Run-Meg Thomas

29 0 0
                                    


/! \ Spoiler possible pour enchaîné /!\

Courir peut-être l'origine de ses malheurs

Quand tu as besoin d'aide il n'y a pas toujours quelqu'un pour venir t'aider alors que tu risque de mourir. Il faut toujours savoir fuir le danger ou l'affronter avec courage. Certain pourrait juste se cacher dans un placard en attendant que l'action passe au risque que celle-ci vienne jusqu'à lui et d'autres auraient l'affront de regarder cette action avec arrogance. Lorsque l'on est seul et que personne ne va venir nous sauver on ne compter que sur soi-même et pour cela il faut avoir confiance en soi. Pou certains, leur intellect les sauve, d'autre ce sont leurs aptitudes sportives comme cette fille là bas. Son nom est Meg Thomas, elle vît à Washington avec sa mère depuis sa naissance. Sa mère était connu pour sa bienveillance dans la ville mais l'homme qui lui donna une fille la délaissa en ne voulant pas de cet enfant. C'est ainsi que Meg grandit : sans figure paternel et avec une énergie débordante. Ce n'était pas vraiment une enfant à problème, elle avait parfois des notes convenables et elle avait des amis. Peu à peu sa mère se rendit compte du trop-plein d'énergie de sa fille mais, ne voulant pas lui retirer son sourire innocent, elle laissa cela couler.

Dans les premières années de collège de Meg, elle rencontra un professeur de sport de son établissement qui la prit sous son aile. Il la fît courir comme jamais avant et cela devint vite sa façon de vivre. Sa mère, fière que sa fille trouve enfin une passion, assista à chaque course à laquelle elle participait. Il arrivait que la pression fasse perdre la jeune file mais elle devînt rapidement connue en gagnant des marathons. Suite à cela les trophées et les médailles décorèrent fièrement le salon des Thomas. Tout était parfais, Meg et sa mère s'entendaient à merveille, tout était si paisible, nul n'aurait pût imaginer que cela tournerait au drame.

La mère de Meg tomba inconsciente durant une course de sa fille. La sportive ne le sût qu'après avoir passer la ligne d'arrivée et elle regretta. La course avait prit beaucoup trop de place dans sa vie et sa mère en avait subit les conséquences. Elle ne voulait plus courir si cela entraînait le malheur dans sa vie.

Lorsqu'elle apprit que sa mère était gravement malade, Meg préféra tout abandonner pour s'occuper de sa mère mourante. Personne ne sût vraiment ce qui était advenue de la fameuse Meg Thomas et pourquoi elle avait disparue de toutes les courses.

La jeune fille s'occupa de sa mère jour après jour mais la maladie ne diminua pas alors que la rousse tombait sous la fatigue. Chaque dimanche elle faisait les courses pour la semaine et préparait le déjeuner de sa mère. Cette routine était véritablement lassante et ennuyante pour une jeune fille énergique comme Meg mais elle dut s'y adapter et elle s'habitua à la fatigue. Cette routine était stricte et sans dépassement possible : elle posait la tasse de café fétiche de sa mère sur un plateau, la remplissait de café noir et lui donnait comme voisin un croissant à la belle dorure brillante à la lumière du jour. Meg toqua ensuite à la porte de la chambre de sa mère avant de l'ouvrir et de dévoiler l'apparence miteuse de la chambre. Ignorant l'odeur de renfermée, la sportive s'approcha du lit où sa mère l'attendait.

On pouvait voir des rides sur le visage de la mère se Meg ainsi que des poches violâtres sous ses yeux montrant sa fatigue malgré son inactivité. Malgré son air maladif, c'était une belle femme aux charmants yeux noisettes. Ses yeux semblaient maintenant minuscule mais il restait tout de même beaux et admirables. Son visage était cependant effacer presque comme si à quelqu'un avait volontairement gommer toute couleur d'expression sur celui-ci. Malgré l'apparition d'un rictus , ce visage émanait douleur et souffrance, la vieillesse le recouvrant et le changeant encore et encore.

Meg avait elle aussi des cernes sous ses yeux bleus venant de son père mais on visage n'était pas livide comme la neige ni d'une teinte maladive ou d'une blancheur outrageante. Elle semblait pâle et frêle contrastant avec son allure fière et robuste d'antan. Son corps tremblait sous le froid de la fin d'automne et elle s'approcha du lit en devant supporter ces soubresauts ridicules.

