* Musique : Kaleo, Way down we go. *
BOXER LOSING CONTROL :
C H A P I T R E 5.
| PDV Cole : |
J'enfonce mon poing dans sa face de rat en titubant légèrement sur le côté, il s'écrase à terre non sans hurler un juron. Je sais que les flics vont arriver, mais je m'en bas les couilles, clairement ce n'est pas eux qui vont m'arrêter. Le patron de ce putain de bar, est une vraie mauviette, dès le premier accrochage, je l'ai vu avec son téléphone à la main. Pourtant, il sait qui je suis et qu'en un claquement de doigt, je peux le foutre à la ruine, c'est déjà un grand et magnifique honneur que je lui fais d'être venue dans son bar miteux à la pancarte broyer boire de l'alcool bas prix. J'avais vraiment besoin de me boire un ou deux verres de cognac pour me recentrer sauf que ce gros con qui agonise comme un phoque suffocant à terre est venue me faire chier. Je ne sais même plus ce qu'il voulait au juste, ma tête tourne, c'est tout ce que j'arrive à capter, jusqu'à l'arrivée d'étrange lumière bleues et rouge dans la rue. Putain les flics, c'est vrai. Je vois le regard soulagé du clochard de patron et je me promets intérieurement de lui refaire la face à celui-là aussi, et pourquoi pas même finir ce bar, de ce qu'il en reste, je ne pense pas qu'il fasse plus de deux ans avec sans un contrôle d'hygiène qui lui fera mettre la clé sous la porte. T'es vraiment mesquin Cole.
Un flic arrive près de moi, le regard sévère sa main sur son gun. J'ai l'impression d'être un putain de gangster, je n'ai rien fait de mal sauf foutre mon poing dans la gueule à un mec. On ne peut plus se battre entre mecs de nos jours sans que ces cons rappliquent pour tout gâcher ? Sans une minute de plus l'un d'entre eux vient choper mes bras et les foutre derrière mon dos, je ne réplique pas, et ne bouge pas, je vais déjà m'en prendre plein la gueule pourquoi en rajouter. J'ai hâte d'encore voir le regard de l'inspecteur Briser quand il me verra passer les portes du poste. Je connais cet endroit par cœur, bien plus que ma propre maison. J'y passe au moins une à trois soirées toutes les deux semaines, à croire que j'aime ça les barreaux encore plus qu'avant. Je ne reste jamais bien longtemps, avec le fric que j'ai, je sors facilement, et je dois dire que j'ai un avocat très persuasif. Maintenant, je n'ai même plus besoin de l'appeler, en un seul coup de fil, il me fait sortir de prison. Je crois bien qu'il est 20h et je ne comprends toujours pas ce que je foutais ici, à part boire. Je me sens pousser vers les portières de la voiture.
- Vous êtes bien silencieux, monsieur Miles. Marmonne le policier.
Il s'attendait à ce que je le prenne dans mes bras et l'embrasse tant qu'on y est ? Je suppose qu'il me connaît. Il devait sûrement être parmi les nombreux flics qui m'ont arrêtés ces dernières semaines. Aussi avec mon statut, tout le monde me connaît. Je m'assois lourdement sur le siège de la bagnole, avant de lancer un regard méchant à un des flics qui s'apprête à ouvrir la portière de ma voiture non loin de là où je suis.
- Vous abîmez ma bagnole, et je vous assure que je ferais la même chose avec votre gueule. Le menacais-je fortement pour qu'il m'entende.
C'est déjà bien que je ne me sois pas levé pour aller le dégager de là. J'en ai vraiment ras-le-cul de laisser des flics de merde conduire ma caisse. Je ne laisse personne toucher à ma caisse, toujours une question sentimentale.
- On menace un agent de police maintenant ? Grogne une voix à l'avant.
Je sais dors et déjà que la voix appartient à Briset. Il est partout où j'ai des emmerdes lui, j'en crois presque qu'il me suit à la trace, et je n'aime pas cette idée.
