Livre interactif - CLEM {T...

By analia3210

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📢🖋️ LIVRE INTERACTIF : Vos choix influent sur l'histoire !!! Vous êtes dans la peau de Clementine, une ad... More

Informations pour commencer
⛔Début⛔
⛔Chapitre 2⛔
⛔Chapitre 3⛔
⛔Chapitre 4⛔
⛔Chapitre 5⛔
⛔Chapitre 6⛔
⛔Chapitre 7⛔
⛔Chapitre 8⛔
⛔Chapitre 9⛔
⛔Chapitre 10⛔
⛔Chapitre 11⛔
⛔Chapitre 12⛔
⛔Chapitre 13⛔
⛔Chapitre 14⛔
⛔Chapitre 15⛔
⛔Chapitre 16⛔
⛔Chapitre 17⛔
⛔Chapitre 18⛔
⛔Chapitre 20⛔
✔️Début de l'histoire selon vos votes
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
📖 Choisissez la nouvelle couverture ! 📖
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
🎉 Wattys 2017 🎉
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
⭐⭐⭐Annonce Très Spéciale⭐⭐⭐
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45 - PARTIE I -
Chapitre 45 - PARTIE II -
EPILOGUE
❤️ REMERCIEMENTS ❤️
🌟Nouveau Livre Interactif !🌟

Chapitre 23

1K 118 111
By analia3210

Résultats des votes :

1 - Dire la vérité à propos du message

2 - Partir

3- Courageuse

4- Instinct

Merci à otakuminicake , rosalie-nrd, lucugaray64 , aslterxys, magdalenasue d'avoir participé et un grand merci à ceux qui soutiennent ce projet <3

***********************************

Je devais reprendre le contrôle de la situation, et vite ! Avant que le chaos ne s'installe et que la peur finisse de nous achever.

— Écoutez-moi ! fis-je en haussant le ton.

Je sentais ma voix sur le point de dérailler et respirai un grand coup avant de poursuivre. Les quatre paires d'yeux affolés étaient toutes rivées sur moi.

— Voilà ce qu'on va faire, commençai-je en les regardant, tour à tour. Tout le monde va préparer un sac avec des affaires...

— Pourquoi ? m'interrompit Joyce avec une expression qui me donnait des frissons.

J'hésitai à leur parler du message... Étaient-ils capables d'encaisser pareille nouvelle ? Mes cousins étaient si jeunes. Et les enfants des voisins... Ils semblaient sur le point de se remettre à pleurer. Pourtant, je décelais derrière leur regard terrifié, une lueur de courage à laquelle ils tentaient désespérément de se raccrocher.

— Je suis allée écouter la radio, expliquai-je en guettant leur réaction. Il y a un message d'alerte qui tourne en boucle. Il se passe quelque chose, dans tout le pays.

— Quoi ? demanda Mathis en tentant de contrôler sa peur.

— Un virus. Une attaque chimique. Je ne sais pas exactement, leur avouai-je 

Personne ne dit rien. Les quatre enfants continuaient à me fixer, attendant que je leur donne le déroulement de la suite. Seulement, je l'ignorai moi-même. Fallait-il partir ? Fallait-il rester ? Je réfléchissais à mille à l'heure. Mon cerveau bouillonnait sous la chaleur écrasante qui nous asphyxiait tous.

Rester dans la maison pour attendre les secours, c'était prendre le risque de ne jamais voir personne arriver. Nous ignorions à quoi ressemblait le reste du monde à cet instant. Nous étions coupés de tout, sans téléphone, sans télé, sans internet. Il n'y avait que la radio qui délivrait son message continuel, avec un ordre simple : attendre. Mais mon instinct me dictait autre chose...J'avais ce pressentiment, cette sensation que quelque chose n'allait pas. Comme si la campagne, d'habitude si calme, s'était plongée dans un silence bien trop profond pour elle.

— On doit partir. On va prendre la voiture de papy et on va essayer de rejoindre le village le plus proche.

— Je ne veux pas partir... se braqua Lola, au bord du sanglot.

Je lui pris la main et la serrai doucement dans la mienne. Owen était toujours cramponné à ma taille. Il ne disait rien, se contentant d'écouter.

— À la radio, ils parlent de centres d'urgence. Je ne sais pas où se trouve le plus proche, mais c'est là-bas que nous devons aller.

— Et ce virus ? interrogea Mathis. Et s'il nous tue comme il a tué nos parents ?

— Dans tous les cas, nous avons déjà tous été exposés. Vous êtes sortis pour venir jusqu'ici, Lola et toi. Quant à nous, nous avons passé la nuit avec les fenêtres du haut grandes ouvertes...

Je vis dans ses yeux que ma réponse ne l'avait pas rassuré.

— Et nos parents à nous ? demanda Joyce avec une légère vibration dans la voix. Si on part, comment est-ce qu'ils nous retrouverons ?

