« Ne laisse pas ton destin t’échapper »
Oh non, je suis dans la chambre de …. Liam !
Je tournais ma tête en direction du réveil : 22h30. Combien de temps avais-je dormis ???
Je pris un pull dans l’armoire de Liam et sortit de la chambre.
J’arpentais les différents couloirs de la maison. J’aperçus une porte entrouverte. Je me dirigeai vers celle-ci sur la pointe des pieds. Je passai un œil entre l’ouverture de la porte et le mur. En premier je vis Harry, enroulé dans sa couverture, qui dormait. Juste à côté de son lit se trouvait un matelas où dormait paisiblement Bailey.
Je fus surprise de cette découverte mais heureuse d’avoir, enfin, retrouvé ma protégée. Je me détournais de leur cocon intime et descendis les escaliers. Petit à petit je découvrais la maison dans laquelle vivaient depuis quelques temps ces cinq incroyables garçons. Lorsque je voyais un trophée gagné, grâce à leur travail et leur talent, je fus tellement fière d’eux.
Je me dirigeais vers la cuisine. Je pris un verre d’eau tout en restant silencieuse et sortit dans le jardin. J’eu quelques frissons au contact de l’air frais mais ceci fit du bien à mon esprit, qui souffrait depuis peu. Mais à présent, j’espérai ne plus souffrir, ne plus faire de mal et vivre librement.
Je m’allongeai délicatement sur l’herbe humide. Au contact de la verdure, je frissonnai quelque peu.
Je passai mes mains derrière ma tête et observais le ciel. Jamais je n’avais pu regarder la beauté de ce ciel à cause de mon passé qui s’était déroulé dans un lieu étrange ….
Je contemplai les centaines d’étoiles, scintillantes dans la nuit noire. Mes yeux émerveillés, reflétaient la brillance des étoiles. Une petite brise glacée vint effleurer mon visage, me provoquant une nouvelle fois le frisson.
Malgré la fraicheur de la nuit et les évènements passés, je paraissais apaisée.
Par moment, je m’interrogeais sur mon utilité et mon amitié auprès des cinq garçons que j’avais rencontrés, il y a un peu plus de trois jours.
Les moments passés avec Niall me revinrent, ce qui entraina une profonde culpabilité par rapport à la dernière soirée ou nous nous sommes parlé. Qu’allait-t-il se passer quand il apprendra que je suis de retour chez lui ?
Il n’en saura rien car dès demain je retournerais, avec Bailey, dans notre appartement afin de ne pas provoquer des problèmes en plus pour Liam et les autres.
Des bruits de pas, marchant sur l’herbe, me sortirent de mes pensées. Je me relevai de ma position et me mis en tailleur, les jambes croisées.
…: Alors tu as bien dormit ?
Je tournais ma tête en direction de mon interlocuteur.
Je pus observer les moindres détails de son visage grâce à la lumière du salon, qui traversait les parois vitrées, éclairant une grande partie du jardin.
Je distinguai un jeune homme un peu plus âgé que moi. Il avait des cheveux en batailles, de couleurs châtains. Sa frimousse me faisait rire. Il avait des yeux bleu/vert rieurs et laissait apparaitre un sourire parfait. Je le reconnus un peu peureusement. C’était Louis. J’étais réticente à son approche car ma première rencontre avec lui m’avait laissé un froid.
Il s’avança vers moi avec une attitude décontractés et amicale. Il semblait beaucoup plus sociable que moi. Ce qui me mit à l’aise.
Il s’assit à mes côtés et me dévisagea, attendant une réponse.
Moi : Euh … Oui, je ne sais pas exactement combien d’heures j’ai dormit mais cela m’a fait du bien.
Louis : Tu m’étonnes !! On est jeudi soir. Tu as dormit pendant plus d’1 jours !
Moi : Vraiment ??! J’ai dut rater beaucoup de chose alors !
Louis : Eh bien, hier on t’a laissé dormir et on a fait connaissance avec Bailey.
Moi : Au faite, pourquoi avoir amené Bailey ici ??
Louis : Je pense que tu manquais à Liam ….
Un blanc s’installa dans notre conversation.
A cette dernière parole, j’eu un petit pincement au cœur. Il n’avait énoncé que Liam …. J’aurais pensé que Niall aurait été pour quelques choses aussi. Mais j’ai dut me tromper. Je m’en voulais tellement d’avoir été dur avec lui mais les circonstances m’avaient poussé à l’être. J’avais tellement insisté sur le fait : d’oublier notre … Récente relation. Qu’il avait dû se contraindre à le faire ….
