Près du village il y avait cette forêt. Une dense forêt à la verdure importante. Cependant elle était suffisamment aérée pour laisser passer les rayons de soleil ravivant les ton verts, les vies animales et végétales s'alliant et évoluant au même rythme dans ce paysage naturel. C'était plutôt comme une forêt glacial de conifères qu'on l'imaginait bien que ses sapins verdâtres soit d'une impressionnante hauteur et d'un teint ravivé. Entre les feuilles s'échappaient des raies de lumière du soleil ou de la pleine lune excitant les féroces animales. Parfois on y voyait voleté une chauve souris ou bien un hiboux mais pour cela il fallait s'y rendre la nuit durant la période qui attirée les craintes des villageois. La forêt la nuit était plongée dans une obscurité où des cris incertains d'animaux résonnaient ne disant rien qui vaille aux visiteurs de la nuit.
Dans le village non-loin de la forêt on répandait toute sorte de rumeur aussi folles soit-elles sur cette forêt de "cauchemar". Mais ces rumeurs n'étaient point fondées. La forêt était source de calme et certains hommes voyaient cette réalité de façon cartésienne mais ils étaient malheureusement bien rare, ou certains étaient corrompus. Il y avait les chasseurs qui souillaient la forêt de leurs présences dérangeant la vie communautaire des animaux sauvages et si c'était leur destin ils ne sortaient jamais de ces bois. Leurs péchés entraînant la haine des cette forêt qui offre l'air pur, le calme, les fruits et le bois, cette forêt qui attire le mépris.
C'était dans cette foret qu'il vivait, en marge de la société à la lisière de cette forêt effroyable. Il était juste un garçon "banal" la normalité qui suintait de lui était comme celle des autres garçons de son âge, n'importe qui aurait pût vivre à sa place mais lui il avait ça dans le sang. Son nom était Jake Park, un nom bien banal, sûrement américain, il avait cette air bien sérieux de garçon qu'on prenait pour intelligent mais l'école n'était pas faites pour lui, dès qu'il l'avait comprit il avait tout abandonné malgré son diplôme de Yale.
Jake était un amoureux de la nature, il la comprenait plus que n'importe qui et il était capable en quelque sorte de communiquer avec elle par le biais des animaux par exemple. N'étant pas docile, il ne cherchait pas à apprivoiser la bête qu'il devenait, il voulait être sauvage comme ces animaux et il serait comme eux, craint et un paria mais enfin il comprendrait le sentiment d'être celui qu'il voulait être.
C'était un garçon brun plutôt grand mais il savait se fondre dans le décors avec facilité, comme un animal il savait fuir le danger et pour lui la douleur n'était qu'un obstacle parmi tant d'autre l'empêchant de manger pour vivre. Quoi qu'il lui arrivait Jake savait comment vivre sans l'aide de personne. Il savait survivre dans un environnement hostile et lorsque le pire arriva il était prêt.
Jake avait un oisillon posé sur son bras droit et il était assit sur un rondin devant un feu de camp en sifflant. Il mangeait des baies en donnant également de quoi se nourrir à ses compagnons de la forêt. Il sentit un frisson dans son échine et il se retourna pour voir une ombre étrange. Il se redressa et se mit en position de défense bien que son corps devienne engourdi. Quoi que cette chose soit, il devait avoir une longueur d'avance sur la bête. Jake partit à vive allure dans la forêt en slalomant entre les arbres, il reconnut les sentiers qu'ils avaient l'habitude de prendre, les arbres sur lesquels des croix rouges étaient gravées, certains coins où il avait vu des gens perdus cherchant allégeance. Mais il dut courir plus loin que ce qu'il connaissait, courir jusqu'à une cabane en bois , enfin une sorte de maison en bois à l'allure ancienne.
Le garçon se retourna et ne vit plus l'ombre le poursuivant alors il entra silencieusement dans la maison. La cabane de bois était chauffée par un feu qui ronflait dans l'âtre de la cheminée. Jake s'en rapprocha d'un pas silencieux avant d'entendre des gémissements de douleur s'échappaient de derrière un mur, instinctivement il se plaqua contre celui-ci pour mieux entendre.
Des voix brisées entre sanglots et supplice résonnaient sous forme de gémissements venant à l'oreille de Jake lui indiquant que quelqu'un était sûrement prisonnier ici. Il aurait pût fuir et abandonner ces gens à leurs sorts mais il était rentré et il se sentait maintenant concerné. Il fit le tours du cabanon en peu de temps car celui-ci ne comportait que trop pièce : une sorte de chambre avec un vieux lit maculé de liquide rougeâtre, une sorte de salle de bain miteuse et ce salon où la cheminée se trouvait. Malgré le tour des lieux impossible de savoir d'où venait les gémissements. Subitement une idée vint à l'esprit du garçon. Autrefois, il avait entendu son père, un riche PDG, parlait de "sous-sol" parfois caché dans les vieilles maisons en bois et c'était une probabilité plausible.
