Arbor Vitae

By Gemme_4

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Attaquée par des démons lors d'une soirée de Noël, Amandine Orfévri découvre qu'elle n'est pas humaine, du sa... More

Avant-propos
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Épilogue

Chapitre 4

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By Gemme_4

24. 12. 2015

À 8h00, Mme Stinel vint nous réveiller. Soa m'apprit qu'aujourd'hui nos familles pouvaient nous rendre visite, malheureusement la mienne était en visite à l'hôpital et ne pouvait donc pas venir me voir. Je ressentis un léger pincement au cœur, déçue de ne pas les voir.

Après m'être habillée, je descendis déjeuner, j'avoue que j'appréhendais de voir Derek après ce qui s'était passé hier soir.

Louna et Jay nous accueillirent avec un grand sourire et je remarquai que le blondinet m'avait réservé une place à côté de lui, j'étais touchée par cette intention et les battements de mon coeur accélérèrent. Mes amis parlaient et rigolaient avec moi, tout le monde mangeait suffisamment pour tenir le cours de sport, lorsque Derek arriva.

— Alors on traîne au lit ? le taquina Stinel.

Derek ne réagit pas et comme hier soir, il mangea uniquement une mandarine, puis nourrit son chat avant de prendre une tasse de café. Quand Mme Waldemar entra, elle regarda Derek qui sirotait tranquillement son café et annonça :

— Derek, ton père a réussi à se libérer, il voudrait te voir.

Derek éclata d'un rire sans joie et quand il fut à nouveau sérieux, il dit d'une voix froide :

— Mon père m'a abandonné quand j'avais quatre ans, vous devez parler de mon beau-père.

— Oui, mais comme tu portes son nom, tu es pratiquement son fils, non ?

— Il s'occupe de moi, mais ça s'arrête là.

Le ton de Derek était acide et ses sourcils froncés. Jay prit ma main dans la sienne et chuchota :

— T'inquiète, Derek est toujours nerveux à l'approche de Noël.

Il me sourit et regarda Derek sortir de la pièce. Mme Stinel nous demanda d'aller nous préparer. Les trois autres sortirent et lorsque la porte de la cuisine fut refermée, ils partirent en direction de l'escalier. J'allais à mon tour dépasser la porte du salon quand des éclats de voix retentirent :

— Calme-toi ! Enfin Derek.

— Tu veux que je dégage en me mettant dans un pensionnat. Tu sais très bien que maman ne sera pas d'accord.

— Ta mère a approuvé mon choix, bientôt je n'aurais plus à te supporter.

— Non...ce n'est pas possible...

Derek avait presque murmuré ses mots. À côté de moi, les autres paraissaient surpris.

— Eh ben ! souffla Jay.

— Eh ben quoi ? demandai-je.

— Derek est toujours froid et distant, alors qu'il y ait autant d'émotions dans une de ses phrases...c'est surprenant.

Soudainement, leur discussion partit en sucette et le ton entre Derek et son beau-père monta. Nous avions raté un bout de la conversation et donc nous ne savions pas ce qui avait tout déclenché.

— Tu n'es qu'un manipulateur hypocrite ! Tu n'aimes que ton argent !

Un claquement retentit suite à la remarque de Derek, très vite suivi d'un choc au sol. Je tendis l'oreille. Je crus entendre des cris étouffés et des bruits semblables à des coups. Jay se leva et allait ouvrir la porte quand celle-ci s'ouvrit d'elle-même.

Un homme aux cheveux bruns grisonnant et au visage sévère sortit. Je le reconnus immédiatement : Le ministre des affaires étrangères, Antony Lavaine. Soa et Louna le saluèrent et, intimidées, partirent se changer pour la gym. Moi j'étais comme paralysée, alors je restai près de Jay. 

— Jonathan, mon pensionnaire préféré, s'écria M. Lavaine en tapant sur l'épaule de Jay.

— M. Le ministre, quelle surprise ! Comment allez-vous ?

— Je pourrais aller bien si mon bon à rien de beau-fils faisait des efforts, j'aimerais vraiment qu'il soit comme toi. Et le travail est énorme quand on est ministre.

Jay et M. Lavaine parlèrent pendant un instant quand le ministre déclara devoir partir. Mais avant de s'en aller, il s'adressa à Derek :

— Je viens te chercher dimanche, ah ça ne va pas jouer c'est le lendemain du casino, non plutôt lundi matin.

Quand j'entendis la voiture du ministre démarrer, j'osai enfin regarder Derek, il était encore plus pâle que d'habitude.

— Derek, ça va ? T'es tout pâle ! remarqua Jay.

— Très bien, tu devrais être content, je pars bientôt.

Jay allait répliquer, mais Derek ne lui en laissa pas le temps et partit. Je rejoignis Soa complètement choquée. Après avoir mis un pantalon de sport qui arrivait sous le genoux et un débardeur noir, je suivis Soa au sous-sol où avait été aménagé la salle de sport, elle était très grande et pratique pour des adolescents.

Le filet de volley était déjà tiré et Mme Waldemar tenait la balle. Je remarquai que Louna n'avait pas l'air dans son assiette, elle demanda alors pour aller aider Mme Stinel pour la cuisine, ce que Waldemar accepta.

— Bon alors pour les équipes...Mme Waldemar réfléchit, Soa tu vas avec Jonathan et Amandine tu vas avec Derek.

— Mais non ! se plaignit Jay.