Moi : Et ... Niall comment va-t-il ?
Louis : Je pense que ça va ...
Moi : Tu mens, n’est-ce pas ?
Louis : Cooper tu dois savoir que ...
Moi : Non dis rien. Je ne préfère rien savoir.
Louis : Bref, passons à autre chose. Tu sais que ta réaction quand tu m’as vu pour la première fois était vraiment étrange.
Moi : Ah bon ?
Louis : Je suis Louis Tomlinson tu célèbres boys band et si tu étais normale, tu n’aurais pas eu cette réaction si froide.
Moi : Ah Bon …. Et j’aurais dû faire quoi, pour paraitre « normal » ???
Louis : Sans être prétentieux mais si une fille comme toi m’avait vu, elle se serait jetée sur moi en disant : OMG !!!! LOUIS *-* I LOVE YOU !!! YOU ARE MY SUPERMAN!!!!
Moi : Euh … Je vois pas pourquoi ( rigolais-je )
Louis : Mais c’est que tes aussi comique que moi !
Moi : Parce que tes un comique ? (rigolais-je une fois de plus)
Louis : T’a fini de me lancer des piques !!!
J’aimais beaucoup son humour. Il me redonnait un sourire que je n’avais eu depuis bien longtemps.
A l’énoncé de ces dernières phrases, Louis se jeta sur moi.
Louis : Vengeance !!!!
Moi : Hey j’ai fait quoi ???!
Louis : Tu as osé braver l’humour du grand Louis !!
Moi : Toi ? Un humour ??! (Me moquais-je gentiment)
Je partis dans un énorme fou rire à cause de la tête de Louis. Il n’en revenait pas de ce que j’avais dit et arborait un visage choqué et tellement comique. Mais j’aperçus un sourire, se dresser sur son visage et ses yeux devinrent vicieux. Je sentais qu’il allait se venger ! Mais je m’en fichais. Ce moment était merveilleux, nous nous amusâmes tellement.
Nous roulâmes sur l’herbe fraiche voulant se venger l’un de l’autre. Et le pire arriva. Nous tombâmes tous habillés dans la piscine.
Moi : Je t’aurais la prochaine fois !!
Louis : C’est ce qu’on verra.
Nous nous activâmes pour revenir sur la terre ferme. Louis partit chercher deux serviettes. Je l’attendais au bord de la piscine en grelotant.
Il revint quelques secondes plus tard, tout essoufflé. II m’aida à me sécher en passant la serviette sur mes épaules.
Puis il me chuchota :
Louis : Au faite, je te conseille de ne plus penser à Niall. Depuis deux jours il n’est plus le même, je ne le reconnais plus.
Moi : Quoi ?? Non … Je ne pense pas à Niall .
Louis : Ne fait pas l’innocente !
Moi : De toute façon, dès demain matin, Bailey et moi on repart dans notre appartement. J’ai provoqué assez de problèmes en restant auprès de vous.
Louis : Mais …. Euh ….. Non. S’il te plait reste. Il faut que tu restes.
Je souris tristement à Louis.
Moi : Non Louis je partirais.
Je fis un pas avant. Louis me saisit fortement le bras. Je fus choquée. Je tournais mon regard vers son visage.
Louis : NON. Tu restes.
Ses yeux étaient semblables à ceux de Bridget. Un rouge, aussi vif que le sang, remplissait ses pupilles. Il baissa immédiatement la tête. Il se frotta avec force les yeux puis releva sa figure. Ses yeux étaient redevenus de couleur noisette.
Louis : Euh... Désolé.
J’étais très perplexe face à cet évènement soudain. Sans jeter un dernier regard au jeune homme je partis furtivement. Je courus dans les couloirs avec mon rythme cardiaque au maximum.
Je passai près de la chambre de Niall. Je me questionnais sur le fait d’aller le voir ou non. J’avais tellement envie de voir sa bouille d’ange. Il m’avait tellement manqué. Mais en même temps je pensais à ma discussion avec Louis.
Je m’approchai de la porte de la chambre de l’adolescent mais ne l’ouvrit pas. Je la regardai plusieurs secondes puis m’en allai dans la chambre dans laquelle je m’étais réveillée précédemment.
Je passais mon corps sous la couette et mes yeux laissèrent couler quelques larmes.
