Rouuguiatou.
Je viens à peine d'entrer à l'intérieur de ma chambre que mon portable vibre, je le sort de mon sac et ouvre le message c'était...Samba.
« Salam ma belle, comment vas tu ? Tu ne me donne plus de nouvelles de toi bref, j'espère que ça va ?! Rappelle moi s'il te plaît»
Je jette le portable désespérée sur le lit, je me demande ce qu'il y a de particulier chez moi pour que ma grande tante Sira s'acharne sur moi afin que son fils m'épouse. À ce que je sache elle n'a jamais autant apprécié ma mère mais elle veut que je devienne sa belle-fille pour X raison !
Mon téléphone vibre encore une fois je ne regarde même pas et entre prendre ma douche dans la sdb, j'enfile un long-t-shirt qui m'arrive au milieu des cuisses vu que je compte rester dans ma chambre pour faire mon rapport de stage que je dois envoyer par mail. Je sèche rapidement mes cheveux pour me faire deux tresses je venais de terminer la première quand la porte de ma chambre s'est ouverte, je me retourne et tombe sur Djibril qui se précipite vers moi et me sert dans ses bras.
- Tu ne peux pas répondre au téléphone ? Je croyais que tu ne reviendrais plus.
Il se détache de moi sans pour autant me lâcher les hanches. J'étais vraiment mal à l'aise et lui ne le voyait même pas.
- euh..je n'ai pas vu ton texto. Je prenais ma douche.
Dis-je en fuyant ses yeux qui me perçaient. Il s'est assit sur le lit en me tirant sur ses genoux, moi j'essayais de baisser mon t-shirt le plus possible pour paraître moins dénudée.
- comment tu vas ?
- c..ça va..et toi..tu as passé une bonne journée ?
- Ah plus ou moins....tu m'as manqué.
Dit-il doucement en me claquant deux bisous sur la joue. Il frottait son nez sur ma joue et son souffle me procurait des frissons incontrôlables. Je baissais la tête et lui cherchait mes lèvres, qu'il finit par capturer, je me suis laissée faire pendant un moment. Je ne saurais expliquer ce qui m'arrive quand je suis avec Djibril, moi qui n'a jamais laissé un homme m'approcher, même Samba n'a jamais retenté de me toucher depuis la première fois qu'il a essayé et que je l'ai recalé un peu sévèrement.
Mais, Djibril, c'est loin d'être le cas limite si je n'apprécie pas ce qu'il me fait. Je ne me suis même pas rendue compte à quel moment je suis tombée amoureuse de lui, ni par quel moyen. Ce que je sais c'est que je l'aime. Oui, je l'aime et je le veux dans ma vie.
Il a commencé à me faire des bisous dans le cou et je frissonnais comme toujours je crois que cette fois-ci il l'a bien senti raison pour laquelle il rigola.
- À chaque fois tu vibres, détends toi et arrête de trembler bébé.
- Arrête...ça.
Dis-je en le poussant légèrement, il s'est mit à me fixer, j'avais les yeux rivés au sol et sentais son regard braqué sur moi, puis il prit ma main qui tenait mon t-shirt. Et il a posé sa main sur ma cuisse dénudée, puis a commencé à caresser le long tout doucement en remontant. J'aurais juré que j'avais des fourmis dans le corps. J'ai attrapé sa main pour l'arrêter, il était sur le point de me toucher... Je me suis relevée immédiatement pour m'enfermer dans les toilettes. Je l'ai entendu m'appeler puis s'approcher mais je me sentais tellement honteuse que je n'avais plus le courage de sortir. On ne m'a jamais apprit ça et moi je suis là assise sur les jambes d'un homme, peu habillée et qui de surcroît me touche de cette façon... Alors que je suis toujours fiancée. J'imagine la réaction de ma mère si elle me voyait comme cela ou celle de mon père, le pire est ma propre conscience...
- Ouvre la porte Rougui.
-...
- Vraiment tu crois que je vais te faire quelque chose de mal ? Tu ne me fais pas confiance à ce point ? Ouvre moi cette porte !
