OS Larry
Où Harry est médecin aux urgences et où Louis arrive un dimanche soir aux urgences parce qu'il s'est cassé le poignet.
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Il est 22h, je suis ici depuis 14h cet après-midi. Dans 2h je quitte le service, j'ai hâte, j'ai vraiment hâte parce que je n'en peux plus. J'enchaîne les catastrophes aujourd'hui : patients chiants et désagréables, pannes de machines, infirmiers incompétents et insupportables qui préfèrent se draguer entre eux plutôt que de nous aider. Je suis à bout. Je crois que si quelqu'un a le malheur d'en rajouter rien qu'un tout petit peu, je pique une crise et je l'encastre dans le mur. Je ne suis pas quelqu'un de violent mais trop...c'est trop! Je n'ai qu'une envie : rentrer chez moi, prendre un bon bain, manger et dormir pendant de longues heures. Je retourne à l'accueil après avoir fini ma visite avec Mme Glory - une dame âgée, adorable qui s'est foulé une cheville en tombant d'un escabeau - Sur le chemin, je croise des infirmières en train de blablater entre elles. Ah pour parler elles sont fortes, mais quand il s'agit de nous donner un coup de main ou de faire correctement leurs travail, il n'y a plus personne. Je secoue la tête, dépité. C'est une chance de travailler dans cet hôpital, d'autres personnes rêveraient d'être à leur place mais non...ils s'en fichent. Ils préfèrent parler, rire, draguer et coucher ensemble dans les vestiaires ou dans les salles de repos pendant leurs heures de garde. Oh ils ne savent pas que je suis au courant de ça mais, ici tout se sait et croyez-moi que je n'hésiterais pas à m'en servir contre eux si l'occasion se présente. On ne baise pas pendant les heures de travail. Tout peut arriver ici, on doit être prêt et disponible chaque seconde en cas d'accident grave, on ne peut pas se permettre ce genre de chose. Ils ont heures de repos pour ça s'ils sont tellement en manque.
En arrivant vers l'accueil, je peux distinguer quelques plaintes et gémissements provenant de la salle d'attente. Mon dieu mais qu'est-ce qui se passe là dedans? Je hausse les épaules et continue mon chemin vers l'accueil pour aller chercher le dossier de mon nouveau patient. Nadia, me sourit en me voyant arriver, sourire que je lui rends. Cette femme est le rayon de soleil de ce service, elle est toujours en train de sourire et d'apporter sa bonne humeur et ici nous en avons grandement besoin, particulièrement aujourd'hui.
- Qui est mon nouveau patient Nad? Lui demandais-je en baillant légèrement
Elle fouille quelques instants dans ses dossiers puis me tend celui de mon patient
- Mr Tomlinson, il a fait une chute en s'amusant à faire l'idiot en skate et maintenant il se plaint de son bras droit. Dit-elle en secouant la tête. Oh et tu le reconnaîtras vite, il n'arrête pas de pousser des gémissement toutes les cinq secondes
- C'est lui que j'ai entendu alors que j'étais au bout du couloir? Je réponds, étonné
- Oui, j'en ai bien peur..
- Mon dieu, marmonnais-je. Bon et bien j'y vais. Donne-moi la force de ne pas le frapper.
Elle glousse en me frappant l'épaule
- Harry ! Sois gentil.
Je ris à mon tour en me dirigeant vers la salle d'attente. A peine arrivé, j'entends des plaintes et je peux apercevoir un garçon, châtain en train de gigoter sur son siège en poussant des gémissements plaintifs.. mon dieu mais qui est ce gars? A ses côtés, je peux apercevoir un blond, qui le foudroie du regard. Il a l'air exaspéré par le comportement du châtain. Je me racle la gorge.
- Mr Tomlinson, appelais-je d'une voix forte.
Il relève immédiatement la tête vers moi et arrête de se plaindre. Il se lève, le blond le suit. Ils approchent tous les deux vers moi.
- Bonjour Mr Tomlinson, je suis le docteur Styles. Suivez-moi je vous prie, nous allons regarder ce bras.