Je n'avais pas voulu m'autoriser cette réflexion. Elle était bien trop terrifiante. Bien sûr, je ne fis pas part à la fillette de mes inquiétudes concernant le sort de nos parents. Seul l'instant présent comptait. Je devais prendre une décision et persuader les enfants de me suivre.

— Ils nous trouverons là-bas, répondis-je à Joyce en me voulant convaincante.

Je me tournais vers Mathis. Je ne voulais pas les laisser, lui et sa sœur. Mais ils ne me connaissaient pas. Quelles raisons avaient-ils de me suivre, si ce n'est la raison elle-même ? Le jeune garçon m'observait, silencieux.

— Venez avec nous, insistai-je en plongeant mes yeux dans les siens.

Il se tourna vers sa sœur avant de hocher la tête, les dents serrées, sûrement pour ne pas pleurer.

Je pressai Joyce et Owen de monter préparer un sac, leur ordonnant de ne pas regarder dans la salle de bain ou dans la chambre. Ils s'exécutèrent devant mon ton autoritaire et je me retournais vers les voisins :

— Si vous avez des papiers -cartes d'identité, passeports- prenez les aussi, recommandai-je. Est-ce que l'un de vous doit prendre des médicaments spéciaux ?

— Lola a un inhalateur, me répondit son frère.

— Tu es asthmatique ? demandai-je à la fille blonde en tentant de leur cacher mon inquiétude.

Elle me confirma d'un signe de tête.

— Surtout, ne l'oubliez pas, recommandai-je aux enfants avant de les laisser regagner leur maison.

Je m'activai moi aussi pour rassembler mes affaires. Je pris quelques vêtements sans prendre la peine d'accorder les genres et les couleurs. J'enfilais une paire de chaussettes et des baskets avant d'opter pour une meilleure tenue que mon pyjama de fortune. La chaleur transformait chacun de mes gestes en une véritable torture. Une fois mon sac bouclé, je me précipitai à l'étage pour aider mes cousins. Aucun ne parlait, mais je voyais bien l'expression horrifiée qui transparaissait sur leurs visages juvéniles. 

Je ne savais pas ce qui nous attendrait sur la route, mais je voulais être parée à toute éventualité. Peut-être, était-ce là faute à toutes ces séries américaines dont je m'abreuvais le soir, sur le canapé de mon petit appartement. Je laissai aux enfants le soin de redescendre pour rassembler gâteaux et boîtes de conserve et je retournai dans la salle de bain pour prendre la trousse de premiers secours.

J'ignorai le corps de mon grand-père. Le sang n'existait plus. Il n'y avait absolument rien sur le sol immaculé de la salle de bain.



Des cris au rez-de chaussé me signifièrent que les voisins étaient de retour. Je courrai les rejoindre. Mon tee-shirt propre était déjà trempé de sueur, mais j'avais mieux à faire que de me changer à nouveau.

— Vous avez pris ce dont vous aviez besoin ?

— Oui, chacun le nôtre, me répondit Mathis en brandissant deux sacs à dos.

Ils avaient l'air plein à craquer, mais je n'avais pas le temps de vérifier leur contenu. Au besoin, nous jetterions des affaires en route. Je redemandais à Lola si son inhalateur était bien dans son sac. Je ne savais pas quoi faire en cas de crise d'asthme. Il y avait un garçon qui en faisait dans ma classe en CE2...

— Clem !

La voix de Joyce me ramena en une seconde. Elle avait rempli un sac de course avec des provisions. À seulement sept ans, elle m'étonnait par tant de sang-froid. J'attrapai les hanses du sac et le traînai jusqu'au garage en pressant les enfants de me suivre. Je ne voulais pas attendre ici plus longtemps. Cette maison autrefois si gaie et pleine de vie ne me faisait plus penser qu'à un tombeau effroyable.

— Mettez tout dans le coffre, intimai-je en ouvrant la porte du garage.

Je m'installai ensuite derrière le volant et allumai le contact. J'avais mon permis depuis un an déjà et plusieurs kilomètres à mon actif grâce à la conduite accompagnée. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'être nerveuse. Owen et Joyce s'installèrent sur leur siège respectif, dans leurs rehausseurs. Lola se cala entre eux et Mathis pris place à l'avant.

J'ignorais où nous allions ainsi. Je refusais de penser à mes grands-parents, toujours dans la maison. Ma priorité, c'était eux : les quatre enfants dans ma voiture qui dépendaient entièrement de moi. Il ne fallait pas que je flanche. 



Je roulais à faible allure à l'entrée du village. Quand nous approchâmes d'une rue encombrée de voiture et de cadavres gisant à terre, j'obligeai les enfants à détourner les yeux. Mais Mathis et Joyce refusèrent de manquer le spectacle macabre, et ce, malgré mes cris. Ma cousine avait le visage fermé, comme privée de toute émotion. Mathis, plus âgé, regardait défiler le paysage apocalyptique avec une fascination sinistre.
Je dus faire plusieurs fois marche arrière pour me dégager d'une route devenue mortellement impraticable. 