J'ai hésité mais j'ai finis pas ouvrir la porte après avoir pris mon pagne accroché au porte manteau de la sdb et l'enrouler autour de ma taille. Il m'a regardé de bas en haut, un regard assez grave.
- c'était quoi ça ?
- quoi ?
- tu sais très bien de quoi je parle, bon sang aies un peu confiance en moi. Tu..tu es partie comme si j'allais t'obliger à faire quelque chose, arrête ça.
Il ne comprend pas du tout que ce n'est pas ça, moi je ne connais pas ces choses !! Et je n'aime pas être dans de telles situations, ce n'est pas dans mon éducation et je ne suis pas à l'aise.
- est-ce que tu m'aimes au moins Rougui ?
- mais bien sure que..oui !
- alors pourquoi tu ne me fais pas confiance ?
- ce n'est pas cela djibril.
- qu'est-ce que c'est alors ?
- Je..euh...j'ai..je ne suis pas habituée à tout ça...
- Quoi ça ?
- Qu'on me.. touche je n'ai jamais laissé personne m'approcher..et..et toi..tu
- Attends attends, tu es entrain de me dire là que tu ne connais rien de tout ça ?
- Oui.
- Tu n'as jamais eu de petit ami ? T'as jamais couché avec un homme ?
- Non ! Dieu m'en garde, Astarf'Allah.
Il s'est mit à rire en se tenant le ventre, je ne vois pas pourquoi il rit, franchement je ne vois rien de drôle là...la honte.
- hun ? haha...
Il m'a soûlée, je l'ai laissé rire et je suis partie m'assoir sur le lit, est-ce la peine qu'il se moque de moi ?!
- Tu boudes ?
- ...
- Te fâches pas.
- Tu t'es moqué parce que je n'ai jamais connu d'homme dans ma vie. J..je ne suis pas le genre de fille que tu as l'habitude de fréquenter alors si c'est que tu cherches on ferai mieux d..
- Non non non, jamais ! Au contraire je suis très heureux ce qui m'a fait rire c'est comment tu l'as dis, enfin le ton que tu as employé je veux dire. Bref si ce n'était que ça il fallait me le dire, malgré tout, jamais je ne ferais forcerais une femme. Je te respecte tu sais ? Et je veux t'apprendre tout sur l'amour. Pour ce qui en est de la relation physique je ne te dis rien tu verras tout une fois que je t'aurais épousé in sha Allah.
- hum.
- J'apprécie le fait que tu m'en p...
...- WALLAHI ELLE IRA, ABOU FAUT LAISSER MA PETITE FILLE ALLER AHHH TOI AUSSI !
...- NON PAPA N...
...- TOI TU NE MET PAS TA BOUCHE DEDANS QUAND JE PARLE AVEC MON MARI. IMPOLI.
...- MAIS C'EST MON PÈRE ET IL S'AGIT DE MA FILLE.
...- C'EST MON MARI IDIOT !! ET SI TU CRIES ENCORE TU VAS VOIR.
- Ah ça a commencé, cette bonne femme est prête à tout pour avoir ce qu'elle veut ! Allons voir.
PDV extérieur.
La famille débattait au salon pour décider si Raki ira ou non à cette journée de sortie scolaire. Comme toujours Amina veut absolument le dernier mot quoi que la petite n'est pas sa fille mais sa petite-fille, et ça elle a souvent tendance à l'oublier.
- C'est assez, arrêtez de vous disputer à cause de moi voyons, je suis juste là, je vous ferais des autographes si vous voulez il n'y a aucun soucis.
- tship, Aboubacar mon chéri s'il te plaît arrête ça et accepte, tu sais que je ne fais rien pour rien je sais qu'elle apprendra pleins de choses et puis tous nos enfants on fait cette sortie à leur temps pourquoi pas elle.
- non, papa, dis à ta femme que Raki est ma fille je ne veux pas qu'elle y aille, elle a une santé fragile. Tu le sais. Maman veut juste céder à ses caprices, elle a vraiment pourrie ma fille en plus !
Dit Majid en toisant sa mère.
- imbécile je suis là tu peux me parler hun ! Et sache que personne n'a été plus pourri que toi dans cette maison !
- Ahlala je ne sais pas quoi faire de vous deux franchement.
