Je la regarde et elle m'hypnotise. Mon coeur bat si fort alors que je reste immobile, mon propre rythme cardiaque envahissant mes oreilles. Assis sur le canapé, elle me rejoint et place ses jambes de part et d'autre des miennes. Elle s'assoit à califourchon sur mes cuisses et prend mes mains. Je me laisse faire, je ne veux tenter aucune initiative qui puisse la faire fuir. La température monte très vite. Aucune femme n'a jamais eu un tel effet sur moi.
Elle défait un à un les boutons de sa chemise avec mes doigts. Les attaches volent et me dévoilent sa poitrine serrée dans un top. Sa peau est blanche et dans l'obscurité, je la distingue à peine de la soie. Elle pose mes mains sur sa taille, sous la chemise que j'écarte sur ses flancs. Je remonte sur son buste, découvrant la maigreur de son corps.
Volontairement je survole sa poitrine. Une main sur chaque épaule qui glisse l'intérieur des manches pour faire tomber la chemise. Je découvre ses avant-bras et elle frissonne quand je caresse ces cicatrices anciennes. C'est comme un tatouage invisible sur sa peau. Elle la jette plus loin avant de se pencher sur moi. Je sens son souffle brulant sur mes lèvres. Je suis électrisé. Cette foutue attraction Emma la ressent aussi.
Mes mains se posent à nouveau sur ses hanches décharnues et l'invitent à se rapprocher encore davantage. Elle me domine de sa hauteur et joue à se faire désirer. Je suis au maximum de ma patience. Elle se penche et fait se frôler nos bouches alors que dans un mouvement je me redresse et presse mes lèvres sur les siennes.
De ses mains sur mon torse, elle me pousse pour me ré-adosser au canapé. Elle presse son corps contre le mien, ses lèvres sur les miennes. Je passe la barrière de son débardeur noir et laisse courir mes doigts, j'ai besoin de sentir sa peau.
Alors qu'elle m'embrasse et que sa langue passe la frontière de nos lèvres, elle s'attaque aux boutons de ma chemise. Sans avoir besoin d'arrêter notre baiser, en moins de trente secondes ma chemise est ouverte et ses mains courent sur mon torse. Mes abdos se contractent à son toucher.
Elle me débarrasse de ma chemise et libère ma bouche un instant. Elle respire vite et son regard sur moi est brûlant. Mon souffle est court et je suis frustré de la laisser prendre le dessus. Elle balance son corps vers l'arrière pour me regarder entièrement. Je la vois redessiner de ses yeux chacune des courbes de mon torse. Un doigt passe entre mes pectoraux. Ma poitrine se bombe à chaque respiration. Je ne peux plus l'attendre. L'index glisse jusqu'à mes abdos, à mon nombril.
Ne tenant plus, je la soulève et elle gémit. Je l'allonge sur le canapé et viens me placer au dessus d'elle. Ma chaine oscille entre nous. Un bras près de sa tête me permet de ne pas l'écraser de tout mon poids. La main dans ses cheveux, je maintiens son visage en face du mien. Mon autre main caresse sa joue.
Je prends un instant pour la détailler moi aussi. Je voudrais qu'elle soit sûre... avant que je ne puisse plus m'arrêter. Elle remonte les jambes et enserre ma taille de ses cuisses. Ses bras remontent le long de mon corps, de mes reins à mes omoplates. Elle passe sous les miens et pose ses mains sur mes épaules pour m'attirer à elle.
Elle fait pression dans mon dos pour que mon corps se pose sur le sien. Son sourire n'est pas aussi expressif que son regard. Ses joues sont en feu. Je sens son corps entier trembler en dessous de moi.
« Laisse toi aller... » Elle souffle alors que je garde une main sur sa joue. Mais elle se redresse, prenant appuie sur ses coudes. A un centimètre de mes lèvres elle continue. « J'en ai envie moi aussi. »
Je plaque mes lèvres sur les siennes et l'allonge de nouveau sur le canapé. J'appuie mon corps sur le sien. Un bras toujours sous sa nuque pour qu'elle soit à l'aise. Je laisse l'autre main fureter sous son débardeur. Je peux remonter jusqu'à sa poitrine et laisser ses formes se dessiner sous mes doigts. Sans enlever le top, je dégrafe le soutien gorge. L'absence de bretelles me permet de le lui enlever et je le laisse tomber au sol. Je sens du mouvement au niveau de mon entrejambe.
Elle ouvre la boucle de ma ceinture qui bientôt ne retient plus mon jean. Elle la pose par terre et je suis étonnée lorsqu'elle déboutonne les deux premiers crans de mon pantalon.
Je me sens de plus en plus à l'étroit. Elle passe ses mains sous le tissu du jean tout en restant par dessus mon boxer. Elle gémit quand, par réflexe, je donne un premier coup de rein. C'est très difficile de me concentrer alors que je voudrais la dévorer.
Nous ne respirons plus, je libère ses lèvres. Ma bouche goutant la peau sucrée de son cou, peau qui se recouvre progressivement d'une pellicule salée. J'embrasse chaque centimètre carré de sa gorge, comme un vampire avant de mordre sa victime. Ma main se fraye un nouveau chemin sous son débardeur et il n'y a plus de limite à la découverte de sa poitrine. Elle remue en dessous de moi et ça me rend fou lorsqu'elle lâche un gémissement.
