Livre interactif - CLEM {T...

Door analia3210

44.3K 3.7K 3.7K

📢🖋️ LIVRE INTERACTIF : Vos choix influent sur l'histoire !!! Vous êtes dans la peau de Clementine, une ad... Meer

Informations pour commencer
⛔Début⛔
⛔Chapitre 2⛔
⛔Chapitre 3⛔
⛔Chapitre 4⛔
⛔Chapitre 5⛔
⛔Chapitre 6⛔
⛔Chapitre 7⛔
⛔Chapitre 8⛔
⛔Chapitre 9⛔
⛔Chapitre 10⛔
⛔Chapitre 11⛔
⛔Chapitre 12⛔
⛔Chapitre 13⛔
⛔Chapitre 14⛔
⛔Chapitre 15⛔
⛔Chapitre 16⛔
⛔Chapitre 17⛔
⛔Chapitre 18⛔
⛔Chapitre 20⛔
✔️Début de l'histoire selon vos votes
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
📖 Choisissez la nouvelle couverture ! 📖
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
🎉 Wattys 2017 🎉
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
⭐⭐⭐Annonce Très Spéciale⭐⭐⭐
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45 - PARTIE I -
Chapitre 45 - PARTIE II -
EPILOGUE
❤️ REMERCIEMENTS ❤️
🌟Nouveau Livre Interactif !🌟

Chapitre 34

658 65 119
Door analia3210

Il aura mis plus d'un mois à arriver, mais il est bien là ! J'espère que cette suite sera à la hauteur de vos attentes...Bonne lecture à tous 😘

Résultats des votes :

1 – Chercher à s'armer

2 – Se rapprocher d'Adrian

3- En désaccord

4- Impulsive

5- Rémi

Merci à tous ceux qui ont participé aux votes ❤❤❤

TheCaecilia , Faizaav , Blem02, Tetrisssss, likeylou, Asclepios29, melzll, girafe-licorne, Neijma_Rogue, jesuislacorse, watpadienne_2002, XxsyleaxX, Nagisa46shiota, miro38, Millie234love, AliceLowenberg, Xenogardgame78, LilochePadoche, jpeuxpasjailicorne, ZilverPapegaai, slh2004, oksa_13, Volcaniique, Laedolen, kokoframboise, mim99pomme, Alpha_licorne, CamMass, Lotveh, mayhli, ShibaManga, MargauxLedolley, _blue_lights_, GxJayx, zoendt, Hinna24, Heaavy, OmegaBlood, lucugaray64, Clearenciel






*****************************

— Ce sont eux qui les ont emmenés ? pesta Adrian en regardant ce qui restait de notre voiture.

— Il va nous falloir bien plus que des couteaux, affirma Capucine qui soutenait toujours mon regard brûlant.

— Il nous faut des armes. De vraies armes, déclarai-je en regardant la lame de la hache.

Je pouvais l'imaginer, enfoncée dans le crâne de celui qui avait osé s'en prendre aux miens. Des pulsions sanguinaires m'animaient. Jamais je n'avais ressenti une telle rage, un tel désir de faire du mal ! Dans ce décor apocalyptique, je ne me reconnaissais plus. Tout mon corps était à vif et mon esprit encore plus.

— Où est-ce qu'on peut trouver des armes à feu, ici ? demanda Adrian en se tournant vers Milo.

Il semblait lui aussi prêt à tout pour récupérer les enfants. Pourtant, il ne nous devait rien. Il ne nous connaissait que depuis hier. Il était libre de continuer sa route, de nous laisser nous débrouiller seuls. Mais il était toujours là.

 Une flamme bestiale dansait dans ses yeux. Tous ces événements nous transformaient peu à peu, nous aussi. Ils faisaient ressurgir des aspects de nous-mêmes dont nous n'avions même pas conscience. Des côtés sombres, effrayants, enfouis en nous depuis toujours. Personne ne pouvait prédire ce qui se passerait si nous laissions cette noirceur prendre possession de nos corps.