- Il me fait très mal, se plaint-il
- Je n'en doute pas une seconde, je réponds poliment
Le blond à ses côtés prend finalement la parole.
- Si tu m'avais écouté quand je t'ai dit d'arrêter avec ce skate, on en serait pas là pauvre idiot, gronde-t-il
- Mais Niall... se plaint le châtain
- Tais-toi toi Louis et suit le médecin, lui ordonne-t-il
Wow! Son ami est très énervé. Je le comprends, on a autre chose à faire un dimanche soir et puis passer des heures aux urgences avec quelqu'un qui se plaint non-stop, c'est loin d'être agréable. Nous arrivons finalement dans ma salle de consultation, je demande à mon patient de s'installer sur la table pour que j'examine son bras, son ami s'assoie sur la chaise près de mon bureau. Je m'approche de mon patient, je lui demande de retirer sa veste, chose qu'il fait non sans mal alors je l'aide en étant le plus doux possible pour ne pas lui faire mal. J'approche doucement ma main de son bras et il sursaute en gémissant
- Aie! Se plaint-il
Mais enfin ! Je ne l'ai même pas touché...Je me retiens de lever les yeux au ciel, fatigué et ennuyé par son comportement enfantin.
- Mr Tomlinson, dis-je doucement. Je ne vous ai même pas encore touché.
- Oh.. souffle-t-il, mal à l'aise. Pardon, mais vous savez, ça fait mal.
- Arrête de faire l'enfant Louis et laisse-toi faire bon sang, gronde le blond.
- Mais Niall! J'ai mal... pleurniche mon patient
- Tu n'avais cas pas faire l'idiot, dit-il énervé. C'est toujours la même chose avec toi. J'en ai marre, je suis fatigué et je veux rentrer alors maintenant tu la boucles et tu laisses ce gentil médecin t'ausculter.
Voyant que son ami est sur le point d'exploser et d'assommer mon patient, j'interviens.
- Et si vous alliez prendre un café au distributeur non loin d'ici? Proposais-je. Histoire de vous détendre pendant que je m'occupe de ce bras. Ça vous ferez du bien, j'en suis certain.
- Ouais, j'en ai grandement besoin, vous avez raison. Sois sage Louis et laisse-toi faire compris? Dit-il en le foudroyant du regard.
Il se lève et se dirige vers la porte d'un pas pressé. Avant de sortir, il me regarde et me murmure du bout des lèvres un «merci» rempli de soulagement. Je ne peux m'empêcher de rire doucement et me concentre sur mon patient qui me regarde, un sourire en coin des lèvres.
- Bien, reprenons! Je vais examiner votre bras Mr Tomlinson, laissez-vous faire s'il vous plaît. Vous verrez que ça ira deux fois plus vite.
- D'accord, bougonne-t-il.
J'approche à nouveau ma main, touche et palpe son bras en glissant ma main du coude au poignet. Vers le poignet, il sursaute et gémit. Bien, c'est le poignet qui a tout pris. Je le touche encore pour voir vraiment où se situe le mal puis lui donne mon diagnostique.
- Bon Mr Tomlinson...
- Louis, me coupe-t-il
- Quoi? Dis-je perdu.
- Appelez-moi Louis. J'ai l'impression d'être un vieux lorsque vous m'appelez Mr Tomlinson.
- Louis, je reprends en insistant sur son prénom. Je pense que vous avez le poignet cassé, pour confirmer tout ça, je vais vous faire passer une radio et si c'est bien ça... et bien je serais dans l'obligation de plâtrer.
Il gémit, dépité et me suit finalement jusqu'à la salle de radiologie. Je l'installe et commence à faire mon boulot mais c'est loin d'être une chose facile. Ce garçon ne sait pas se tenir tranquille, il gigote, il remue, il bouge... mince Mais ce n'est pas possible! Même un enfant de 4 ans se tiendrait plus tranquille que lui. C'est finalement au bout d'une bonne vingtaine de minutes que je suis fixé : Louis a bien le poignet cassé. Je le ramène donc dans ma salle d'auscultation et son ami nous rejoint.
