Trois jours plus tard :
Nos deux protagonistes étaient sortis de l'hôpital la veille car les médecins avaient préférés les garder deux jours en observations. Bien entendu, il leur était interdit de pratiquer toute activité physique, ce qui frustrait nos deux agents. Toute l'équipe était venue leur rendre visite accompagnés d'Aimée durant ses deux jours. Aujourd'hui rentrés, ils étaient dispensés de quelconques mission pendant une semaine minimum. Dès leur réveils, Mac avait proposé à Romy d'aller dîner au restaurant, mais la brune avait d'autres projets. Elle était censé aller retrouver son amie Sarah pour dîner à l'extérieur. Le soir venu, elle se prépara. Elle sorti de la chambre vêtue d'un jean légèrement troué, d'un tee-shirt blanc et d'un blazer en daim beige avec dans les pieds, de simples baskets.
Romy : A tout à l'heure mon cœur.
Mac : Amuse toi bien mais pas trop quand même.
Romy : Tu me connais.
Mac : Justement.
Il lui fit un clin d'œil auquel elle répondit par un léger rire. Elle prit son sac à main et sortit. Mac, se retrouvant seul, décida d'inviter son vieil ami Jack. Un fois arrivé, ils burent plusieurs verres en regardant une nouvelle fois Piège de Crystal. Une fois le film fini, Jack rentra chez lui laissant Mac vaguer à ses occupations. Alors qu'il s'était endormis sur le canapé il voulut boire un verre d'eau. Il se leva naturellement vers la cuisine où il remplit son verre. Il jeta un œil à la fenêtre tout en buvant, et ce qu'il vit ne lui plût aucunement. Il laissa son verre lui échapper des mains mais il ne se cassa pas pour autant. Les larmes montaient à ses yeux mais il refusait de pleurer. Il alla se rallonger sur le canapé et ferma les yeux. Le bruit des clés dans la serrure se fit entendre. Romy entra dans la maison , déposa son manteau, ses clés et son sac. Elle enleva ses chaussures, éteignit la télé que Mac avait laisser allumer et le recouvra d'un plaid. Elle souri face au visage d'ange qui était sous ses yeux, puis partit dans sa chambre. Mac rouvrit les yeux quelques secondes plus tard.
Romy ne prit même pas la peine de se déshabiller ni même de se démaquiller qu'elle s'écroula sur son lit. Elle se mit à pleurer.
Romy : Pourvu qu'il n'est rien vu...
Elle était désespérer. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, elle devait en parler à quelqu'un. Elle prit son téléphone, hésita un instant, puis envoya le message qu'elle venait de taper. Son correspondant lui répondit vite. Elle sortit de la chambre, remit ses chaussures, enfila de nouveau sa veste et se saisit de son jeu de clés. Elle lança un dernier regard à son petit ami puis ferma la porte à clé derrière elle. Elle se dirigea vers sa voiture et alla rejoindre la personne avec qui elle avait échangé quelques messages plus tôt.
Une dizaines de minutes plus tard
???? : QUOI ?
La brune se remit à pleurer de plus belle.
??? : Oh non je suis désolée pardon...
Romy : Oh Riley si tu savais à quel point je m'en veux !
Riley la prit dans ses bras.
Riley : Qu'est ce qu'il c'est passer exactement ?
