au moindre de mes ordres. Quand je disais que je voulais quelque chose on me l'obtenait. Tous ceux qui m'approchent sont soit trop respectueux ou ont trop peur de ce que je pourrais leur faire s'ils me déplaisent pour prendre des initiatives. De ce fait, on ne m'a jamais fait de surprise.

- Et alors ? Cette surprise est-elle à ton goût ? Lui demandais-je, mutine.

- Plus que tu ne peux te l'imaginer... Il m'attira tendrement vers lui, une main au creux de mes reins.

Ses yeux détaillaient mon visage comme s'il me découvrait pour la première fois ou qu'il voulait graver mes traits dans son esprit. Aucun son ne fut prononcé entre nous deux pendant quelques instants. La tension était si intense entre nous que mon corps réagit tout seul. Il se tendit, une boule de chaleur se forma dans mon ventre, mon cœur tambourinait dans ma poitrine comme si il voulait en sortir, ma respiration devenait de plus en plus saccadée. J'en voulais plus. Et comme si Maxon lisait dans mes pensées, il se pencha vers moi et déposa un baiser aussi léger qu'une plume sur mes lèvres. Je nouais alors mes bras autour de son cou et approfondissait notre baiser. Il me répondit en me serrant encore plus fort contre lui, collant nos corps l'un contre l'autre. Ainsi, je sentais son cœur frappant aussi fort que le mien dans sa poitrine. Maxon quitta ma bouche pour promener ses lèvres chaudes sur mon cou et mes épaules, alors que ses mains galopaient sur mes côtes et mes hanches à travers ma robe de mariée. Je renversais la tête en arrière pour lui permettre de pouvoir en découvrir plus, les yeux clos. Il revint à mon visage et m'embrassa tendrement. J'esquissais alors un sourire, contre ses lèvres et décidais de pimenter un peu le jeu. Je pris alors le contrôle, capturant ses poignets. Je remontais lentement mes mains le long de ses bras, passais sous sa veste, que je lui retirais, la laissant tomber par terre, et dessinais des arabesques à travers le tissu fin de sa chemise blanche, sur son torse, son ventre, son dos. Je sentais les muscles de Maxon se contracter sous mes doigts, sa respiration s'accélérer. Ce fut à son tour de m'arrêter. N'y tenant plus, il passa une main sous ma nuque et m'embrassa avec une force que je ne lui connaissais pas. La boule de chaleur au creux de mon ventre gonfla et transformait lentement mon corps en brasier intérieur. Un brouillard commençait à se former dans ma tête, empêchant mon cerveau de fonctionner correctement, mais éveillant tous mes sens plus que jamais. Je m'agrippais au dos de Maxon et notre étreinte se fit de plus en plus sensuelle. Je me rendis compte que, dans mon dos, qu'il essayait de trouver la fermeture de ma robe. Je me pressais encore plus contre lui pour lui permettre de la trouver plus facilement. Il l'a repéra enfin et la défit. Ma fabuleuse robe de mariée glissa au sol dans un bruissement délicat et je me retrouvais alors en combinaison de soie entre ses bras. Toujours en m'embrassant fougueusement, il m'entraina vers le lit, où nous basculâmes tous les deux, soudés. Maxon me mangea de baisers, découvrant mon corps et ma peau s'électrisais partout où il me touchait. J'étais entièrement parcourue de frissons de plaisir. Fébrilement, j'encadrais son visage de mes mains et le ramenais face à moi, l'interrompant dans son exploration. Nos respirations haletantes, les yeux brillants, on se sonda du regard mutuellement.

- Tu as peur ? S'enquit-il

- Non. Je n'ai pas peur. Tant que tu seras avec moi, je n'aurais jamais peur. C'est juste que... Juste que... Je baissais le regard, embarrassée et rougissante.

- Que quoi ? Me demanda-t-il dans un souffle en me prenant le menton, tendrement. J'osais enfin lever les yeux pour le regarder.

- Toutes nos nuits... Ensemble... Ce n'est pas pareil... Mon explication était complétement vaseuse mais mon mari, comme d'habitude, su exactement le sentiment que j'essayais d'exprimer. Il me calma d'une caresse sur la joue.