- Louis, je suis désolé de vous l'apprendre mais vous avez le poignet cassé. Je vais devoir plâtrer tout ça.
- Oh non.. Mais non ce n'est pas possible, râle-t-il. Mais comment je vais faire moi? Comment je vais me débrouiller pour le foot? Les petits ont besoin de leur entraîneur, je peux pas les lâcher. Et puis j'en ai besoin de cette main moi.
- Pour ce qui est du foot, vous pouvez toujours entraîner vos petits mais interdiction de pratiquer. Aucun sport, aucun. Suis-je bien clair?
- Moui.. marmonne-t-il en levant les yeux au ciel.
- Bien, je vais donc vous plâtrer. Vous devez le garder au moins deux mois. Dans deux mois, vous reviendrez me voir et je regarderais si tout va bien.
Il ne répond rien, il faut simplement la moue. En fait, je crois qu'il boude et cela m'amuse, je l'avoue. Ce n'est certainement pas de ma faute s'il a le poignet cassé, il devrait être plus prudent et arrêter de faire n'importe quoi. Voilà où il en est à présent. Je jette un coup d'œil à son ami et je le vois se retenir de rire, je lui souris en levant les yeux au ciel et il baisse la tête pour tenter de cacher son fou rire.
Une fois le plâtre fait, je rejoins mon bureau et prépare une ordonnance pour lui donner un rendez-vous dans les mois à venir. Je lui répète encore une fois de bien faire attention à son bras, de ne pas faire de sport et de ne surtout pas le cogner. Il hoche vaguement la tête et me remercie avant de quitter la salle, une moue triste sur le visage. C'était mon dernier patient de la soirée, je passe au vestiaire pour me changer et récupérer mes affaires puis file dire au revoir à Nadia avant de rentrer chez moi.
Une semaine plus tard...
J'arrive à l'hôpital, il est 23h. Je travail jusqu'à demain midi, une longue nuit m'attend. Je passe par les vestiaires, je me change et pose mes affaires dans mon casier. Puis me dirige ensuite vers l'accueil pour commencer mon service. Je salue Nadia, qui m'accueille avec son éternel sourire. Je regarde les dossiers de mes futurs patients mais avant que je n'en prenne un, Nad pose sa main sur mon bras pour m'arrêter. Je l'interroge du regard
- Mr Tomlinson est ici et il demande à te voir. Me dit-elle. Il est dans la salle d'attente.
J'ouvre de grands yeux, étonné. Qu'est-ce qu'il vient faire ici? Je lui ai donné un rendez-vous pour dans deux mois me semble-t-il. Je me dirige donc vers la salle d'attente, et je l'aperçois dans un coin de la pièce. Il paraît...gêné. Qu'est-ce qui lui arrive?
- Mr Tomlinson, appelais-je
Il sursaute et se rapproche directement de moi, mais cette fois il ne me regarde pas dans les yeux, il semble gêné de me voir. Je baisse la tête vers son bras, qu'il tient fermement contre son torse. Son plâtre est détruit, tout mouillé et dans un sale état. Merde mais qu'à-t-il fait? Pourquoi son plâtre est dans cet état? Je l'amène jusqu'à ma salle de consultation et lui demande de prendre place sur la table. Il s'y assoie, toujours aussi mal à l'aise.
- Bien, Louis dis-je en me rappelant de son prénom. Pourquoi ce plâtre est dans un si mauvais état?
- Je..hmm Je l'ai mouillé.
Je hausse les sourcils, étonné. Pourquoi a-t-il mouiller son plâtre enfin? Il sait pourtant que c'est interdit non? A moins que je ne lui ai pas dit l'autre jour, mais...quand même. Tout le monde sait ça.
- Je, je ne l'ai pas fais exprès, se rattrape-t-il en voyant ma tête. Je sais bien qu'on ne doit pas mouiller un plâtre.. mais j'ai voulu prendre une douche. Alors j'ai enroulé mon bras dans un sac plastique. Et je ne sais pas comment j'ai fais mais bref j'ai glissé, le sac c'est accroché dans la douche, il s'est déchiré et avant que j'ai le temps de réagir mon bras s'est retrouvé directement sous l'eau.
