HOMOPHOBIA. markhyuck

By oudlov

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Un peu de haine, saupoudrée de peine. Ajoutez des sentiments, sans oublier le châtiment. Vous obtiendrez un... More

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三十三
HOMOPHOBIA

三十一

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By oudlov

La mère de Donghyuck se passa une dernière fois du rouge à lèvres face au miroir avant de se tourner vers son fils.



Ce dernier était habillé d'un gros sweat ainsi que d'un jogging, bien trop large pour son corps faible.






































Elle lui fit un petit sourire.












































— On essaye de ne pas revenir trop tard mais tu sais... Ses rendez-vous sont assez longs, surtout depuis cette histoire avec cette employée qui... Enfin, tu comprends ?









































Donghyuck lui sourit en hochant doucement la tête.












































Il comprenait. Il comprenait l'acte de cette jeune employée.












































Sa maman vérifia si elle avait bien tout dans sa pochette avant de râler en entendant son mari klaxonner depuis la voiture.









































— Tu m'appelles si tu as un problème, ne te couche pas trop tard. Demain on a rendez-vous, souviens-toi.









































Le sourire de Donghyuck se fana.












































Bien sûr qu'il s'en souvenait. Ça commençait même à l'effrayer, ce rendez-vous chez le psychologue.









































Il se demandait ce qu'il aurait bien à lui dire.












































Elle souffla en entendant encore le klaxon rugir au loin. Elle salua rapidement son fils avant de courir jusqu'à la voiture.









































Donghyuck ferma vite la porte devant lui.












































Il était seul. Complètement seul.












































Il marcha jusqu'au salon, c'était vide.












































Il marcha jusqu'à la cuisine, c'était vide.












































Il marcha jusqu'à l'étage, c'était vide.












































Il observait toute sa maison. Il ressemblait à une âme en peine errante.












































Les bras ballants, il faisait de petits pas avant de sursauter en entendant la sonnette. Mark était arrivé plus tôt que prévu.

































































Un petit sourire se dessina sur son visage. Un sourire rassuré, il avait peur lorsqu'il était seul.












































Il se précipita vers la porte d'entrée pour l'ouvrir.












































— Jaemin ? S'etonna le brun en voyant son ami sur le pas de sa porte.












































En effet, Jaemin était là.

Il se triturait les doigts, le visage baissé.









































— Qu'est ce que tu fais là ? Demanda-t-il.












































Le rosé releva la tête. Il semblait... Épuisé, tout comme Donghyuck.












































— Où est Mark ?












































Mille scénarios lui traversèrent l'esprit. Il s'imagina le pire, allant jusqu'à l'option où Mark mourrait dans un terrible accident.









































Un peu timidement, Jaemin désigna Mark qui attendait que toutes les voitures soient passées pour traverser, il était sur le trottoir d'en face.









































— Qu'est ce que tu fais là ?

— Je... Je voulais m'excuser. Pour tout.









































Donghyuck arqua un sourcil.












































C'était plus qu'inattendu.












































C'était bien Jaemin, le même qui regardait son meilleur ami se faire frapper alors qu'il est au sol, sans même bouger. Le même qui l'avait lâchement abandonné par peur d'être la nouvelle pariât. Le même qui n'osait même plus le regarder dans les yeux tant il avait honte.









































— C'est une blague ?

— Non... Écoute, Hyuck. Je sais que... J'ai fait n'importe quoi. C'est impardonnable, je ne mérite même pas de me présenter à toi. Mais quand Mark a dit qu'il partait pour te voir, j'ai laissé Jeno pour venir aussi.









































Du coin de l'œil, Donghyuck aperçut son amant traverser la rue à petite foulée pour les rejoindre.









































— Mais je tenais, vraiment, à m'excuser. Je ne sais pas si à l'avenir j'arriverai à agir comme un ami digne de ce nom mais... Excuse-moi, c'est tout ce que je te demande.









































Mark se posa à côté du rosé en lançant un sourire en coin à son compagnon, mais restait néanmoins très silencieux.






































Un long silence plana quelques secondes.












































— Je ne sais pas, Jaemin. J'ai... J'ai besoin d'un peu de temps... Tu comprends ? Demanda doucement le brun en regardant son ami.









































Ce dernier acquiesça, rassuré. Il lui fit un nouveau sourire avant de se reculer.












































— Je dois y aller. À bientôt Hyuck, Mark.












































Un peu étonné, le brun regarda Jaemin s'enfuir le plus rapidement possible de chez lui.












































— Il a vraiment tenu à venir, désolé, dit Mark en posant ses mains sur les hanches de son copain.









































Celui-ci lui répondit que ça n'était pas grave.












































Il lui prit la main pour l'emmener, sans oublier de fermer la porte d'entrée à clef, ainsi que celle de sa chambre.












































