Brothers Losing Control. (Ter...

By Baysther

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Tome 1 : Brothers Without Limits. Tome 2 : Brothers Losing Control. Un boxer désormais planétaire, Taylor M... More

PROLOGUE :
UN AN AUPARAVANT.
UN AN AUPARAVANT II
C H A P I T R E 1 :
C H A P I T R E 2 :
EXTRAIT
C H A P I T R E 3 :
NDA :
C H A P I T R E 4 :
TRAILER :
C H A P I T R E 5 :
C H A P I T R E 6 :
C H A P I T R E 7 :
C H A P I T R E 8 :
FAQ Questions :
C H A P I T R E 9 :
C H A P I T R E 10 :
C H A P I T R E 11 :
C H A P I T R E 12 :
C H A P I T R E 13 :
C H A P I T R E 14 :
C H A P I T R E 15 :
C H A P I T R E 16
C H A P I T R E 17 :
C H A P I T R E 18 :
C H A P I T R E 19 :
C H A P I T R E 20 :
C H A P I T R E 21 :
C H A P I T R E 22 :
C H A P I T R E 23 :
C H A P I T R E 24 :
C H A P I T R E 25:
C H A P I T R E 26 :
Récapitulatif personnages + FAQ.
C H A P I T R E 27 :
C H A P I T R E 28 :
C H A P I T R E 30 :
C H A P I T R E 31 :
C H A P I T R E 32 :
C H A P I T R E 33 :
C H A P I T R E 34 :
C H A P I T R E 35 :
C H A P I T R E 36 :
C H A P I T R E 37 :
C H A P I T R E 38 :
C H A P I T R E 39 :
C H A P I T R E 40 :
C H A P I T R E 41 :
C H A P I T R E 42 :
C H A P I T R E 43 :
C H A P I T R E 44 : [The end ?]
FAQ :
INFOS TOME 3 :
BROTHERS AGAINST HELL

C H A P I T R E 29 :

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By Baysther

* Musique : Then, Anne-Marie *

•• Résumé : ( Je copie et je colle la fin des chapitres précédent à chaque fois enfaite 😂😅 )

C'est à cet instant que j'entends plusieurs soupirs de soulagement, mais c'est aussi le moment où la fille derrière moi qui restait immobile jusqu'au début décide de se réveiller.

D'un grand coup d'épaule elle me déplace de la route et m'arrache l'arme des mains sous les protestations des garçons.

- Mais moi si. Dit-elle. " ••

BOXER LOSING CONTROL :
C H A P I T R E 29 :

| PDV Skylar : |

Le détonement de l'arme parvient jusqu'à mes oreilles dans un bourdonnement extrêmement sourd presque assourdissant.

L'arme tombe de mes mains dès lors ou la balle est partie entrée en collision avec l'homme qui ne peut l'esquiver, la prenant en pleine poitrine son corps tombe lamentablement par terre et s'affaisse sur le sol dur dans un nouveau bruit sourd.

Je souffle, et donne un coup de pied dans l'arme à terre.

Personne ne parle, tout le monde regarde la scène avec effroi mis à part moi.

Je ne me laisserai plus jamais dicter mon comportement par quelqu'un. Même s'il ne me parlait pas à moi, même s'il a pété un câble à force d'être enfermé ici, il n'aurait jamais dû faire ce qu'il a fait.

Suite à mon action, la fille, Kera, est tombée à terre comme si elle s'était prise une balle en même temps que le gars, je ne l'ai regardée qu'avec une indifférence qui m'a fait peur à moi-même.

Cet homme que j'ai abattu aujourd'hui, je n'ai aucune idée de s'il méritait de vivre ou de mourir, mais je pense que quand on est prisonnier du maître, il vaut mieux mourir plutôt que de fuir durant une éternité. Surtout qu'il n'était pas bien jeune, dans la cinquantaine je dirais, je me souviens de plusieurs cheveux blancs aplatit sur son crâne et de ses rides de vieillesse sûrement apparuent des années auparavant.