Romy : Et bien... Je suis sortie au resto avec Sarah, une amie du C.I.A., elle est venue me chercher à la maison. Tout se passait très bien et on rigolait bien. Après un moment j'ai décidé de rentrer à la maison et Sarah m'a dit qu'elle voulait d'abord aller en boite. Je lui ais dit que c'était sans aucuns soucis mais que ça serait moi et que j'appellerais donc Mac. Lorsque je suis sortie dehors, je suis tombée sur mon ex, Alec. On a discuter vite fait et il m'a dit qu'il voulait me raccompagner car ce n'était pas la peine d'ennuyer Mac. On s'entend bien alors aucuns problèmes pour moi. On arrive à la maison et il tiens à me raccompagner jusqu'à la porte d'entrée, je lui ais dit que si Mac était réveillé et si il était OK, je lui offrirait une verre. Mais quand on est arrivés devant la porte et que je me suis tournée pour lui dire que j'étais fatiguée et que je penser qu'il valait mieux reporter ça à une autre fois, il s'est mis à s'avancer de plus en plus. Je reculais tout en écoutant son flot de paroles. Je me suis cognée contre la porte et avant que j'ai le temps de réagir, il m'a dit qu'il m'aimait encore et que je cite "Je vais pas te laisser avec un con comme l'autre qui te laisse sortir sans lui" et juste après il m'a embrassé. En quelques secondes j'ai réalisé ce qu'il se passait et je lui ais mis mon poing dans la gueule. Je lui ais dit que le con qui m'attendais était l'homme de ma vie et qu'il était pas un psychopathe comparé à lui. Il est reparti me laissant choquée sur le palier. J'ai décidée de rentrer et de faire comme si de rien c'était passée pour ne pas blesser Mac... Je sais pas quoi faire Ri'...
Riley : OK... De toute évidence ton ex est un fou furieux. Bon... Le principal c'est que tu ne lui ais pas rendu son baiser et que tu l'es... Giflé en quelques sortes. Pour Mac... Je peux pas vraiment t'aider.
Romy : Ri' je t'en supplie ! Je suis perdue ! Je l'aime ! Si tu savais à quel point je l'aime ce gars ! Je veux pas lui mentir mais je veux surtout pas le faire souffrir à cause d'Alec... T'es la première personne à qui j'ai penser pour m'aider.
Riley : Et ça me touche vraiment mais le problème c'est que je le connais bien maintenant et que... Bah je sais que dans les deux cas ça va pas être génial...
Romy : Ooooh mais c'est pas vrai ! Pourquoi ça tombe sur moi !
Riley : Ça va aller vous allez surmonter ça...
Elle prit son amie dans ses bras car elle recommençait à pleurer.
Le lendemain matin
Mac n'avait pas dormit de la nuit. Il avait donc pu constaté avec dégoût que Romy n'avait pas dormit à la maison. Il ne prit même pas la peine de petit déjeuner, il enfila un vieux tee-shirt du M.I.T et partit se défouler pendant son footing. Alors qu'il rentrait chez lui après une bonne heure, il vit une voiture qu'il ne connaissait pas garée devant sa maison. Avec méfiance, il s'approcha et vit un homme attendre à sa porte avec un bouquet de fleurs rouges. Des roses. Impossible. Ce con osait se ramener là avec un bouquet de fleur alors qu'il couchait avec la copine du propriétaire ? Mac sentait la rage monter de plus en plus. Il ne put se contenir un instant de plus. Il poussa un cris de rage et se mit à courir en direction de l'homme qu'il haïssait du plus haut point. Il se jeta sur lui en l'assénant de coup de poings. Sa rage était telle qu'il ne voulait pas s'arrêter de cogner, cogner, encore et encore. Il sentit quelqu'un le tirer en arrière sans trop comprendre. L'autre homme était à terre et avait du mal à bouger. Il porta immédiatement la main à son visage en se relevant quelques secondes plus tard, ayant repris ses esprits.
L'homme : MAIS C'EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME TOI ? ESPÈCE DE CONNARD ! PUTAIN DE SALE FILS DE PUTE !
Quelqu'un retenait toujours Mac qui se débattait comme il pouvait pour terminer le travail. Il reconnu le bracelet de l'homme qui le tenait.
Jack : Je te conseille de dégager ou je te jures que c'est mes poings que tu va recevoir dans la gueule et je te promets que ça va faire encore plus mal que ce que vient de te faire mon pote. Excuse toi tout de suite.
L'homme : QUOI ? Comment ça c'est à moi de m'excuser ?! Il m'a bousiller le visage !
Jack lâcha soudainement son ami et se rua sur l'homme en lui collant un énième coup de poing au visage.
