Nous sommes les Avancés T.1...

By Un-petit-nuage

975 270 144

"Nous sommes les Avancés, nous sommes pourchassés, nous sommes le futur, nous sommes votre moyen de survie." ... More

Le pouvoir de la Cape Blanche
Rubinoscope
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 18 1/2 - Première Résurgence
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Projet Aidons-Nous
Partie Critique

Chapitre 3

35 17 3
By Un-petit-nuage



Je me suis réveillé des heures après, dans une pièce sombre. Une faible lueur éclairait le tout, venant d'une veilleuse pour enfant. Je ne connaissais pas l'objet à l'époque alors, lentement, bougeant le moins possible mon bras blessé, je sortis du lit où j'étais allongée. Les couvertures me faisait transpirer tellement il faisait chaud dans la pièce. Je me suis mise à quatre pattes, avançant lentement vers la lumière, hypnotisé. Je me suis assise sur le parquet, faisant craquer le bois vieillit par le temps. Ma main resta en suspens au dessus de l'objet lumineux. Je dus plisser les yeux tellement j'étais aveuglée, pourtant, j'étais toujours aussi fascinée. La veilleuse avait une forme d'abeille, elle était tellement grotesque que ça se voyait que c'était destiné aux enfants en bas âge.

La porte s'ouvrit en grand, me surprenant hors de mon lit. Je porta mon bras valide devant mes yeux, ne supportant pas la lumière. C'est seulement lorsque je vis la lueur faiblir que je glissa avec précaution mon bras. Je remonta sagement sur mon lit, sans dire un mot. C'est seulement après que je me suis rendu compte qu'une personne se trouvait dans la pièce. Elle se tenait debout dans l'ombre. Il n'y avait rien de menaçant de première vu. Mais je n'ai fait que constater, une nouvelle fois, mon fantôme se tenant à ses côté. Elle abordait ce même sourire malveillant, pourtant, elle ne me provoquais pas de sentiment de peur, d'inconfiance. Elle me tendit sa main lentement, je baissa alors mon regard vers les miennes. Elles étaient toujours noir, ma peau naturels ne commençait plus qu'à partir de mon coude, tout le reste avant était noir, comme si du charbon était incrusté dans ma peau. Je secouais la tête, refusant son invitation. Elle perdit aussitôt son sourire avant de se dissiper en un nuage de poussière.

—Comment tu t'appelles ? Je mis du temps a répondre. J'étais toujours perdu lorsque l'on m'adressais la parole.

—Perce-Neige. N°15.

—Tu n'as pas de vrai prénom ? Je secoua la tête en posant ma main sur mon bras blessé. Tu as encore mal ? Je hocha la tête en guise de seule réponse.

Il leva les mains dans le noir, soudain, une lumière douce naissait dans ses paumes. Je l'avais déjà vu, il abordait toujours une lance avec lui lorsque je le croisais à la salle d'entrainement.

—N'ai pas peur...

Je pouvais désormais le décrire très clairement. C'est un homme à la peau de couleur. Il abordait un sourire forcé, il n'était pas en total confiance. Il s'avança vers moi mais j'eux un mouvement de recul face à la lumière.

—Je veux juste t'aider...

Il posa sa main sur mon bras. Je n'avais même pas remarqué qu'un bandage recouvrait ma plaie. Il me les enleva délicatement. Ma plaie n'était vraiment pas belle à voir, pourtant, on voyait déjà qu'elle avait cicatrisé. Il passa son pouce dessus, a peine sa peau rentra en contact avec ma blessure que je serrais les dents de douleurs. La lumière au creux de sa main s'affaiblit légèrement avant de reprendre le même éclat. La douleur avait disparut et elle avait déjà beaucoup cicatrisé, en plus du stade où elle était déjà.

L'homme s'agenouilla face à moi. Posant ses mains par dessus les miennes. Il soupira un coup en fuyant mon regard. Ses cheveux blonds étaient tirés en un chignon ridicule.

—Il faut que tu nous dises tout ce que tu sais de la Société. C'est très important.

—Qu'est ce que la Société ? Je ne comprends pas... Je n'ai jamais compris pourquoi il me faisait du mal. Pourquoi ils vous faisais du mal.