Les deux garçons s'allongèrent sur le lit du cadet, fatigués par cette journée.









































Il était vrai que ces derniers jours, la situation semblait s'arranger au lycée. "Semblait", parce que Donghyuck restait toujours sur ses gardes.









































Le canadien posa son bras autour de la taille du brun en se tournant vers lui.












































Donghyuck s'était maquillé, bien trop.












































Mark se demanda si il essaya de cacher ses plaies sous ces couches de fond de teint.












































Maquillé ou blessé, le noiraud ne pouvait s'empêcher de trouver Donghyuck d'une beauté exceptionnelle.









































C'était sa beauté.












































Prit d'une soudaine tentation, il embrassa la mâchoire de son cadet. Ce dernier se raidit, mais ne dit rien.









































Donghyuck ferma doucement les yeux en sentant les délicieuses lèvres de Mark descendre jusqu'à son cou.









































Puis soudainement, en sentant les mains froides du canadien se faufiler sous son sweat, il poussa un cri en le repoussant le plus loin possible de lui.









































Étonné, Mark mit du temps à comprendre ce qui arrivait.












































Donghyuck s'était mis dos à lui, complètement recroquevillé sur lui-même.












































Un long moment silencieux passa, aucun des deux ne savait quoi faire.












































Le coeur de l'aîné se fissura en entendant les premiers reniflements.












































— Hyuck...

— Pardon, désolé, dit faiblement le cadet.

— Hyuck, c'est moi. T'excuses pas, dis moi qu'est ce qui va pas plutôt.












































Aucune réponse n'osa franchir les lèvres roses du brun.












































— Je suis désolé, Hyuck. Je ne voulais pas spécialement faire quelque chose, simplement te sentir un peu plus, toi, et non tes couches d'habits. Je suis désolé, je ne voulais pas t'effrayer... Dit le plus calmement possible Mark en s'asseyant sur le lit.

— J-j'en ai... J-j'en peux p-plus... Prononça Hyuck en se redressant à son tour.






































Il pleurait. Beaucoup.












































Il pleurait quelque chose d'autre, quelque chose de bien plus grave qu'une caresse sous le sweat.









































Il passa sa manche sous ses yeux. Plein de maquillage partit en même temps.












































— Hey, hey, Donghyuck, calme-toi, demanda Mark en essayant de se rapprocher de son amour.









































Mais ce dernier ne semblait pas être du même avis.












































— T-tu perds ton t-temps... Avec m-moi...

— Qu'est ce que tu racontes ? Dis pas n'importe quoi.









































Donghyuck renifla, il passa encore une fois la manche de son sweat sous ses yeux.












































Les deux hommes se regardèrent dans les yeux.












































Ceux de Donghyuck étaient soulignés par ses pleurs.












































C'était tristement beau.















































Un silence plana, le brun essaya de calmer ses pleurs pour ne plus bégayer comme un con.









































Il poussa un long soupire en baissant la tête.












































— Je suis désolé... Désolé d'être comme ça, désolé d'être...

— D'être quoi ?

— D'être moi.






































Mark passa sa main sur son visage.












































— Putain, Donghyuck, ne dis pas des trucs comme ça. Bordel j'suis amoureux de toi, t'entendre dire ça, ça me brise le cœur.









































Le brun ferma les yeux en reniflant une fois encore.












































Cette soudaine crise de larmes était ridicule.












































Il était ridicule.












































Stupide.












































Inutile.












































— Tu as peur de quoi ?

— De ton regard. J'ai peur de ce que tu pourrais te dire en me voyant nu. J'ai peur du dégoût, j'ai peur de ton dégoût envers moi. J'ai peur de mon corps, j'ai peur de moi-même.









































Mark osa s'approcher encore un peu du brun et se rassura en voyant que Donghyuck ne dit rien, au contraire, il s'avança un peu également.









































— Tu es la plus belle personne que je n'ai jamais vu. Aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, se laissa-t-il dire.






























































Ces douces paroles crispèrent Donghyuck. Elles étaient agréables, belles, pourtant il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il ne les méritait pas.









































Qu'il n'était rien de tout ça.















































Juste... Affreux.









































— NON ! Cria soudainement le plus jeune. NON, TU N'AS JAMAIS VU CETTE HORREUR, TU N'AS JAMAIS VU, JE SUIS UN MONSTRE PUTAIN, UN MONSTRE ! Hurla Donghyuck en s'éloignant de Mark.









































Celui-ci sursauta légèrement face à cette violence que Donghyuck avait envers lui-même et face au ton qu'il avait employé.









































Il posa une main sur sa jambe.












































Il ne comprenait pas ce changement soudain d'humeur. Il avait beau essayé de elle comprendre, chaque fois qu'il faisait un pas en avant, il reculait de deux pas.









































— Donghyuck... Tu es beau, tu es magnifique. Chaque fois que je te regarde, j'ai l'impression de retomber amoureux.

