SAVIOUR » a.griezmann

Por njhxjames

70.2K 3.5K 1.1K

Je suis tombé amoureux pendant qu'elle lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup #... Más

prologue
un
deux
trois
quatre
cinq
six
sept
huit
neuf
dix
onze
douze
treize
quatorze
quinze
seize
dix-sept
dix-huit
dix-neuf
vingt
vingt et un
vingt-deux
vingt-quatre
vingt-cinq
vingt-six
vingt-sept
vingt-huit
vingt-neuf
trente
trente et un
trente-deux
trente-trois
épilogue

vingt-trois

1.5K 102 13
Por njhxjames

s'il vous plaît, lisez
j'ai reçu 4 commentaires sur le dernier chapitre alors je suis vraiment déçue. si l'histoire ne vous plait pas ou plus, dites-le simplement






MAISON GRIEZMANN

OMNISCIENT

3 JUIN 2017





La jeune femme descendit de sa voiture après s'être garée dans l'allée de la maison. Elle récupéra son sac sur le siège passager et se rendit jusqu'à la porte de la demeure. Elle chercha ses clés, jurant en ne les trouvant pas. Après avoir sortie un nombre incalculable d'objets de son sac, elle mit enfin la main sur ces fameuses clés. Elle ouvrit la porte et entra à l'intérieur. Elle posa son sac sur le meuble de l'entrée et enleva ses chaussures.

Depuis décembre, pas mal de choses avaient changé. Carolina et Antoine avaient passé les fêtes de fin d'année ensemble. Ils s'étaient rendus en France pour noël où la brunette avait fait la connaissance de la famille de son amant. Puis, pour le nouvel an, ils l'avaient fêté entre amis dans la nuit du trente et un au premier. Ils s'étaient finalement rendus chez les parents de l'Espagnole pour le premier jour de l'année deux mille dix-sept, le footballeur rencontrant la famille de sa belle. Les jours et mois s'étaient enchaînés et, depuis quelques semaines, Carolina vivait avec son compagnon chez ce dernier. Ils voulaient avancer ensemble et vivre séparément rendait les choses plus compliquées. Quant à Nolan, il vivait bel et bien avec son père et se rendait un week-end par mois chez Victoire. Les échanges entre Antoine et son ex compagne étaient froids et tendus, mais pour le bien de leur fils, ils prenaient sur eux, essayant d'écourter les moments où ils devaient se voir.

Carolina se rendit dans la cuisine. Elle était épuisée par sa journée qui s'était terminée légèrement plus tard. En voyant l'heure, elle se décida à préparer quelque chose pour le dîner. Le numéro sept devait avoir terminé son entraînement, mais il devait aller chercher Nolan chez la mère de ce dernier.

En faisant remuer le plat qui chauffait, la kinésithérapeute entendit la porte s'ouvrir puis se fermer. Quelques secondes plus tard, elle sentit des petits bras s'enrouler autour de sa jambe. Elle baissa les yeux et découvrit Nolan avec un grand sourire aux lèvres. Ce petit était un vrai rayon de soleil.





Papa dit à Caro. Il semblait impatient. Aller !

On en parlera à table, bonhomme. Emmène ton sac dans ta chambre.





L'enfant ronchonna avant de prendre son petit sac à dos et de monter à l'étage, laissant les deux adultes seuls. Carolina s'étant remis dos au châtain pour faire attention au plat, Antoine vint déposer un baiser sur l'épaule dénudée de la jeune femme. Celle-ci tourna la tête pour voir le tatoué à sa gauche, adossé contre le meuble de la cuisine.





Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'il soit aussi enthousiaste ?

Avec certains gars de l'équipe, on s'était dit qu'on pourrait partir en petit comité cette été en vacance ensemble.

Et tu l'as dit à Nolan, conclut-elle. Tu sais qu'il sera déçu si vous ne partez pas ?

Oui, mais pourquoi ça ne se ferait pas ? Ce serait qu'une semaine donc tu n'as qu'à poser ces sept jours et on part tous.

Et si j'ai déjà des plans ?

Ils sont pas assez cool que celui-là, déclara-t-il avec un sourire taquin. Aller Caro', on est jamais parti. Ce sera sympa en plus.

Tu sais que tu es en train d'essayer de me convaincre alors que ce n'est même pas sûr ?

Ça l'est à quatre-vingt-quinze pour-cent.

Tu me le rediras quand tu sauras certain à cent pour-cent et là, je verrais.

T'es une chieuse quand tu t'y mets.





La brunette secoua la tête avec un mince sourire aux lèvres tandis que des pas dans l'escalier se firent entendre. Nolan apparut à nouveau et Antoine lui demanda de se laver les mains pour passer à table. Il l'aida en le prenant pour qu'il soit à la hauteur du lavabo. Tout semblait si parfait, si paisible dans leur vie, mais n'était-ce pas simplement une apparence ? Un d'eux ne cachait-il pas ce qu'il se tramait ?