Le garçon des bois s'agenouilla et appuya sa main contre le plancher grinçant sous ses pieds, il marcha ainsi accroupie pendant un long moment en tâtant minutieusement le sol, il s'enfonça une écharde dans le pouce à un moment mais il se contenta de regarde son doigt avec une expression neutre sans hurler un juron comme aurait pût le faire quelqu'un d'autre. Il recommença sa recherche peu après.
Jake ne trouva rien dans la pièce avec la cheminée à part un vieux livre écrit en russe, il connaissait cette langue grâce à ses études mais il ne voulait pas perdre son temps. Enfin, il ne voulu pas jusqu'à remarquer une lettre ayant été glisser entre les pages du livres. La lettre était dans une enveloppe déchirée avec des traces de doigts ensanglantés la tachant. Il y avait également une tache noirâtre de café ou quelque chose comme ça qui serait malencontreusement tomber sur la lettre. Si la neutralité de Jake contrôlait ses pensées précédemment maintenant c'était sa curiosité. Il passa son doigt sur le papier jaunit par le temps et ressentit un frison le parcourir mais il ne s'arrêta pas pour autant. Le garçon continua de toucher le papier de l'enveloppe à la recherche d'un mouchard et de quelque chose de nuisible mais ce n'était qu'une enveloppe après tout.
Un sourcil levé Jake se décida à lire cette fameuse lettre s'il cela pouvait lui permettre de découvrir le mystère de cette maison grâce à cela. Sa détermination était hardie malgré son esprit calme et il ne comptait pas abandonner.
" лес опасен, он сделан из опасных животных, вы должны научиться жить с ними, чтобы выжить. Чтобы иметь возможность прожить эту грубую и одинокую жизнь в этих лесах*" lu Jake d'une voix posée et non-agitée.
Il tenta d'abord de traduire les premiers mots et de les prononcer peu à peu à voix haute pour ne pas les oublier.
" la forêt est dangereuse"
Ses lèvres se crispèrent un instant avant qu'un rictus se trace sur ses lèvres, ils connaissaient bien ces mots, c'étaient les même que son père avait prononcer lorsqu'il avait été ramené chez lui par la police après sa première fugue. Une serra un peu son poing en repensant à son géniteur, cet homme égoïste et avare ne pensant pas aux envies de son fils. Il le détestait. Lorsqu'il se rendit compte qu'il froisser la feuille Jake reprit son calme et continua calmement sa traduction oral.
"Elle est faites d'animaux dangereux, vous devez apprendre à vivre avec eux pour survivre "
C'était comme les paroles d'un maître à son élève, des conseils véritables et cartésiens, les même que Jake s'était apprit a lui-même. En tant que survivaliste, cela n'était que des mots communs sans intérêt.
" Pour pouvoir vivre cette vie rude et solitaire dans cette forêt... "
Il n'y avait pas de suite. La lettre avait été déchirer par quelqu'un ou quelque chose de sauvage. Jake rangea donc la lettre dans son enveloppe avant de la remettre à sa place dans le livre. Il rangea soigneusement le livre à l'endroit exact où il l'avait trouvée avant de regarder autour de lui avec soupçon.
Les gémissements de douleur n'avaient toujours pas cessés et pourtant l'esprit de Jake semblait les avoir oubliés, à la place il entendait une légère berceuse. Une berceuse faible difficile à entendre normalement mais elle résonnait dans la tête du garçon se répétant lentement à un rythme toujours identiques... Les yeux du garçon se fermèrent sous le doux et amer son de cette berceuse engourdissant son corps sans défense.
Jake avait les yeux fermés lorsqu'il sentit un souffle rauque dans son dos et la berceuse sembla plus proche, plus forte. Le brun ne savait pas quoi faire car ces yeux étaient clos et que son envie de s'enfuir semblait effritée avant de se répandre dans l'air ambiant, disparaissant complément de sa tête à présent lourde et douloureuse. Il sentit le même frisson dans son échine que plus tôt sur le tronc d'arbre et il se se remémora les événements récents.
L'ombre le poursuivant n'était qu'une bribe d'obscurité, la noirceur de la forêt était plus effroyable et pourtant Jake la regardait en face sans ciller. Les serpents venimeux dans les bois ne faisait pas peur au garçon non plus alors pourquoi courir en voyant cette ombre ? Jake rouvrit les yeux se rendant compte qu'il n'avait pas besoin de craindre l'inconnu.
Le brun s'élança brusquement dans la chambre et claqua la porte derrière lui. Ayant déjà visité la pièce il se souvint de ce dont il avait besoin et aussi tôt et il poussa un meuble contre la porte pour la bloquer. Si la bête était aussi violente que l'imaginait Jake elle pourrait exploser la porte mais en attendant cela lui laisser quelques minutes. Jake s'agenouille brusquement faisant craquer ses genoux et il palpa rapidement le parquet jusqu'à remarquer un léger trou dans le sol. Il se précipita vers la table de nuit et fouilla rapidement les tiroirs pour trouver une petite clé, minuscule dans sa grande main d'homme robuste.