— Le poste de police, déclara la blonde. Il y a forcément des armes là-bas.

— Il est dans la partie Est, l'arrêta son demi-frère. On ne peut pas prendre le risque de s'aventurer aussi loin.

— Tu as une autre idée ? lui lança Adrian.

Milo pinça les lèvres en regardant autour de lui.

— On n'est pas en Amérique ici ! On ne va pas trouver des armes à chaque coin de rue. C'est de la folie, s'exclama le grand brun.

Un cri féroce résonna à quelques mètres seulement. Instinctivement, nous nous accroupîmes derrière les restes de la voiture, en retenant notre souffle. Quelle que soit la chose qui avait poussé ce hurlement, elle devait être bien plus grosse que tout ce que nous avions déjà vu ! Je tenais le manche de la hache à deux mains, prête en m'en servir si besoin.

— On ne peut pas rester ici, chuchota Adrian.

Une benne à ordures vola juste au-dessus de nos têtes pour venir s'écraser dans un vacarme assourdissant, à quelques mètres de nous. Capucine poussa un cri et je plaquai ma main sur ma bouche pour étouffer le mien.

— C'est quoi ça, putain ! cria Milo en resserrant sa prise sur son couteau de cuisine.

Je doutais fort que son arme de fortune puisse faire des dégâts sur la chose qui se rapprochait. Adrian nous fit signe de rester au sol et se pencha légèrement pour voir ce qu'il y avait dans la rue. Il se redressa vite, un regard de terreur sur son visage. Je ne l'avais jamais vu dans cet état.

— Quoi ? demandai-je en secouant la tête. Adrian !

Il ne répondait pas, haletant, comme figé sur place par la peur. Je n'arrivais pas à me relever pour voir par moi-même. Une voiture traversa le ciel pour s'encastrer dans un lampadaire, qui s'effondra sous son poids. Je poussai un cri et Capucine attrapa ma main. Adrian ne réagissait toujours pas. Il fallait qu'on bouge, et vite ! Avant que cette chose n'arrive jusqu'à notre voiture et ne nous écrase. Je regardai la rue face à moi. À deux cents mètres sur la gauche, il y avait une ruelle étroite flanquée de deux grands immeubles. Je la montrai à Milo :

— Là-bas ! Dis-moi que c'est pas un cul-de-sac !

Il s'apprêtait à me répondre quand une nouvelle voiture s'écrasa à quelques centimètres d'Adrian. Cela eut pour effet de le sortir de sa paralysie.

— Non, je ne pense pas, me répondit Milo en se bouchant les oreilles pour se protéger du nouveau hurlement bestial qui vibra dans nos crânes.

— Si on se met à courir, on est mort ! nous arrêta Adrian, les yeux brûlant d'effroi.

— On n'a pas le choix ! lui criai-je sans être certaine qu'il m'entende.

Je regardai les deux autres survivants et attrapai la main du jeune homme :

— À trois, on court dans cette direction ! Un... Deux...

La voiture qui nous protégeait s'envola d'un seul coup et un souffle répugnant accompagna le cri féroce de la bête.

— Trois ! hurlais-je en poussant sur mes jambes de toutes mes forces.


J'avais peur qu'elles ne me fassent défaut, mais je me mis à courir en direction du passage, tenant les mains d'Adrian et Capucine. Je ne cherchai pas à me retourner pour voir ce qui nous poursuivait. Une poussée d'adrénaline me donna la force de rallonger mes foulées. Nous nous engouffrâmes dans la ruelle. Je ne faisais même pas cas des cadavres sous mes pieds, je cherchais seulement à mettre le plus de distance possible entre nous et la créature à la force titanesque.

— À gauche ! hurla Milo en tirant sur le bras de Capucine, nous entraînant tous avec lui.

Je n'avais jamais couru aussi vite de toute ma vie. Mes poumons me brûlaient, mes mollets étaient en feu. Une ombre passa au-dessus de nous. Je n'en fis même pas cas. Derrière nous, un concert de cris terrifiants nous faisait courir encore plus vite. Je voyais des silhouettes sortir des rues, mais tout était trop flou pour que je puisse comprendre de qui ou de quoi il s'agissait.