L'homme : PUTAIN DE MERDE VOUS ETES TOUS FOUS ! MON VISAGE !
Jack : Au moins ça te donneras une bonne raison pour le changer ! Aller dégage pauv' type.
L'homme ne se fit pas prier et repartit directement.
Jack revint vers Mac en l'entraînant à l'intérieur. Lorsqu'il passa dans l'entrée, il ricana face au bouquet de fleur complètement massacré.
Jack : Alors maintenant les mecs que tu tabasse se présentent à toi avec des bouquets de fleurs ?
Mac leva un instant les yeux au ciel avant refermer la porte derrière lui. Il ouvrit rageusement la porte du frigo et en sortit deux bières. Il en tendit une à son ami.
Jack : Bon aller dit moi, qu'est ce qui c'est passer ?
Mac le fixa avant de boire sa bière accompagné d'un air indifférent.
Mac : Romy me trompe avec lui.
Jack resta figé sur place et se mit à exploser de rire.
Jack : Pff t'es con arrête tes blagues à deux balles.
Il comprit que ce n'était pas une plaisanterie lorsqu'il croisa le regard meurtrier du blond.
Jack : Attends... Mais c'est pas possible Mac. Tu délires c'est n'importe quoi ! Elle est folle de toi cette fille !
Mac : Faut croire que de lui aussi alors. Je les ais vu s'embrasser sur le palier hier soir. Et elle a oser me dire qu'elle déjeunait avec son ancienne amie de la C.I.A ! La bonne blague ! Elle se le tapait oui !
Jack : J'y crois pas...
Mac : Tu aurais été là tu me croirais ! En plus je vois pas ce qu'elle lui trouve à ce con.
Jack : Il y a surement une explication rationnelle. Elle sait que tu l'a vue ?
Mac : Non.
Jack : Vous en avez pas parler ce matin ?
Mac : Elle a pas dormi ici.
Jack : Attends tu m'a bien dit qu'elle l'avait embrasser sur le palier ?
Mac : Ensuite elle est rentrée. Elle a bien vu que je dormais, elle a poser un putain de plaid sur moi elle est repartie 5 minutes après.
Jack : Je trouve ça bizarre quand même...
La porte s'ouvrit d'un coup.
???? : Mac ! T'es là mon ange ?
Jack regarda son ami qui soupira et lui offrit un grand sourire avant de se diriger dans l'entrée.
Mac : Salut grand-mère !
Aimée : Bonjour mon ange comment vas-tu ?
Mac : Ça va et toi ?
Aimée : Jack que ce passe-t-il ?
Jack : Comment ça ?
Aimée : Je vois bien que ça va pas fort. Aller dit moi tout Angus.
Mac : Si tout va bien je te jures !
Aimée : Ne jures pas quand tu ment Angus ! Dit moi ce qu'il ne va pas ? D'ailleurs où est Romy ?
Le blond ce mit à déglutir.
Aimée : Oh. Vous vous êtes disputés c'est ça ?
Mac : Oui c'est ça.
Jack lui donna un léger coup de coude.
Aimée : Ecoute ce qu'elle a à te dire avant d'envisager la rupture d'accord ? Les apparences peuvent êtres trompeuses, elle ne voulait peut être pas faire ou dire ce pour quoi tu es fâché.
Mac : Tu as peut-être raison...
Aimée : Bien sur que j'ai raison ! Cette jeune femme ne veut certainement pas te faire du mal. Je l'ai vu dans ses yeux quand elle me parlait de toi.
Jack : Quand ça ?
Aimée : Les premiers jours de mon arrivée. Lorsqu'elle est venue me chercher chez votre amie Riley, je lui ais demandée depuis combien de temps vous vous connaissiez et je voulais également qu'elle me raconte votre rencontre. Et tu sais quoi Angus ?
Mac : Quoi ?
Elle prit les mains de son petit-fils.
