Épisode 18 :
Passé Ravivé
[ Au même moment de l'expédition de Marc, mais vu par Thomas:]
Thomas n'était plus de ce monde, il était comme détaché... Les autres membres de son groupe étaient entrain de discuter au sujet d'une expédition, mais Thomas n'écoutait pas... Il était agenouillé près du corps de Nadia, et pour lui, rien ne comptait à part elle.
Puis Thomas regarda ses mains, et il s'aperçut qu'elles étaient remplit du sang de son amie... alors prit d'une horreur soudaine, il s'écarta le plus vite possible de son corps et s'accroupit dans un angle d'un mur, de sorte qu'il ne pouvait plus la voir... Il s'efforçait de l'oublier, mais en vain, car aussitôt, les souvenirs de Nadia remontèrent aussitôt à sa mémoire...
« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,
ou encore dans la rue ?
Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,
car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même
les lieus de la même façon !
Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans
L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »
Il se souvînt en particulier d'une discussion qu'il avait eu avec elle, quelques jours plus tôt, dans la nuit :
« Thomas ? Demanda-t-elle.
- Ouais ? Tu ne dors pas ? Chuchota-t-il.
- Bah non, à ton avis, et je peux parier que toi non plus !
- À vrai dire, depuis un moment, je n'arrive plus trop à dormir, surtout avec ce qu'il se passe, en ce moment...
- Pareil, y' a tellement de question que je me pose, et la plupart demeurent sans réponses...
- Comme ?
- Comme ce qu'il y a de l'autre côté du mur, lui dit-elle, du côté des filles, on sait avec Hélène que c'était la pagaille et le carnage dans les premiers jours, mais à part ça, on n'en sait pas plus !
- Si t'as vu Mme Verdain bloquer les portes de sorte qu'on ne peut plus passer, c'est qu'il y a forcément une raison ! Il y a quelque chose à cacher, quelque chose dont on ne doit pas être au courant.
- Je n'ai pas vu Mme Verdain bloquer les portes, mais je suppose qu'elle l'a fait ! Fît remarquer Nadia.
- Si c'est pas elle qui l'a fait, c'est un de ses complices, mais ça revient au même ! Déclara Thomas.
- Parlons-en de ses complices, continua Nadia, elle en a, c'est sûr, elle l'a écrit dans sa lettre, mais est-ce qu'il n'y en a pas un qui joue les traîtres et qui est complice de l'intérieur, si tu vois ce que je veux dire ? »
Thomas la regarda silencieusement et lui dit :
« Tu veux dire qu'il y a un traître parmi nous ?
- Je n'en suis pas sûr, confia-t-elle, mais c'est une hypothèse à ne pas écarter !
- Et se serait qui ? Demanda Thomas, tout en réfléchissant.
- À vrai dire, je ne connais pas tout le monde, répondit-elle, il y a quelques jours, je ne vous connaissais même pas car j'étais du côté des filles ...
- C'est vrai... mais moi non plus, je n'en ai la moindre idée... se serait si simple si c'était Hugo... mais non, il a beau être très pénible mais je ne penses pas que se soit lui... se résolut Thomas.
- Bon, conclut Nadia, on reprendra la discussion demain, sinon on va finir par réveiller les autres !
- Ouais, bonne nuit ! Et juste une chose... lui dit Thomas, je penses que d'ici deux ou trois jours, je vais aller voir ce qu'il y a de l'autre côté de ce mur en faisant un détour par la petite cour.
- Celles qu'est entourée de vitres ? Ok, allez bonne nuit ! »
****
« Thomas ? Ça va, mon vieux ? »
Thomas fût aussitôt arraché à son souvenir par une voix se situant juste à côté de lui, à sa droite.
« De quoi ? Ah, c'est toi... dit-il à cette personne.
- Ouais, c'est moi ! On m'a demandé de veiller sur toi !
- Ah... c'était pas la peine, tu sais ! Je ne suis pas encore fou...
