la villageoise [EN PAUSE]

By mllejolieblack

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-eh tonton tu fais quoi ici? -chuuut toi aussi ta tantie va nous entendre -tonton tu veux quoi? -orh toi auss... More

chapitre 1
chapitre2
chapitre 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre11
chapitre12
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chapitre 14
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chapitre17
youyouyouyouyou
chapitre 18
C'EST PAS POSSIBLE
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29

chapitre 21

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By mllejolieblack

Aujourd'hui n'était pas une journée comme les autres. Une mère s'était levée de son lit conjugal inquiète,son mari,lui,arrivait à peine à dissimuler sa joie.

L'après midi arriva à toute vitesse. Dans la cour du viel homme, on avait dressée les chaises, prête à accueillir les invités qui allait s'y asseoir.

La veille, le viel homme avait demandé à sa femme de faire quelques jus comme du bissap, du gnanmankou et de la passion.

Il n'avait pas assez d'argent pour les accueillir avec du vin luxueux ou du champagne exquis. S'ils voulaient de la bière, il leur donnera sans hésiter la bière locale qu'est le bandji.

Bris quant à lui sortait de la maison anxieux, il avait parler à Nina la veille, elle était triste et se sentait mal vis à vis de sa sœur. Il se demandait alors comment la dot allait se dérouler, après ça est ce que Marie serait heureuse.

Tout le monde était assis maintenant, Marie devant, aux côtés de ses parents, juste deux oncles et tantes dernière.

- pourquoi est-ce qu'ils mettent autant de temps paniquait la mère de Marie

-mina ce sont des gens important,ils ont peut-être eu un contretemps, c'est le maire de la ville et sa famille,je suis sur qu'ils vont arriver

Bris ne disait rien et les regardait gigoter dans tous les sens tels des vers de terre

Monsieur et madame le maire arrivèrent aux côtés de leur fils qui avait ma mine renfrognée.

Le maire avait voulu écourté le bruit qui avait commencé à faire sa marche dans la ville depuis peu. Alors, il ne tarda pas à aller droit au but après avoir saluer.

- Frère digbeu, avait il commencé, tout comme moi vous êtes un père d'Afrique et comme tel nous ne tolérons guère les enfants conçus hors mariage

Le père de Marie hochait la tête positivement, acquiesçant le parler du maire

-mais nous ne pouvons rien changer, ce qui devait arriver est arrivé, et mon fils en devra assumer les conséquences

-je dis que ce n'est pas la faute de mon fils, c'est votre pute de fille qui l'a séduit, il me l'a dit s'énervait madame le maire

Des larmes glissaient sur les joues de Marie. Bris de demandait si elle le faisait exprès pour arranger sa situation ou si elle se sentait vraiment mal dans sa peau.

Mais il ne disait rien. Il observait juste.

- c'est votre fils qui n'a pas pu s'empêcher de séduire et de coucher avec ma fille ripostait la mère

- eh bien elle n'avait qu'à garder les jambes cette pute

-c'est votre fils la pute

Les deux femmes criaent à tue tête, essayant chacune de faire dominer sa voix de mère outrée.

Marie et son amant de quelque mois étaient assis, la tête baissée, non couverte de honte mais plutôt de joie. En effet ils jubilaient tous deux de la scène qui se déroulait. Ils regardaient fière les lionnes prendre la défense de leurs lionceaux et ils le savaient: la première qui n'aurait plus de réplique perdait le combat.

-fermez là hurlait à son tour le maire, Diane assoie toi immédiatement

-je ne veux pas de cette garce comme belle fille

- tais toi on ne t'as rien demandé, ton fils à commis une erreur alors il assume. Cesse de couvrir toutes ses bêtises

-je ne couvre rien du tout je dis simplement la vérité

-je t'ai demandé de te taire

Il se racla la gorge puis continua

-frère digbeu si ça ne vous dérange pas la dot sera pour la semaine prochaine. Plus vite ils seront mariés,mieux ce sera.
Qu'en dites vous?