"Bonjour Maman" dit-elle en un bâillement rapide tout en tendant le plateau à sa mère.

"Merci, ma chérie" répondit la malade en souriant tendrement à sa fille "Prends aussi soin de toi. Tu devrais aller courir près des bois, ça te fera le plus grand bien"

Meg fronça les sourcils et réfléchit. Elle avait vraiment l'envie et le besoin de se vider la tête mais qui savait ce qui pouvait arriver à sa mère pendant ce temps ? Et si elle avait un accident ? Qui s'occuperait de sa mère ? Elles étaient seules. Meg ne pouvait pas risquer le coup. Elle secoua la tête et se fut au tour de sa mère de froncer les sourcils.

"Megan Thomas, je vais bien ! Allez ouste va t'amuser un peu !" Ordonna sa mère d'un air autoritaire obligeant Meg à agir.

"D'accord, d'accord mais juste un tour !" rétorqua sarcastiquement la rousse en sortant de la pièce.

"Où est donc passée ma petite fille surexcitée?"demanda la mère de Meg sans attendre de réponse avec consternation.

Des larmes montèrent aux yeux de la jeune fille qui sortit en trombe de la maison. Meg sentit la brise glaciale de l'hiver naissant lui heurter le visage mais elle se découragea pas et commença à courir en direction des bois. Elle balaya avec son pouce les larmes aux coins de ses yeux et esquissa un sourire à la sensation du vent dans ses cheveux, de l'adrénaline montante en flèche et de l'excitation prenant la place de l'épuisement. Depuis longtemps elle n'avait pas ressentie cette sensation de légèreté et de liberté. Elle courue jusqu'à en avoir le souffle coupé sans suivre un itinéraire précis. Son cœur battant à cent à l'heure, elle se décida à stopper sa course effrénée pour reprendre son souffle. Elle s'assit contre un tronc d'arbre et arracha la bouteille d'eau accrocher à la ceinture de son pantalon. Le bouchon heurta le sol lorsque Meg plaça le goulot de la bouteille contre ses lèvres. Des gouttes coulèrent le long de la mâchoire de la jeune fille jusqu'à son cou où elles continuèrent leur course. Meg rebouchonna la bouteille d'eau avant de la remettre à sa place et de regarder autour d'elle.

Les bois étaient les même qu'autrefois, la verdure sembla pourtant différentes aux yeux de la jeune fille. Elle aperçu un panneau non-loin entre les fougères et s'en approcha. Aussitôt un lapin bondit loin d'elle et un rire s'échappa de ses lèvres. Elle se sentit ensuite effroyablement seule, elle n'avait pas eu de contact avec anciens amis depuis des mois, voir des années et ils n'avaient chercher à venir la voir. La solitude n'effrayait pas la sportive puisqu'elle savait s'occuper d'elle mais au fond elle aurait juste voulu avoir une vie 'normale, comme les autres filles de son âge : sortir avec des garçons, aller à des soirées, à l'Université... Mais Meg n'aurait jamais cette "vie banale", elle serait toujours confrontée au besoin de dépenser son énergie à revendre. Elle soupira et leva brusquement la tête vers le panneau.

                                                          "Domaine des MacMillan"

Meg arqua un sourcil. Quel genre de personne plantait un panneau droit comme un piquet au milieu des fougères pour indiquer que sa propriété se trouvait non-loin ? De plus elle n'avait jamais entendu parler d'une famille sous le nom de "MacMillan" habitant les bois. Elle aurait juste pût rebrousser chemin, d'ailleurs elle pensait à une blague, elle aurait dut rentrer s'occuper de sa mère mais l'adrénaline qui palpitait dans ses veines et sa curiosité l'emportèrent sur sa raison.

