allegragonzales au revoir Athènes ♡
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-C'est l'heure des au revoir, râla Coral avant de prendre Allegra dans ses bras, et les deux filles restèrent dans les bras l'une de l'autre pendant presque deux minutes.
-Les filles, vous savez qu'on vit tous dans la même ville, et qu'en l'occurrence, vous pouvez vous revoir quand vous voulez ? demanda Sergi.
-Shh, brise pas leur moment, on va encore se faire engueuler, Rafael lui mit un coup de coude, et les filles finirent par se séparer pour continuer le tour des au revoir.
-Salut, Ney, Allegra sourit avant de le prendre dans ses bras.
-Salut. Merci pour tout.
-C'est normal, elle haussa les épaules avant de passer à la dernière personne à qui elle devait dire au revoir—sans compter Rafael, qui la raccompagnait chez elle—, Marc.
-Hey, il sourit en la voyant s'approcher.
-Fais pas cette tête-là, Marc, on se reverra, toi et moi, elle sourit, et il hocha la tête avant de faire un pas pour la prendre dans ses bras et de fermer les yeux.
Est-ce que c'était mal de penser que leurs deux corps s'emboîtaient parfaitement ? Parce que ses bras s'enroulaient parfaitement autour d'elle, et il pouvait parfaitement poser son menton sur sa tête.
C'est quand la blonde s'éloigna qu'il se souvint qu'il n'avait pas le droit de penser à tout ça. Parce qu'elle sortait avec un de ses meilleurs amis.
-À bientôt, Marc, elle sourit comme si rien ne venait de se passer—en même temps, rien ne venait de se passer—avant de s'éloigner pour rejoindre Rafael un peu plus loin.
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-Hey, t'es vachement calme depuis tout à l'heure, remarqua Rafael en quittant le parking de l'aéroport, et Allegra haussa les épaules. Tu veux en parler ?
-Je crois que Marc me plaît.
-« Tu crois » ? Sur une échelle de un à dix, à quel point il tu situes le fait qu'il te plaît, exactement ?
-Sept ? elle lâcha, et son visage se décomposa. Putain de merde. Comment j'ai pu laisser ça arriver ?
-Pourquoi tu réagis comme si c'était quelque chose de dramatique ?
-Parce que je sors avec toi, sombre idiot. Tu sais quoi ? C'est pas important, mes sentiments vont juste se dissiper au fil du temps.
Rafael éclata de rire.
-J'espère que t'es au courant que plus on essaie de faire disparaître nos sentiments pour quelqu'un, plus ils prennent de l'ampleur.
-Est-ce que tu ne peux pas prétendre pour deux minutes histoire de me rassurer ?!
-Vivre dans le déni, c'est mal, Allegra.
L'Espagnole soupira.
-Merci, Rafael. Pour de vrai.
-Je n'ai absolument rien fait, c'est moi qui devrais te remercier.
-T'es pénible la plupart du temps, mais je suis contente de faire cette expérience bizarre avec toi.
-Tu veux que je te fasse une confidence ? il sourit, et Allegra fronça les sourcils avant d'acquiescer. Tu vas sûrement trouver ça très stupide et me dire que je suis narcissique, mais j'avais peur que tu tombes amoureuse de moi.
-Vraiment ? Allegra rit.
-Mmh mmh. Tu sais, comme dans les films où les deux acteurs principaux finissent par tomber amoureux dans la vraie vie. Sauf que bon, tu aurais été la seule à tomber amoureuse et tu coup, ça aurait été très gênant.
-Qui sait, peut-être que si tu ne m'avais dit que tu sortais avec Neymar, je n'aurais jamais su que tu aimais les mecs, et j'aurais cru qu'il aurait pu se passer quelque chose entre nous, elle réfléchit. Je n'en sais rien.
-Ou alors, tu étais destinée à tomber amoureuse de Marc.
-Raf, tu es supposée me dire d'arrêter de crusher sur ton ami tout de suite, pas m'encourager, sérieusement.
-Trop tard. Je ship trop.
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Quand le lendemain, Allegra et Rafael frappèrent à la porte de chez Medellín, cette dernière était probablement la femme la plus excitée de l'univers.
-Je suis trop contente de te revoiiiir ! elle s'exclama en prenant sa meilleure amie dans ses bras, cette dernière déjà en train de rire.
-Moi aussi, Med, c'était trop bizarre, de passer autant de temps sans toi.
-Tu paaarles, elle lâcha sa meilleure amie, tu étais en bonne compagnie, elle regarda Rafinha en plissant les yeux.
-Bonjour, Medellín, j'ai beaucoup entendu parler de toi, lança ce dernier avec un sourire.
-J'aimerai pouvoir dire la même chose, mais Allegra ne me dit jamais rien, elle croisa ses bras sur sa poitrine.
-C'est pas vrai, je t'ai dit qu'on était ensemble, se défendit la journaliste, et elle sentit la main de Rafael se glisser dans la sienne.
-Bon, je te pardonne mais juste parce que vous êtes otp, Medellín soupira en voyant leurs mains entrelacées.