— T'inquiète, je vais pas te piquer ta chérie, se moqua Derek.

Nous nous mîmes en place pendant que les garçons se fusillaient du regard. Jay engagea et Derek, encore habillé d'un short et d'un t-shirt noir trop grand, réceptionna le service en me faisant une passe, je la renvoyai de l'autre côté et marquai le point.

— Bien joué, me félicita froidement Derek.

Derek et moi menions le match d'un 30-2. Jay et Soa s'engueulaient, Mme Waldemar décida donc d'arrêter le jeu. Derek me tendit la main dans laquelle je tapai comme signe de victoire. Jay m'attrapa l'épaule et je vis de la jalousie dans son regard. Je partis me doucher puis enfilai un jean noir et un pull en laine blanc. 

Cet après-midi, nous devions aller en ville acheter nos cadeaux et j'appris de Louna que Jay avait besoin d'un bonnet. J'avoue que j'avais très envie de savoir qui avait tiré mon prénom et j'espérais vraiment que ce n'était pas Derek.

J'entrai dans la salle à manger tandis que Mme Stinel posait sur la table un plat ultra calorique qu'elle avait préparé avec Louna. Derek entra derrière moi et chercha le plat de fruits des yeux. Comme si elle avait compris, l'éducatrice dit :

— Tu devrais manger autre chose que des mandarines, tu es déjà suffisamment maigre comme ça !

— Il y a de la salade ? soupira Derek.

— Non, tu es obligé de manger ce que nous avons préparé !

Derek s'assit au bout de la table et se résolut à manger quelque chose de plus calorique que de la salade et des fruits. Avait-il décidé de faire un régime ?

Devant l'énorme centre commercial nous nous répartîmes en deux groupe : Soa, Louna et moi d'un côté, Jay et Derek de l'autre. Je partis faire mon shopping avec mes deux amies, tandis que Derek et Jay s'éloignèrent, mais juste avant qu'ils ne disparaissent, Soa leur cria de ne pas s'entretuer.

Nous arpentions maintenant les rayons de maquillage et Soa jeta son dévolu sur un vernis bordeaux et un autre noir satiné. Son cadeau était donc pour une fille. Louna acheta un CD de musique classique, je me demandais bien pour qui. Moi, j'achetai un bonnet blanc sans pompon portant l'inscription : « The King ».

Ensuite, nous rejoignîmes Jay et Derek sur le café d'une terrasse et visiblement ils avaient décidé de mettre leurs différends de côté. Ils avaient posé leur achat près de leur chaise. Nous nous assîmes près d'eux et les garçons reprirent leurs discussion sur leur série préférée : Games of Thrones. Soa se joignit à leur débat et moi, je parlai d'une autre série avec Louna. Nous commandâmes des cafés et restâmes un bon moment assis à cette terrasse.

Soudainement, un homme qui passait près de notre table me bouscula et maladroite comme je suis, je renversai mon café sur mon pull blanc. L'homme sourit après m'avoir détaillée, je crus distinguer des canines. N'importe quoi ! Les vampires n'existaient que dans les livres et nous n'étions pas dans un roman. L'homme partit sans s'excuser et Derek, le regardant s'éloigner, nous demanda :

— On pourrait rentrer ?

— Ne me dis pas que cet homme te fait peur, se moqua Jay.

— Non, je me sens juste fatigué.

— On peut renter, intervint Louna.

— Merci...

Derek regardait toujours dans la direction où l'homme était parti. Nous prîmes nos paquets et Jay agrippa ma main avec douceur, le rouge colorant ses pommettes. Soa me lança un regard de tueur, pourtant je ne lâchai pas la main du blond.

Nous traversâmes une ruelle sombre pour arriver à l'arrêt de bus qui se trouvait quelques mètres plus loin et qui nous permettrait de rentrer à l'institut.

Je n'aimais pas cette ruelle, elle m'oppressait, je n'étais même pas rassurée par la présence de mes amis. J'entendis quelqu'un marcher derrière nous et shooter dans une pierre qui roula sur les pavés de la rue.

Je me retournai précipitamment et je reconnus l'homme du café, avant qu'il ne se jette sur moi et essaye de m'égorger. Je basculai et ma tête heurta violemment le sol, j'essayai de retenir l'homme par les épaules, tandis qu'il m'étranglait. Louna cria et Soa l'entraina à l'écart pour la protéger. Jay essayait d'enlever les bras autour de mon cou.

Soudainement une des mains de l'homme s'enleva de mon cou et percuta mon ami au niveau du plexus solaire, l'éjectant à plus de 2 mètres.

Les yeux de mon agresseur avaient viré au rouge et j'aperçus à nouveau ses canines qu'il s'apprêtait à planter dans ma gorge. Au même moment, un objet en métal frappa le vampire derrière le crâne et il s'effondra. Mon sauveur, en l'occurrence Derek, lui enfonça le morceau de métal dans le dos à l'endroit où se situait le coeur. Le vampire se désagrégea littéralement et je fus recouverte d'une poussière grisâtre collante.

À côté de moi, un éclat de lumière attira mon attention, c'était une pomme de verre remplie d'un liquide rouge virant sur le bleuâtre. Je la ramassai et la planquai dans ma poche. J'étais en état de choc. Louna et Soa relevèrent Jay, tandis que Derek m'apporta son aide pour aller à l'institut. Nous nous mîmes d'accord pour ne rien dire aux éducatrices. Derek et moi ne leur faisions plus confiance.

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