— Tu n'as rien vu... Rien... Murmura le plus jeune en baissant la tête. Si tu osais poser tes yeux sur... Ça, cracha-t-il en désignant son enveloppe corporelle, tu aurais peur. Tu me détesterais comme...

— Comme qui ?

— Comme moi.









































Mark s'approcha un peu. Il sourit en voyant son amant relever timidement la tête.















































Il l'embrassa. Doucement, pour l'apaiser dans cette souffrance qui lui coupait le souffle. En l'embrassant, il lui en redonnait un peu.












































— Ne te déteste pas, ne déteste pas la merveille que tu es. Je t'en supplie.

— Comment veux-tu que j'y arrive ? Je n'y arrive pas et personne ne le fera pour moi.

— Si, moi.
























































Donghyuck écarquilla les yeux.
























































Son regard s'encra dans celui de son vis-à-vis.












































Il laissa Mark s'approcher encore plus de lui, il le laissa l'enlacer.












































Il se raidit en sentant ses mains descendre jusqu'au bas de son sweat.












































— Fais moi confiance, Donghyuck, chuchota Mark, la tête posée sur l'épaule du brun.

— N-non... Arrête, je ne veux pas que...

— Calme-toi. Je ne te toucherai pas si tu ne veux pas. Je veux simplement te montrer que même sans habit, même avec tes blessures, tu restes l'homme le plus beau de cette galaxie. Fais moi confiance, continua le canadien sur le même ton.

— Mark... J'ai peur... J'ai tellement peur...

— Je sais mon ange. Mais fais moi confiance, il le faut pour te sentir mieux.












































Emporté par les belles paroles de son amant, Donghyuck accepta.















































Timidement, Mark retira le sweat.









































Automatiquement, Donghyuck se cacha avec ses bras maigres.












































Le noiraud se rendit compte de la maigreur de son homme, ça en devenait inquiétant. Avec tous ses gros vêtements, on n'y voyait plus rien.









































Les deux hommes se regardèrent dans les yeux.












































Donghyuck était apeuré, angoissé à l'idée que l'homme qu'il aimait l'analysait ainsi.












































— C'est quoi ça ? Demanda Mark en saisissant les poignets du brun.
















































































Ne comprenant pas, Donghyuck essaya de se défaire pour revenir se cacher seulement, Mark ne semblait pas du même avis.









































— C'est quoi ça ? Demanda plus fort l'aîné en scrutant les plaies de son cadet.












































De grosses cicatrices ornaient les fins poignets.












































Donghyuck avait honte, elles étaient signes de faiblesse, de mort.












































— Hyuck... Ne me dis pas que...

— Non ! Non, ce n'est pas moi !

— Comment ça ? Un long silence s'en suivit avant que l'aîné ne comprenne. Je vais les tuer.

— Non ! Répéta Donghyuck en posant ses mains sur les épaules de Mark. Je ne sens plus rien.



























































Le canadien déglutit.












































Il se détestait, il se détestait tellement de les avoir laissé faire ça à son soleil.












































Tristement, il saisit les bras du cadet et, tout en le regardant dans les yeux, embrassa doucement une première cicatrice.









































Donghyuck frissonna.












































Il s'étonna. Comment osait-il faire ça ? Ces plaies ne reflétaient que l'échec de son amant.












































— Mark, ne t'oblige pas. Moi aussi je trouve ça horrible. Ne le fais pas.












































Mais il ne répondit. Il ferma les yeux tout en continuant de caresser ces cicatrices avec ses lèvres.









































Il les combla d'amour, apaisa les douleurs du cadet, les répara avec ses baisers magiques.















































Il releva la tête tout en observant Donghyuck. Ce dernier respirait mal, il haletait. Mais pour une fois, ça n'était pas à cause de la peur. Son cœur s'était pris à faire une course effrénée sur lui-même.









































Il murmura le prénom du canadien.









































— T'es beau mon ange. Je ne le répéterai jamais assez, t'es magnifique.












































Donghyuck pleura. Une fois encore.












































Il laissa Mark l'enlacer, s'allongea avec lui sur le matelas. Il le laissa l'embrasser, passionnément, le plus tendrement du monde.









































Tard dans la nuit, lorsque les parents de Donghyuck étaient déjà rentrés sans pour autant venir voir leur fils au grand bonheur des deux garçons qui ne voulaient pas à avoir se justifier, le canadien se déshabilla à son tour pour venir s'endormir aux côtés de son amant.
























































Ils étaient allongés, l'un contre l'autre. Leurs chaleurs corporelles mélangées à celle de la couette leurs donnaient une impression d'être dans leur cocon.












































Rien que tous les deux.












































Rien que tous les deux.












































Rien que tous les deux.

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