- Chuuuuuttt. Tout ce que tu dois savoir c'est que je t'aime et rien ne pourra jamais changer cela. C'est le principal. D'accord ? Fais-moi confiance.

- Je t'aime aussi. J'ai confiance en toi mais je ne peux m'empêcher de me demander...

- Si je suis expérimenté en la matière ? Non, Je te l'ai dit. Sourit-il.

- Oui, je m'en souviens. Gloussais-je. Donc... Nous en sommes tous les deux au même point ? Continuais-je en reprenant mon sérieux.

- Exactement. Comme je restais muette, Maxon repris. Ecoute, si tu n'es pas sûre de toi ce soir, ce n'est pas grave. Nous avons tout le temps devant nous et... Je stoppais net sa litanie en posant un doigt sur ses lèvres.

- Non... Non. J'en suis sûre, Maxon. Ses yeux s'illuminèrent et dans le baiser qu'il me donna par la suite il me transmit tout son amour, fort, incommensurable, inébranlable. Je fondis alors définitivement, me laissant aller corps et âme, m'abandonnant complètement à mon désir, dans les bras de l'être que j'aimais et chérissais le plus au monde.

Le lendemain, je ne fus pas seulement réveillée par une douce caresse sur les bras mais aussi par la meilleure mélodie du monde : ma tête reposait sur le torse musculeux de mon époux. Vraisemblablement il était réveillé depuis un moment.

- Hum... C'est déjà le matin ? Gémis-je, aveuglée par la lumière du soleil s'infiltrant dans la chambre.

- Et oui. Murmura Maxon. Tu sais que tu ressembles à un ange quand tu dors ?

- Oh... Sérieusement ? Demandais-je, un brin moqueuse.

- Oui. Tu es mon ange à moi. Susurra-il au creux de mon oreille avant de me donner des baisers sur tout le corps. La boule de chaleur au creux de mes reins se ralluma, je doute même qu'elle ne se soit pas éteinte de toute la nuit mais je n'y avais absolument plus fait attention, entièrement absorbée par nos ébats. Je me cambrai sous ses caresses et quand il remonta vers ma clavicule, mon cou, mon oreille, ma tempe, je n'y tins plus. Je le repoussais au fonds des coussins en pivotant pour me retrouver à califourchon sur lui et l'embrassais langoureusement.

- Si c'est là l'accueil qui m'est réservé au réveil, je n'ose pas imaginer la suite...

Je continuais à mordiller ses lèvres, à explorer, à mon tour, son corps, tandis que ses mains jouait du piano sur mes hanches.

- C'est que Madame est gourmande ! dit-il, extatique.

- Ce n'est pas ma faute, tu m'as donné faim.

- Ah bon ?

- Oui. Une faim de loup ! M'exclamais-je. Il ria, complètement détendu et à l'aise. Il prit l'initiative de se redresser, m'embrassa passionnément et me renversa à son tour pour me surplomber, appuyé sur les coudes.

- Je voudrais bien rester ainsi toute la journée. Dit-il, un air rêveur sur le visage alors qu'il jouait avec un mèche de mes cheveux.

- Après tout... Ce n'est pas impossible... Nous sommes le Roi et la Reine... Nous n'avons aucun programme précis pour aujourd'hui, nous pouvons faire ce que nous voulons... Fit-je, tentatrice en traçant des cercle sur sa poitrine et ses abdominaux.

- Mmmh... Vilaine tentatrice.

- Moi ?

- Oui, toi.

- Balivernes. Je suis une sainte.

- Tu m'en diras tant...

- Mais oui, je suis la sainte qui a accepter de t'épouser et qui te supportera toute sa vie. Si ce n'est pas déjà de l'abnégation, je ne sais pas ce que c'est. Sans parler du fait que je suis la future mère de tes enfants...

- Tu parles comme si je t'avais forcé à m'épouser...

- Non. C'est vrai que je me suis moi-même infligé cette punition. Dis-je, espiègle.

- Parce que tu me considère comme une punition ?

- Oh oui ! Je ne sais pas comment je supporterais de voir tant de beauté tous les jours de ma vie ! Terminais-je, d'un ton théâtral.

- De qui parles-tu ainsi comme s'il était un dieu vivant ?

- De mon Royal Epoux, qui veut tu que ce soit d'autre ?