- j'en dis que c'est une excellente idée

-alors puis je avoir la liste de ce que vous voulez

-oui tenez

Il regarda sans la liste sans vraiment regarder, il n'en avait rien à faire. Bris et Marie le remarquaient. Elle s'en foutait, pour elle l'amour n'est qu'accessoire. Il faut privilégier l'indispensable à l'essentiel. Pour elle l'argent est indispensable.

Bris regarda sa sœur sans réagir, elle était sérieuse et neutre. Elle ne montrait aucun sentiment. Là il se demandait à quel moment de sa vie, Marie était devenue comme ça.

-mhm ce sera tout

-oui souriait le père

- bien alors à la semaine prochaine pour la dot.

-oui, vous êtes un grand homme au grand coeur,ce nest pas pour rien que vous êtes le maire de cette ville, au-revoir monsieur faîtes une bonne route monsieur.

Ses mots s'accompagna de la main du maire qu'il serait sans la lâcher, heureux.

Avant de s'en aller le couple Jetta un coup d'oeil sur bris.

- lui montrant bris du doigt il est aussi de la famille?

Tous les regards se posèrent vers lui, le père de Marie stressait, peut-être qu'ils le prendrait mal s'il bris était de la famille.

-oui c'est mon frère répondait Marie sur la défensive.

Le maire la reluqua, il la trouvait audacieuse et bonne à la fois.
Qu'il était pressée de enfin pourvoir l'avoir dans son lit!

Cette envie se glissa dans son pantalon et ce qui lui procuraient décharge de frissons.

- soit. À la semaine prochaine

****

-nina tout part en vrille ici. Marie n'est plus la même, elle a changé, complètement

Elle souffla bruyamment dans l'interphone.

-qu'est ce qui se passe Marie, ce n'est pas toi ça

- je prends ma vie en main, voilà ce qui se passe

On entendait plus aucun son s'échapper du haut parleur. Nina avait marqué une pause, peut-être réfléchissant à ce qu'elle allait dire ou peut-être était elle choqué.

-tu ne sera pas heureuse.

-je trouverai mon bonheur à travers l'argent.

-tu ne connaîtra pas l'amour ainsi

-l'amour n'est qu'accessoire, tu l'aime bien toi mais tu ne lui dis pas. Tu t'en prive et tu survie. Je ferai de même

Bris suivait leur échange sans vraiment comprendre. De qui Nina était elle amoureuse?

-mais je souffre soufflait elle

- parce que tu veux souffrir, tout n'est que psychologique

Bris fus ébahis par son langage. Du coin de l'oeil elle observait toutes ces changements d'expression

-ne soit pas aussi surpris bris, j'étudie dans le noir

- tu fais preuve d'une sournoiserie épatante disait bris dégouté

-merci,sifflait elle entre ses dents, vous ne comprenez rien à rien

-ce n'était pas un compliment Marie

- cesse d'être aussi grincheux. Je vais me marier soit content pour moi ironisait elle

-tss

Nina les écoutaient sans rien dire, puis une phrase refaisait écho dans sa tête

Vous ne comprenez rien à rien

-attend attend Marie qu'est ce qu'on comprend pas

-nina veut étudier pour avoir du travail, être indépendante et j'en passe mais moi j'étudie, à l'abri des regards, pour une autre raison

-laquelle?

- ça ce sont mes affaires

Nina souffla une seconde fois puis décida de se prêter au jeu de sa sœur.

-petite sœur, je ne sais pas dans quoi tu t'embarque mais rebrousse chemin je t'en prie.

-pour une fois de ma vie nina je sais ce que je fais. Je vais être mère et me marier. Mon mari est riche. Je serai heureuse. Alors imite moi.

-je serai toujours là pour toi

Elle raccrocha le téléphone sur cette phrase.

Bris la regarde sans rien dire. Il avait besoin de temps pour avaler tout ce qui venait de se passer.

-Un jour tu comprendra bris, tu comprendra que l'amour ne sert à rien.

Finit elle avant de s'en aller,elle aussi.

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