Ok. Son histoire paraît un peu tirée par les cheveux mais passons, je veux bien le croire ou plutôt lui laisser le bénéfice du doute. Je hoche la tête, pour lui faire comprendre que je comprends puis prépare à nouveau le matériel pour lui refaire un plâtre convenable.
- Bon, recommençons. Vous allez avoir un plâtre tout neuf dans très peu de temps.
Je le vois souffler, il semble vraiment dépité. Je sais qu'être plâtrer n'est pas vraiment agréable mais tout de même, il l'a depuis une semaine à peine. Qu'est-ce que ça sera dans deux mois?
- Je, reprend-t-il d'une petite voix. Je dois vraiment le garder deux mois?
- Et bien, si vous voulez avoir un poignet tout neuf, Oui! Je lui réponds en souriant. C'est si désagréable que ça?
- Mais oui, s'exclame-t-il. J'ai l'impression d'être un empoté avec cette chose. Je ne peux rien faire sans être gêné. C'est l'horreur Harry.
Je le regarde, choqué. Est-ce qu'il vient de m'appeler Harry? Ne me voyant pas réagir, il reprend.
- Pardon, je...j'ai vu votre prénom sur votre bureau juste là, dit-il en désignant ma plaque où l'on peut y lire Dr Harry Styles. C'est sorti tout seul, je.. hmm je suis désolé si cela vous a gêné Docteur.
- Non, non ça va. Ce n'est rien. J'ai seulement été...surpris. Je réponds vaguement. Pour en revenir au plâtre. Vous allez vous y faire vous verrez. Au début c'est toujours compliqué mais avec le temps tout roule. N'hésitez pas à demander de l'aide si vous n'arrivez pas à faire un truc, je suis sur que votre entourage pourra vous aider.
- Déjà que mon coloc n'arrête pas de me rabâcher que j'aurai dû faire attention et que je peux m'en prendre qu'à moi.. si en plus je lui demande de l'aide, c'est fini.
- Votre colocataire est le garçon blond de la dernière fois? Demandais-je
- Oui. C'est Niall, mon meilleur ami.
- Je vois, il semblait très remonté contre vous, dis-je en souriant. Dites-lui qu'il doit vous aider, sous ordre du médecin, peut-être que ça marchera?
- Je vais essayer, rit-il. En tout cas, merci Docteur.
- Je vous en prie, je lui réponds en lui serrant la main. Prenez soin de ce bras, s'il vous plaît.
Je l'entends marmonner «je vais essayer» avant qu'il ne quitte la salle. Je secoue la tête, ce Louis est vraiment quelqu'un de spécial. Il a un comportement de diva mais en même temps c'est un grand enfant, c'est plutôt drôle de le voir bouder parce que tout ne marche pas comme il le souhaite. A mon avis, je n'ai pas fini d'entendre parler de lui.
Cela fait maintenant un mois que Louis est plâtré et il est venu au moins une fois par semaine depuis, si ce n'est plus. Une chose est sûr, il a de l'imagination puisqu'il a, à chaque fois inventé des histoires a dormir debout. Ça m'a d'ailleurs beaucoup amusé de le voir me sortir les pires excuses du monde tel que «Ça me gratte vraiment Doc, tu es sûr que je ne suis pas allergique a ce truc?» «Ça me gêne Harry, s'il te plait enlève le, je ne bougerai pas mon poignet, c'est promis» «Mon bras va beaucoup mieux, je pense que tu peux l'enlever maintenant» «Harry, je ne peux plus rien faire avec cette chose, même ma vie intime a été mise en pause.» C'était hilarant alors, je l'ai laissé venir se plaindre à chaque fois qu'il en ressentait le besoin. Louis est loin d'être le pire des patients, même si son comportement de diva est parfois épuisant. Il a pris l'habitude de m'appeler Harry, au début je trouvais ça plutôt étrange, mais je m'y suis fait à présent et ça ne me choque plus du tout. Après tout, je l'appelle Louis alors il peut bien m'appeler Harry, surtout lorsqu'il passe sa vie dans mon bureau et que j'écoute ses plaintes pendant de longues minutes.
