* Musique : Scared to be lonely, Martin Garrix.*
BOXER LOSING CONTROL :
| PDV Skylar : |
— Mais comment t'es arrivé ici ? S'écrie Taylor en claquant une accolade sur le dos d'un garçon dont je ne connais le nom.
Les traits de son visage pourtant me présentent une sensation progressive de déjà vu. Au plus profond de moi c'est comme si je le connaissais. Mais je ne saurais mettre un nom sur son visage, ni même comprendre la sensation qui m'anime.
La pièce autrefois froide est devenue d'un coup presque chaleureuse quand on peut enfin découvrir la porte explosée sur le sol.
Le garçon me fixe plusieurs minutes qui semblent interminables, ça ne ressemble pas à un regard méchant, ni même accusateur, plutôt un regard chaleureux et apaisant ? Mais que dis-je, c'est pas vraiment ça qui devrait me préoccuper pour l'instant.
— Il faut qu'on parte avant qu'ils n'arrivent, dis-je en mettant fin au contact visuel qui en l'admettant devenait pesant.
Une aura se dégage des deux garçons réunies quand ils hochent la tête en parfaite harmonie. Ils m'ont l'air extrêmement proche, par pur instinct là maintenant je n'hésiterais pas à les suivre ou qu'ils aillent tant qu'ils peuvent nous sortir d'ici.
En regardant à droite et à gauche le garçon se permet de prendre le premier la route le long du couloir alors qu'apparemment la seule chose qui peut intéresser Taylor et de savoir comment son ami a réussi à venir ici, j'avoue que ça m'intrigue légèrement. Il ne faisait pas partit des gens ciblés, ni même des gens présents à la course. S'il était là alors je ne l'ai pas aperçue.
— Bon t'arrête de me casser les couilles ? J'ai mis un GPS sur ta voiture, au cas où il t'arriverait une connerie, soupire le garçon en claquant ses baskets au sol.
— Attends, tu blagues j'espère là, t'as foutu un putain de traceur sur ma voiture ? S'égosille Taylor. Je suis plus un gosse Sean !
Ce qu'il dit paraît totalement débile, car il claque du pied justement comme un enfant qui fait un caprice.
— Baisse d'un ton, c'est pas le moment de parler de ça, regarde ça s'avère utile quand tu te fais kidnapper comme un petit puceau.
Le prénommé Sean hausse les épaules, et Taylor se renfrogne sur lui-même.
Le « sale cachalot » que je peux doucement entendre ne laisse pas suite et me fais pouffer derrière un regard noir de Taylor. Ah oui, il a bien dit que ce n'était pas un gamin non ?
— Je t'ai entendue Taylor, ricane Sean. Tu peux faire mieux je le sais bichon.
Les paroles qui atteignent mes oreilles me font bien plus pouffer que je n'aurais dû, car on m'accorde encore un deuxième regard noir du grincheux. Étonnamment Taylor ne rétorque pas, mais on voit bien qu'il fulmine de l'intérieur. C'est assez drôle à observer.
Le calme est encore aussi plat qu'avant, les claquements de semelles ne se font entendre que très peu.
Je me retrouve en dernière, non pas pour me déplaire, au moins si quelqu'un apparaît devant je serais bien protéger, mais au risque que quelqu'un arrive derrière, je ne pourrais pas faire grand-chose.
***
— Ne me blâme pas pour la connerie que tu as faites ! Rugit Cole.
Mon corps sursaute même face à un relâchement d'une telle puissance.
Je suis derrière le corps de Sean pendant que les deux frères sont en grande conversation, ou plutôt grande engueulade.
À peine 5 minutes et tout est partit en complet foutoir, je n'ai même pas eu le temps pour en comprendre la véritable raison.
— Tu te fous de moi ! Si on en est arrivé ici, il ne s'agit que de toi ! Crie Taylor sur les nerfs.
Il agite les bras en l'air, les poings serrés en faisant plusieurs pas en avant qui n'ont pas l'air d'avoir le don de le faire reculer car Cole ne fait que se rapprocher aussi davantage devant son frère.
Une main dans les cheveux Sean ne fait que de se les tirer ne sachant apparemment pas comment intervenir. J'ai bien l'impression que quand les deux sont en grande dispute personne ne peut intervenir sans en sortir amocher.
Un sanglot se reprend dans le petit espace du cul-de-sac dans lequel nous avons atterri, et je tourne automatiquement la scène laissant les deux frères à leur scène de colère.
Voyez-vous, je ne m'attendais pas à ce qu'il se passe sous mes yeux.
Mes yeux s'agrandissent progressivement et je recule une main sur la bouche, un homme tient Kera par la gorge un couteau sous la trachée. Il a le regard fou qui menace quiconque de s'approcher. Plus je me recule, plus je panique jusqu'à en trébucher et tomber contre le mur faiblement.
Le bruit de la chute attire tous les regards, y compris celui furibond de l'homme au couteau, s'en vient son raclement de gorge qui fait ensuite porter toute l'attention entre les murs qui nous entourent sur lui.
Un jurement commun est lâché de la part des trois garçons qui ont maintenant arrêté de se disputer.
— Le premier qui bouge sera responsable de sa mort, dit l'homme au couteau.
Il plante son regard dans les yeux des garçons, puis dans le mien.