La jeune sportive continua à courir dans la direction qu'indiquait le panneau et elle se retrouva à une intersection avec cette fois deux panneaux devant des bouleaux, chacun d'eux avait une inscription, le premier indiquait la direction d'une soit-disante "fonderie" et l'autre d'une "mine". Par instinct de sécurité Meg emprunta le chemin de la fonderie sans avoir à réfléchir car elle n'avait pas envie de se retrouver piéger dans une mine ou quelque chose comme ça en empruntant l'autre. Le chemin était de terre donc peu difficile à suivre pour la sportive, elle croisa parfois quelques animaux qui fuyèrent à toutes jambes après avoir osaient jeter un coup d'œil en direction de la fonderie, la jeune fille se demanda pourquoi mais sans vraiment chercher à comprendre. Plus elle se rapprochait plus l'atmosphère sembla devenir lourde, pesante, une odeur acre flottait dans l'air encourageant encore moins les visiteurs à continuer leur route mais Meg était curieuse. Au bout d'un certain temps elle vît les bâtiments au loin et trop concentrée par cette vision, elle ne remarqua pas le cadavre lui bloquant la route. Elle marcha sur quelque chose de dur qui devint flasque après avoir entendu un craquement d'os. Elle baissa les yeux lorsque le sang gicla sur ses baskets de sport. Elle resta figée un instant sans pouvoir bouger, paralysée par une force invisible l'obligeant à bien regarder avant qu'un cri strident de peur s'échappe de ses lèvres tremblantes au même moment qu'un halètement de surprise. Bouleversée et choquée, ne s'attendant pas du tout à quelque chose de tel, l'effroi se mêlant à ça, elle tomba au sol et regarda machinalement le cadavre puis ses chaussures ensanglantés. Elle venait d'écraser la main d'un cadavre sans s'en rendre compte.

La nausée lui monta à la gorge mais elle s'obligea à retenir la bile dans sa gorge et par conséquent à ne pas vomir sur l'asphalte. Elle c'était toujours demander qu'elle effet cela faisait de voir un véritable cadavre car dans les films c'était effroyable mais c'était juste de la fiction. Et voilà qu'elle en piétiner un sans le vouloir. Peur, choc et excitation s'étaient mélangés en elle rapidement et brusquement comme une soupe aux diverses ingrédients. Elle ne savait pas quoi faire. Pouvait-elle rentrer après avoir fait tout ce chemin ? Il lui aurait fallu un minimum de jugeote pour ne pas s'aventurer dans ces lieux et il était déjà trop tard pour changer de décision et revenir en arrière. Comme un patient torturé appréciant soudainement son tortionnaire, Meg se releva à l'aide de ses deux mains pour continuer sa route. Elle n'était point éprise de ce sang ou de cette bouillie de chair humaine sur le sol cependant son attitude ressemblait partiellement à la volonté d'un patient atteint du fameux syndrome de Stockholm. Enfin se ressemblant puis se dissemblant, cela importait peu lorsque la peur guidait nos actes. Quoi qu'il arrive le destin de Meg était scellé mais encore en cet instant elle s'imaginait un "bon" et un "mauvais" choix.

La jeune fille continua sa route en trottinant jusqu'à entendre des voix venant des bâtiments non-loin. L'envie de fuir fut soudainement accablante mais la volonté d'en savoir plus sur ces lieux était incoercible. Elle entendit une voix se soulever au dessus des autres. Comme un chat, discrètement et avec agilité elle s'approcha de la fonderie et elle jeta un œil par dessus un muret servant probablement de fenêtre. La couleur dominante, s'il en fallait une était sans aucun doute le bleu, d'ailleurs presque aucun autre couleur se trouvait dans le paysage, sauf peut-être le noir de ces étranges machines à la teinte obscure. Près de la machine centrale se trouvait un vieil homme dans la soixante, portant une tenue semblable à un costume, son attitude strict semblait vraiment effrayante et cet air mauvais.. Il donnait froid dans le dos. Il jeta un regard un direction de Meg et celle-ci se cacha rapidement. Elle essaya vainement de retenir sa respiration agitée jusqu'à ce qu'elle entende des pas précipités près de la fenêtre. Lorsque les pas se firent plus lourds elle se recroquevilla instinctivement dernière les caisses et par chance l'homme ne la remarqua pas et fit volte-face.

La rousse remarqua l'immensité du domaine en regardant à l 'horizon, au loin des employés labouraient les champs vigueur. Le domaine semblait fournir une très bonne production, tout les hommes savaient quoi faire et pratiquaient correctement sans la moindre erreur, cela devait faire un excellent revenue selon Meg. Devant le troupeau d'ouvrier il y avait un homme chauve et robuste qui dirigeait d'une main de fer. Puisqu'il ressemblait au vieil homme, il devait être son fils. L'homme se dirigea vers la mine avec tout les autres ouvriers comme si quelque chose y était prévue.