« Max. » Je passe mes deux bras autour d'elle et Emma croise ses jambes dans mon dos. Je nous redresse et nous restons un moment assis. Elle m'embrasse et j'en profite pour nous lever. Elle est si légère que je pourrais l'emmener partout avec moi. Je nous dirige vers ma chambre et sans avoir besoin d'allumer la lumière, je l'allonge doucement sur le lit.
En chemin, mon jean déjà déboutonné est tombé au sol et je m'en débarrasse d'un coup de pied.
C'est donc uniquement vêtu de mon boxer que je m'allonge sur son corps presque entièrement habillé. J'embrasse ses lèvres une dernière fois avant de glisser jusqu'à ses pieds. Elle se redresse et prend appuie sur ses coudes pour me regarder faire. J'enlève chacune de ses chaussures.
De son côté elle déboutonne son jean slim et j'attrape chaque pant par la cheville.
Son pantalon envolé, j'attends un moment. Elle se recule jusqu'à la tête de lit et ça me force à venir à elle. Je me couche près d'elle, sur le flanc. Nous nous découvrons malgré l'obscurité. Ses doigts passent sur mon torse dans une caresse si aérienne que ça me chatouille. J'essaie de capter son regard, même dans la nuit. Elle n'a de cesse de me regarder jusqu'à ce que ses yeux s'arrêtent sur mon entrejambe.
Je pose une main sur sa hanche et remonte sous son débardeur que je passe par dessus sa tête. Pour éviter toute gêne, je recouvre son corps du mien. Nos mains se rejoignent au dessus de sa tête. Elle entrecroise nos doigts alors que je commence à me montrer plus pressant contre elle.
De sa main libre, elle passe la barrière de mon boxer et le fait glisser. Je l'enlève et elle enserre ma taille de ses jambes. Je lèche la peau de son cou tout en respirant le parfum de ses cheveux.
Son corps est secoué de spasmes. Je glisse de son cou à sa poitrine. Je sens son coeur cogner contre mes lèvres. Il bat si vite. Ma langue s'attarde sur ses formes et fait frissonner sa peau de pêche. Je descend plus bas, toujours plus bas.
J'ambrasse la limite de son shorty et son ventre se contracte. Ma langue passe dans son nombril tandis que je fais glisser le dernier bout de tissu le long de ses cuisses.
« Max... » Elle m'appelle.
Alors je remonte vers elle, vers son visage. J'écarte ses jambes. Ma main s'invite entre nous pour me diriger et je la pénètre à la seconde même où je capture ses lèvres. J'étouffe son gémissement qui meurt entre nos bouches. Je reste immobile un moment juste à l'embrasser. Son corps est totalement contracté. Je caresse du pouce sa joue et commence à bouger très lentement mon bassin.
Je la sens se détendre et ses jambes enserrent de nouveau fermement ma taille alors qu'elle reprend ses esprits. Je me détache et plonge dans son cou. Je souffle sur sa peau. Mes mouvements sont doux et je dois me concentrer pour ne pas gâcher ce moment. Je respire son odeur sucrée, j'essaie de rester présent auprès d'Emma et d'apprécier ce qu'elle m'offre.
Elle gémit et ferme ses yeux alors que j'accélère mes coups de reins. J'attrape une de ses mains que je plaque à la tête de lit. Mon autre main recouvre tout un côté de son visage alors que je commence à remuer au dessus d'elle.
Emma m'accompagne en ondulant pour rapprocher les parties de nos corps qui ne se touchent pas encore.
« Max.. » Elle continue de m'appeler alors que ses mains rejoignent ses cuisses.
Ses ongles s'enfoncent dans mes hanches et je l'embrasse avant d'accélérer le rythme de mes va et vient.
J'ai tellement chaud que mes mains moites glissent sur sa peau.
Emma fatigue et ses jambes peinent à se maintenir à ma taille. Je perds mes doigts dans ses cheveux et ma langue s'invite dans sa bouche alors que je pénètre plus loin en elle. Encore un peu plus fort. Je sens tout mon corps pulser.
Elle se cambre quand le plaisir monte en nous.
« Emma. »
A son nom elle ouvre les yeux et me regarde. J'ai tellement envie d'elle mais c'est ce regard qu'elle me lance auquel je tiens le plus. Elle serre mes doigts et pose son autre main au creux de mes reins. Elle m'invite à la découvrir plus vite, plus fort.
Mes mouvements sont frénétiques et je dois fermer les yeux, plonger mon visage dans son cou.
Ses gémissements à mon oreille me font perdre la tête.
Sa main serre la mienne et nous venons ensemble dans un dernier coup de bassin.
Je ne peux pas quitter son corps qui recouvre le sien. Je laisse mon corps retomber sur le sien et le recouvrir. Je remonte le draps sur nous avant de me glisser à ses côtés. Mon visage est si proche du sien que je sens son souffle court butter contre mes lèvres. Ses yeux sont fermés et j'amène une main à sa joue. Elle sourit avant de se tourner face à moi et d'oser me regarder. Sa main rejoint la mienne et elle emprisonne mes doigts. Elle fait passer mon bras autour d'elle, se calant contre mon corps avant de s'endormir.