MADRID, CABINET

CAROLINA PEREZ

5 JUIN 2017





En plus d'avoir passé une journée pourrie à cause de l'un de mes patients, il faut que Lukas surgisse au cabinet alors que je viens de terminer ma journée de travail. Qu'il vienne sans arrière-pensée ou pour m'annoncer une bonne nouvelle ne me poserait pas de problème, mais je sais dort et déjà de quoi il souhaite me parler et pourquoi il est là.

Ça fait deux semaines que je tente de le fuir, lui et notre famille, mais il fallait bien qu'il arrive à me coincer au travail. Tout allait si bien, alors pourquoi se sont-ils dits qu'ils allaient réapparaître dans ma vie si soudainement et du jour au lendemain ? Je me le demande bien. Ils ont certainement une idée derrière la tête, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre.

Je salue mes collègues sous les yeux de mon frère qui m'attend. Désolé pour lui, mais je ne compte pas m'arrêter pour l'écouter me rabâcher les mêmes choses encore et encore. Je trace ma route alors qu'il me demande de m'arrêter pour qu'on puisse parler calmement. On sait tous les deux que si on discute ça va mal se terminer. C'est toujours comme ça lorsqu'on parle d'eux.





Tu ne peux pas toujours fuir, Caro.

Si je te fuis, c'est parce que ça va mal se terminer et ce n'est pas ce que je veux.

Tu ne peux pas les rayer définitivement de ta vie.

Et pourquoi pas ? Demandais-je me tournant pour la première fois vers lui. Pourquoi je pourrais pas hein ?

Parce que tu as le même sang qui coule dans tes veines qu'eux. Tu ne peux pas continuellement rejeter Miranda parce qu'elle t'a laissé...

Elle ne m'a pas simplement laissé. Elle m'a laissé tomber lorsque j'avais le plus besoin d'elle et elle s'est barrée avec l'autre trou du cul.

Je sais que tu n'aimes pas papa, mais ne l'appelle pas comme ça, il lève les yeux au ciel.

Si tu veux que je l'appelle papa ou bien mon père, c'est niet, ce sera George.

T'es chiante putain. Je veux juste que les choses s'arrangent entre vous, mais...

Sauf que je ne veux pas que ça s'arrange. J'ai très bien vécu pendant dix ans sans eux alors je peux continuer comme ça jusqu'à la fin de ma vie.

Ils ne sont pas revenus pour rien, avoua-t-il.

Evidemment qu'ils ne sont pas revenus dans nos vies comme ça juste pour nous dire bonjour ! Ils sont dans la merde, ont besoin d'aide alors ils se tournent vers nous.





Ça a toujours été ainsi. Je ne le savais pas pendant un long moment, mais George, mon géniteur se tournait vers Lukas lorsqu'il avait besoin d'aide. Pas juste pour lui demander d'aller faire des courses ou je ne sais quoi d'autre, mais plutôt pour de l'aide financière. George est un pauvre type qui a trompé ma mère avec qui il était marié depuis vingt ans pour aller roucouler avec une nana de trente ballets et ensuite aller liquider son argent dans des jeux de poker ou de chance.

Mon frère l'a souvent aidé et ça, je ne peux pas le cautionner. Il a aidé celui qui a tout fait foirer. Je ne comprends pas comment il a pu lui donner de l'argent pour qu'il aille ensuite le remettre dans ses foutus jeux. Je comprends pas et ça m'étonne qu'un jour, je puisse comprendre. George est un trou du cul, un pauvre type, il n'y a rien à ajouter.





Papa est malade, Caro.

Malade de mon cul oui. Il dit ça simplement pour t'amadouer et que tu lui donnes de l'argent.

Je suis allé au médecin avec lui.

Cool, super, ça nous fera des vacances dans ce cas.

T'es tellement rancunière que tu fiches de ton propre père.





C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.





Oui, je suis rancunière. Et encore plus avec lui ! Comment ne pas l'être avec un homme comme lui ? Ce n'est pas parce qu'il est malade qu'on doit effacer tout ce qu'il a fait ! Alors la prochaine fois que tu veux me voir, m'appeler ou m'envoyer un message pour parler de lui, ne le fais pas. Je ne parlerai pas avec George, ne le verrai pas et ça aussi pour Miranda notre chère et tendre sœur qui s'est barrée avec lui.





J'ouvre ma voiture et monte à l'intérieur en laissant Lukas seul sur le parking du cabinet. Je ne veux pas parler de George ni de Miranda et il n'arrive toujours pas à le comprendre. Ce n'est pourtant pas si difficile. Est-ce que parce qu'une personne va mourir, on doit tout lui pardonner, oublier tout ce qu'elle a fait dans sa vie ? Je ne pense pas et je ne marche pas comme ça.

J'arrive devant la maison, me gare et rejoins l'intérieur. Je laisse mon sac de le hall tandis que j'entends plusieurs voix à l'extérieur. Je m'y rends et découvre Antoine, Nolan, Godin et Yannick. Ces deux derniers sont dans la piscine avec Nolan qui a des brassards tandis que le châtain sert à boire. Je les salue rapidement, d'un simple sourire.





C'est quoi ce magnifique et faux sourire ?

T'occupes Antoine.