— Là ! cria Adrian en bifurquant dans un passage souterrain.

Nous nous laissâmes entraîner dans la pente, jusqu'à un parking désert et plongé dans une semi-obscurité. Des lampes de secours inondaient tout l'étage d'une lumière rouge oppressante.

— Stop ! cria Capucine qui n'en pouvait plus.

Elle s'écroula sur le sol en se tenant le ventre à deux mains. En me laissant tomber à côté d'elle, je remarquai la tache sombre qui avait imbibé son gilet.

— On ne peut pas rester ici ! nous pressa Adrian en me tirant en arrière pour m'obliger à me relever.

— Debout ! hurla Milo en attrapant sa demi-sœur.

La jeune fille poussa un cri de douleur qui lui arracha des larmes.

— Arrête ! le supplia-t-elle en se recroquevillant sur elle-même.

Le sang battait mes tempes tellement fort que tout se mettait à tanguer autour de moi. Je m'appuyai sur Adrian pour tenir sur mes jambes tremblantes. Capucine hurla quand Milo la souleva dans ses bras.

— Chut ! ordonna Adrian en se retournant, terrifié, vers l'entrée du parking.

Nous retînmes tous notre souffle. Le grand brun plaqua sa main sur la bouche de sa sœur pour étouffer ses gémissements. Je respirais trop fort pour entendre quoi que ce soit.

— Chut ! répéta Adrian en serrant sa prise autour de mon bras.

Sa grande paume moite recouvrit mon nez et ma bouche. Je ne pouvais plus respirer. J'allais m'étouffer !


— Je crois qu'il est parti, déclara Adrian avant de me libérer.

J'inspirai une grande bouffée d'air qui déclencha une quinte de toux déchirante. Le jeune homme m'attrapa le visage entre ses mains :

— Est-ce que ça va ? demanda-t-il d'une voix essoufflée.

Je hochai la tête, incapable de produire le moindre son pour lui répondre.

— Est-ce que tout va bien ? fit-il en se tournant vers les deux autres survivants.


Milo avait déposé sa sœur sur le sol. La jeune fille était couchée sur le flanc. Une petite flaque de sang commençait à se former autour d'elle. Les lumières rouges déformaient les visages. Autour de nous, j'avais l'impression que les piliers prenaient vie, se déformant en des masses de chaires sanguinolentes.

— Capu ! pleurait Milo. Capu, dis quelque chose !

Mais l'adolescente ne répondait rien.

— On ne peut pas rester là, nous pressa Adrian.

— Mais où veux-tu qu'on aille ? s'énerva le grand brun en se relevant brusquement. On va tous crever, putain ! On va tous mourir ! T'es con ou quoi !

Les larmes coulaient sur son visage. Une plaie rouge dessinait une ligne parfaite sur sa joue gauche. Adrian se planta devant lui, me poussant dans son dos, sans toutefois me lâcher. Je voulais rejoindre Capucine, mais il me tenait fermement.

— On ne peut pas baisser les bras, répondit-il. Il faut qu'on trouve un endroit... N'importe où, mais on ne peut pas rester ici ! Et il nous faut des armes. Pas des couteaux de malheurs ! Pas contre des choses comme celles-ci ! vociféra-t-il en balançant son petit couteau en direction de l'entrée du parking.

— C'est trop dangereux ! s'opposa Milo en se dressant devant lui.

— On n'a pas le choix ! répliqua Adrian en lui tenant tête.


Je sentais sa prise de plus en plus forte sur mon bras, et je me raccrochais à ce contact pour ne pas m'évanouir. Ma tête tournait trop pour que je puisse me concentrer sur leur conversation. Je regardai Capucine sur le sol. Ses yeux n'étaient pas complètement fermés et j'étais presque sûre qu'elle respirait encore. Sa main frêle se tendit vers moi.

