Fille de la Lune

By thewordsofanais

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- J'AI ÉCRIT CETTE HISTOIRE LORSQUE J'AVAIS 13-14 ANS, ELLE EST LOIN D'ÊTRE PARFAITE ET COMPORTE BEAUCOUP D'I... More

Avant-propos
| résumé
| trailer
| personnages
| playlist
Prologue
P A R T I E 1 |🌙
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre X
Chapitre XI
Chapitre XII
Chapitre XIII
Chapitre XIV
Chapitre XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitre XIX
Chapitre XX
Chapitre XXI
Chapitre XXII
Chapitre XXIII
Chapitre XXIV
Chapitre XXV
P A R T I E 2 |🌙
Chapitre XXVI
Chapitre XXVII
Chapitre XXVIII
Chapitre XXIX
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Chapitre XXXIV
Chapitre XXXV
Chapitre XXXVI
Chapitre XXXVII
Chapitre XXXVIII
Chapitre IXL
Chapitre XL
Chapitre XLI
Chapitre XLII
Chapitre XLIII
Chapitre XLIV
Chapitre XLV
Chapitre XLVI
Chapitre XLVII
Chapitre XLVIII
Chapitre IL
Chapitre L
Épilogue
| vous êtes des artistes
Note de l'auteure

Chapitre XV

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By thewordsofanais

en média: If I can't have you -> Shawn Mendes

Mercredi 12 juin

Parfois il faut croire qu'une rencontre n'est jamais par hasard, le destin a plus d'un tour dans son sac.

C'est avec cette phrase trouvée dans mon manuel de philosophie que je débute mon journal aujourd'hui. Il est vrai que je l'ai un peu délaissé ces derniers temps. La fin de l'année approche à grand pas et par conséquent, les épreuves du bac également. Je passe la majorité de mon temps libre à réviser et je n'ai plus vraiment le temps d'écrire dans ce carnet. Plus d'un mois et demi s'est donc écoulé depuis la dernière fois où j'ai pris ma plume, et je le regrette vraiment car l'écriture est un des éléments que j'ai mis de côtés pour mes révisons et dont je ressens le plus grand manque.

Et on peut dire qu'il s'en est passé des choses en un mois et demi.

Tout d'abord, ma rencontre avec Simon McBenson, le bel inconnu qui m'avait bousculé alors que je sortais de la bibliothèque, avait débouché sur quelque chose dont je n'aurais nullement soupçonné.

Nous nous étions recroisés par hasard à plusieurs reprises à la bibliothèque puis avions fini, après un certain temps tout de même, par sympathiser.

Malgré mes mauvais à priori et ma méfiance envers lui, nous nous étions découvert, à mon plus grand étonnement, un bon nombre de points communs, notamment en manières de goûts littéraires et musicaux.

La première fois, il m'avait revu, j'étais assise à une table, en train de travailler avec mon manuel de philosophie. Il avait ricané, en relevant que je lisais autre chose que des romances "à l'eau de rose". J'utilise encore une fois ce terme à sens plutôt péjoratif à mon goût, celui dont il avait qualifié ma lecture lors de notre bousculade.

Je me rappelle que, lorsqu'il m'avait interpellé, j'avais relevé la tête de mon livre en soupirant, assez énervée car je n'aimais pas être dérangée dans mon travail. Sans même m'en demander la permission, il avait tiré la chaise qui me faisait face et s'y était assis. Il avait commencé à me parler de ses passions, de sa classe, du sport. Méfiante au départ, je m'étais ensuite laissée aller dans la conversation, lui parlant à mon tour de ce que j'aimais. Nous nous étions finalement retrouvés à discuter de tout et de rien pendant une bonne heure environ. Même si je n'osais me l'avouer, j'avais passé un bon moment en sa compagnie.

Simon était le genre de garçon arrogant, sûr de lui, séducteur et je le détestais pour cela. Son ton, qui était pour la plupart du temps hautain et son sourire charmeur qui lui permettait d'obtenir en un claquement de doigt, le moindre de ses désirs, sans résistance, étaient deux éléments de sa personnalité que je ne supportais pas.

Mais après cette discussion ma vision de lui avait totalement changé. J'avais découvert que cette attitude au lycée n'était qu'une façade. En réalité, c'était un garçon sensible, à l'écoute et passionné par l'astronomie et la musique. Je m'étais sentie bien avec lui, moi qui suis d'ordinaire timide. La conversation s'était faite fluide, les sujets s'enchaînaient sans que je n'ai à chercher mes mots ou à bégayer et me mettre à rougir.

Cette timidité était une chose que je détestais chez moi et que j'étais prête à tout pour m'en débarrasser. Cette manie que j'avais de rougir en public m'énervait à un plus haut point et ma difficulté à m'intégrer par moment me compliquait la vie lorsque je me retrouvais entourée d'inconnus. Mais ce jour là avec Simon, je ne m'étais pas ridiculisée en bafouillant des mots incompréhensibles, et ce, à mon plus grand soulagement.