Nous sommes samedi, j'ai commencé mon service il y a déjà quelques heures, je viens de finir de soigner un patient qui avait un abcès dans la bouche. Je retourne à l'accueil mais en passant devant la salle d'attente, j'aperçois Louis qui m'attend devant. Tiens tiens, de quoi va-t-il se plaindre aujourd'hui? Je souris, amusé et m'approche de lui.
- Ah! Louis, qu'est-ce qui t'amènes aujourd'hui? Tu viens encore te plaindre de ce foutu plâtre que tu ne supportes plus?
Il rit et me sourit. Il a un sourire lumineux qui atteint ses yeux bleus. Mince! Il est vraiment mignon quand il sourit de cette façon...
- Non Harry, aujourd'hui je viens pour autre chose, dit-il. En fait, je viens t'inviter à sortir.
- Quoi? je réponds, perdu
- Toi, moi, un resto.. ça te dit?
- Tu veux vraiment m'inviter à dîner? je reprends, encore sous le choc
- Ouais! En fait, j'attends ça depuis un moment mais j'ai pas eu le courage de te le demander avant, reprends-il, gêné. Alors, tu veux bien?
Il me regarde avec des yeux de chaton et son regard me fait craquer. Bien sur que je vais accepter, Louis est un garçon drôle, gentil et intéressant alors pourquoi pas sortir un soir ensemble? Nous verrons où cela nous mènera.
- O-ouais, ouais d'accord, je réponds, en tremblant légèrement.
- Cool, s'exclame-t-il en sautillant sur place. Demain tu es dispo?
- Hmm Oui
- Super! Bon, donne-moi ton numéro, dit-il en me tendant son téléphone. Je t'envoie un message tout à l'heure pour que tu me files ton adresse.
- Euh...Ok!
- Je passe te chercher demain chez toi, vers hmmm 18h30. Fais-toi beau, même si cela ne sera pas difficile puisque tu l'es tout le temps, dit-il en me faisant un clin d'oeil.
Il m'embrasse la joue et s'enfuit vers la sortie, en sautillant tel un enfant. Je secoue la tête, encore sous le choc de ce qui vient de se passer. Louis Tomlinson vient de m'inviter à sortir...Mon patient m'a donné un rencard...Je n'en reviens pas. Je ne pensais pas qu'il me voyait de cette façon. Je vais sortir avec Louis...Je souris, heureux et retourne m'occuper de mes patients.
Ce soir c'est le grand soir, je sors avec Louis. Mince! Je n'y crois toujours pas, honnêtement je n'imaginais pas une seule seconde qu'il puisse s'intéresser à moi de cette façon. Est-ce pour ça qu'il passait si souvent à l'hôpital? Pour me voir? Je ne sais pas, mais si c'est le cas, je trouve sa démarche plutôt mignonne. Louis est quelqu'un de vraiment charmant, lors de notre première rencontre je l'ai trouvé attachant même si je dois avouer que son comportement m'a fortement ennuyé ce jour là. Mais j'ai adoré toutes ces fois où il est passé pour se plaindre, c'était vraiment drôle de le voir débarquer pour pleurnicher dans mon bureau et en faire des tonnes pour essayer de m'amadouer. Il est 17H30 lorsque je fonce sous la douche pour me détendre avant notre rendez-vous. Je suis stressé, je ne sais absolument pas pourquoi mais je suis une vraie boule de nerfs. Je connais un peu Louis, je ne devrais pas être si effrayé de sortir avec lui mais je ne sais pas, peut-être est-ce parce qu'il ne connaît que le Docteur Harry Styles et pas le vrai moi et que donc j'ai peur qu'il ne m'apprécie pas réellement? Ouais, c'est sûrement ça. Au travail je suis seulement le Dr Styles, alors oui je suis gentil comme dans la vraie vie et je ne change pas de comportement mais il ne connaît rien de moi et peut-être que ce qu'il découvrira sur moi ce soir ne lui plaira pas et qu'il voudra en rester là? On ne sait jamais. Bref, je cogite beaucoup trop, il faut que j'arrête ça immédiatement. Nous verrons bien où cette soirée nous mènera, pas la peine de paniquer avant l'heure. Une fois sorti de la douche, je me dépêche d'enfiler un jean skinny et une chemise blanche légèrement transparente, je coiffe mes cheveux, fraîchement coupé à l'arrière laissant quelques mèches libres. Je mets ensuite une goutte de parfum puis rempli le bol d'eau et la gamelle de croquettes de Silver, mon chat pour qu'il ait tout ce qui lui faut en mon absence. Silver est un gros chat gris et blanc de trois ans. Je l'ai recueillis alors qu'il n'était qu'un chaton d'à peine deux mois. Je l'ai trouvé devant mes poubelles un soir en rentrant du travail, je l'ai nourris et j'ai pris soin de lui et depuis, il ne m'a jamais quitté.