Caro...





Il s'assoit sur une chaise de la table de jardin et m'attire sur ses genoux. Ses doigts tracent des cercles sur ma cuisse. Il fait toujours ça lorsqu'il sait quelque chose ne va pas ou qu'il souhaite me détendre. Chose qui marche parfaitement à chaque fois. Je pose ma main sur son bras, traçant le contour de l'un de ses tatouages.





Je vois bien que ça ne va pas.

C'est rien, je gère.

C'est toujours lorsque tu dis ça que tout part en vrille, fit-il remarquer. Sérieusement, ça fait plusieurs jours que t'es tendue. T'as le moral dans les chaussettes.

Le moral dans les chaussettes ? Vieille expression française encore, c'est ça ?

Exact, mais arrête d'essayer de changer de sujet, tu veux.

Je te le jure, ça va, d'accord ? Tentais-je de le rassurer. Si ça ne va pas, je cours jusqu'à toi pour que tu me serves de psy.

C'est ce que tu fais lorsqu'il est déjà trop tard et que tu es au bord du gouffre.

Sauf que c'est moi, Antoine. Je suis comme ça. Je garde tout pour...

Tu gardes tout pour toi et tu exploses ensuite, me coupe-t-il brusquement. Mais ce n'est pas la bonne solution.

Je sais, mais ça va, promis.

N'attends pas le dernier moment pour m'en parler, d'accord ?

Oui, chef !








Je l'embrasse finalement avant de me lever et d'aller dans la cuisine pour me servir à boire puisqu'il manque un verre. Les coéquipiers d'Antoine sont restés dîner avant de rentrer chez eux. Ils sont souvent là ou le numéro sept est chez eux, mais je sais à quel point ils sont importants pour Antoine. Ils ont été là depuis la naissance de Nolan et ont soutenu le châtain alors ça ne me gêne pas vraiment.

Après avoir couché Nolan, Antoine se jette sur le lit. « Je suis mort, putain. » Il dit ça tous les soirs, pour au final, cinq minutes plus tard être au taquet. Il est épuisant comme gars. Je vais dans la salle de bain prendre ma douche et une fois prête, je retourne dans la chambre. Le Français s'est déjà glissé sous les draps, les bras derrière sa tête, fixant le plafond. Je m'allonge dans le lit, et même pas dix secondes plus tard, la tatoué s'échoue sur moi. C'est un gamin, je vous le jure.





Tu ne veux pas me laisser dormir ?

Nop.

Je croyais que tu étais fatigué.

M'ouais, mais plus maintenant.

T'es chiant un peu, tu le sais ? Je souffle, mais je ne peux pas m'empêcher de sourire.

Si c'est juste un peu, ça va.

Beaucoup en fait.

C'est pas grave, tu m'aimes quand même. Il niche sa tête dans mon cou. Hein, tu m'aimes ? Dis-le.

Ouais ouais, je t'aime.

Comment ça sonne pas sincère.





Je le pousse légèrement et lui fais face. En réalité, il est vraiment mort, mais il veut juste faire chier son monde, comme toujours, ça ne change pas de d'habitude. Je me penche vers lui pour écraser mes lèvres sur les siennes.





Je t'aime.

Même si je suis chiant comme là ?

Ouais, aussi.





Il a vraiment besoin d'attention comme un enfant, c'est impressionnant. Je me couche sur le côté, dos à lui et ferme les yeux pour essayer de trouver le sommeil. Je sens sa main passer sous mon t-shirt qui n'est autre que le sien, puis se diriger vers ma hanche pour finir sa course sur mon ventre. Nos corps l'un contre l'autre, je peux sentir son souffle chaud s'abattre dans ma nuque.


« J'ai passé toute ma vie à attendre que le bon gars se présente et tout à coup, il est apparu. Il ressemble en rien à l'homme que j'imaginais. Il est grincheux, chieur et impossible, mais pour être franche, avoir à l'affronter est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Parce que j'étais peut-être, à ses yeux, sa sauveuse, mais il était mon sauveur à moi aussi. »

holà holà ! comment ça va ?

nouveau chapitre centré sur Carolina parce que c'est à son tour d'avoir quelques problèmes, eh oui

que voyez-vous pour la suite ? Miranda et George ?

j'attends vos avis

good day xx

Seguir leyendo

También te gustarán

2.7K 349 41
Izzya Vitchi, atteinte de diabète, décide d'arrêter ses études de journalisme pendant un an pour vivre sa vie à fond et fuir son quotidien maussade q...
165K 5.8K 43
Lou est amnésique depuis un accident. Elle n'est pas heureuse avec l'homme qui dit être son petit-copain. Elle n'a aucun souvenir de son enfance, ni...
10.2K 343 45
-EN PAUSE - Ne m'oublie pas, promets moi au moins cela. N'oublie jamais tous nos moments et le bruit de nos rires qui se mélangeaient si bien. N'oub...
31.8K 1K 59
"Des souvenirs plein la tête, j'aime pas quand tu fais la fête sans moi, t'es tellement belle, j'sens la pression des regards sur toi, c'est la magie...