Chapitre 40

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                       « J’ai cette impression que ma famille est là-bas. »

Je lui souris timidement et il me renvoya un large et magnifique sourire. Il saisit ma main, je frissonnai à son contact. Il fixa droit devant nous un portail avec une incroyable concentration. Puis il se tourna vers moi et me dit : Tu es prêtes ? J’acquiesçai, avec une forte excitation qui traduisait ma folle envie d'aventure. Il renforça notre contact, jeta un bref coup d'œil à ma personne et ses jambes commencèrent à s'agiter.

Je courais à ses côtés tout en veillant à ne pas détruite le lien qui nous reliait. Ma soif d'aventure grandissait à l'approche du portail. Et, enfin, nous franchîmes cette porte qui nous transporta dans un nouveau lieu.

Nous tombâmes sur un sol dur et aride, recouvert d'un sable fin brûlant. James m'aida à me relever. Lorsque j'eu enlevé le sable qui brouillait ma vue, je fus étonnée de découvrir ce paysage.

James et moi nous trouvions au sommet d'une énorme falaise extrêmement robuste et aride, dépourvut de toute forme humaine. En haut de ce mont immense, nous pouvions observer l'environnement sur des dizaines de kilomètre. Et ce qui nous entourait ressemblait fortement au désert australien: Un sol très sec mais peu de sable, pas plus d'une dizaine d'arbre sur plusieurs kilomètres et une chaleur écrasante. Mais il y avait une exception à ma comparaison. Effectivement, à ma gauche, une gigantesque cascade faisait son apparition. Elle partait comme par magie du sommet du Mont d'où nous nous trouvions et atterrissait dans un immense bassin, creusé par la puissance de l'eau. J'observais ce paysage étonnant du haut de la falaise et j'étais subjuguée par cet environnement complètement différent de ce que j'avais vu auparavant.

Moi : Tout ceci ne ressemble pas à The Guardia !

James : En effet ! Mais c'est un paysage qui m'est très familier depuis mon enfance.

Moi : C'est toi qui l’as inventé ?

James : Non, mais je l'ai découvert l'année de mes 10 ans. J'imaginais un lieu complètement différent de The Guardia , et mes pensées m'ont amené ici.

Moi : Mais que fais-tu dans cet endroit ?

James : Je vais te montrer ! Et tu vas vite deviner pourquoi cet endroit fait partie de monde magique.

Un son aigue sortit de sa gorge, je dus me boucher les oreilles pour ne pas m'évanouir. Soudain, un bruit lourd et pesant fit trembler le sol et le vent se leva. Je scrutais avec peur les alentours. Et, je vis au loin d'imposants oiseaux. Plus ils se rapprochaient et plus je découvrais que ce n'était pas de simple oiseaux. Ils étaient énormes et si robustes. Les battements de leurs ailes provoquaient de grandes rafales qui firent tout voler sur leur passage. Le sable virevoltaient dans l'horizon et je commençais à être terrifier.

Je portai mon regard vers James qui continuait à faire ce son très aigue. Malgré ma peur, j'avais confiance en lui et je restais immobile en observant ces incroyables animaux.

Puis James m'adressa la parole : Baisse-toi ! VITE !

Nous nous collâmes rapidement contre le sol. Je relevai curieusement ma tête et perçus une dizaine de ces gigantesques oiseaux qui frôlaient nos deux corps. J'étais époustouflée par le bruit qu'ils provoquaient mais aussi par leur sublime corps sablés et leurs ailes déployées. Si je pouvais donner un nom à cette espèce, j'énoncerais : Dragons des sables.

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