- Et toi, tu me suis ? Grinçais-je des dents en le regardant enfin le regard vitreux
Le haussement d'épaule qu'il exécute me prouve qu'il essaye de me faire douter. Bon après qu'il me suive, si je l'intéresse autant que ça, libre à lui. S'il veut quelque chose de moi, il n'aura jamais rien et je compte bien lui dire maintenant.
- Briset, si tu attends un truc de moi, tu peux te tirer, t'auras jamais rien de moi soit en sûre, pas avant que je meurs en tout cas, et même après sûrement pas.
Il rigole sarcastiquement. J'ai horreur qu'on se foute de ma gueule comme ceci, j'ai peut-être de l'alcool dans le sang, mais je sais reconnaitre quand quelqu'un veut quelque chose de moi. Ses mains tapotent le volant de la voiture, et son regard se glisse dans le rétroviseur.
- Tu n'a pas une réception ce soir toi ? Ou tu t'es habillé comme ça, juste pour aller casser la gueule à un pauvre mec ? Me demande-t-il, pince sans rire.
Je frotte ma barbe de quelques jours, et reste aux agais de sa question. Pourquoi veut-il savoir ça ? Il le sait très bien, toute la presse en parle. Le fameux Cole Miles, star de l'automobile riche alcoolique enchaînant les beuveries et les frasques dans les médias à enfin accepter de sortir de son trou, pour retrouver le monde extérieur. nNormal que tout le monde en parle, ça dépasse même les frontières américaines, alors ouais, il est bien informé.
- Ne me demande pas si tu sais déjà la réponse. Réponds-je avec un signe de main.
Il démarre avant de s'engager sur la route. Les autres voitures le suivent de près, à croire que je vais essayer de m'enfuir en pleine conduite. En sautant de la fenêtre pendant que la voiture roule, ça doit être cool.
- Je voulais être sûre, j'ai bien un truc à te demander, mais pas maintenant.
- Alors ne me le demande pas, que tu me le demandes ou pas, la réponse sera toujours non. Lançais-je les yeux au plafond.
Il demeure impassible, aucunement déstabiliser. Il a l'air concentré sur son objectif. J'ai quand même bien envie de savoir ce qu'il voulait me demander.
- Oh, je n'ai même pas besoin de ton approbation, tu vas accepter.
Je ne collaborerais pas avec lui, ni avec personne d'autre dans un de leurs délires de merde. T'accepteras pas. Je rigole doucement en posant ma tête contre l'appui du siège.
- Tu crois vraiment que tu vas me forcer à faire un truc pour toi ? Je ne suis pas un de tes putains de flics qui te suivent à la trace et acceptent même de se tuer juste pour se faire plaisir. Annoncais-je ternement.
A-t-il une idée claire de la personne à qui il croit parler ? Avec les nombreuses fois où il m'a vu ou entendu parler de moi, il doit bien savoir que je suis la personne la plus facile au monde.
- Je ne crois rien, Cole. Je sais que tu vas accepter, parce que tu te sentiras obliger, pousser à vouloir en savoir plus.
Il n'a pas tort sur ce coup, j'ai toujours été d'un naturel curieux. Ce qui m'a fait plusieurs fois défaut avant.
- Je ne me suis jamais senti obligé d'un truc et ce n'est pas aujourd'hui que ça le sera.
J'évalue chaque expression de son visage depuis le rétro, pouvant traduire ce qu'il pense. Il crispe légèrement les doigts sur le volant, je l'agace déjà, parfait, au moins nous avons un point commun.
- Attends de savoir de quoi je parle avant d'être aussi entêté.
Il flippe ça se voit maintenant, je ne comprends pas pourquoi ça à l'air si important. En même temps, tu ne sais même pas ce qu'il veut te proposer.
- Eh bien explique-moi, j'ai tout mon temps. Dis-je ironiquement.