- Bon ok c'est bon elle n'y va plus mais on l'amène avec nous à la grande famille Abou puisqu'on y va pour le week-end.
- Non, tu vas l'amener là-bas pour ensuite l'envoyer.
- Je ne l'amènerais pas Rachid ne t'inquiète pas mais tu ne peux pas l'empêcher de venir voir sa famille avec ses grands-parents quand même !
- oui nous l'amenons à kona avec nous juste pour le week-end elle n'ira pas.
- mais papa une fois que vous serez là-bas tu ne pourrais pas le refuser à maman je le sais ell..
- Rachid c'est bon, il ne lui arrivera rien in sha Allah, elle peut y aller. Tu peux être rassuré s'il te plaît toi aussi.
Dit Sadeiya en tenant le bras de son mari qui finit par ne rien dire. Il est évident qu'Amina obtiendra ce qu'elle veut.
Après le dîner Amina et Aboubacar prirent la route avec leur petite fille pour kona pour y passer le week-end.
Rachid était dans son bureau et Deiya débarrassait la table avec Rougui, elles terminent et s'assoient au salon papotant et se limant les ongles. Lorsque Assa est arrivée accompagnée de Fadel et Mansour. Elle se leva et leur fit la bise.
- heyy vous deux, vous vous mariez dans quelques jours et vous sortez toujours hun ? Assa je vais appeler tata Aissata tout de suite.
- Mdr tu veux ma mort ? Elle ne sait même pas que je suis sortie.
- Tout ça pour Fadel ?!
Plaisanta Djibril qui venait aussi d'entrer.
- Où se trouve ton idiot de mari ma chérie préférée ?
Demanda Mansour en se mettant bien sur le canapé.
...- Traite moi d'idiot encore une fois je te démonte, et t'appelles ma femme ma "chérie préférée" encore t'es un homme mort.
Mdr Mansour fit genre de tomber du canapé de peur en ouvrant grand ses yeux, on est tous parti dans un fou rire, ils sont cons tous les deux !
- D'ailleurs vous faites quoi chez moi ?
- Deiya j'ai faim s'il te plaît ma chér...euh ma chère.
- MDRRR !
Elle alla servir Mansour et Fadel, vu qu'Assa dit qu'elle n'a pas faim. Ils étaient tous au salon et discutaient en rigolant entre eux.
Sadeiya.
J'étais dans la cuisine entrain de servir des cacahuètes pour accompagner le thé lorsque Rachid est entré et il a fermé la porte. Il est venu me prendre par la taille et me coller à lui.
- Babe.
- Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Qu'est-ce qui se passe entre mon frère et ta cousine ?
- euh... comment ça ?
- Tu ne vois pas ? Il y a bien quelque chose...ou alors ?
- Quoi ?
- t'es au courant ?
- euh...non, enfin je ne sais pas...on en parlera un peu plus tard ce soir.
Il me regarde sans ciller God ! J'aime pas quand il me regarde comme ça c'est parce qu'il sait que je mens.
- mh..ok.
- tu peux me lâcher maintenant ?
- hum, non.
- ma...
Je n'ai pas le temps de terminer qu'il m'embrasse. On se bécotait et il a reculé avec moi jusqu'à me coller au mur.
- Arrête..Rachidd !! Haha..
Il arrête enfin sans pour autant me lâcher.
- On a des invités je te rappelle, lâche moi maintenant !
- Et si je ne veux pas ?
- Majid arrête moi c...
- Tu vas faire quoi ?
Insista-t-Il en me fixant droit dans les yeux. Il m'intimide c'est fou, lol.
- Rien, je ne veux pas que tu me touche donc lâche moi.
- Ah bon ?
- Oui !
- Tu es sure de cela ?
Me demanda-t-il en se collant à moi.
- Yessss Sir !
- Tu es...
...-HEY VOUS NOUS FAITES DES BÉBÉS OU QUOI SORTEZ BANDES DE PERVERS ! J'ARRIVE JE VOUS PRÉVIENS.
C'était Mansour, et je sais qu'il arrive vraiment, il est capable, sans gêne, bref il est comme son pote.