Jusqu'ici je ne l'ai jamais vu, mais il m'a plutôt l'air d'un homme échappé d'un asile et pas d'un des hommes de main présent dans le bâtiments. Ses mains et ses bras sont couverts de plaques rouges signe sans doute de mauvaise hygiène, il ne sourit pas une seule fois, il a plutôt l'air bien plus en panique que nous. C'est sure qu'il va pas te lâcher un sourire.
D'habitude tous les connards qu'on a pu rencontrer n'ont jamais pu s'empêcher de lâcher un de leurs sourires sordides, comme s'il était drôle de travailler comme ils le font.
Chacun ses plaisirs j'ai envie de dire.
— Lâche ce couteau sale fou, grogne Taylor plus qu'en colère.
Il n'avait pas déjà l'air de bonne humeur, alors voilà que maintenant on lui donne des ordres, je suppose que ça ne va pas se finir en accolade si l'homme ne la lâche pas.
Moi, je ne fais rien, je ne fais qu'observer, encore, je ne fais toujours que ça enfaite, ça en serait presque barbant. Je n'aime pas la trouille qui s'influe en moi, ca à l'air tellement ridicule.
— Vous me faites sortir d'ici et je la lâcherais, je ne vous veux pas de mal je veux juste me tirer d'ici, explique-t-il sèchement.
La mine qu'il arbore reste malgré cela toujours aussi sévère, et il ne relâche pas sa prise sur Kera.
| PDV Kera : |
On est censé se sentir comment quand un psychopathe nous bloque avec un couteau sous la gorge ? Quels sentiments doit-on ressentir ?
Peur ?
Rage ?
Désespoir ?
Panique ?
Stress ?
Tous ses facteurs, tous ses sentiments se promènent en moins comme des vipères qui remontent le long de ma colonne vertébrale.
Mes mains tremblotent sans que je ne leur en donne l'ordre et mes genoux tentent de nombreuses fois de se dérober sous moi.
Je connais énormément de technique de self défense, généralement je n'aurais aucun mal à me sortir d'une telle situation. Mais généralement les gars n'ont pas un couteau près à me trancher la gorge.
La lame froide sous ma clavicule me ferait presque tomber dans les pommes.
Je ne suis pas prête à crever, pas maintenant quoi, j'ai pas fait assez de chose dans ma vie pour fermer les yeux à jamais.
J'ai encore un Road trip à faire, ainsi qu'avoir deux enfants, un mari, une maison et trois chiens, un perroquet et une sauterelle. Ne me demandez pas pourquoi autant de chien, même moi j'ai du mal à me comprendre. Et oui, je voudrais avoir une sauterelle, c'est un peu étrange dis comme ça, mais c'est tellement stylé. Tu vas pas mourir idiote. Ou peut-être que oui je vais pas mourir et je panique pour rien, mais ça m'étonnerait que ce gars me laisse partir.
Après la demande de l'homme pour l'aider à sortir, un silence semble duré des heures se coupe sous l'intonation puissante de la voix de Cole.
— Ok, on va t'aider, mais tu la lâche.
Le gars resserre le couteau sous la gorge sous mon déglutissement.
La salive me manque, au pire des cas je mourais étouffer par mon manque de salive. Mais est-ce seulement possible ? Je ne crois pas. Débile.
— Qui me dit que vous ne me mentez pas pour que je la libère ?
— Mais c'est qu'il a de la réflexion grand-père ! S'exclame Taylor en colère, il balance ses bras au-dessus de sa tête poing serré.
La fille en face de moi ne dit toujours rien, elle reste de marbre face à nous. Ça m'en ferait presque plus peur que le gars derrière moi.
— Je peux vous assurer qu'on va vous faire sortir d'ici, dis un garçon inconnu d'un ton posé.
Alors lui, c'est qui ?
Il y a beaucoup trop de gens dans cette salle pour que je sache qui ils sont tous, j'en connais déjà 2 sur 5 c'est plutôt un exploit.
Autant vous dire que j'ai hâte de reprendre ma vie normale quand tout sera fini. Ce ne sera jamais fini et tu le sais Kera.
L'homme ne parle pas, mais le couteau qui se rapproche encore de ma gorge me fait paniquer plus qu'avant.
Bon j'en ai ras le cul, s'ils ne peuvent pas me sortir de là alors je vais être obligé de le faire seule avant que ça ne dégénère.
Je glisse ma main gauche le long de mon corps et tâtonne la jambe du gars, on ne sait jamais quelles armes il pourrait posséder que lui.
Pendant que les autres lui font la conversation il ne remarque rien plutôt occuper à répondre et à serrer son putain de canif.
Quand je réussis à toucher quelque chose qui ressemble un tant soit peu à un pistolet je frissonne. J'aurais préféré un couteau ou un truc dans le genre.
Ma main tente de le sortir précautionneusement ce qui n'est pas simple en sachant que je ne vois même pas ce que je fous.
Bingo !
" Et quand les choses semblent avoir une solution, la solution n'en est que bien pire. "
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HOLÀÀ MES PETITS LOUPS! ça fait longtemps que j'avais pas udapté deux jours de suite ! J'espère que ce chapitre vous plaît ! J'ai perdue beaucoup de lectrices j'en suis consciente avec mon absence mais j'espère que ça va revenir et j'aimerais retrouver du mouvement dans les commentaires ! 😏
♦️ Que va-t-il se passer ? Que va faire Kera ? Ou les garçons ?
♦️ Pourquoi Skylar est-elle devenue si peureuse ?
♦️ Vont-ils s'en sortir ?
♦️ Des idées pour la suite ?
Je vous aimes.
- Bay 🖤
TCHAOOO !!