Fille de la Lune

Bởi thewordsofanais

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- J'AI ÉCRIT CETTE HISTOIRE LORSQUE J'AVAIS 13-14 ANS, ELLE EST LOIN D'ÊTRE PARFAITE ET COMPORTE BEAUCOUP D'I... Xem Thêm

Avant-propos
| résumé
| trailer
| personnages
| playlist
Prologue
P A R T I E 1 |🌙
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre X
Chapitre XI
Chapitre XIII
Chapitre XIV
Chapitre XV
Chapitre XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitre XIX
Chapitre XX
Chapitre XXI
Chapitre XXII
Chapitre XXIII
Chapitre XXIV
Chapitre XXV
P A R T I E 2 |🌙
Chapitre XXVI
Chapitre XXVII
Chapitre XXVIII
Chapitre XXIX
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Chapitre XXXIV
Chapitre XXXV
Chapitre XXXVI
Chapitre XXXVII
Chapitre XXXVIII
Chapitre IXL
Chapitre XL
Chapitre XLI
Chapitre XLII
Chapitre XLIII
Chapitre XLIV
Chapitre XLV
Chapitre XLVI
Chapitre XLVII
Chapitre XLVIII
Chapitre IL
Chapitre L
Épilogue
| vous êtes des artistes
Note de l'auteure

Chapitre XII

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Bởi thewordsofanais

en média: Falling -> Trevor Daniel

– Linda, Carole a besoin de toi salle 4 !

La voix de l'infirmière en chef me fit prendre conscience de l'urgence. Resserrant ma queue de cheval, je courus en direction de la salle en question. Arrivée devant la porte, je vis ma collègue qui m'attendait.

– Les cas de ce matin s'aggravent. J'ai bien peur pour le traumatisme crânien. La jeune fille est en état critique. Elle doit être transférée d'urgence au service pédiatrie pour passer la nuit. Je te laisse t'occuper des papiers de transfert.

– D'accord, je m'en occupe tout de suite. J'imagine qu'il les lui faut rapidement, j'acquiescai tout en repartant sur mes pas.

Consultant son dossier, je froncai les sourcils à la vue de son nom: Jade Lecœur. Celui ci me semblait familier, sans non plus savoir pourquoi. Je fis les papiers afin d'assurer son transfert dans son service pour la nuit. Pauvre jeune fille, tout de même. Je soupirai, lasse et fatiguée.

Le reste de la journée se déroula tranquillement, sans patients urgents ni cas aggravants. Même si tranquillement n'était pas l'adjectif le plus adapté pour qualifier un hôpital. C'était justement ce côté imprévisible qui me plaisait tant dans ce métier, en plus d'aider les autres.

Je regardai l'heure sur mon téléphone. 17h30. Ma garde se terminait bientôt et j'allai pouvoir rentrer. J'avais hâte de retrouver ma Léna, discuter et passer la soirée ensemble. Nous n'avions d'ailleurs pas encore eu le temps de parler depuis ces cauchemars récents de cette nuit. J'avais eu écho des terreurs nocturnes qu'elle faisait régulièrement, nous en avions parlé par le passé, mais jamais ils avaient pris une telle ampleur. Cela commençait vraiment à m'inquiéter, même si je faisais tout pour ne pas montrer le stress que je ressentais dans cette situation à Léna. C'était mon rôle de maman de la protéger, de prendre sur moi, de ne pas l'inquiéter. Je savais, par ce que m'avait appris Annabelle, que ses cauchemars n'étaient qu'une étape parmi tant d'autres. Qu'il lui restait encore à découvrir. Je mourrai d'envie de lui expliquer tout ce que sa mère m'avait confié concernant son futur. Mais je ne le pouvais pas. Ce n'était pas mon rôle, pas à moi de lui révéler. Je ne pouvais donc rien faire mis à part la rassurer et continuer de la protéger et de l'aimer sans relâche.

Songeuse, je changeai de tenue, laissant ma blouse de fonction et remettant ma tenue de ville. J'attrapai mon sac à main, mes clés de voiture, et sortis de la clinique après avoir salué mes collègues.

Le vent sur le parking soufflait dans ma coiffure tandis que je marchai en direction de ma voiture. Je montai ensuite à l'intérieur, refermai la portière puis mis le contact. La circulation était agitée en cette soirée. Nous habitions à l'extérieur de la ville, dans un petit village, et j'étais obligée d'emprunter des rues assez encombrées par le traffic pour rentrer.

