AVRIL [Édité chez Hachette]

By Ellecey

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Avril intègre Schooltime, un internat au fin fond du Texas. Elle est nouvelle, timide, et se retrouver isolée... More

Besoin de votre aide
Prologue
FORMAT PAPIER
PARTIE I
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Des infos sur moi...
LA SUITE N'EST PLUS DISPONIBLE
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67 (partie 1)
Chapitre 67 (partie 2)
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Mise en garde
PARTIE II
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
FAQ
Chapitre 20
Chapitre 21
AVRIL chez HLAB
FAQ - Éditions HLAB
Chapitre 22
Les résultats !
Sortie de l'ePub
Sortie du Tome 2
AVRIL a besoin de vous
Format Papier
FORMAT PAPIER
Chapitres du tome 3 et format papier à gagner
CONCOURS
ET SI ON SE RENCONTRAIT EN VRAI ?

Chapitre 5

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By Ellecey

1 MILLION DE VUES ?? UN M-I-L-L-I-O-N ?! WOW, JE N'Y CROIS PAS !

Merci à vous tous ! Pour suivre AVRIL et pour m'encourager de vos votes et de vos commentaires ! C'est tout simplement génial, je suis profondément émue...

En cette occasion, j'ai trois nouvelles importantes à vous partager :

1) Jeff va réapparaître dans TRÈS PEU de temps !

2) Je fais participer AVRIL à un concours Fyctia et j'aurais vraiment besoin de vous tous à ce sujet : si vous êtes assez nombreux à voter régulièrement, alors AVRIL aura peut-être une chance d'être éditée !! Un vrai rêve qui se réaliserait oh la la ! Donc s'il vous plaît, prenez le temps de vous rendre sur la plateforme ! De plus, je retravaille les chapitres qui ont donc changé par rapport à ceux que vous avez lus !

3) Enfin, j'ai décidé qu'en l'honneur de ces 1 million de vues, j'allais organiser quelque chose de spécial : j'hésite entre un FAQ ou vous contacter individuellement (tout du moins tout ceux qui m'auront donné leur fb) par le biais de Messenger, dites moi ce qui vous tente le plus !

Encore un grand merci pour toutes ces vues et votre soutien, vous ne savez pas à quel point c'est important pour moi !

N'oubliez pas de soutenir AVRIL sur Fyctia ! Bonne lecture !

_______________________________________

Le lendemain, je me réveillai avec l'impression de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit. Le pire étant le fait que je sache pertinemment que j'avais pourtant dormi 8 heures complètes. C'était vraiment la poisse ! À cause du stress et de ma paranoïa, j'avais passé une de ces nuits où l'on avait beau tomber comme une masse, le sommeil dont on bénéficiait n'était pas du tout reposant. Je n'allais pas être de très bonne compagnie aujourd'hui...

Je me levai tant bien que mal, essayant de démêler mes jambes entortillées dans la couette et je m'étirai tout en baillant profondément. Aujourd'hui, je n'avais pas cours, contrairement à Ellie et c'était tant mieux, j'aurais été incapable de m'y rendre, quelques heures plus tôt. En revanche, le travail ce soir, je ne pourrais pas y échapper et cela ne serait pas une partie de plaisir...

Au lieu de rester plus longtemps dans ma chambre, à repenser en boucle aux évènements de la veille sans trouver de réponses et à sombrer de nouveau dans la frustration, je décidai de descendre prendre un petit déjeuner, espérant que mon père ne soit pas à la maison. Je n'étais déjà pas d'humeur pour parler à ma meilleure amie, alors imaginez pour parler à mon père !

Heureusement, la maison était vide. J'entrai dans la cuisine, attrapai toutes les sucreries les plus mauvaises pour la santé que je trouvais et filai dans le canapé tout en allumant la télé. C'est ainsi que je passai la totalité de ma journée, enfouie sous des tonnes de coussins, un plaid pour couvrir le tout, devant une sitcom américaine. Quand sonnèrent les coups de sept heures, j'avais l'impression d'avoir grillé mon cerveau et empoisonné mon organisme.

Je me trainai paresseusement vers la salle de bain, serrant le plaid contre moi, tout en m'assurant que je n'allais pas me prendre les pieds dedans en montant les escaliers. Arrivée à l'étage, je me déshabillai et tournai le robinet pour faire couler l'eau de la douche. J'entrai finalement dans la baignoire et savourai la chaleur du jet sur ma peau. Malheureusement, très vite, des pensées désagréables firent irruption dans mon esprit.

N'ayant aucune autre occupation que celle de penser, mon super cerveau ne trouva pas mieux que de rejouer tout ce qui s'était déroulé hier derrière mes paupières dans le seul objectif de me tourmenter. Oui, mon cerveau était sadique.

Les questions furent alors encore plus agaçantes puisque j'étais toujours aussi incapable de comprendre ce qui avait pu engendrer les éléments de la veille : avais-je vraiment entendu Diego ? Et, si oui, que faisait-il ici ? Pourquoi m'avait-on poursuivie hier ? Et si Diego était là pourquoi ne m'avait-il pas protégée ?

