Aelys : La fille égarée

By HasinaBlue

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Qui que tu sois, repose ce journal. Fuis l'endroit où tu l'as trouvé. Tu n'as que trente secondes. Cours. More

✴Prologue✴
✳Un✳
✳Deux✳
✴L'auteur✴
✳Trois✳
✴Note de l'auteur✴
✳Quatre✳
✳Cinq✳
✳Six✳
✳Sept✳
✳Huit✳
❇Neuf ❇
✳Dix✳
✴Ce n'est pas un chapitre✴
✳Onze✳
✳Douze✳
✳Treize✳
✳Attention✳
✳Quatorze✳
✳Quinze✳
✳Traqueurs✳
*Dix Sept*

✳️Seize✳️

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By HasinaBlue

Il y avait plusieurs mot pour qualifier la situation . Désastreux ? Impossible ? Complètement fou ? J'avais l'embarras du choix et je ne savais lequel choisir. Et si je devais mélanger les trois, cela donnerait : desastrossiblepletementfou. Trop long, donc je me limiterai à fou.

-A quoi tu penses encore ?

Je me tournais vers Edward. Je soupirais automatiquement en voyant ses yeux emplis de malice ou plutôt sa tentative d'être malicieux. Il pouvait à peine lever un doigt sans grimacer. Mais j'appréciais son effort e rendre la situation moins tragique.

-A rien. Juste à la vie. Et c'est la merde Edward.

Il riait doucement. Un rire amer. Il poussa un grognement à faire pâlir de jalousie un chat avant de s'exprimer:

Je pensais que c'était ce genre de vie que tu voulais. Tu ne supportes pas la normalité et maintenant qu'elle commence à foutre le camp de ta vie, tu flippes. Tu es trop compliquée comme nana. Vous êtes pour la plupart trop compliquée !

-Excuse moi ! Peut être que je ne devrais pas avoir peur de ces adorables petites bêtes qui veulent seulement me gouter... Je pense que je devrais aller dehors, les ameuter et comme ca on pourra leur caresser le ventre ! Et les promener aussi ! Comme des labradors !

-Mais absolument ! J'en adopterai un et je vais l'appeler Bill. Bill le Traqueur.

On se regardait, les yeux plissés, un rire prête à retentir. Une demi seconde et ce fut l'éclat.

-Je ne sais absolument pas comment on peut rigoler dans une situation pareil mais j'adore ca, réussit à dire Edward entre deux rires. Argh, mes cotes.

Il ria plus doucement mais il riait encore. Moi, j'essuyais les larmes qui perlaient au coin de mon œil.

Dans les couloirs, des pas se pressaient. Edward fronçant les sourcils me montra le couloir d'un signe de tête. Je m'y dirigeai tout de suite. Ma mère, la reine, donnait des ordres aux mages. Le mot portail, affaires et danger revenaient souvent. J'allais la rejoindre mais elle me coupa dans mon élan :

-Prépare tes affaires, on quitte le continent américain dans dix minutes.

Je pensais avoir mal entendu mais Dyn confirma ce que ma mère venait de déclarer en lançant :

-Enfin, plus que neuf minutes maintenant !

Je me frayais un chemin parmi les trois mages qui entouraient ma mère. Comment ca « quitter le continent américain » ? Pour aller où ? N'étions nous pas en sécurité dans cette maison ? La magie ne protégeait-elle pas ceux qui le maitrisait ? De plus ce n'était pas comme si il n'y avait pas de mages...

-Aelys, on t'expliquera en chemin, disait-elle le visage neutre.

Le genre de visage qu'elle prenait lorsque la situation était grave ou lorsque j'ai eu l'intelligence de faire le mur.

-J'espère bien.

Puis je tournais les talons pour chercher Edward, resté au salon. Ses parents l'aidaient déjà à se mettre sur un fauteuil roulant. Je n'avais pas le souvenir qu'on avait un fauteuil roulant... Puis je vis Ad'Erwyn ramassait ses fioles remplit d'herbe ainsi que ses potions, qu'il faisait léviter dans un coffre. Nota bene : la magie.

Je passai devant lui pour aller vers ma chambre. La chambre avec une salle de bain de luxe et dont je n'ai même pas pu profiter. Désolant.

En arrivant dans ma chambre je me rendis compte que je ne savais pas quels genre d'affaires était nécessaire en cas de fuite pour cause de danger mortel.

Une valise. (Commence par là Aelys). Dans mon ancienne chambre, cette valise se trouvait sous mon lit. Elle était recouverte d'emballage de bonbons et trois bons centimètres de poussière lorsque je retirais de là. Là, elle était sur mon lit, sans poussière et sans emballages. Sûrement l'œuvre de ma sainte mère.

Je ne pris pas longtemps à dévaliser ma penderie: trois joggings, trois jeans, quatre t- shirt, deux sweat shirt et trois pulls. Puis, mes pas m'emmenèrent vers ma salle de bain, dans laquelle je pris ma brosse à dent et un dentifrice, une brosse à cheveux et tout ce qui est nécessaire pour une fille.

Je regardais cette magnifique salle de bain pour une dernière fois, essayant d'imaginer les moments qu'on aurait pu passer ensemble, des moments de rire, de chant et de mousse. Je la quittais, le cœur empli de regret. Une main posé sur son bois lisse et parfait, un dernier regard avant l'adieu.