J'ai poussé Rachid et j'ai pris le plateau d'arachide puis je suis sortie.
- Mansour arrête de raconter des bêtises tu veux.
- Je n'ai pas raconté de bêtises.
- Si.
- Ah mais non, jure par Allah que dans cette cuisine vous n'étiez pas entrain de vous bécoter ?
- n'importe quoi !
- tu vois tu ne peux pas jurer, donc je ne racontais pas de bêtises.
- j'ai pas juré parce qu'on ne jure pas sur des sottises comme ça.
- non c'est parce que c'est vrai. MDR Mansour batard, tu nous as espionné ? T'es malade, c'est ma femme je l'embrasse comme je veux point.
Quand je dis que ces deux là sont pareils et cons ce n'est pas pour rien...!
Le reste de la soirée s'est super bien passée, on a fait que rigoler, c'est évident avec MANSOUR&MAJID.
Ils sont partis à 00h et demi, je ne voulais même pas qu'ils partent.
Rougui était allée se coucher et Djibril s'est levé juste quelques minutes après elle pour soit disant aller se coucher aussi, lol.
J'étais allongée avec mon mari sur le canapé, j'étais dos à lui il avait sa main sous mon t-shirt et caressait mon ventre en s'amusant avec mon nombril lol.
- Tu vois ? Il est parti juste après elle, je vais voir.
Dit-il en voulant se lever, je l'ai arrêté.
- non n'y va pas arrête.
- c'est clair qu'il se passe un truc entre eux, Djibril est un vrai connard avec les femmes Deiya, je ne veux pas qu'il fasse du mal à la petite.
- Il ne va pas lui faire du mal, il l'aime.
- Donc tu confirmes ? Raconte moi.
Je me suis mise à lui raconter depuis le début quand je les ai surpris et qu'ils m'ont raconté et j'ai aussi parlé du mariage arrangé de Rougui et tout ce que j'ai dis à ma mère. Je lui ai tout dis. Il est resté quelques minutes sans rien dire.
- Tu ne dis rien ?
Lui demandais-je en me retournant face à lui, je le regardais, il réfléchissait et ne me disait toujours rien j'ai posé ma main sur sa joue et là il m'a regardé.
- Tu sais que tu vas t'attirer des problèmes ? Tu risques provoquer une dispute familiale.
- Je sais...
Soufflais-Je.
- je le connais Samba.
- Quoi ?
- Samba Haïdara, ton cousin là, il est footballeur non ? Je le connais bien même. On a échangé quelques marchés sur Nice il y a plus de deux ans je crois.
- sérieusement ?
- oui, mais je ne savais pas que c'était ton cousin. Je ne connais pas très bien la famille de ton père. Il faisait du foot à l'époque.
- Oui c'est exact c'est lui même, mais bon Rougui ne l'aime pas Majid. Tu es toujours en contact avec lui ?
- Non...pas vraiment, à part les affaires nous ne sommes pas pour autant reliés par des liens d'amitiés. Quand je partais à Paris on se voyait quelques fois, enfin, durant des matchs ou des rencontres.
- Malgré qu'il soit mon cousin, je ne le connais pas vraiment, ça fait des années que je ne l'ai plus revu ni parler, depuis que j'étais au lycée une fois on est partis en vacances là-bas. C'était il y a longtemps.
- Mais votre oncle là Kaou, vu la manière dont tu me le décrit il risque de faire des histoires pour ça et la faute va te revenir dessus ainsi qu'à la mère de Rougui. Ils vont dire que c'est toi qui l'a amené ici et il remettra la faute sur sa femme car elle va sûrement être du côté de sa fille.
- Oui mais on ne peut pas s'assoir et regarder l'avenir d'une fille tomber à l'eau, elle en aime un autre et pas celui qu'ils ont choisit pour elle.
- Ouais..Djibril, j'espère qu'il l'aime réellement et qu'il sait dans quoi il s'engage parce que sinon il sera foutu ah oui, j'vais le niquer pour ça.
- Ne t'inquiète pas, je lui ai parlé, ils s'aiment vraiment tu sais.
- Oui, j'ai bien vu comment il la regardait depuis le premier jour, mdr il est amoureux ? J'arrive pas à y croire !
