Ce jour-là, il avait fini plus tôt, son patron était de bonne humeur alors Jungkook quitta le restaurant à 21 heures au lieu de 23.
Il n'y avait pas beaucoup de monde, tout le monde avait bien travailler, la nuit était calme et apaisante.
Jungkook travaillait comme serveur dans un petit restaurant proche de chez eux.
Ce soir, Jimin était à la maison, ce dernier l'avait prévenu par message hier, alors Jungkook était content et pressé d'enfin pouvoir passer du temps avec lui, il lui ferait la surprise de sa présence en rentrant.
Alors le grand brun marcha d'un pas rapide jusqu'à l'immeuble, pressé de revoir le petit blond. Jimin n'était pas revenu à l'appart depuis 2 semaines, alors vous pouvez bien imaginer ce que le plus jeune ressentait.
Lorsqu'il fit face au bâtiment, il pressa le pas et se précipita dans les escaliers, atteignant sa porte le plus vite possible.
Jungkook se dit que Jimin dormait peut-être, alors il fit le moins de bruit possible, sortit ses clés et ouvrit délicatement la porte. Il entra doucement, la main toujours sur la poignée, prête à la refermer, puis il entendit quelque chose qui le figea sur place.
- N-Nam... Aahhh~ Namjoon, p-plus vite...
Des souffles, des gémissements, des grognements de plaisir ; la voix désespérée et désireuse de Jimin ; les grincements du lit, des bruits de frottements et de mouvements plutôt brusques.
Jungkook ne bougeait plus, son visage arborait un air terrifié, contrastant avec le large sourire quelques minutes plus tôt.
« C'est un cauchemar, tu vas te réveiller... »
Tous ces bruits raisonnaient dans sa tête, dans son cœur régnait l'anarchie, il devait sortir de là et vite.
Le grand brun ressortit alors, n'oubliant pas de claquer la porte pour faire entendre sa présence à son désormais ex, et fit le chemin inverse avec la démarche d'un macabé.
Arrivé en bas de l'immeuble, le vent frappa de plein fouet son visage pâle et il réalisa : Jimin le trompait, il aurait dû s'en douter, pourtant il avait préféré lui faire confiance...
Le jeune homme se laissa glisser au sol, il s'assit et reposa son dos contre le mur, la tête dans ses bras, sur ses genoux et il craqua.
Où pouvait-il aller ? Il n'avait plus d'affaires, plus rien, que pouvait-il bien faire ?