Meg voulu fuir de sa cachette mais aussitôt le vieil homme sortit de la fonderie avec trois autres hommes, tout à l'air sévère. La sportive remarqua que le vieux tenait une mallette noire d'où tentaient de s'échapper des billets. Un riche ? Toutes les pièces du puzzle s'emboîtèrent pour former le scénario dans l'esprit de la jeune fille et elle comprit la situation. Un riche entrepreneur possédait ce domaine avec son fils, des acheteurs voulaient piéger le vieillard. La jeune fille se releva en hâte pour suivre le groupe directement mais c'était trop tard: elle ne pouvait plus voir le chemin qu'ils avaient prit tant les arbres étaient imposants et hauts bloquant la vue vers la mine.

Elle leva les yeux pour voir un ciel gris et menaçant au dessus de tout ces bâtiments à la teinte bleutée. Les arbres autour d'elle lui rappelait l'effroyable nature de ces lieux. Ainsi que le cadavre, elle regarda ses chaussures un instant et le souvenir lui revint mais avant que l'image soit totalement nette, elle secoua la tête et reprit sa marche. Il ne fallait pas y penser. Elle pouvait facilement se rendre à la mine mais le domaine était si grand et elle ne savait pas où les hommes avaient pu partir.

La vu devant elle était à la fois fantasmagorique à cause de la fumée semblable à la brume s'échappant des machines à l'horizon mais elle était aussi cruellement réaliste. Meg, curieuse s'approcha de la cabane en bois. Elle essayait en réalité de s'éloigner de la fonderie car celle-ci ne lui inspirait plus confiance. Elle entra par la porte en bois mais en face un mur marron l'intrigua. Il était bâtit en brique au beau milieu du domaine et n'avait aucune utilité en apparence. Le décors, bien qu'il soit entouré d'une atmosphère presque rassurante avec cette végétation et ce calme ne l'était point. L'unique couleur bleuté qui découvrait le paysage montrer sa singularité et ne laissait pas indifférent. Meg aurait pût s'extasier devant le paysage mais l'inquiétude la rongeait. Elle savait qu'un danger pesait sur elle. Alors pourquoi continuait-elle à avancer ? Elle ne pouvait pas abandonner, elle devait savoir.

Une explosion retentit brusquement, brisant le silence pesant puis une seconde encore bien plus puissante et bruyante perçant l'atmosphère calme. Les débris des bâtiments volèrent en éclat partout, le sol gronda et fut ensuite ébranlé. Les piliers soutenant la mine s'effondrèrent écrasant tout les employés se situant en dessous, des craquements, des sanglots et des cris d'agonie résonnèrent à l'unisson couvrant tout autre bruit. Comme si le déluge s'abattait sur terre les débris volaient dans le ciel, des explosions retentissaient, le feu se propageait. Parmi tout ce chaos, il y avait Meg, elle était tombé lorsque la terre avait tremblé. Elle était couverte de poussière et de terre, autour d'elle des milliers de débris jonchaient sur l'asphalte. Le ciel était devenu aussi sombre que l'atmosphère. À l'emplacement de l'ancienne mine un immense feu s'était déclaré et brûler d'un éclat flamboyant laissant sa chaleur se répandre dans l'air jusqu'à la jeune fille. C'était un feu ardent calcinant les centaines de cadavres d'innocents. Devant ce feu se trouvait un homme.

Une silhouette monstrueuse et terrifiante,son visage couvert par un masque où son sourire carnassier était déchirée. Il se tourna vers Meg et elle pût voir du sang sur ses vêtements, partout, autour de lui et sur les murs restants des bâtiments, le sol était partout et il s'écoulait également de ses yeux. Elle cligna des yeux et le sang disparu de sa vue. Ses vêtements étaient maintenant déchirés à plusieurs endroits, ils étaient couverts de graisse et de poussière mais pas de sang, nul part sur son corps il n'y avait de sang comme s'il était juste spectateur de ça massacre dont il était responsable*. Le dégoût et la colère émanait de lui comme un odeur corporelle très forte, lui collant à la peau tel une maladie.