--------------- Vendredi 31 Aout, 7 heures du matin -------------------
Quelques minutes après mon réveille, je me suis silencieusement introduit dans la chambre d’Harry où dormait Bailey. Je la secouai doucement pour la réveiller et lui glissai quelque mot à l’oreille.
Moi : Bailey, il faut se réveiller ! Rejoins-moi.
Après son réveil difficile, elle vint me rejoindre.
Bailey : Mais Qu’est-ce que tu fais ???
Elle rentra dans la pièce et fut consternée par mes actions.
Moi : Shuut. Il ne faut pas réveiller les garçons !
Bailey : D’ailleurs va falloir que tu m’expliques des trucs toi !!
Je laissais apparaitre un large sourire mais donnai aucune réponse à son exclamation.
Moi : Bon, il faut que tu t’habilles et rassembles tes quelques affaires.
Bailey : Quoi ??! Mais dans quel but ?
Moi : Les garçons ont beaucoup de chose à faire en ces moments et je leur ai assez apporté d’ennui.
Bailey : Mais je veux rester ici ! Les boys sont super gentil. J’ai passé la journée d’hier avec eux, pendant que tu dormais, et je ne veux pas leur dire au revoir. Ils me manqueront trop !
Moi : Ecoute, c’est comme ça. Tu as déjà de la chance d’avoir vécu cette rencontre. Allez habille toi !
Mes propos envers Bailey étaient sec et sans réelle compréhension à son égard. Je savais que je lui brisais le cœur car mon cœur aussi était en morceaux.
Mais nous ne pouvions rester ici. Il fallait retourner dans notre appartement, même à contre cœur.
Bailey : MAIS NON ! Cooper ! Ce n’est pas en fuyant les problèmes qu’ils seront résolus ! Et puis Bridget est partit alors nous n’avons plus aucun problèmes !
Moi : Bailey, il faut que tu comprennes ! Depuis que j’ai rencontré Liam, il n’y a eu que des problèmes ! Notre vie a fallu être un désastre à cause de Bridget ! Tu t’en souviens, quand même !!
Bailey se tut. J’aperçus ses yeux humides qui transpercèrent mes iris.
Je ne pouvais croire ce que j’avais dit envers Liam. De plus la discussion avec Louis concernant Niall, m’avait fait souffrir.
Je ne voulais pas affronter les problèmes. Bailey avait raison. J’avais peur et les évènements précédents n’avaient fait qu’aggraver cet effroi.
Je me convaincus que vivre une vie normale sans situation étrange ou problématique était mieux pour moi, même si j’avais quelque peu tors.
Moi : Allez viens on part dans cinq minutes ! C’est pour ton bien Bailey.
Bailey : NON !
J’aperçus le visage sombre et coléreux de Bailey. Au plus profond de mon âme ce visage me déchirait. Je mis quelques secondes avant de reprendre la conversation et pris une grande inspiration.
Moi : Je te dis de venir tu dois m’obéir !
Bailey : Tes pas ma mère !
Un silence pensant s’introduit dans la pièce … Avait-elle compris ce qu’elle avait dit ?
J’installai mes iris dans ceux de Bailey. Je pus apercevoir qu’elle était autant choquée que moi, par rapport à son exclamation. Ses mots avaient été trop loin. J’arborais un visage stupéfait en pensant que notre relation privilégiée allait s’arrêter sur cette dernière phrase. Je fus tellement déçu par son attitude. Je fus ému en lui adressant une dernière phrase :
Moi : C’est vrai je ne suis pas ta mère. Je ne suis rien qu’une adolescente qui a voulu aider quelqu’un en danger … Je ne suis que ça.
J’observais une larme coulait sur la joue de Bailey. Mais je ne réagissais pas. Je pris deux- trois choses m’appartenant et sortis de la chambre, sous son regard attristée. Je passai dans la cuisine et laissai un message aux cinq adolescents.
Je sortis de la maison sans faire de bruit en pensant à Bailey ….
Ma main claqua légèrement la porte d’entrée et je poussais un gros soupir.
Je marchais à pied pour trouver un bus qui me ramènera dans mon logement. J’étais si triste et si solitaire. Laisser Bailey là-bas me rendait folle de rage. Pourquoi n’avait-elle pas compris ? Je l’aimais tellement.
Une larme coulait sur ma joue.
… : ATTENDS !!!!!!!!
Je me retournai immédiatement et distinguai Bailey derrière moi. Mon air triste s’envola et j’arborais une joie absolue.