— Adrian ! criai-je pour qu'il me lâche.

Je me laissai tomber à genoux et rampai jusqu'à la jeune fille.

— Il faut... essaya-t-elle avant que sa bouche ne se torde dans une grimace.

— Chut ! l'arrêtai-je. Garde tes forces.

— Non... reprit-elle en rassemblant toute sa volonté. On doit...partir. C'est...trop...dangereux.

Je voyais la tache de sang grandir toujours plus sur le pan de son gilet.

— Je peux marcher, déclara-t-elle en tentant de se relever.

La jeune fille serra les dents en essayant de prendre appui sur ses bras.

— Arrête ! lui criai-je. Tu te fais du mal !

Dans un bruit de fond étouffé, je parvenais à entendre les voix des garçons. Je n'avais pas la force de me retourner pour les regarder.

— Aide-moi à me lever, articula-t-elle en agrippant mon bras nu.

Ses ongles s'enfoncèrent dans ma chaire. Face à tant de volonté, je ne pouvais pas l'en empêcher. Passant une main sous sa taille, je la laissai prendre appui sur moi pour se redresser.

— Capu ! s'exclama Milo dans mon dos.

Il prit ma relève et je le laissai faire. Je tendis ma main à Adrian pour qu'il m'aide à me relever. Son visage était fermé, sa mâchoire serrée. Milo et lui ne semblaient pas d'accord sur la décision à prendre.

— On doit... retrouver Fiona, articula difficilement Capucine en appuyant sur sa blessure.

— Tu ne peux même pas marcher, tenta de la raisonner son frère.

— Je marcherai si j'ai envie de marcher, Milo ! lança-t-elle en serrant les dents.

Cela se voyait qu'elle avait mal, mais elle ne voulait pas baisser les bras. Je me tournai vers Adrian :

— Il faut retrouver Joyce et Owen. Et Gemma aussi ! ajoutai-je en soutenant son regard dur.

Le jeune homme secoua la tête :

— On ne peut pas y aller comme ça, Clem. On n'a rien pour se protéger. On va juste se faire tuer, voilà ce qui va se passer !

— Qu'est-ce que tu as vu ? lui demandai-je en essayant de déchiffrer ce qui se cachait dans ses yeux. Qu'est-ce que c'était ?

Il avait la même expression que tout à l'heure, quand il s'était retrouvé figé derrière la voiture. Une terreur réelle, bien plus réelle que tout ce que j'avais vu jusqu'à présent.

— Adrian... réessayai-je.

Mais il ne pouvait pas répondre à ma question. Il en était incapable.


— Qu'est-ce qu'on fait si cette chose nous attend dehors ? demanda Milo en réajustant le bras de Capucine sur ses épaules.

— On n'a plus rien pour se défendre, fis-je remarquer.


J'avais abandonné la hache dans notre fuite, je n'avais plus mon couteau et tout ce qui restait de nos armes avait été volé par les mêmes personnes qui avaient enlevé Gemma et les enfants. Je ne voyais pas comment nous pouvions nous sortir de là. Les rues de la ville semblaient infestées de créatures dont nous ignorions toujours l'origine. 


Il aurait été facile de baisser les bras. De simplement s'asseoir dans ce parking et d'attendre que la mort vienne nous prendre. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à un tel scénario. J'avais encore la force de me battre. Une force infime à laquelle je me devais de me raccrocher. Je voyais Capucine lutter contre la douleur. Elle non plus ne laisserait pas tomber. C'était cet amour pour les nôtres qui nous obligeait à tenir. Ils attendaient qu'on vienne les sauver.


— Adrian, fis-je en m'adressant au jeune homme, tu vas ramasser ce couteau. Même si ce n'est pas grand-chose, c'est tout ce qu'il nous reste. Ensuite, tu essayes de voir si la voie est libre de ce côté-là du parking. Avec Milo, on va aller voir à l'autre bout pour chercher s'il n'y a pas une autre issue qui serait plus dégagée.