- Argh ! Me marmonnai-je à moi-même.

Je sortis de la douche, non pas fraîche et dispose, mais fatiguée et broyant du noir. J'enfilai mes vêtements par automatisme, sans même vérifier que le haut et le bas s'accordaient puis attrapai mon sac. Je descendis au rez-de-chaussée, éteignis les lumières, fermai les volets et sortis de la maison. Dehors, ce fut l'obscurité et le froid qui m'accueillirent.

Je pris soin de verrouiller la porte et arpentai la rue qui m'avait tant effrayée quelques heures auparavant. Il avait sûrement neigé encore aujourd'hui parce que les rues, sablées, étaient de nouveau d'un blanc immaculé.

La neige retenait le silence, qui paraissait plus lourd et seuls mes pas, étouffés, retentissaient dans les alentours. Je restai tout de même très prudente, aux aguets, et tendis l'oreille tout le long de trajet pour m'assurer que j'étais bien seule.

Quand j'arrivai au café, je vis, malgré les fenêtres embuées, qu'il y avait encore plus de monde que vendredi soir. Il me fallut toute ma bonne volonté pour ne pas rebrousser chemin. Et peut-être un peu de peur aussi, de rester dehors la nuit sachant qu'un malade se promenait sûrement dans la ville à ma recherche...

Aujourd'hui, j'étais fatiguée, de mauvaise humeur et stressée, il aurait fallu qu'il y ait un miracle pour que la soirée se passe bien ! Mais je devais prendre sur moi. Si je ne parlais à personne et que je me contentais de faire ce qu'on me demandait dans le plus grand automatisme, alors peut-être y avait-il des chances pour que cela ne soit pas catastrophique.

J'entrai et fonçai dans les vestiaires, comme hier. Je me changeai rapidement et de nouveau, Lucas m'intercepta pour me dire ce que je devais faire, et, ô comble de misère, j'appris que j'étais encore au comptoir.

Quelle poisse ! Cela ne m'était encore jamais arrivé de devoir y travailler deux soirs d'affilée un weekend ! Quelqu'un m'avait maudite, je ne voyais pas d'autre solution. Je sortis des vestiaires à reculons et allai retrouver mes collègues : Laura et un autre dont je ne me rappelais plus du prénom.

Tout recommença exactement comme vendredi : la cohue, les étudiants sur-excités, la chaleur, la fatigue et les gestes automatiques. Heureusement, cette fois, pas de Gabriel en vue ! Le temps passa étrangement, j'avais l'impression à la fois d'être au ralenti et à la fois d'être en accéléré... Comme si la situation, abrutissante et fastidieuse, me semblait ralentie, mais que l'acte que je répétais inlassablement paraissait accéléré.

Quoi qu'il en soit, la soirée passa, les heures s'écoulèrent et je servis des verres, la tête dans le brouillard complet. C'était drôle d'une certaine façon de voir à quel point j'avais retenu les gestes qu'on m'avait inculqué : si quelqu'un m'avait adressé la parole, j'aurais été incapable de lui répondre, je ne l'aurais peut-être même pas entendu, pourtant, il aurait fallu un tremblement de terre pour que je casse un shot ! C'était bien la preuve que j'étais qualifiée !

Vers 3h30 du matin, Lucas m'autorisa à rentrer, après avoir aidé les autres à ranger la zone restaurant du Café'Thiers qui s'était vidée. Sur le chemin du retour, j'étais si fatiguée que je voyais à peine le bout de mes pieds et que j'avais du mal à tenir debout ! Vivement mon retour au lit ! J'avais vraiment besoin de me reposer.

Alors que j'allai traverser la rue pour rejoindre l'allée qui m'amenait à ma maison, j'entendis un bruit, derrière moi. Ma fatigue s'évapora d'un coup en même temps que mes poils se hérissèrent sur ma nuque. Je me forçai à avancer et à ne pas regarder en arrière : vu l'état dans lequel je me trouvais, annoncer à mon assaillant que je l'avais repéré n'était pas l'idée la plus maligne. Aussi, je posai un pied sur la route quand :

- Avryyy !

Oh non, pas lui !

J'allai faire semblant que je n'avais rien entendu quand un bras vint s'accrocher à mon épaule. Tous mes muscles se tendirent en même temps tandis qu'une haleine fétide venait caresser ma joue :

- Alors comme ça, tu m'ignores ? Murmura-t-il tout contre ma peau.

L'odeur nauséabonde de l'alcool emplit mes narines et je tentai de me défaire de son emprise, mais il résista, il était plus fort que je ne l'avais cru... et j'étais épuisée, ce n'était pas la bonne combinaison : il était clair qu'il avait l'avantage. Bon sang, j'étais vraiment ce genre de personne qui réussissait à s'attirer tous les ennuis possibles !

- Moi j'ai envie de... continua-t-il juste avant de s'arrêter.

Il sembla ravaler quelque chose puis reprit la parole.

BEURK ! Pitié, ne me vomit pas dessus !