Meg était telle une hérésie dans ce paysage dystopique mais il était trop tard pour oublier maintenant. Elle ne pensait plus qu'à une seule et unique chose : fuir et elle n'eut pas à se le répéter deux fois. Une douleur au dos la foudroyait mais c'était secondaire, elle s'élança en avant avec toute l'énergie qui lui restait, ses chaussures balayèrent la poussière et vite la couche de sang les couvrant devînt boue, la masse gluante et brunâtre la ralentissant légèrement par conséquent. Elle avait peur de perdre l'équilibre à une telle vitesse et d'atterrir face contre terre mais l'adrénaline était bien trop forte et la propulser en avant et même si elle l'aurait voulue, elle n'aurait pas pût s'arrêter avant l'épuisement. Meg ne savait pas si elle était poursuivie jusqu'à voir une arme lui frôler l'épaule. Un frisson parcouru son échine et elle sentie l'adrénaline battre continuellement dans ses veines. Il fallait qu'elle sorte des bois au plus vite et il arrêterait de la suivre, du moins elle l'espérait. Il lui arrivait de regarder derrière elle pour guetter les gestes du tueur mais heureusement pour elle, il était assez lent en réalité. Semblable à un chasseur, il suivait Meg à la trace et tenait une sorte de piège dans sa main gauche. Ses pas étaient lourds et ils révélaient inévitablement un sourire sadique, Meg n'aurait sût décrire son ressentie lorsqu'elle croisa son regard.

La jeune fille vit enfin la lumière s'échappait d'entre les branches des arbres qui semblaient lui montrer le chemin, et un sourire s'étira sur son visage crispé et couvert de sueur. Le chemin de la liberté était droit devant elle, elle sentait aussi ses forces être emporter par la brise caressant son corps. Cependant sa respiration haletante n'y changerait rien, elle savait quoi faire. Dans un dernier élan d'adrénaline elle s'élança droit devant elle, sa détermination palpitant dans ses veines.

Suite à cela un craquement se fît entendre et elle tomba au sol dans un cri de douleur. Elle regarda son pied et elle vit un piège refermé sur celui-ci, le même qu'elle avait vu plutôt dans la main de l'homme. La douleur se répondit dans toute sa jambe, une douleur effroyable et violente comme un choc électrique soudain. Meg essaya vainement d'écarter les épines du piège s'enfonçant dans sa chair et grinçant contre ses os mais la douleur la paralysa tant de fois qu'espérer s'échapper devint un péché. Un bras rugueux et musclé l'agrippa par l'épaule et elle se sentit soulever dans les airs mais l'important était qu'elle ne sentait plus la douleur dans sa cheville bien que en la regardant elle vît d'énorme plaies sanguinolentes d'où le sang coulait à flot arrosant l'asphalte tel une averse rouge. Ses yeux croisèrent ceux de la bête qui se cachait sous un masque terrifiant et elle cru y percevoir une lueur de pitié avant que l'arme de celui-ci s'abatte sur son corps frêle et qu'elle sente ses os craquaient. Son corps tomba pitoyablement au sol, elle ne pouvait que ramper pour tenter de s'échapper mais la douleur était insoutenable et elle n'avait plus la force d'avancer. Qui s'occuperait de sa mère maintenant qu'elle n'était plus de ce monde ? Qui trouverait son cadavre et annoncerait sa mort ? Elle n'avait jamais imaginé mourir ainsi mais son audace avait tuer toute parcelle encore vivante de son être. Avant que ses paupières se referment elle vît le sourire cruel de l'homme encore et encore et l'imagine ne cessa de se répéter dans son esprit avant qu'elle ne se sente aspiré ailleurs et que la douleur s'évapore.

Lorsqu'elle se réveilla elle était toujours dans les bois mais elle était seule devant un feu de bois brûlant d'une lueur ardente et éternel. Se jeter à corps perdu dedans n'aurait rien changé à la situation car après tout nul n'y personne ne pouvait influencer l'avenir de ce monde. Enfin pas encore...

Bien que Meg ne sache rien sur son passé ou n'ai que des images floues en elle, elle savait que courir ne serait pas une solution car courir attirerait ces êtres qui se délectent de la douleur d'autrui et encore une fois elle reviendrait morte vivante devant ces flammes. Peut-être étaient telles la solution à ce puzzle ? Une lueur éternelle là où les espoirs s'effilochent, une flamme brûlante jusqu'à l'infini, une existence sans fin c'était la règle de ce monde. La mort n'était que douleur et elle s'emparait de votre âme jusqu'à ce que vous deveniez les êtres que vous craignaient. Les normes de ce monde étaient si simples et à la fois complexes.

Meg regarda le ciel noir au dessus d'elle et le feu brûlant et elle sût. Elle sût qu'un jour elle quitterait ce monde.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Dec 03, 2018 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Dead by daylight-One ShotWhere stories live. Discover now