— Et moi alors ? se manifesta Capucine.

— Tu es blessée, lui rappelai-je. Tu ne bouges surtout pas. Si tu te vides de ton sang, on ne pourra rien faire.

— Je veux venir avec vous ! s'énerva la jeune fille.

— Arrête Capu ! intervint son demi-frère. Tu fais ce qu'on te dit, et tu restes ici.

— Surtout, faites bien attention, nous recommanda Adrian avant que nous ne nous séparions.



Nous avions découvert un escalier qui débouchait sur une rue déserte. Milo soutenait Capucine qui avait insisté pour qu'on ne la porte pas. L'adolescente saignait toujours autant et ce n'était pas bon signe. Nous avancions dans le plus grand silence, l'oreille tendue, prêt à fuir à nouveau au moindre cri démoniaque. Le nombre de voitures diminuait au fur et à mesure que nous nous éloignions. Adrian était passé devant, son couteau au poing.

— Arrêtez-vous, nous dit Capucine alors que nous arrivions à un carrefour.

— Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit son frère.

La jeune fille avait une mine affreuse et un teint cireux. Elle leva un bras tremblant vers la devanture défoncée d'un magasin.

— Quoi ? interrogea Adrian, qui ne comprenait pas plus que nous ce qu'elle cherchait à nous monter.

— Prenez à gauche, dans la petite rue, parvint-elle à articuler.

Je regardai Milo, en espérant qu'il nous explique ce qu'il y avait là-bas. Une lueur d'espoir s'alluma dans son regard.

— Mais oui ! Pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt !

— Expliquez-nous, insista Adrian.

Mais le grand costaud bifurquait déjà dans la direction indiquée. Nous les suivîmes sans vraiment avoir le choix. Après quelques mètres, nous nous retrouvâmes dans une impasse peu rassurante, devant une vitrine intacte. Une grande affiche montrait des enfants, arcs et flèches à la main, souriant face à des cibles rouges et blanches.

— C'est une école de tir, expliqua Milo en essayant d'ouvrir la porte.

Celle-ci était verrouillée.

— Pousse-toi, le somma Adrian en revenant avec un parpaing qu'il avait arraché du mur délabré juste à côté. 


Nous retînmes tous notre souffle en entendant le bruit fracassant que fit la brique à travers le verre. Pendant une minute, nous tendîmes l'oreille pour savoir si nous n'avions pas attiré des visiteurs indésirables. Le jeune homme finit d'enlever les bouts de verre coupant sur le bord de la vitrine et il s'engouffra à l'intérieur.

— C'est une idée de génie Capucine, félicitai-je la jeune fille en l'aidant à passer par l'ouverture.

— Un de mes amis s'est inscrit ici pour les vacances. Ils viennent juste d'ouvrir...

— La lumière fonctionne, déclara Adrian en pressant un interrupteur.


Le local n'était pas bien grand. On sentait encore l'odeur de peinture fraiche. Derrière le bureau de l'accueil, il n'y avait qu'une seule porte, fermée à clé. Le jeune homme retourna chercher son parpaing et entreprit de défoncer la poignée, qui finit par céder sous ses coups. Un couloir conduisait à une salle bien plus grande. Sur la droite, on discernait des cibles miniatures, sûrement destinées aux enfants. Milo pressa un bouton sur le mur et le couloir s'éclaira.

— Je vais voir ce qu'on peut prendre, me dit le grand brun en laissant Capucine s'appuyer sur moi. Reste avec elle.

Adrian et lui partirent dans une autre salle et je guidai l'adolescente à bout de forces jusqu'à un banc.

— Ils ont forcément des bandages dans une école de tir, pensai-je à voix haute. Je vais voir si je peux en trouver. Ça va aller ?

Capucine hocha la tête en grimaçant. Tout le bas de son gilet était rouge de sang. J'avais presque peur de soulever son tee-shirt pour voir l'ampleur des dégâts. En voyant la tâche sur son jean, je compris que ses blessures ne s'arrêtaient pas à quelques coupures...