Les mains sur le volant, je laissai mes doigts remuer au rythme de la musique qui sortait du poste de radio. Je souris. Cela me détendait toujours après une grosse journée de travail épuisante. J'étais heureuse d'avoir transmis ma passion pour les chansons à Léna. Le casque, que je lui avait offert pour son dixième anniversaire, ne quittait que très rarement ses oreilles lorsqu'elle était seule à l'extérieur et l'accompagnait dans tous ses déplacements en transport en commun ou à pied.

Arrivée au dernier virage avant ma maison, je mis le clignotant et m'engageai dans la rue. J'ouvris le portail et me garai ensuite dans le garage. Coupant le contact, je soupirai, heureuse d'être de retour à la maison.

La porte d'entrée était restée ouverte. Je fronçai les sourcils. Étrange. Léna refermait souvent derrière elle, ne sachant jamais trop à quelle heure je rentrais. Je poussai la poignée et poussai un cri de surprise en la voyant.

Elle était étendue au sol, inconsciente. Ou du moins j'espérais. Je m'approchai en vitesse auprès d'elle et lui palpai le poignet afin de prendre son pouls. Il était régulier. Elle s'était donc évanouie, rien de très alarmant. J'ignorais depuis combien de temps malheureusement. Je remarquai que du sang coulait de sa narine droite et s'étalait sur sa joue et à la commissure de ses lèvres. Je pris un mouchoir dans mon sac, l'humidifiai légèrement et lui essuyai le visage délicatement, tout en cherchant à la réveiller. Le sang essuyé semblait frais, il n'avait commencé à sécher seulement à la hauteur de son nez.

Après quelques efforts pour la réveiller, sans résultat, je décidai de porter Léna jusqu'à son lit. Son malaise n'avait rien de grave, je lui avais diagnostiqué un pouls assez modéré, et elle avait besoin de sommeil. Je la mis au lit, sans prendre le temps de lui retirer ses vêtements du jour. M'asseyant à son chevet, je la contemplai. Ses cheveux bruns formaient une auréole autour de son visage souriant, apaisé. Malgré ce sourire qui semblait flotter sur ses lèvres charnues, je n'étais pas rassurée et je ne pus m'empêcher de me ronger les ongles jusqu'au sang en la regardant dormir. J'imaginais les pires scénarios dans ma tête.

Après avoir fait les cent pas, je décidai de la laisser. Elle avait besoin de tranquillité et moi aussi. Je m'approchai une dernière fois d'elle, lui fit un baiser doux sur le front puis sortis, refermant la porte de sa chambre derrière moi.

Je descendis l'escalier. Les larmes coulèrent sur mes joues. J'avais fait cette promesse à Annabelle il y a quinze ans déjà, mais par moment, j'avais l'impression de ne pas réussir à protéger Léna. S'il lui arrivait quoi que ce soit, s'ils arrivaient à la retrouver, je m'en voudrais tout le restant de ma vie. Léna était ma fille désormais. Je revoyais encore le visage affolé de sa mère me suppliant de m'occuper d'elle. Elle n'était qu'un bébé à l'époque mais désormais était une belle jeune femme.

Je m'assis à la table de la cuisine, songeuse et allumais une petite bougie rouge, la couleur préférée d'Annabelle. Je fermai les yeux, faisant le vide dans mes pensées, bercée par la chaleur de la flamme orangée qui émanait de la mèche, contre ma peau. Un sentiment de bien-être me parcourut tandis qu'un sourire apparut sur mes lèvres. Silencieuse, je me remémorai des souvenirs avec celle qui était une de mes meilleures amies.

Rouvrant les yeux, je réprimai un bâillement, sans doute cause par la fatigue. J'essuyai du revers de ma main les dermiers larmes et soufflais délicatement sur la bougie posée devant moi à sa mémoire, puis partie me coucher.

~🌙~

Coucou les plumes

Voici un premier chapitre avec un point de vue particulier, celui de Linda.

J'avais envie d'opter pour ce choix de point de vue dirigeant le chapitre car je voulais davantage développer le ressenti de Linda vis à vis de la situation, les rêves de Léna, son destin,... Je voulais jouer la facette plus triste, plus dramatique de ce personnage.

J'espère que c'est réussi^^

• Quel est votre avis impressions sur ce chapitre ?

• Envie de lire la suite ? Curieux(se) ?

• Des remarques à me faire ?

• Que pensez vous de Linda ? Le fait qu'elle semble être au courant de pas mal de choses sur le destin de sa fille ?

• Aimez vous la musique en média ?

Gros bisous et on se retrouve le week-end prochain pour la suite.

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