Je pencha la tête sur le côté en essayant de décrypter quelque chose sur son visage. Je ne trouvais que du désespoirs. Je chercha alors dans mon esprit, tout les indices possibles pour trouver une réponses. Je pouvais parler avec des images, mais pas avec des mots. Alors, lentement, je posa mon doigt sur sa main pour dessiner comme une enfant. Au début, il ne comprenait pas, il pensait juste que je dessinais pour m'occuper puis, progressivement, il fut interpeller par les dessins. Puis, quand un dessin ne suffisait pas, je bredouillais des choses plus ou moins compréhensible.

— Pleins d'Avancés, morts, pour moi. Murmurais-je

—Ils se sont sacrifiés pour toi ? Je secoua la tête avant de poser ma main sur mon coeur.

—Ils sont en moi. Pleins de petits bouts de eux, pour donner moi.

Il y a eux un moment de silence ou il réfléchissait a ce que je venais de dire. Il savait très bien ce que je disais, mais il se voilait en partie la face.

—Ils voulaient faire pareil, une deuxième fois, avec vous. Mais en plus fort en prenant un peu de moi aussi.

—Tu veux dire que tu n'as pas de Maman ni de Papa ? Je secoua une seconde fois la tête, restant le plus silencieuse possible.

—Je suis l'expérience n°15. Les 14 autres ont échoué. Je suis le Perce-Neige. Je suis une soldate née. C'est ce qu'ils disent. Mais je ne comprends pas. Je comprends pas ce qu'apporte le fait de tuer. Tu le sais ?

—Ça n'apporte rien d'autre que la perte de son humanité. Ne tue plus jamais.

Je suis restée un moment à le fixer, je sentais qu'il avait peur de moi et de mes réactions. Pourtant, à cet âge là, j'étais calme. Je ne comprenais rien a ce qui m'entourait, alors, je restais silencieuse et j'observais en me disant que c'était beau. J'avais une vrai âme d'enfant.

Le manque de réponse commença a inquiéter mon interlocuteurs. C'est seulement après quelque longues secondes que je hocha la tête. Il se releva, prêt a partir, avant que je ne le stop en tirant sur sa tenue de prisonnier de la Société déchirée.

—Peut-être l'ont-ils déjà fait... ? Peut-être que cette fois-ci, ils ne vous ont pas tué.

Il me regarda d'une étrange façon, apeuré. Il ne me répondit rien pour autant, sortant de la chambre. La lumière était toujours aussi insupportable. Je fermais les yeux intensément à chaque fois que les rayons de lumière me brûlaient la rétine. J'entendis alors le bruit de la serrure, signe que j'étais désormais enfermée. Il y avait bien une fenêtre par laquelle sortir mais a peine je souleva le rideau noir que la lumière me repoussa.

Je me suis mises a observer la pièce dans laquelle je me trouvais désormais. Je venais de dormir dans un lit en bois avec une simple couverture posé dessus. Une tache rouge m'appris que je venais de saigner du bras une nouvelle fois durant ma nuit. Le coussin avait volé dans la pièce pour une raison qui m'échappe. Une armoire était disposé près de la porte. Gardant toujours mon bras endoloris le long du corps, j'ouvris avec difficulté d'une seule main la penderie. Elle était remplit de vieux habits que je sorties un par un, les jetants sur le sol une fois examinés. Ils étaient colorés et beaucoup trop grands pour moi.

Je voulais absolument voir les habits conservés sur des cintres, mais j'étais trop petite, alors, j'ai tiré le lit pour prendre appuie. D'une seule main, je pouvais y arriver facilement, alors je l'ai fait. Je suis grimpée dessus, j'ai eu du mal à tenir debout, m'enfonçant dans le matelas moelleux. Il y avait des choses que je n'avait encore jamais vu : des robes. Je n'ai pas compris le fonctionnement au début, j'ai essayé de la mettre malgré mon bras. Ça a donné des choses étrange alors j'ai préféré la jeter sur le lit. Il y avait un grand manteau de peau de bête que je posa sur mes épaules avant de poursuivre ma découverte.

Une fois avoir tout sortie, je suis restée immobile face à l'armoire. Je m'ennuyais. Je me suis mise à imaginer qu'un portail similaire à celui que j'ai vu des jours plus tôt pouvait naitre dans cette armoire. Je n'étais qu'une enfant qui s'ennuyais après tout. Alors je suis grimpé dans le meuble en bois. J'ai fait un tour sur moi-même, posant délicatement ma main sur le bois grisâtre.