Mon regard reste fixer le mur en face de moi.

Dans cette immense maison, encore une fois je me retrouve chez Cole – je n'avais pas vraiment la présente envie d'objecter son choix quand il a décidé que nous allions tous dormir chez lui.
Même son frère n'a pas ouvert sa bouche pour montrer sa désapprobation, où lui dire que c'était une mauvaise idée. Étonnant c'est vrai.

Fais-je bien de rester ici ? Sans doute pas.

Je devrais déjà être à l'autre bout du pays, avec une nouvelle identité de nouveau papier et tout le tralala pour réussir à espérer m'échapper et vivre une vie sans peur loin d'ici. Sauf que je n'ai pas vraiment le choix pour le moment que rester ici.

Tout ça, c'est un peu ma descente dans les ténèbres.

Un peu comme avant.

Je pourrais pas dire que je possède beaucoup de chance, durant une partie de ma vie je me suis retrouvée emprisonnée, je n'ai jamais vraiment été libre. C'est comme une cage, quand tu crois en sortir tu te retrouves une nouvelle fois coincé derrière les barreaux.

Sans aucune énergie, je lève mon corps de ce matelas un peu trop moelleux à mon goût, et laisse mes pieds se placer sur la moquette blanche, faut vraiment être fou pour choisir une moquette et surtout blanche.

C'est avec calme que je décide de sortir de la chambre, un calme plutôt inquiétant je dois dire.

Le fait est qu'aucun son ne résonne dans la grande maison, à croire qu'il n'y a que moi. Sauf que non, les autres doivent sans doute dormir paisiblement. Alors que moi je n'arrive même pas à faire une nuit complète sans que mes actions ne reviennent me hanter.

Je ne regrette pas mon geste, oh non, je ne regretterais jamais mes actes s'ils me servent à survivre. Mais, ceux-là resteront toujours gravés dans ma tête comme des tatouages à l'encre indélébile.

En parlant de tatouage, je me suis déjà imaginé graver mon passé à l'encre noir sur ma peau, plusieurs fois même, j'aurais tellement de choses à y inscrire du passé.

Après avoir fait quelques repérages en arrivant, je sais non seulement où se trouve le salon, mais aussi la cuisine ! Ce qui me réjouit sûrement le plus. Il n'y a jamais d'heure pour remplir son estomac.

En survolant presque les escaliers j'arrive en quelques minutes vers la cuisine, par chance celle-ci ne se trouve pas très éloigner des escaliers je n'ai donc pas à traverser un des immenses couloirs de cette énorme baraque.

En passant la porte de la cuisine je fronce les sourcils lorsque je découvre une ombre dans la noirceur.

La lune filtrant légèrement les cheveux roux de la jeune fille, soit Kera, le long du sol blanc en marbre.

Elle ne bouge pas, reste immobile, son corps a plutôt l'air crispé le long du lavabo.

Mes doigts se fraient un chemin jusqu'à l'interrupteur de la cuisine laissant découvrir la lumière qui agresse quelque peu mes yeux avant qu'ils ne s'adaptent.

Quand elle se tourne vers moi en une fraction de seconde j'aperçois son visage terne, des poches sous les yeux montrant sa fatigue ainsi que des yeux paniqués.

Ses couleurs qui devraient être normalement plus vive et épanouit, ont plutôt l'air fade et sans joie dénudés de filtre.

Elle avait l'air plus active avant que je n'attrape ce flingue.

Il suffit de croiser ses deux prunelles pour comprendre qu'elle n'est pas resté insensible à ce qu'il s'est passé dans ce bâtiment. Il ne manquait plus que ça.

Elle dégage plus de panique que je n'ai pu en dégager dans ma vie à chaque fois que j'essaye de tenter un rapprochement vers elle. Et cela ne s'arrange pas au moment où j'ouvre la bouche :

Tu devrais te calmer. Lui dis-je ne sachant que dire d'autre.