- Non, j'ai jamais dit ça ! Mais Marc m'a dit que c'était au cas-où il se passe quelque chose...
- C'est Marc qui t'as dit de rester ici ? Puis Thomas regarda autour de lui, attend... où sont passé les autres ?
- Ils sont partit en expédition pour aller libérer Fred et si possible, tuer William...
- Attend, mais c'est beaucoup trop dangereux, ils vont se faire tuer, ça va être un massacre, s'exclama-t-il. J'y vais, dit-il en voulant se lever, mais l'autre adolescent le retint ;
-T'es pas en état de combattre... pas avec ce qu'il s'est passé ! »
Alors Thomas, bien malgré lui, se rassit contre le mur et se raisonna :
« T'as peut-être raison, je serais un fardeau pour les autres... puis il regarda l'autre adolescent et dit ; Alexandre, c'est ça ?
- Ouaip... c'est mon nom !
- Bon... je vais me reposer un peu !
- Ouais, vu ta tête, t'en as bien besoin ! » Entendit Thomas mais il était déjà entrain de tomber dans le sommeil.
Il était entrain de dormir depuis un bon moment quand il entendit des bruits de pas. Alors aussitôt, il regarda à droite et à gauche pour voir de qui il s'agissait quand son cou s'arrêta net en voyant la personne. La personne s'approcha, avec un petit sourire et lui dit ;
« Désolé que tu ais assisté à ça, mais on était bien obligé de le faire! Ça faisait partit de l'expérience !
- Toi... pût dire Thomas, toi... non, non, c'est pas possible ! Je deviens fou !
- Non, répondit-elle, c'est bien moi, Nadia, et tu n'es pas fou, tu es aussi sain d'esprit que moi ! Écoute, je suis désolé que tu l'apprennes comme ça, mais depuis le début, c'était un test ! On avait mit tout en scène ! La plupart étaient des cobayes, comme toi, mais une grande partie était nos complices ! Tout les morts... c'était des complices ! Au bout d'un moment, les morts ont été remplacés par des mannequins, pour que vous ne vous aperceviez pas qu'ils étaient vivants ! Ma mort... tout ça, c'était un test pour étudiez vos cerveaux ! Même que tu étais candidat pour faire ce test ! C'est juste qu'on a enlevé tout ces souvenirs de ton cerveau ! Grâce à toi, Thomas, la médecine a fait un énorme progrès !
- Nadia...
- Oui ? C'est normal si tu n'arrives pas à encaisser le coup, après tout ce que tu as enduré aujourd'hui ! Répondit-elle.
- Nadia, arrête, ton raisonnement ne tient pas debout ! »
Thomas ouvrit les yeux. Il regarda à droite et à gauche... aucune trace de Nadia, et son corps gisait toujours à côté... Peut-être qu'au fond de lui, il aurait toujours voulu que ça se termine comme ça... mais non, il en était toujours au même point.
« Alors ? Vu ta tête, t'as dû faire un cauchemar ! Conclut Alexandre.
- Ouais... c'est ça... un cauchemar ! »
Tout les deux entendirent des bruits de pas sur des morceaux de verres et ils comprirent que le groupe de Marc était arrivé. Ils se levèrent et allèrent les voir quand Thomas s'aperçût que leurs visages étaient trop terrorisés et horrifiés pour qu'il ne s'est rien passé de grave. Il remarqua aussi qu'ils manquait Marc, Karen et 3 autres ; Arthur, Nico et Max.
« Où sont passé Marc et le reste du groupe ? Demanda-t-il, inquiet.
- Ils arrivent, répondit quelqu'un dont Thomas avait oublié son nom. Mais on a réussit à libérer Fred, rajouta-t-il.
Fred en profita pour saluer Thomas.
Puis Marc et Karen apparurent, et Thomas comprit que Arthur, Nico et Max étaient mort, et il comprit également que cela avait aussi traumatisé Marc... comme tout les autres, d'ailleurs.
FIN DE L'ÉPISODE 18 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...