Ce n'est pas vrai, je n'ai pas tout mon temps, surtout pas du temps à gâcher avec lui. Il ne m'inspire rien d'autre que de l'ennui profond.
- Pour l'instant, tu as une réception.
Sur le coup, je ne capte pas, mais lorsqu'il se gare et que je vois l'énorme baraque avec des lumières qui s'en échappent et plusieurs lumières de paparazzi, je sais que nous ne sommes pas au comissariat. Oue, ça ne ressemble pas au commissariat. Je me détache, c'est vraiment une chance pour moi de ne pas être encore allé dans cette prison merdique, je ne vais pas laisser passer l'occasion de sortir de cette voiture et d'aller à cette réception, ou je n'ai jamais vraiment eu envie de me pointer, c'est juste pour faire bonne figure. En plus de ça, je crois bien que Taylor sera là, c'est le mec que j'ai évité sans doute le plus en une année. Mon frère ? Une belle blague, comparé à moi maintenant, il a plus l'air d'un saint. Du moins, un saint dans un costume rouge. On a inversé les rôles à ce que les gens disent.
- Ce soir, il va y avoir une danseuse. M'annonce-t-il.
Je commence à appuyer sur la poignée de la porte pour me barrer, car je m'en fous complètement de ce qu'il peut bien me dire, mais la suite de sa phrase me pousse à m'arrêter et à être plus attentif.
- Cette fille, personne ne sais qui elle est. J'ai beau avoir fait des recherches sur elle, elle est introuvable à croire que c'est un fantôme. Personne ne l'a jamais vu. J'ai besoin de savoir qui elle est, et j'ai la divine impression que vous êtes étroitement lié à elle, toi et ton frère. Rajoute-t-il sérieux.
Il insiste bien sûr le mot frère pour dire explicitement que je ne me la jouerais pas solo dans ma curiosité et je lâche un grognement. Putain, ça devenait bizarrement intéressant et il faut qu'il incruste mon frère. Puis d'ailleurs, il ne le connaît même pas, je ne vois pas pourquoi il lui en a parlé aussi. Tout est ici pour me faire chier, en une soirée.
- Et tu veux que ce soir, je cherche qui elle est ? Nan ce sera sans moi, en plus de ça t'as déjà mon frère pour t'aider. Soupirais-je en ouvrant enfin la porte.
L'air frais claque sur mon visage et j'en suis heureux. Ça commençait à devenir lourd à l'intérieur.
- Je t'en pris Cole, je ne le répéterai pas, j'ai vraiment besoin de savoir. Ton frère ne suffit pas, il me faut vous deux, c'est important.
Je refuse d'un mouvement de tête, et pars vers les nombreux flashs. Avec l'espoir qu'il ne m'ait pas vu sortir d'une voiture de police pour le coup. J'entends le ronronnement bien distinct de ma voiture, et je vois un homme la garé. Bon, au moins elle n'a rien à ce que je vois, ces flics ont enfin fait leur boulot correctement. Ils ne sont pas censés être voiturier. J'ai refusé la proposition de Binet, mais je devine qu'il sait très bien que je vais quand même faire les recherches, c'est pour ça qu'il ne m'a pas couru après pour me supplier. Quoique ça m'aurait bien plu.
" Et la curiosité est un bien vilain défaut dit-on, en même temps d'être une étrange qualité "
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Holàà, après environ un mois d'absence je crois bien, me revoilà ! Je me sens terriblement mal de vous avoir laissez comme ça à poireauter en attendant un chapitre, je vais tenter de me rattraper ! Dans une prochaine partie, je ferais une FAQ générale autant pour vous aidez concernant le livre que pour d'autres trucs. Le chapitre vous plaît ?
- Qui est la " fille " dont l'officier parle?
- Les garçons ont échangés les rôles, des avis ? ( Je ne compte pas laisser Taylor " gentil " longtemps par contre mdrr )
- Des attentes pour la suite ?
PS : La suite va éclairer beaucoup de monde.
TCHAOOO LES LOULOUS!