Il est 18h35, lorsqu'il sonne. Je souffle un grand coup pour me calmer, j'enfile ma veste et récupère mon portable, mon porte feuille et mes clés en quatrième vitesse pour ne pas le faire attendre. Lorsque j'ouvre la porte de l'immeuble, Louis est debout, appuyé contre le capot de ma voiture. Il est habillé d'un simple t-shirt, d'une veste en jeans et d'un jean hyper serré qui fait ressortir ses formes et ses fesses. Wow! Il est hyper sexy. Je m'approche de lui en mordillant ma lèvre nerveusement. Une fois devant lui, il me sourit et m'embrasse tendrement la joue pour me saluer. Je rougis légèrement puis nous montons dans la voiture pour partir en direction du restaurant. Je prends bien évidemment le volant, Louis ne peut pas conduire avec un plâtre. Le début du trajet se fait silencieusement, je suis tellement tendu que Louis le remarque, alors il pose sa main sur mon genou et me murmure de me détendre. Après ça, tout va mieux et nous discutons comme deux amis jusqu'au restaurant. Une fois arrivé, nous entrons et Louis demande notre table. Le serveur nous conduit vers le fond de la salle, où l'ambiance est calme et apaisante. Il n'y a presque personne et j'ai l'impression d'être dans un cocon. Louis ne fait vraiment pas les choses à moitié pour un premier rencard, je suis impressionné, l'endroit est vraiment charmant et...romantique. Le serveur nous demande si nous souhaitons prendre un apéritif et Louis répond poliment qu'il souhaite une bouteille de champagne. Wow, est-ce qu'il cherche à m'impressionner? Nous choisissons notre repas et passons notre commande : pâtes au saumons pour moi et lasagne pour Louis. Nous discutons finalement de tout et de rien en attendant nos plats. Louis est une personne vraiment charmante et parler avec lui est un réel plaisir. Il trouve toujours quelque chose a dire et sort des blagues minables qui ont le don de me faire rire aux éclats. J'apprends finalement à connaître un autre aspect de lui et ça me plaît beaucoup. Une fois nos plats servis, j'aide Louis à couper ses lasagnes, le pauvre il n'arrive vraiment pas à se faire à ce foutu plâtre. Nous parlons finalement de nos familles respectives. J'apprends alors qu'il a cinq petites sœurs et un petit frère et je dois dire que cela m'impressionne énormément. Je n'ai qu'une sœur alors, les familles nombreuses je ne connais pas.
Alors que nous venons de terminer notre repas et que nous attendons nos desserts, Louis me prend tendrement la main et me regarde timidement dans les yeux.
- Merci d'avoir accepté mon invitation à dîner, me dit-il en me souriant.
- Merci de m'avoir invité
- Tu sais, reprend-t-il. Si je suis venu si souvent à l'hôpital ces dernières semaines...ce...ce n'était pas pour me plaindre constamment. En fait...c'était pour te voir. Je voulais t'inviter mais je n'ai jamais trouvé le courage de le faire alors, à la place j'ai essayé de te faire rire en me plaignant.