Jake avait une mission et il était déterminé. Il rentra calmement la clé dans le trou du sol qui devait être une serrure et un léger cliquetis se fit entendre avant qu'une trappe s'ouvre dans le parquet. Il descendit les escaliers de bois en vitesse pour se retrouver dans une pièce non-éclairée. Heureusement pour lui Jake avait une lampe torche donc après avoir silencieusement refermer la trappe il alluma sa lampe.
Il ne s'attendait pas à voir ça.
Une petite fille aux courts cheveux bruns était solidement accrochée aux murs avec des cordes. Elle lui jeta un regard suppliant mais Jake baissa les yeux pour voir le sol. Sur le sol reposaient des dizaines de masques d'animaux tous différents ainsi que des poupées et des livres de conte. Après son analyse le garçon s'élança vers la fillette qui avait une visage déchiré par la douleur marqué de cicatrices sanguinolentes. Grâce au couteau qu'il gardait sur lui Jake pût couper les cordes et libérer la petite fille. Celle-ci se réfugia rapidement dans ses bras et Jake comprit par la suite pourquoi.
Dans la pénombre de la pièce étaient allongés sur le sol trois cadavres de petites filles en pleine putréfaction. Jake plaqua sa main sur sa bouche et réfléchit. Il n'était pas spécialement choqué par cette scène puisqu'il avait l'habitude de voir des cadavres d'animaux abandonnés dans les sentier de la forêt.
Il s'étonnait, comme bien souvent en pareil cas, que la scène eût l'ait à ce point irréelle, si particulière et ridiculement il ne pût s'empêcher de rire nerveusement face à la situation propice. La chair pourrie, les vêtements souillés et en haillons c'était la scène macabre qu'était obligé de voir le garçon et pourtant il n'en eût pas la nausée. Jake ne trouvait pas cette scène extraordinaire après tout, la mort avait prit ces fillettes c'étaient le fin mot de l'histoire mais un corps si jeune ne devrait pas finir ainsi, personne ne méritait ça et rien n'aurait pût justifier cela aux yeux de Jake. Ce n'était pas juste un tas feuilles mortes en décomposition, non, c'était bel et bien des cadavres rongés par les rats et les vers. Dans une comédie la réaction de ce garçon serait dites de burlesque mais dans la réalité c'était tout sauf ça, tout était absurde. Il sentit le corps chaud de la seule vie allumée à part la sienne et il dût réfréner l'envie de vérifier si c'était bien des cadavres, cela en était sans doute.
Jake baissa les yeux et caressa doucement les cheveux de la petite fille dans ses bras avec un air compatissant. Il inspecta le visage de la brunette est y vît une blancheur inouïe, un teint livide inhumain, elle n'a plus cette peau rosâtre qu'on les fillette puisqu'elles ont été cirées et effacés par la mort impitoyable. Elle est si jeune. Cette réalité revient toujours à l'esprit du garçon. Si pure, si innocente mais traumatisée et sûrement condamnée à une vie d'errance. Ainsi est la triste réalité et un moment Jake se demanda s'il n'aurait pas dût partir sans la sauver car après tout sa vie serait peut-être même plus douloureuse que la mort qui l'attendait. Elle ne fera que retourner en poussière comme tout les autres et Jake regrette maintenant car il ne pourra rien faire pour elle à présent.
La bête, l'ombre ou quel nom absurde a-t-elle, la créature hurlait de colère et explosa la trappe comme l'avait attendu Jake. Une hache fût lancer au sol et le garçon la regarda avec une telle neutralité qu'elle en devenait effrayante. Le garçon vit la lueur du soleil venant de la sortie reflétait sur la trappe lui rappelant sa paisible vie sous les arbres et le ciel ensoleillé,l'apaisant par conséquent. Il se tourna, dos à la hache sur le sol et serra contre lui l'enfant en espérant être téléporté loin de là.
Encore une fois la berceuse retentit et il comprit qu'elle serait liée à sa vie pour toujours quoi qu'il fasse. La douleur le frappa d'abord au crâne avant de se répandre dans tout son corps passant dans chaque membre à la manière d'un courant électrique. Mais sa douleur ne dura guère et, bientôt évanouis il tomba sur le sol couvert de sang avec la petite fille dans ses bras, la berceuse continuant de résonner dans la pièce faisant écho entre les quatre murs.
Lorsque Jake se réveilla dans un endroit inconnu sans aucun souvenir des récents événements. Il était au sol sur de l'herbe fraîche près d'une machine à la forme singulière. Un générateur. Et dans ses oreilles bourdonnantes ses battements de cœur s'excitaient. Peu importait le danger, où ce qui le chassait, il devait gardé une longueur d'avance. Lutter, se fondre et s'adapter. Il s'approcha accroupie du crochet à viande à sa gauche et se mit instinctivement à le saboter avec son air calme habituel.