C'était ce qu'ils lui avaient fait la veille...

— Ça va aller, Clem...va-y, m'assura-t-elle en pressant doucement mon bras.


Je la laissai dans le couloir et me mise à la recherche d'une trousse de secours. Heureusement, les lumières fonctionnaient dans toutes les pièces et je fouillai chaque armoire et chaque tiroir en espérant dénicher de quoi m'occuper de l'adolescente. J'entendais Milo et Adrian dans la pièce d'à côté. Il fallait qu'ils trouvent de quoi nous armer. Je ne me débrouillai pas trop mal au tir à l'arc. J'avais eu l'occasion d'en faire, plus jeune, dans des colonies de vacances. C'était toujours mieux que de simples couteaux. Je finis par tomber sur ce que je voulais, en haut d'une armoire contenant aussi quelques tee-shirts à l'effigie de l'école. J'enlevai rapidement mon haut maculé de sang et de sueur pour me changer, et récupérai la trousse de premiers secours.

— Ne fais aucun geste brusque, me recommanda une voix dans mon dos. 


J'arrêtai de respirer. Ce n'était pas l'un des nôtres.


*****************************

Oui, je sais, c'est cruel mais c'est bien comme ça que je terminerais ce chapitre 34 !!! 😈

Votes pour le prochain chapitre :

1- Essayer de s'enfuir OU Coopérer

2- Prochain personnage : Ennemi OU Futur allié ?

3- Essayer de rejoindre le poste de police OU Rester dans cette partie de la ville ?

Je vous laisse voter dans les commentaires pour choisir la suite de l'histoire dans le chapitre 35. 😉

J'ai laissé passer beaucoup de temps depuis la dernière publication de CLEM mais je n'ai pas eu le temps d'écrire jusqu'à maintenant. Je suis en vacances pendant un mois et je compte bien avancer sur ce livre, voilà pourquoi  ⚠les votes ne seront ouverts que durant une semaine !!!

Il se peut que j'en profite également pour faire quelques corrections dans les premiers chapitres.

J'espère que cette suite vous aura plu... Je n'avais pas prévu d'écrire un chapitre aussi long mais cela faisait tellement longtemps que je ne n'avais pas écrit que je n'arrivais plus à m'arrêter ! J'ai même dû enlever un morceau à la fin car je préférais finir sur un petit cliffhanger !! 👌

Dites-moi dans les commentaires ce que vous en avez pensé ! Cela me fait toujours autant plaisir de lire vos remarques et j'essaie de tenir compte de ce que vous me dites pour améliorer ce livre. Désolé si je n'ai pas pu répondre à vos messages, je n'ai pas été très présente sur Wattpad ces dernières semaines mais je vais me rattraper ne vous en faites pas !

Merci de continuer à me suivre, et de continuer à lire ce livre. J'ai vu qu'on avait dépassé les 16 K vues ! Vous êtes fous ! Un grand merci à tous 💗

Je vous dis à la semaine prochaine, avec (normalement) la suite des aventures de Clem !!! 😘

Fin des votes : Jeudi 04/01

Bonnes fêtes à tous  💗💗💗

(Votes fermés)

Ga verder met lezen

Dit interesseert je vast

552 92 14
Adrien n'en peut plus. Ses journée sont des cauchemars et ses nuits sont hantés par une fille en costume rouge à point noirs. Si seulement elle était...
224 67 13
Chaque matin, je regarde la Lune qui se meurt, et le Soleil qui revient, Chaque midi, j'observe les sentiments des gens, s'ils sont comme les miens, ...
12K 419 49
Pendant toute sa vie, elle a pensé être orpheline, sans savoir qu'elle a une sœur jumelle qui est une criminelle redoutable. Un jour, elle recrute un...
2.2K 243 19
/!\ OUVERT/!\ Et un concours de covers ! Ici, vous allez réaliser des couvertures de livres pour des thèmes divers et variés ! Ça vous intéresse touj...