Après cette après-midi passée ensemble, nous avions décidé de nous revoir, pour se laisser une seconde chance, un second départ, repartir sur de bonnes bases et de bonnes ondes. En effet, notre relation n'avait pas très bien commencée, c'est le moins que l'on puisse dire, mais il trouvait dommage, et moi également, de ne plus se revoir, nous qui possédions des goûts communs et une même passion pour la littérature.

Nous nous étions donc donné rendez-vous à maintes reprises, au parc ou encore à la bibliothèque. À force de se fréquenter régulièrement, nous nous étions énormément rapproché et nous avions développé ce que nous pourrions appeler en quelque sorte, une relation amicale. Lorsqu'il m'écoutait, j'avais l'impression qu'il me comprenait, mieux que mes propres amies même. Lorsqu'il parlait de manière passionnée, pour me raconter tout ce qu'il savait autour des étoiles, d'un physicien qu'il admirait ou de musique, on pouvait même apercevoir des étoiles, pétillant dans ses iris sombres. J'étais une des rares personnes à connaître sa vraie personnalité, m'avait-il confié, et je me sentais pour cela, honorée de sa confiance.

Il me disait souvent qu'il me trouvait différente des autres filles. Parce que je prenais le temps de l'écouter, de le comprendre, de m'intéresser à lui.

Cette rencontre m'avait laissé comme leçon qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Si on m'avait dit, il y a deux mois que je deviendrais amie avec Simon McBenson, je n'y aurais pas cru. Rien ne nous prédestinait à nous rencontrer, à apprendre à se connaître et encore moins à tisser des liens.

J'avais choisi de ne pas mettre mes amies dans la confidence de ma soudaine amitié avec Simon. Je préférais que ceci reste entre nous pour ne pas briser cette confiance qui s'instaurait entre nous.

Seul un membre de ma famille était au courant. Il s'agissait de Louise, une de mes sœurs. Étant de deux ans ma cadette, nous avions beaucoup en commun et partagions énormément. Notre bonne entente avait développé entre nous une relation de confiance, je lui racontais le moindre de mes secrets et inversement. Elle m'avait bien évidemment promis de garder le secret et m'encourageait même à le revoir.

Simon m'avait également aidé à remonter ma moyenne de science. J'avais, sans se mentir, des résultats moyens voire même catastrophiques dans cette matière, qui ne m'intéressait pas vraiment. Mes parents refusaient ceci et m'avaient même menacé d'engager un professeur particulier si mes résultats n'augmentaient pas. Lorsque j'avais mentionné ce point à Simon lors d'une de nos conversations, il avait immédiatement proposé son aide. Je lui avais fait part des points qu'il fallait que j'améliore et il avait pris le temps de me réexpliquer mes erreurs. Il avait usé de patience mais son travail avait porté ses fruits lorsque je l'avais appelé un soir pour lui raconter que j'avais obtenu une note très correcte à mon devoir.

Mes parents, qui n'étaient pas conscience de mes difficultés, pensaient simplement que je m'étais mise à travailler soudainement dans cette matière. Ils verraient d'ailleurs sûrement d'un mauvais œil qu'un garçon de mon âge vienne à la maison pour m'aider, c'est pourquoi je n'en avais parlé seulement qu'à Louise.

Mes parents, et mon père surtout, étaient du genre très protecteur. Cela en devenait même étouffant parfois. J'avais gardé pour moi le peu de relations amoureuses que j'avais eu, seule ma sœur en avait eu connaissance. Je n'aimais pas leur cacher des choses mais je ne souhaitais pas qu'ils s'immiscent trop dans ma vie privée. J'avais 16 ans et j'étais assez grande et mature tout de même pour savoir ce qui était bien ou non pour moi. Malgré cela je ne leur en voulais pas car je savais pourquoi ils le faisaient. Ma seizième année était une année importante et décisive, et je ne pouvais pas me permettre de faire une quelconque bêtise qui pourrait m'écarter de mon objectif. Je devais rester concentrée sur mon avenir et celui de ma famille, et je devais pour cela éviter toutes les relations amoureuses ou toutes ces choses qu'ils jugeaient de distractions. J'en étais malheureusement pleinement consciente et je maudissais ces foutues traditions familiales...

~🌙~

Coucou mes plumes ♡
J'espère que vous allez bien

Nouveau chapitre du point de vue d'Annabelle, j'espère que vous avez aimé.

Je suis désolée pour tous les fans de Lee-Lou, il faudra attendre la semaine prochaine pour la revoir ^^

• Votre avis sur le chapitre ?

• Que pensez vous du nouveau protagoniste, Simon, qui apparaît dans ce chapitre ?

• Une hypothèse sur les "traditions familiales" mentionnées par Annabelle ?

• Aimez vous la musique en média ? Moi je l'adore !

• Des remarques ?

• Envie de lire la suite ?

Gros bisous et à dimanche prochain pour la suite <3


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