- Une vrai diva, pouffais-je. Tu m'as beaucoup amusé à chaque fois que tu venais me voir et même si le premier soir je t'ai trouvé lourd, j'ai adoré chacune de tes visites après ça.
Il rit en serrant ma main plus fort puis poursuit..
- Ouais, rit-il. J'en ai peut-être fait un peu trop ce soir là mais eh! J'avais mal.
- Tu ne m'as jamais raconté comment tu avais fait pour te faire aussi mal.. Aurais-tu honte Tomlinson?
- Un peu ouais...
- raconte-moi, s'il te plaît.
Il souffle en levant les yeux au ciel.
- Après ça tu découvriras le boulet que je suis réellement et tu ne voudras plus me voir mais bon, si tu y tiens, souffle-t-il. En fait, on était chez mes parents avec Niall et des amis, j'avais organisé une fête. Ce soir là j'ai un peu bu - pas assez pour être bourré mais assez pour avoir des idées a la con - bref j'ai dit que je voulais faire du skate alors, je l'ai pris et.. j'ai voulu descendre les escaliers avec...très mauvaise idée puisque mon skate est parti tout seul et moi...j'ai roulé jusqu'en bas.
Je grimace légèrement, merde! Ça a dû être douloureux.
- T'as dû avoir sacrément mal. Je comprends mieux l'énervement de ton meilleur ami.
- Il m'en a fait baver après ça, en plus je n'arrêtais pas de le faire chier en lui disant à quel point le médecin qui m'a soigné était sexy. Il n'en pouvait plus de moi et de mes plaintes.
Je me sens rougir. Il me trouve sexy. Je me mordille la lèvre et lorsque je remonte la tête pour le regarder dans les yeux, je m'aperçois qu'il fixe intensément mes lèvres et que son regard est devenu plus sombre. Est-ce qu'il a envi de m'embrasser? Mes joues chauffent une nouvelle fois à cette pensée alors je me racle la gorge et c'est suffisant pour le faire revenir à lui. Il secoue la tête et me sourit.
- Enfin voilà, tu sais à quel point je suis pathétique maintenant.
- Je trouve ça plutôt mignon, dis-je toujours aussi rouge.
- Tu me trouves mignon? Répond-t-il en souriant en coin
- O-ouais. Dès que je t'ai vu dans ma salle d'attente, même si j'ai trouvé que tu en faisais des tonnes. Tu avais ce côté enfantin et j'ai trouvé ça très mignon.
Il sourit pour simple réponse et nous continuons de discuter tout en mangeant nos desserts. Une fois fini, Louis demande l'addition puis nous quittons tous les deux le restaurant main dans la main. Je le ramène jusqu'à chez lui, une fois garé devant son immeuble, je descends également pour lui dire au revoir. Il me prend les mains en me souriant tendrement.
- Alors, serais-tu d'accord pour que l'on se revoit? Me demande-t-il.
- Ouais, ouais bien sûr, je réponds en souriant.
- Super, murmure-t-il. Et...est-ce que je peux t'embrasser maintenant?
Pour seule réponse, j'avance de deux pas pour passer mes bras autour de son cou puis approche mon visage près du sien. Nous sommes maintenant à un centimètre l'un de l'autre et c'est Louis qui franchi la barrière qui nous sépare en posant délicatement ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux à son contact et approfondit notre baiser. Celui-ci est doux et tendre. À travers cet échange, je ressens beaucoup de chose : de l'amour, de la douceur, de l'envie. A cet instant précis, je me sens bien. Comme si être près de Louis me faisait sentir libre. Comme si, il me faisait sentir vivant. Ce n'est pas un bisou banal, que l'on pourrait échanger avec un inconnu, un soir de beuverie. Oh non. Ce baiser veut dire plus...beaucoup plus, je le sais, je le sens. C'est le début d'une belle histoire : Notre Histoire.
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Hey!
Voici un petit OS Larry. Un OS tout léger et sans prise de tête. J'espère qu'il vous plaira quand même.
J'aime beaucoup mon louis diva, et vous?
Much love x