- C'est le cas.
- Quoique tu ne dois pas t'attirer des problèmes avec ta famille, ce n'est absolument pas le moment, le moment est très mal choisit.
- Pourquoi tu dis ça ?
Il me regarde et ne dit rien, je ne sais pas ce qu'il me cache et que je dois savoir depuis un bout de temps maintenant, mais ça a l'air sérieux.
- C'est ce dont tu voulais me parler ?
- ...
- Ça va nous séparer c'est ça ?
Dis-je la gorge nouée, il m'attira dans ses bras et je m'y blottie en le serrant fort contre moi.
- Je ne laisserais rien ni personne nous séparer.
- Alors qu'est-ce que c'est ? Je sais que cette nouvelle va créer des différends entre nous, je le sens quand t'en parle. Tu n'arrives même pas à me le dire !
- Ne t'inquiète pas.
- ok...
J'ai voulu me dégager de son emprise et monter me coucher franchement ça me fout les boules tout ça.
- Où vas-tu ?
- Dormir, laisse moi y aller.
Dans la chambre je me suis changée, j'ai enfilé ma robe, Rachid est monté quand je peignais mes cheveux il est allé dans la sdb et est ressorti quelques minutes après il s'est couché, je ne l'ai pas calculé, j'ai terminé et je suis monté au lit à mon tour.
Quand je me suis retournée il attrapé ma taille et m'a tiré à lui.
- Tu ne vois pas que tu manques à quelqu'un là ?
Il an encore commencé...
- Nooonnn lâche moiii.
- Arrête de faire la timide je sais qu'il te manque aussi.
- Non c'est fauux Rachiiiddd !
- Si c'est vrai.
- Absolument pas !
- Et mais toi...
- Shhuuutttt... J'essaie de dormir.
- De quoi shut ? Toi shut oui !
Et là j'ai sentis sa main sous ma robe, il m'a retourné et l'a retirée j'ai tiré le drap sur moi. Mdr j'avais envie de creuser un trou et de m'y cacher. Mon mari n'a aucune honte c'est abusé !
- Rachiiiiiidddd !!
- ouii bebeeeee.
- non...arrête..tu ne me touche pas ce soir.
- Ah bon ? Et je peux savoir pourquoi ?
- Parce...parce que..euh...je l'ai décidé c'est tout !
- Ah bon ? Tu es très drôle tu sais.
- Non, et je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.
- Tu ne veux toujours pas me dire ce que tu m'as fais la dernière fois n'est-ce pas ? Sorcière.
- Secret de femme, désolée.
- Secret de femme hun ? Attends toi à devenir veuve plutôt que prévu si tu me réveilles de cette manière tous les matins !
- AstagfiruAllah !!
- Je veux mes garçons Djoumane. Maintenant.
- C'est entre les mains de Dieu.
- Hum.
Fit-il en me regardant, je sais qu'il veut être père encore et le plutôt possible, il me le dit souvent. Mais j'ai arrêté les contraceptifs il y a déjà un moment, donc on verra bien. Après moi je ne voulais pas forcément en avoir tout de suite parce que voilà, je me disais que c'est encore tôt pour moi. Mais je comprend que lui ne veuille pas attendre car il prend de l'âge, il est plus âgé, et il veut avoir "son équipe".
- Sorcière, tu m'as envoûté.
Dit-il en me donnant une grosse claque sur les fesses ehh j'ai crié.
- Aieee !! Rachid, ça fait mal !! Tchiiipp.
- Heureusement qu'on est seuls en haut. Parce que toi ta bouche là ! Si nous étions en bas avec les parents. Maman t'aurait sans doute cramé.
- Je n'aurais pas supporté. Mdr la honte vraiment.
- Quelle honte t'es ma femme.
- T'es sans gêne..
Lui dis-je d'un petit sourire en coin.
- U want me obsessed.
C'est bon lui, il a commencé à me parler de cette manière qu'il est le seul à maîtriser. Sa voix, son souffle qui effleure mon oreille quand il parle doucement comme ça...
- Too late, u ARE obsessed.
- Truth. But u'd better know it, am getting u crazy now.
- ...
....