-Où sont les chipmucks ? Allegra l'interrogea, et justement, Mason et Shirley arrivèrent en courant avant de ralentir en voyant leur mère.
-Qu'est-ce que je vous ai déjà dit ?! On ne court pas dans la maison ! s'exclama Medellín, sauf que ses enfants ne l'écoutaient absolument pas, trop occupés à faire des câlins à Allegra. Medellín soupira avant de quitter l'entrée.
-Hey, dites bonjour à Rafa, lança la journaliste, et Mason la lâcha pour observer le brésilien, contrairement à Shirley, qui s'agrippa encore plus à Allegra.
-C'est lui ton amoureux marraine ? demanda le petit, sceptique. Il est plus beau que celui d'avant !
-Merci, ça me fait plaisir, Rafael sourit narquoisement au petit alors qu'Allegra était offusquée. Mason, c'est ça ?
-Oui, je m'appelle Mason et j'ai cinq ans. Et elle c'est Shirley, elle a deux ans, il montra sa petite sœur du doigt, avant de se tourner vers celle-ci. Tu peux lui dire bonjour, Shir, il est gentil, et c'est l'amoureux de tata.
Pour simple réponse, Shirley enfonça sa tête dans le cou d'Allegra, ce qui fit rire cette dernière.
-T'inquiète, il lui faut toujours un temps d'adaptation avec les nouvelles personnes.
-Vous venez ici ou vous couchez dans l'entrée ? râla la voix de Medellín, et Mason se mit automatiquement à rire.
-On va tous se laver les mains pour manger avant qu'elle se mette à crier encore plus, mmh ? proposa Allegra.
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Depuis qu'Andy était parti en mission, Medellín essayait de se distraire comme elle pouvait, et jusqu'à maintenant, ça signifiait simplement qu'elle riait et parlait tout le temps. Et si au début, Allegra pensait que sa meilleure amie était en colère par rapport à elle et Rafinha, elle avait vite réalisé que ce n'était sûrement pas la seule raison. Il y avait quelque chose d'autres, et maintenant que le brunch était terminé et Shirley à la sieste, elle allait peut-être réussir à aborder le sujet.
-Marraine, demanda le petit, est-ce qu'on pourra aller manger une glace ensemble bientôt ?
-Hey, on ne réclame pas les choses, lança Medellín avant qu'Allegra n'ait le temps de lui assurer que bien sûr, ils iraient manger une glace ensemble quand il voulait. Elle soupira avant de sortir son téléphone pour taper un message à Rafael, mais elle n'eut pas besoin de le faire, puisque ce dernier lança :
-Hey, Mason, j'ai ramené un truc pour toi, mais il faut aller le chercher dans ma voiture, tu viens ?
Évidemment, il ne se fit pas prier, et c'est en sautillant qu'il suivit le brésilien dehors, laissant les deux meilleures amies seules.
-Qu'est-ce qui se passe, Med ? lâcha Allegra.
-Pourquoi tu dis ça ? Medellín fronça les sourcils d'un air désinvolte. Andy me manque, c'est tout.
La blonde soupira.
-Non, c'est pas tout. Il y a autre chose. Pourquoi tu ne veux pas m'en parler ? Je vois bien depuis que je suis arrivée que quelque chose est différent. T'es en colère contre tout le monde, et vu l'attitude des petits face à cette colère, c'est pas le début.
Medellín baissa la tête.
-Je suis enceinte, Allegra.
-QUOI ? s'exclama celle-ci avant de bondir de sa chaise pour prendre sa meilleure amie dans ses bras. C'est génial ! Comment Andy a réa—oh merde, ne me dis pas qu'Andy n'est pas au courant.
-Je peux pas lui dire, Medellín secoua la tête. Il va vouloir rentrer de sa mission tout de suite pour pas que je sois seule.
-Il lui reste cinq mois de mission, il sera rentré avant que tu accouches. Et puis rappelle-lui que je suis là pendant son absence et que je peux gérer une femme enceinte.
-Tu es avec Rafael, t'es pas obligée de prendre soin de moi, Medellín haussa les épaules.
-Hey, c'est pas parce qu'on est en couple que je vais être avec lui 24h/7, Med. Tu sais très bien que tu peux m'appeler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et je rapplique. Tu l'as dit toi-même, « fries before guys ».
-Merci, Alle, Med sourit avant de la prendre dans ses bras. Et merci d'avoir ramené Rafael. Je crois que ça fait encore plus plaisir à Mason qu'à moi, il n'arrête pas de me demander quand est-ce que tu vas avoir des enfants, toi aussi.
-On va attendre un peu pour ça, Allegra secoua la tête.
-Tu ne veux pas tomber enceinte maintenant pour qu'on soit enceinte en même temps ?
-Non merci, ça va aller. Tu n'auras qu'à en faire un quatrième quand je serais enceinte, mmh ? elle proposa, et Medellín sourit.
-Bien sûr, Allegra, elle ironisa.
-Ah, je suis contente qu'on soit d'accord là-dessus ! Allez viens, on va voir ce que font les garçons dehors.
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