- Alors comme ça, tu me trouve si beau que cela ?

- Tu en doutais ? Je t'ai toujours trouvé très beau...

- C'est toi la plus belle, mon amour. Tu es la plus belle femme qu'un homme puisse rêver.

- Oh... Maxon...

Et il m'embrassa avec une tendresse infinie. Quand je redescendis de mon petit nuage, je me redressais dans le lit et observa mon environnement.

- L'on devra donc remercier Carter pour ce... petit effet, si je comprends bien ?

- Et Marlee. Je pense que c'était leur cadeau de mariage a tous les deux. Et pas des moindre.

- Tant que ça ? Demandais-je, la valeur ne me sautant pas aux yeux.

- Oui, tu ne l'as pas remarqué hier mais selon le protocole, pour une nuit de noce royale, il doit y avoir diverses personnes présentes sur le seuil de la chambre nuptiale. Pour s'assurer que...

- Que le mariage a bien été consommé. Terminais-je d'une voix blanche.

- Oui. Affirma-t-il. La honte et la tristesse se lisait sur son visage. Je posais une main sur sa joue.

- Ne t'en fait pas. Après tout cela ne s'est pas passé ainsi alors pourquoi s'en faire ?

- Tu as raison. Me sourit-il avant de m'embrasser. Bon ce n'est pas tout mais nous n'avons pas que ça à faire aujourd'hui. Dit-il joyeusement en sortant du lit.

- Comment ?! M'exclamais-je, incrédule.

- Oui. Aller, il faut se lever... sinon je serais dans l'obligation de te sortir de force du lit.

- J'aimerais bien voir ça. Lui lançais-je, comme un défi.

- Vous aller voir ce que vous allez voir Mme Schreave. Le releva-t-il

Il écarta les draps d'un coup, me souleva et je sentis soudain de l'eau couler dans mes yeux. Je poussais un petit cri et voulu sortir mais Maxon m'en empêcha. Je me débattis mais il était plus fort que moi et notre petite bagarre se termina d'une tout autre manière...

- Alors qu'a tu encore prévu aujourd'hui ? Demandais-je à travers la porte de la salle de bain, ajoutant une touche finale a ma tenue.

- Tu ne lâcheras vraiment pas le morceau hein ? Me parvint la voix de mon roi bien-aimé du dressing

- Tu as tout compris !

- Et bien... c'est une surprise !

- Maxon ! Ne serais tu pas en train de te moquer de moi par hasard ?

- Mais pas du tout. Me répondit-il innocemment.

- C'est cela... vas-tu me dire de quoi il en retourne à la fin ? M'impatientais-je.

- Tu le sauras bien assez tôt.

- Raah... Je capitule ! Tu es trop fort pour moi à ce jeu-là. Je levais les bras au ciel.

- Dis plutôt que tu n'as pas la patience car tu sais que tu as perdu d'avance.

- Une Schreave ne s'avoue jamais vaincue devant l'adversité !

- Nous serons deux à jouer dans ce cas-là ! Je te rappelle que je suis un Schreave moi-aussi !

Je m'esclaffais et sorti de la salle de bain, enfin prête. Maxon m'attendais et quand il me vit, il se figea sur place. J'avais revêtue une robe de cocktail d'un profond vert foret et des escarpins noir. Je dois avouer avoir été un peu sceptique sur la couleur choisie quand je l'avais vue m'attendant sur une chaise dans la salle de bain. Je n'avais jamais essayée cette couleur auparavant, mais il fallait reconnaitre qu'une fois enfilée elle m'allait très bien. La coupe était simple, comme j'aimais ; un décolleté pas trop profond, dos nu, cintrée a la taille et une jupe vaporeuse. Je n'avais pas mis de maquillage, très peu de bijoux à part mon collier d'argent, mon alliance et j'avais mis un bandeau de tête assez discret, serti de quelques diamants.

Et à en voir la tête de Maxon, j'étais superbe.

- La vache ! Fut les seuls mots qu'il put prononcer. Je ri de sa remarque.

- Aller, tu l'as dit, on doit y aller. Je glissais mon bras sous le sien et l'interrogea du regard. C'est à ce contact qu'il sursauta et sortit de sa contemplation.