- De m'amuser avec toi... articula-t-il difficilement, avec cette haleine toujours aussi plaisante.

- Gabriel, prononçai-je clairement et calmement, si tu ne me lâches pas maintenant, je te mets une raclée que tu n'es pas près d'oublier, donc tu as intérêt à arrêter ton petit manège tout de suite.

Il y eut un silence, et pendant quelques secondes, je crus qu'il allait m'écouter. Puis il éclata de rire. Un rire gras et écœurant. Il m'attrapa la seconde épaule et me secoua violemment tout en s'exclamant :

- Vous entendez ça les gars ? Elle veut me mettre une racléééeee !

Des gloussements retentirent dans l'obscurité, derrière nous et horrifiée, je compris qu'il n'était pas venu seul. Ce connard avait amené toute sa bande d'amis au cas où il n'arriverait pas à me maîtriser ! Ce n'était pas bon mais alors pas bon DU TOUT.

Réfléchis Avri, tu t'es sortie de situations pires que celles-ci, ne te laisse pas happer par la panique !

Comme si c'était facile !

Mon cœur battait à cent à l'heure et mon cerveau tournait tout aussi vite, à la recherche de plans de secours mais à mon grand désespoir, la partie de mon esprit qui développait les idées était éteinte aujourd'hui.

- Alors tu ne souris plus hein ? Reprit l'autre pervers en nichant son menton sur mon omoplate.

Il enfouit son nez dans mon écharpe et prit une grosse inspiration. Il resserra son étreinte autour de ma poitrine puis poussa un soupir de contentement :

- Tu sens bon dis donc...

- Non, c'est toi qui pue, ne pus-je m'empêcher de rétorquer.

Mauvaise réponse. Gabriel se crispa contre moi puis releva la tête pour ordonner :

- Les gars, venez m'aider à la remettre à sa place ! Cette garce trouve que je pue !

Je crois que le sang cessa de circuler dans mes veines. J'avais déjà entendu parler de ce genre d'histoires, de filles qui se faisaient agresser la nuit. Mais... comment dire ? Je connaissais si bien ma ville et puis... j'avais vécu tellement de trucs dingues que je n'avais jamais cru qu'il m'arriverait quelque chose comme ça un jour ! Et maintenant que je me trouvais dans cette situation, j'étais paralysée par la peur.

Je ne comprenais pas ! Parce que quand Dean m'avait coincée dans les escaliers de l'auditorium, je m'étais battue ! Quand je m'étais retrouvée face à mon professeur psychopathe, j'avais appuyé sur la détente ! Et quand j'avais été propulsée dans des débris de feu lors de l'explosion du CDI, je m'étais réveillée, j'avais refusé de mourir, refusé d'abandonner, refusé de partir !

Alors pourquoi ? Pourquoi face à tous ces idiots j'étais dans l'incapacité d'agir ? Pourquoi étais-je si faible ? Que m'arrivait-il ? J'entendis les pas s'approcher avant de voir les visages. Mais quand ils apparurent à la lumière des lampadaires, je me glaçai d'effroi : ils me souriaient de sourires fous, sadiques...

Gabriel me tourna soudain vers lui, me mettant dos à la rue, dos à chez moi, et étrangement, cela brisa le peu d'espoir qu'il me restait. Il me sourit, comme ses amis et noua ses bras autour de ma taille.

- On va rigoler un peu, tu vas voir.

Il se pencha, comme pour m'embrasser, et ce fut trop. Je passai en mode survie, plus de réflexion, plus de panique, plus de pensée, juste un instinct pur et simple de conservation. Je hurlai et envoyai le haut de mon crâne dans le nez de cet imbécile. Il gémit et ce qui suivit se passa très vite : il me repoussa alors même que j'entendais une voiture arriver dans la rue.

À cet instant, j'aurai voulu pouvoir mettre pause, comme dans cette série que j'avais regardé plus tôt, faire un arrêt sur image et retarder l'inévitable moment où je me ferai percuter. J'eus cette drôle de sensation dans le ventre, vous savez ? Quand votre corps réalise qu'il va tomber et qu'il se prépare pour la chute ! Je fermai les yeux, ne voulant avoir pour dernier souvenir ni Gabriel ni cette voiture qui ne pourrait pas s'arrêter à temps avec toute la neige verglacée maculant le macadam.

Je sentis un choc, puissant, je fus projetée en avant et mon souffle se coupa dans ma poitrine sous l'effet de la chute. Il y eut un bruit assourdissant de klaxon qui me vrilla les tympans et ma tête fut sur le point d'exploser alors que les échos de cette sirène bruyante semblait se répercuter dans chaque partie de mon cerveau. Je luttai pour ne pas perdre connaissance car si je perdais connaissance, j'avais peur de ne pas me réveiller.

Mais voilà, quelque chose perturba mes pensées de grande blessée : deux bras se resserrèrent autour de ma taille et me plaquèrent contre un torse musclé... Qu'est-ce que...

- Joder ! Tu ne sais pas quelle frayeur tu m'as faite petite ! Murmura une voix à mon oreille...

- Diego ?

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