Soudain, sans même prévenir, je me suis enfoncé dans le sol de bois. Je suis littéralement tombé dans un double fond. J'ai eu une certaine onde de choc dans mon bras, me faisant gémir de douleur. Quelque bouts de bois venaient de s'enfoncer dans la chair de mes jambes dénudées. J'étais enfoncé dans le double fond jusqu'aux genoux, à peine plus haut. Je me releva comme je pouvais, m'asseyant sur le bord du compartiment que je venais de détruire. Je connaissais pas l'existences des doubles fonds à cet âge là, alors je pris du temps à regarder dans le trou. Je n'y voyais strictement rien, n'ayant que la veilleuse à l'autre bout de la chambre comme seule source de lumière.

Je plongea avec précaution ma main dans le trou que je venais de créer. Je sursauta lorsque ma main rentra en contact avec quelque chose de moelleux. Je tâtonna la chose avant d'être plus rassurée et de la prendre à pleine main. Je la tira de toute mes forces à une mains, reculant pour pouvoir la sortir en entiers. Un long bout de tissu, de première apparence immense, sortait de la case. Lorsqu'elle était entièrement à l'air libre, je suis tombée à la renverse sous le choc de la légèretés soudaine. Je me relevais immédiatement et levais le tissu en l'air. Ce n'était pas qu'un simple bout de tissu, c'était une cape, doublée de fourrure à l'intérieur. Elle était entièrement blanche. Aucune tache n'était a décrire, elle était éclatante, ressortant dans le noir. Je l'étala sur mon lit, l'observant stupéfaite.

C'était exactement celle que portait Eva dans mon genre de rêve. L'apparition de cet objet concrétisa la « réalité » de mon rêve. Du bout des doigts, je caressais le tissu impeccable. De fine perles étaient brodées d'une manière presque parfaite. Elle ne comportait aucune étiquette. Seule deux lettres étaient brodées dans le fond de la cape, dans la partie intérieur. Un simple E suivit d'un M. Je retenue ma respiration un instant, réalisant que cette cape pouvait surement appartenir à Eva. Cette femme portait la même d'après les souvenirs que j'avais d'elle.

Je m'allongea lentement dessus avant de me replier sur moi-même, les genoux contre ma poitrine. Je replia la cape sur mes épaules, m'enroulant dedans avant de songer. Je n'avais aucune envie de dormir, je voulais juste penser, me perdre dans mes pensées exactement.

Quelqu'un frappa à la porte doucement, c'est à peine si j'ai réagis, sachant que la porté était verrouillée.

—Il y a quelqu'un ? Appela une voix d'adolescent à travers la porte.

—Jaiden, je t'ai déjà dis de ne pas partir tout seul. Elle dort dedans, il ne faut pas la déranger. Reviens par ici.

—Mais j'en ai marre d'attendre.

—Ce n'est pas si simple que ça... Aller, viens.

—Comment elle s'appelle déjà ?

Je me leva précipitamment vers la porte. M'effondrant presque dessus. Je frappa à la porte désespérément.

—Pourquoi vous m'enfermez ? Je marqua une pause, derrière la porte, je les entendais toujours.

—C'est vrai ça ! Max ! Pourquoi elle est enfermée.

—Je vous ai sauvé.

L'homme soupira tellement fort que je l'entendis à travers la porte. Lorsque j'entendis la clef tourner dans la serrure, je me retourna brusquement pour éviter de prendre la lumière dans le visage. Je tira la cape pour la mettre sur mes épaules, abandonnant le manteau en peau. La capuche me retombait sur le visage tellement elle était grande. Dans un grincement long et douloureux, la lumière rentra dans la chambre progressivement. Je pouvais voir les silhouettes des deux personnes. L'une d'elle était beaucoup plus petite que l'autre.

—Je n'aime pas la lumière...

—C'est un vampire tu crois ? Une petite claque se fit entendre, je suppose l'homme d'avoir taper le dénommé Jaiden sur l'arrière du crâne.

—Elle n'est jamais sortie de la base de sa vie, ça se comprends, alors laisse là tranquille. Ils discutaient entre eux, comme si je n'étais pas là. Je me retourna lentement vers, mon bras devant les yeux.

—Je peux sortir ? Je veux voir comment c'est dehors... Et qu'est ce qu'un vampire ?

Continue Reading

You'll Also Like

259K 9.9K 48
Là douleur ne pardonne pas.... @arghhhh✍🏽
31.4K 2.3K 50
Avez-vous un rêve? Un rêve qui parait si irréel et compliqué mais impossible à oublier? C'est le cas de Lou, une jeune fille de 19ans qui a pour rêv...