J'avais tout ce que je jugeais nécessaire dans la valise. Essayant de checker si j'avais tout ce qu'il me fallait. Puis je descendis. Il ne restait plus que Dyn dans les couloirs, près de la pièce où Ad'Erwyn entreposait ses potions.

-Où sont les autres ? demandai-je

-Dehors.

-Pourquoi tu n'es pas avec eux ?

-Je devais m'assurer que la princesse n'a pas pris des objets inutiles, lança t-il en mimant la pose de mascara sur les cils de façon exagérée

-Merci mais ce n'est pas parce que je porte le titre de princesse que j'allais embarqué ma palette de maquillage. J'ai plutôt ramener mes joggings et mes sweats pour les entrainements et te montrer que ce n'est pas parce que tu possèdes des attributs masculins et moi non que je ne peux pas être ton égal. De plus, ne sous estime pas le pouvoir du mascara, je pourrais t'aveugler avec.

Puis je le plantai là.

Je l'entendis pouffer lorsque je passai l'embrasure porte en direction de la rue. Une rue avec un attroupement de gens. J'entendis « sauvage » dans l'air, j'ai souris, fière de moi. Puis ensuite « gamine » me parvint à l'oreille, j'ai souris un peu moins.

En arrivant près des autres, je remarquais qu'ils regardaient tous la maison. Dyn sortit cinq minutes après moi.

Il s'approcha de ma mère et déclara :

J'ai posé les absorbeurs, tout est en règle. Normalement.

-Merci Dyn.

-Maman ? C'est quoi ces « absorbeurs » ?

Elle eut un petit sourire en coin. Elle prit sa tête concentré avant de lever la main gauche vers la maison. Une pensée pour Iron Man me vint à l'esprit. Sauf que lui ce n'était pas un jet de magie qu'il envoyait mais des rayons mortels. Tout compte fait ma mère pourrait être Iron Man. Qui sait ? On les a jamais vu au même endroit au même moment.

-Regarde et elle lança un jet en direction de la maison.

La maison disparut. Oui pouf, disparu.

J'eus un hoquet de surprise. Edward jura à ma droite. Une reproche de sa mère par rapport à son langage. Edward jura à nouveau. Sa mère soupira. Alors j'ai aussi juré.

-Oui c'est toujours surprenant la première fois, murmura une voix derrière mon oreille gauche. Il insista beaucoup trop sur les trois derniers mots.

Puis Dyn passa devant tout en lancant innocemment :

-Je vais le chercher ma reine.

Merci Dyn. Ne t'attarde pas, tu dois encore ouvrir le portail .

Dyn revenait, un cube jaune dans la main.

-On dirait un bout de mur... c'est... C'est quand même pas notre maison.

Ne t'en fais pas, rien n'a bougé à l'intérieur, me rassura ma mère

Le jeune Mage lui donna le cube et demanda à tous le monde de le suivre.

Il fit à peine quatre pas, s'accroupit sur le bitume et ordonna au reste de la troupe de reculer .

Une lueur bleu nous entoura pendant un dixième de seconde avant d'être moins vive.

Si'Ion et Oul disparurent devant moi. Mes yeux s'agrandirent. Puis ce fut au tour d'Edward toujours sur son fauteuil, essayant en vain de freiner celui ci. J'entendis le cuir qui recouvrait la manche du fauteuil couiner. Hmm mon ami serrait trop fort. Misérable fauteuil.

-Papa, rassure moi, on va pas se retrouver sans jambe une fois de l'autre coté ?

-Non ca n'arrivera pas. Par contre pour le bras... et il suspendit sa réplique à ce moment précis avant de pousser le fauteuil d'Edward vers le portail.

C'était un vrai portail car il y avait un fronton comme on croisait souvent dans l'architecture asiatique . Des piliers rouge vifs, et pour ajouter un caractère encore plus orientales, des serpents ornaient les piliers. Des serpents ressemblant beaucoup à des dragons. Dragons, serpents. Le stress montait. Je le sentais torde mon ventre tel un serpent vicieux.

Dyn se trouvait à gauche du portail et tenait un des piliers dans ses mains, ses pouvoirs activés. Mel et Fom, passèrent devant moi et me faisaient signe de les suivre. Je hochais la tête pour leur signifier que j'avais compris mais je n'étais pas sure d'avoir vraiment compris ce qui se passait devant moi.

-On est pas au musée princesse, arrête de contempler et franchit ce foutu portail.

Je fis fi de son ton agressif et prit mon temps. Je n'avais pas besoin de me forcer car j'avais franchement la trouille. Je fis un pas en avant, puis un autre, je m'imaginais déjà jouer au tournoi de  ping pong  du lycée avec un bras en moins. J'entrai tout de même dans le portail. Sa lumière m'entourait. Plus exactement, j'étais nimbée par la magie. C'était pétillant, comme si on me versait de l'eau gazeuse dessus et que cet eau consumait mon corps pour enfermer en elle chaque cellule. J'eus un moment de panique lorsque je me sentais flotter. La même sensation que lorsqu'on avait l'impression de tomber d'un immeuble, avant de finalement se rendre compte que la chute mortel partait du lit au sol. Soit moins d'un mètre. Mais avant cela j'eus une dernière pensée raisonnable : Est ce que la vieille dame derrière la fenêtre de la maison à ma droite est réelle ?

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