Elle courut aussi vite qu’elle put vers moi et sauta dans mes bras. Je la serrai fort comme si j’avais peur qu’elle s’échappe encore.
Bailey (en pleure) : Je suis désolé. Je suis désolé de t’avoir dit ça. Tu m’as sauvé et les paroles que j’ai dites étaient sous la colère. Dès que tu es parti, quand je t’ai entendu fermer la porte, j’ai sentis un énorme vide et une énorme douleur. Alors je me suis précipitée jusqu’ici pour te rejoindre.
Moi : Je ne remplacerais jamais ta mère mais je veux être là pour toi.
Après un moment intense en sentiments, nous prîmes un bus pour retourner chez nous.
Nous avions trente minutes de bus et Bailey en profita pour terminer sa nuit. Elle posa sa tête contre mon épaule et s’endormit. Je lui fis un bisou sur le front.
Puis quelqu’un frôla mon épaule, je dirais que c’est normal dans un bus, mais là, je sentis la personne concernée, me mettre un morceau de papier dans la main.
J’eu quelques frissons. Cette personne était de dos à moi, elle avait une veste noir à capuche, cette dernière cachait sa tête, je ne pouvais donc distinguer son l’identité.
Je glissai ma main dans la poche, attrapais le papier, le dépliais et ….
Mon sang se glaça. D’étrange mot était inscrit sur le papier: « Ne laisse pas ton destin t’échapper ».
Après avoir lu cette phrase je relevais furtivement la tête, me levais de ma place assise et cherchais la personne m’ayant donné cette phrase si bizarre.
Tout le monde me fixait, puis je sentis une main se poser sur mon épaule. La peur m’envahit soudainement. Mon souffle se stoppa quelque seconde. Les gens devaient me prendre pour une folle.
Je pris mon courage à deux main et me retourna :
Moi : C’est vous qui …. ????
Ce n’était qu’une vieille dame qui me demandait si elle pouvait s’asseoir à ma place. La pression effroyable redescendit.
----------------- 8h00, appartement -------------------
Bailey : Enfin arrivée !!! Bon je vais regarder la télévision. Je suis crevée !!
Moi : Je te rejoins.
Nous nous assîmes sur le canapé et nous discutâmes tout en regardant la télévision.
Moi : Au faite dans 3 jours c’est la rentrée m’a ton expliqué. Tu as 14 ans, je pense qu’il faudrait que tu y aille.
Bailey : Je n’en ai plus besoins …. Etant petite on m’a dit que j’étais une enfant surdouée pour tout ce qui est des matières d’école. Donc depuis mes 10 ans je n’y vais plus.
Moi : Et les diplômes ?
Bailey : ça ne sert à rien !
Moi : Bailey et quand tu auras mon âges ! Tu feras quoi ???
Bailey : J’en sais rien et je n’ai pas envie d’en réfléchir, car il y a encore 2 jours je ne savais pas si j’allais vivre ou mourir.
Je lui fis un bisou sur le front afin de compatir à sa peine et partit dans ma chambre. Je m’arrêtais net devant la porte de cette dernière. Un bout de papier y était collé. Les inscriptions étaient les mêmes que tout à l’heure : « Ne laisse pas ton destin t’échapper » .
Mon pou s’accéléra, j’avalai ma salive et un excès de peur et de colère me submergea.
Je décollai le papier, déchirai le message et mis les morceaux dans la poubelle de la cuisine. En revenant devant la porte de ma chambre un stress incurable me prit. Qui pourrait-il y avoir dans ma chambre ??? Comment avait on put entrer chez moi ???
Je posais ma main tremblante sur la poignée mais les cris de Bailey me stoppèrent dans mon action. Je retirai avec colère mes doigts de la poignée de porte et courus à toute vitesse dans le salon.
Moi : Qu’est ce qui se passe ?
Bailey : Regarde !
Bailey sautait partout et affichait un sourire radieux en direction de la télévision.
TV :
Niall : Je vous donne rendez-vous pour un concert gratuit et exceptionnel pour l’inauguration d’un nouveau parc tout près d’ici.
Bailey : IL FAUT QU’ON Y AILLE !!!!
Moi : Je n’ai pas trop envie. Vas-y en bus , c’est tout près de chez nous . Mais fait attention à ne pas te faire repérer par les garçons !
Bailey : Merci !
Bailey mit à peine 10 minutes pour se changer : http://s2.favim.com/orig/29/beach-beautiful-clothes-cute-girl-Favim.com-242190.jpg
Et elle courut direction le bus montrant une attitude des plus enjouée.