Mathis se pencha vers la radio et pressa quelques boutons :

"— ...votre calme. Une attaque à l'arme chimique est actuellement en cours dans tout le pays. Enfermez-vous dans le bâtiment le plus proche. Calfeutrez les fentes des portes, fenêtres et bouches d'aération, avec un linge mouillé ou une bande adhésive et fermer l'arrivée de gaz s'il y en a une. N'utilisez vos téléphones portables qu'en cas d'extrême urgence pour ne pas saturer ..."

Je coupai le son. C'était toujours le même message qui passait en boucle.


— Clem ? C'est ça ? me demanda le jeune garçon à lunettes.

— Oui, lui confirmai-je. Clem. Clémentine. Appelle-moi comme tu veux.

Il se tourna de trois-quarts sur son siège.

— Clem, tu crois qu'on va mourir nous aussi ?

La chaleur était toujours écrasante. Ma tête tournait encore, des points blancs venaient visiter mon champ de vision. Je refusais de céder à la panique devant ces symptômes inquiétants.

— On est toujours là, répondis-je assez fort pour que tout le monde l'entende.

— ... Pour l'instant, marmonna Mathis.

Nous étions en train de quitter le village sans vie. J'espérais rallier la ville, à dix kilomètres de là. Il y avait un supermarché et je comptais m'y rendre si nous ne croisions pas l'équipe de secours que nous promettait la radio. Au fond de moi, une petite voix me criait que ces sauveteurs étaient morts, avec tout espoir de s'en sortir. Si cela ne tenait qu'à moi, je l'aurais sûrement écouté. Mais je n'étais pas seule. Ce genre de réflexion n'avait plus sa place à présent.


— Ça va derrière ? m'enquis-je en jetant un regard dans le rétroviseur.

Lola donnait la main aux petits, chacun regardant par une fenêtre. Elle hocha la tête, mais ne dit rien. Nous roulions depuis vingt minutes déjà et nous n'avions pas croisé une seule âme en vie. Je commençais à m'inquiéter de ce manque d'agitation. Je voyais surtout des adultes et des personnes âgées parmi les cadavres ensanglantés. Où étaient donc passés les enfants ? À cette heure matinale, en plein été, ils devaient sûrement être dans leur lit. 

Morts ou vivants... ? Telle était la question.


Personne ne disait rien dans l'habitacle. La température avoisinait les quarante degrés °C. L'air n'était plus qu'un immense brasier, nous consumant un peu plus à chaque seconde.

— Quel âge vous avez ? demandai-je aux enfants pour tenter de détourner leur attention du chaos autour de nous.

— Douze ans, répondit Mathis du bout des lèvres.

Je me retournai vers sa sœur, mais elle n'ouvrit même pas la bouche. Joyce et Owen la regardaient en silence. Elle n'avait pas dit un mot depuis un moment. Comme mon cousin d'ailleurs. J'espérais trouver un endroit pour les mettre tous à l'abri.

Pourvus que ce centre existe bel et bien, pensais-je. Pourvu que je le trouve facilement... 


— Elle a neuf ans, m'apprit finalement le jeune garçon à mes côtés.

Je lui adressai un sourire, mais il ne me le retourna pas. Ses traits étaient marqués par la peur. Il souffrait. Aussi bien physiquement que psychologiquement. Ces enfants avaient découvert leurs parents sans vie et baignant dans leur sang. Y avait-il quelques choses de plus horrible pour des enfants de leur âge ? Mes pensées allèrent vers mes parents. Respiraient-ils encore ? Personne ne pouvait me le dire.


Nous avions dépassé le panneau indiquant l'entrée de la ville. Il n'y avait toujours aucun signe de vie. Domptant l'angoisse qui montait en moi, je m'engageai dans l'avenue principale. Une forme sortie de nulle part se jeta devant mes roues. J'eu à peine le temps de freiner.

— C'était quoi, ça ?

*******************

Voilà pour ce chapitre 23 ! Il est plus long que les autres. Dites-moi ce que vous en avez pensé :)

Comme toujours, voici vos choix pour le prochain chapitre ! Votez dans les commentaires !!!

1- Prochain personnage (du même âge que Clem) : Homme OU Femme.

2- Prénom masculin : Victor OU Adrian

3- Prénom féminin : Fanny OU Mila

4- Caractère du personnage : Leader OU Suiveur

Merci beaucoup de prendre le temps de voter. J'espère que jusque-là, l'histoire vous plaît et que les choix vous conviennent. À bientôt pour le chapitre 24 <3

( Les votes seront ouverts pendant une semaine car je ne pourrais pas poster la suite avant mardi 8/08 ! Partagez autour de vous !!! Merci <3 )

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