Aimée : Elle m'a racontée la même journée que la tienne. Son point de vu était similaire au tiens. Vous êtes des âmes-sœurs. Ne vous quittez pas pour une broutille. Elle t'aime sincèrement et je sais que toi aussi.
Mac se figea. Tout ce que venait de lui dire sa grand-mère le chamboulait. Mais il n'avait pas oublié pour autant ce qu'il c'était passer la vieille.
Aimée : Bon ! Je pense t'avoir aidé ! Jack, je compte sur vous pour prendre soin de lui au maximum. Faites ce que vous pouvez en tout cas ! Aller à bientôt vous deux !
Avant de partir elle adressa une dernière parole à Mac.
Aimée : J'espère que ce n'est pas toi le responsable du massacre qu'on subites ses magnifiques roses rouges !
Elle claqua la porte et partit tranquillement. Quelques secondes après, les deux amis se regardèrent avant d'exploser de rire.
Mac : Il ne faut jamais qu'elle sache que c'est moi. Elle serait capable de me renier !
Jack : Bon retournons au sujet qui fâche. Qu'est ce que tu compte faire ?
Mac : Je sais pas...
Jack : Je sais très bien que ça fume la dedans.
Il toque sur le crâne de son ami.
Mac : Je vais voir comment ça se déroule.
Jack : Si t'a besoin j'suis là tu le sais.
Mac : Oui, merci Jack. Et merci de m'avoir empêcher de commettre un meurtre ce soir.
Jack se mit à rigoler.
Jack : Tu serais pas aller aussi loin.
Il jeta un œil au blond.
Jack : J'ai bien fait.
Il lança un regard entendu à Mac.
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Une heure plus tard
Romy : J'ai pas le courage. Je peux rester ici pendant une bonne dizaine d'années ?
Riley : Ro', je t'adore mais a fait une heure qu'on en discute toute les deux. Alors maintenant tu retourne chez toi et tu m'appelle pour me dire ce que tu as décidé de faire. Ça marche ?
Romy : Tu veux toujours pas que je reste ici ?
Riley : Dégage ! Aimée va bientôt revenir de sa sortie entre copine en plus alors si tu veux pas d'interrogatoire t'as intérêt à vite filer !
Romy : Pourquoi tu veux qu'elle m'interroge ?
Riley : Elle m'a dit qu'elle allait passer chez Mac ce matin pendant que t'étais encore en train d'hiberner.
Romy : Salut !
Elle fit la bise à son amie, prit ses affaires et partit sous le regard demi-amusé de Riley.
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Romy venait de se garer devant la maison de Mac. Elle resta un instant dans la voiture afin de se décider sur quelle méthode il fallait adopter. Dire la vérité où mentir ? Sur le papier, ça paraissait simple, mais vu la situation, ça l'était beaucoup moins. Au bout d'environ 5 minutes, elle claqua la porte de la voiture. Comme d'habitude. Improviser. C'était la seule chose à faire. Plus elle se dirigeait vers la porte, plus le stress montait. La porte s'ouvre. Mac la fixe. Il l'attendait ? Elle entra. Le silence était glaçant. Elle se sentait incroyablement lâche. Comment avait-elle pu lui faire ça ? Elle partit dans sa chambre afin de se débarrasser de son manteau et de son sac. Elle s'assit une minute, la tête entre ses mains. Elle s'en voulait. Elle se trouvait pitoyable. Elle pleurait. Bien évidemment, elle pleurait. Puis, Romy se leva. Elle se dirigea vers la salon, toujours en compagnie des ses larmes scotchées à ses joues. Mac se tourna vers elle et eu l'air inquiet. Elle continuait de pleurer.
Romy : Mac... Je... Je viens d'apprendre que je vais mourir.
Alors qu'en pensez vous ? J'ai adoré écrire ce chapitre ! Tout comme les autres d'ailleurs mais... Enfin bref ! Donnez moi vos avis dans les commentaire comme d'habitude ! Encore merci de me suivre et de me soutenir comme ça ! Gros bisous les minis-Gyver ! ♥♥♥♥