- Mon trésor, tu es magnifique ! Je penchais la tête de côté, lui lançant un regard... expressif. Il éclata de rire devant mon expression et il nous guida jusqu'à la salle des Banquets où nous attendais déjà tous nos proches. Nous entrâmes sous le son des trompettes et des acclamations. Marlee vint immédiatement me serrer dans ses bras alors que Carter échangeais une poignée de main avec Maxon.

- Encore toute mes félicitations. Et alors comment cela c'était, hier ? Me chuchota-elle à l'oreille.

- Et bien... C'était indescriptible... lui répondis-je à mi-voix, un peu gênée mais un sourire énigmatique aux lèvres.

- J'en conclu que ça c'est plutôt bien passer. M'ébloui-elle de son sourire. Je hochais la tête.

A son tour, ma mère vint me prendre dans ses bras et me serrer contre son cœur. N'arrivant à murmurer qu'un simple « je t'aime », retenant à grand peine son émotion. May, quant à elle, était toujours égale à elle-même.

- Grande sœur, tu es juste trop ma-gni-fi-que ! Tu en a vraiment de la chance... Dis, dis ! Est-ce que je pourrais un jour essayer tes bijoux ? Pépie-elle.

- Merci ma puce, mais tu sais bien que c'est toi la plus belle. Et bien sûr que je te laisserais essayer mes bijoux, mais pas tout de suite d'accord ? Je ne disais pas uniquement cela pour lui faire plaisir, c'était la vérité. Elle rayonnait dans sa robe corail. A peine finis avec ma petite sœur, que Nicoletta s'approchait :

- Tous mes vœux de bonheur. Je n'ai jamais douté de vous. Illéa a gagné une Reine de grande qualité. Me félicita Nicoletta.

- Merci à vous surtout. Vous m'avez apporté une aide très précieuse. Vous ne saurez jamais à quel point je vous suis redevable.

- Ce n'est rien, voyons. Chassa-elle ma remarque d'un revers de la main.

- Je suis sérieuse. Sans vous, rien de tout cela n'aurais été possible.

- Alors je suis d'autant plus heureuse d'avoir pu contribuer à votre bonheur. Je crois que mes cousines trépignent d'impatience de vous parler, alors je vais vous laisser. Encore toutes mes félicitations.

Orabella et Noémie ne me laissèrent pas une minute de répit, me bombardèrent de questions et de remarques. Je passais un excellent moment en leur compagnie, elle était toujours aussi rafraichissante. Aspen et Lucy aussi vinrent nous présenter leur vœux, je les en remerciais, heureuse de leur complicité et de leur bonheur évident. Ils formaient décidemment un couple merveilleusement bien assorti.

Nous pûmes enfin prendre le petit-déjeuner après encore de nombreuse expressions de félicitation de la part de maintes personnes dont je ne retenu pas grand-chose. Et quand nous eurent terminés de manger, Maxon me guida vers les grandes portes du palais. Devant le perron, nous attendais une limousine noire, prête à partir. Je dis au revoir a tous nos invités et pris place sur la banquette arrière dans la voiture. Maxon me rejoignit rapidement et la limousine démarra.

- Alors vas-tu enfin me dire ce que tu me prépare ? fit-je, impatiemment.

- Hum, hum... secoua-t-il la tête négativement.

- Toi alors ! Croisais-je les bras.

- Tu boude ? me demanda Maxon, les yeux rieurs

- Oui. Je bouderais tant que tu ne me diras pas notre destination.

Il glissa dans ma direction mais plus je m'éloignais, plus il se rapprochait. Je fus bloquée par la portière et Maxon réussit à me rejoindre. Il fit courir ses doigts sur moi ce qui eut pour effet de me faire pousser de petits cris. A bout de souffle, je capitulais. Je lui lançais un regard noir et pour se faire pardonner mon mari, souriant, fier de son petit tour, m'embrassa sur la joue. Je n'eue pas le temps de continuer cette conversation car la limousine s'arrêtait sur le tarmac de l'aéroport où nous patientais le jet privé estampillé des armoiries de la famille royale. Je stoppais net sur le tapis rouge. La dernière fois que j'avais pris cet avion, cela remontais a quelques semaines à peine et les circonstances dans lesquelles je l'avais pris me laissait encore un sentiment triste. Maxon se posta et mes côtés et glissa sa main dans la mienne. Il me souriait indulgemment et dans ses yeux je lisais qu'il me soutenait, qu'il serait toujours présent. Main dans la main, nous avançâmes sur le tapis rouge et saluons les membres d'équipages. Une fois confortablement installés dans les fauteuils et une boisson fraiche à la main, je demandais à mon mari.