Et l’appartement fut désert … . Je décidais de changer d’habit, tout comme Bailey. Je m’avachis devant la Télévision mais m’ennuyai assez vite.
Et finalement leur concert me donnait envie. Le fait de revoir les garçons me poussait à m’aventurer dans une situation problématique. Mais mon esprit pensait s’en cesse au petit blondinet et j’avais énormément envie de le revoir même si Louis me l’avait déconseillé. Je voulais juste voir sa bouille craquante et enjouée car je ressentais un énorme manque.
Je courus mettre un pull, des lunettes et un bonnet car je ne voulais absolument pas être reconnue par mes amis : http://data1.whicdn.com/images/12784853/clothes-cold-cool-girl-street-Favim.com-116981_large.jpg
Dans la rue, je vis un amas de jeunes filles qui se dirigeaient vers le nouveau parc tout comme Bailey. Les bus de ville étaient tous plein. Alors je me décidais à y aller à pied.
J’en profitais pour observer les charmants recoins de la ville. Elle est agréable, splendide et ….
…: Ne laisse pas ton destin t’échapper.
Je sentis un souffle effleurer mon visage et entendis, au creux de mes oreilles, une voix d’homme prononcer cette phrase : Ne laisse pas ton destin t’échapper !
Prise de panique, je me figeai, attentif à chaque mot qu’il énonçait.
Lorsqu’il se tut, je me retournais brusquement et vis un homme cagoulé s’enfuir. Cette fois je l’aurais !
Je courrais de plus en plus vite en évitant les quelques passants. La volonté de découvrir l’identité de l’homme qui me traquait depuis ce matin, me procurait une puissante monté d’adrénaline. Les passants me prenaient pour une dingue à courir après un inconnu, mais je m’en fichais bien ! Il fallait que je découvre qui c’était !
L’homme tourna dans une impasse. Un sourire narquois se dessina sur mon visage. Qu’elle chance !
Je m’aventurais dans cette rue sans issue découvrant une petite ruelle étroite et sombre.
L’inconnu se tint devant moi. Un large mur de béton se positionnant derrière lui, l’empêchait de s’enfuir d’avantage. Mon pou s’accéléra à chacun de mes pas, avançant vers cet homme. J’observais attentivement ses habits. Son attitude et la façon de s’habiller me donnait un indice sur sa probable identité. C’était un jeune homme qui pouvait avoir entre 16 et 20 ans. Mais la cagoule qui était à moitié cachée par la capuche de son sweat, cachait toute sa tête sauf ses deux yeux, et ceci me frustrait.
Moi : Je veux savoir qui tu es !! C’est toi depuis ce matin ! Qu’est-ce que tu veux ?
…: Rapproche toi ….
Moi : Je suis armée !
…: Je ne te ferais rien ….
Je m’approchais petit à petit de lui. Sa voix était douce et semblait paraitre en accords avec mon hypothèse.
Il n’avait pas l’air agressif mais tellement mystérieux …. Même en m’approchant un peu plus vers lui, je ne pouvais deviner les traits de son visage.
Je n’étais plus qu’à un mètre de lui. Il se pencha vers moi. Il enleva délicatement ma capuche, qui cachait une partie de mon visage. Je ressentis la chaleur de ses mains effleurer mes joues. Puis il me murmura à l’oreille : « Dès que je t’ai vue …. J’ai su que tu étais une partie de moi ».
Je sentis son sourire près de ma joue. Il me toucha quelques mèches de cheveux et me fit un bisou sur le front.
Mon cœur battait extrêmement vite. J’étais pétrifiée sur place comme ensorcelée par cet inconnu qui émanait en moi, un profond désir. Cette situation était étrange mais tellement désireuse.
Des questions me venait : Qui était ce ? Me connaissait-il ? Connaissait il mon passé ? Et … Que voulait il me faire comprendre ?
Après son doux baisé gravé sur mon front, il implanta ses yeux dans les miens mais je fus tellement intimidée que je détournais mon regard.
Après cette situation, à moitié romantique, il s’enfuit en courant, me laissant seul dans la ruelle.
En partant il fit tomber un papier de sa poche.
Je courus le ramasser et pus lire : « Nous nous reverrons »
En lisant cette phrase, un sentiment de joie pris le dessus sur la peur. Non je n’avais pas peur de lui, bien au contraire.
Suite ....