Quelques mois s'étaient écoulés depuis cette rencontre et on se voyait tous les jours au bahut.
Au début, JinYoung m'énervait vraiment beaucoup à son sujet, mais finalement il a laissé tomber et YuGyeom était maintenant avec nous et traînait dans notre bande.
Bien sûr, par le hasard le plus total, j'étais amoureux de lui. Et vu que c'était évident tous les autres l'ont remarqué sauf lui.
Je me demande vraiment ce qui se passe dans sa tête…
«— Bon, je vais à la maison pour aller chercher mon cahier d'anglais pour que ma salope de prof me colle pas. Qui veut m'accompagner parce que j'ai peur d'être tout seul dans le froid et la solitude et que je risque de me faire violer et vu que je suis sans défense je me ferai racketter du coup je resterai en position fœtale dans la rue-
— J'arrive! Me dit YuGyeom.»
Bien évidemment c'était lui, il m'accompagnait toujours où que j'aille.
On était arrivés en même pas cinq minutes et à peine la porte refermée, je me sentis bloqué en arrière.
Okay, là j'avais peur.
«— BamBam… je dois te parler assieds-toi.»
Alors ça, ça fait carrément plus peur que le fait de me faire violer par YuGyeom. Je l'écoutai et m'assis, les mains moites et tremblantes.
«— Ce que j'ai à te dire est important alors promets-moi que quoi que je te dise, tu ne partiras pas et que tu me parleras toujours. D'accord?
— D'accord.»
Pourquoi me disait-il ça? Il avait tué quelqu'un? Il voulait que je l'aide à dissimuler le corps? Il avait tué ses parents?
«— Je voulais te dire que… qu'il s'est passé quelque chose il y a environ trois mois et que cette chose… oh et puis merde laisse tomber j'y arriverais pas avec des mots!»
Il se rapprocha brutalement de moi et écrasa ses lèvres sur les miennes, je ne comprenais rien, mon cœur battait tellement fort, mes yeux étaient écarquillés et dans un réflexe (complètement débile on va pas se le cacher) je le repoussai.
Nos regards se bloquèrent l'un dans celui de l'autre, se contemplant longuement.
Mon cœur battait toujours aussi fort et ma respiration était brut, erratique.
«— Je savais que ça allait pas marcher.»
Je pris sa main dans la mienne et l'embrassai, faisant rencontrer nos lèvres encore une fois, je ne le voulais que pour moi. Il répondit de suite et notre échange doux commença à devenir plus intéressant, sa langue forçait le passage et je le laissai faire, nos muscles roses se caressant. Mes mains étaient enroulées autour de son cou, mes doigts rencontrant ses cheveux, les siennes sur mes joues, ses pouces caressant délicatement mes oreilles ce qui me fit frissonner, mes yeux étaient clos et j'entendais clairement son cœur battre la chamade contre le mien.
Il se sépara délicatement de moi, puis cala ma tête dans son cou, dans des gestes toujours aussi doux.
«— BamBam… ça veut dire qu'on sort ensemble..?
— Je crois bien oui…»
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