- Alors ? Vas-tu me dire où tu m'emmène à la fin ?

- Pff... tu es vraiment coriace dans ton genre. Très bien, j'abandonne, tu as gagné.

Je souriais d'un petit air victorieux.

- Ne t'avais-je pas dit que je t'offrirais une lune de miel inoubliable ? Dans un endroit où il n'y aurait que nous deux, sans personne d'autre, complétement libres ?

- En effet... fis-je en commençant à comprendre où il voulait en venir.

- Et puis Adèle m'a avoué que tu n'avais jamais vu la mer.

- Mais ma parole ! Je ne peux rien confié à personne !

- Ne lui en veux pas. C'est moi qui lui ai demandé conseil et elle m'a simplement répondu comme une tante le ferait. Je suis la seule personne à blâmer dans cette histoire.

- Mais cela ne répond toujours pas à ma question, Maxon.

- J'y viens, j'y viens. Qu'est-ce que tu peux être impatiente parfois. Fit-il mine d'être exaspéré. Cela tient du miracle que tu n'aies pas découvert tous les préparatifs avant mais j'y suis arrivé. La surprise que je t'ai donc préparé est un voyage de noce bien particulier...

- Ça, je m'en serais douté...

- Laisse-moi finir. Ce voyage de noce sera composé en plusieurs étapes. Nous irons au Brésil, en Afrique du Sud, dans les Caraïbes, en Italie, en France, en Espagne, en Nouvelle Asie... Bref ! Nous allons faire le tour du monde des plus beaux littoraux.

Mon enthousiaste montait un peu plus à chaque fois qu'il citait une nouvelle escale et je finis par lui sauter dans les bras, euphorique.

- Nous allons vraiment faire tout ça ?

- Oui. Un mois de tranquillité, rien que pour nous.

- Un mois de bonheur ! Et j'embrassais passionnément mon époux. Cette lune de miel promettait d'être magique, j'avais déjà hâte d'y être.

Et elle fut bien plus que magique ! Ce fut un des plus beaux et heureux moments de toute ma vie. Pour ne pas dire le plus merveilleux. Maxon n'avait pas lésiné sur les moyens, les villas dans lesquelles nous séjournions étaient plus belles les unes que les autres : tantôt nichée dans un petit village entre les montagnes et la mer parfois dissimulée à l'abri des regards dans une crique aux eaux turquoises. Tous les jours était sujet à de nouvelles découvertes. Je ne me lassais pas de la mer, nous nous baignions tous les jours, mais parfois l'envie de me promener en ville, de voir les merveilles que les musées abritaient ou tout simplement la curiosité de découvrir comment les gens vivaient et leur culture surpassait le reste. Maxon avait toujours un peu peur, dans ces cas-là, que les gens nous reconnaissent et que cela dégénère mais à part quelques petits débordements sans graves conséquences exceptés qu'ils nous avaient conduit à écourter notre séjour à certains endroits, notre lune de miel se passa merveilleusement bien. Nous profitions l'un de l'autre, simplement en tant que mari et femme, oublieux de tout et de tous. Nous flottions dans le plus parfait des bonheurs. Et je pressentais que c'était les prémices de ma nouvelle vie, un signe sans ambiguïté de ce qui se dessinait devant moi. J'avais désormais la certitude ancrée que j'avais trouvé ma place et que ma vie serait heureuse jusqu'à la fin de mes jours. Pas sans épreuves ni sans larmes ou sans disputes, c'est ce qui fait le piment de la vie après tout. Et je veux vivre tout ça. Pour rien au monde je ne voudrais y échapper car sinon à quoi cela sert que notre existence soit un long fleuve tranquille ? Il lui faut des périodes de calme et des remous sinon je m'ennuierais bien vite. 

Ipagpatuloy ang Pagbabasa

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