Je n'ai pas le prix Nobel pour aider les gens dans ce genre de situation.

Je pense plus qu'il s'agit d'un état de choc. Tu devrais plutôt te soigner avant de diagnostiquer ce qu'ont les autres.

Ma tête est toujours là pour me rappeler à l'ordre, mais pour l'instant mes actions sont toutes incompréhensibles sans logique.

Je pleure, je me bats, je tue, je fuis, c'est un peu tout mélanger, un bazar sans nom fait rage chez moi.

Je t'ai laissée tuer un homme. Je suis responsable de la mort d'un homme. Murmure-t-elle en essayant de tenir une phrase accusatrice envers elle-même.

Comme si tu aurais pu m'arrêter.

Tu n'es responsable de rien du tout. Soupiré-je en arrêtant mon avancée jusqu'à son corps.

Ce serait cruel de dire que je n'ai pas vraiment envie de la réconforter enfaite ? Tu n'y arrives déjà pas pour toi, alors comment peux-tu réussir pour elle ?

Sa tête est crispée vers ses mains, on dirait qu'elle observe quelque chose d'invisible.

Je tente tout de même de mettre ma main à la gauche de son épaule, mais en un mouvement sévère et violent elle se recule en parlant plus fort qu'elle ne l'a fait avant.

Toi ! Tu as tué un homme ! Tu es une tueuse.

Si elle croit que ses mots vont faire quelque chose dans mon cerveau, bien elle a tort, car elle ne montre que la part pitoyable qui ressort de chez l'être humain quand il ne sait rien faire d'autre.

Bon, je ne sais pas qui tu es. Je ne sais pas ce que tu fais ici, tu n'aurais sûrement pas dû assister à ça, tu es bien trop naïve. Dans le monde d'aujourd'hui, si tu veux vivre tuer est la seule option envisageable. Surtout dans des endroits comme celui dans lequel nous étions il y a quelques heures. Je laisse s'échapper un souffle pour reprendre mon explication qu'elle suit attentivement avec crainte dans le regard. Je ne suis pas une dure à cuire, je me bats juste pour vivre, crois-tu vraiment que cet homme nous aurait laissées partir ? Non. Tu devrais plutôt me remercier au lieu de te lamenter sur ton sort.

C'est bien la plus longue tirade que j'ai soutenue depuis ma sortie de ma cage. Et ça m'a même autant fait du bien qu'épuisé.

Mes paroles sont honnêtes, je n'ai pas mâché mes mots, après tout il faut bien qu'elle ouvre les yeux.

Depuis le début j'affronte toute sorte de chose, peut-être que j'ai un destin de merde. Ça c'est obligé. Ou peut-être que c'est une épreuve de Dieu.

J'ai souvent pensé à en finir avec la vie, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé durant les 1 an qui ont disparut de ma vie, je ne sais pas non plus qui sont les garçons chez qui je suis, ni même si ce que le docteur m'a dit la dernière fois est véridique.

Je suis perdue.

Et pourtant j'essaye de rester droite et honnête avec une fille qui panique parce qu'elle a vu un peu de sang et un gars se faire transpercer dans la poitrine. Et qui agonisé sur le sol, ne pas oublier cette charmante vision.

Alors que dire d'autres à part que je suis fatigué ? Et que j'aimerais aussi savoir qui est cette fille.

C'est fou toutes les questions qui se battent dans mon esprit sans obtenir de réponse convenable.

Je ne suis pas naïve, rétorque-t-elle.

Voilà la seule chose qu'elle a su retenir de mon monologue, pas mal pour un début. Mais un peu léger quand même.

Tu ne réagirais pas comme ça si tu ne l'étais pas, rétorqué-je à mon tour du tac au tac.

C'est humain et non pas naïf ! Grogne-t-elle en s'accrochant aux bordures la table.

C'est la même chose, tu ne connais rien de la vie. À peine une goute de sang et tu étais déjà dans les vapes.

Au moins ça c'est dit.

Ne viens pas me dire ce que je ne suis pas.

Je dirige mon regard dans ses yeux et son sang ne fait qu'un tour, sauf que le mien aussi.

Elle ressemble étrangement à quelqu'un qui m'a l'air plutôt familier, sauf que je ne sais pas qui.

Je te montre juste la personne que tu es ni plus ni moins. Si tu n'acceptes pas la vérité alors soit, mais reste dans l'ignorance et ne viens pas me casser les pieds. Si tu veux que je sois une tueuse, alors j'en serais une, mais n'essayes pas de rétorquer les paroles à propos desquelles tu sais que j'ai raison.

Je crois lui avoir cloué le bec car plus aucun son ne sort de sa bouche.

La manière dont elle me scrute tout de même annonce une prochaine attaque.

Tu crois vraiment que tuer des gens est nécessaire pour s'en sortir ? Il y a bien d'autres moyens ! S'exclame-t-elle.

J'hausse un sourcil peu convaincue par sa phrase. Autant de temps à répondre simplement pour me dire ça ?

Je ne crois rien, j'apprends et je mets en œuvre. Tout à l'heure crois-tu vraiment que si tu n'avais pas renversée la situation cet homme ne t'aurait rien fait ? Lui demandé-je une phase de doute s'immisce en elle. Il t'aurait tué, crois-moi, je les connais, je connais ce monde, il ne t'aurait pas épargné. C'était soit nous soit lui. Si on t'avait demandé de choisir qu'aurais-tu fait ?

Ma question la laisse de court, car aucune réponse ne semble lui venir à l'esprit.

C'est simple il n'y en a pas du moins pour elle, si elle semble prôner le fait qu'il n'est pas obligatoire de tuer des gens comme ce genre d'homme pour s'en sortir, alors elle ne saura choisir entre sa vie et celle d'un autre.

Ce qui est complètement débile.

Si tu peux survivre aux dépens d'une personne mauvaise alors tu le fais. Tu ne te poses pas de question, du moins c'est ce que je fais maintenant. Au lieu de chialer encore et encore.

Je..je ne sais pas, soupire-t-elle désarçonnée.

1-0 pour moi.

Alors, maintenant qui a tort ou a raison ?

Un rictus moqueur prend  place sur mes lèvres que je ne retiens certainement pas. Car je sais que j'ai raison.

Sans un mot de plus je repars dans ma chambre abandonnant au passage ma mission consistant à boire et à manger, tout ça m'a coupé l'appétit.

J'espère bien l'avoir fait réfléchir car je ne parlerai pas autant la prochaine fois.

Repositionnée dans mon lit, son visage me trouble vraiment, je ne cesse de me le repasser en boucle. Je l'ai déjà vu quelque part ! Mais où ? Telle est la question. C'est comme si j'avais passé une partie de ses mois enfermés avec elle. Comment se fait-il ? Elle n'était même pas là.

Les paupières closent je tente de me souvenir, je ne l'ai pas oublié, je sais qu'elle ne fait pas partie de mon année d'amnésie.

C'est à un autre moment, un autre lieu.

Plusieurs visages dans ma tête défilent, des visages que j'ai pu rencontrée il y a peu de temps.

Mia la folle de l'hôpital ? Non. Aucune ressemblance.

Parker ? Non. Quoique, je ne me souviens plus vraiment de sa gueule.

Comme une petite ampoule qui vient éclairer mon esprit, un visage apparaît dans mon esprit.

S... PUTAIN !

" Et il paraît bien facile d'être un caméléon dans la vie d'aujourd'hui. "

------

HOLÀÀ un chapitre qui était depuis un moment dans mes brouillons, j'ai du attendre de le publier pour faire une petite correction. Des avis ?

💡 A qui ressemble Kera ?

💡 Skylar est-elle trop bipolaire pour vous ?

💡 Des idées pour la suite ?

BISOUS !!!

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