• Amelia
Nous venons d'arriver devant la villa, elle est encore plus belle de l'extérieur. Deux hommes viennent nous ouvrir les portières, Ilan sort en premier, je sors aussi mais avec difficultés à cause de la robe.
Ilan — Dépêche toi, dit-il toujours en avançant.
— Comment tu veux que j'avance rapidement avec cette robe.
Il se stoppa net puis il se retourna et s'avança rapidement vers moi. En moins d'une seconde je me retrouve sur ces épaules la tête à l'envers.
Ilan — T'es vraiment casse couilles toi, souffla t-il énerver.
— C'est pas moi qui t'ai demandé de me porter.
Il ne répliqua rien et continue d'avancer l'air de rien. Je ne voyais plus rien car mes cheveux recouvrais la totalité de mon visage, mais j'entendais, et il y'avais beaucoup de bruit, du moins beaucoup de gens. Personne ne fit attention à nous.
Ilan monta rapidement les marches et nous enfermas dans une chambre. Il me balança comme du n'importe quoi sur le lit, j'ai bien cru que j'allais me casser la nuque. Il se jeta violemment sur moi et me bloqua fermement les poignets contre le lit. Il a la mâchoire serré, les poings fermés, une grosse veine sur le front,il respire fortement.
— Ilan.. Calme toi.. Tu me fais mal, dis-je calmement en essayant de ne pas trop l'offenser.
Il me regardait droit dans les yeux, ces magnifiques yeux bleus sont maintenant gris très foncé, il commence vraiment à me faire peur..
— Tes.. Tes yeux.. Ils.. Ils sont.. sont.. Gris, dis-je en tremblant de peur.
Il émet un petit rire nerveux et se rapproche tous doucement vers moi en renforçant son entrainte sur mes poignets.
Ilan — Quoi ? T'as peur de moi ? souffla t-il doucement avec un sourire en coin.
J'essayais d'éloigner mon corps le plus loin de lui, c'est à dire quelques millimètres. Je m'imaginais déjà tous les scénarios possibles qui pouvaient se produire, et si il me violer ? Oh mon dieu faut que j'arrête d'imaginer de tel chose. Je fermais les yeux implorant le bon Dieu d'empêcher que se produise les scènes au quels je pense.
Ilan — Je t'ai posé une question.
— Non.. Non.. Je n'ai pas peur de toi, dis-je en tremblant de la voix.
Il ne dit rien pendant quelques secondes puis dit :
Ilan — Tu devrais..
Comment ça je devrais avoir peur de lui. Je dois le rappeler que je suis sa femme ? Oui je sais que depuis ce matin je ne cesse de répétais que ce n'étais que sur un bout de papier mais n'empêche il ne peut pas me faire de mal, il n'oserait pas faire du mal à une femme quand même.. Si..?
Il marqua une pause et poursuivi :
Ilan — Maintenant que tu m'appartiens, je vais pouvoir faire tous ce que je veux de toi, et ça va pas être la joie, je te le dis déjà.. Alors si tu ne veux pas mourir avant l'heure ne refait plus jamais ce que tu as fais tout à l'heure. Je te dis ça gentiment car je te laisse une seconde chance pour te rattraper, c'est clair ?
— Et puis tue moi une bonne fois pour toute pour qu'on en finisse ! lui dis-je d'un ton sec.
Ilan — Je te tuerais quand j'en aurais envie. Donc, si j'ai bien compris, ce n'est pas clair, tu veux toujours faire la rebelle, c'est ça ? Très bien.
Il se releva d'un coup et avant même que je puisse me redresser il m'attrape violemment par les cheveux et me tire du lit ce sui fait que je me retrouve au sol.
Ilan — Relève toi ! cria t-il.
— Mais tu me fais mal ! dis-je affalé sur le sol en me tordant de douleur.
Il me tira d'une traite vers le haut ce qui me fit hurler de douleur.
Ilan — Ferme ta putain de gueule !
N'empêche que ces mots ne me fit pas taire, ce qui fait que je me prends une claque phénoménal.
Je me tais d'un coup, j'étais juste, choqué..
Personne n'avais jamais lever la main sur moi, même pas mes parents. N'empêche que ça gifle me fessais affreusement mal.
Ilan avait encore son emprise sur mes magnifique cheveux, il sait combien j'ai pris de temps pour tous mes soins ce malade !
Ilan — Debout, et tu te grouille parce que j'ai pas ton temps, dit-il fermement.
Instinctivement, je me relève mais difficilement à cause de ma robe, je rappelle que je porte encore ma robe de marié.
Une fois debout, il relâche enfin mes cheveux.
J'osais même pas le regardais, je le haïssais tellement, je me retiens juste de pas lui faire du mal, parce que je ne suis pas suicidaire.
Ilan — Tu vas te changer, on nous attends, et dépêche toi, dit-il sèchement l'air de rien.
C'est une blague ? Alors le mec il a presque failli m'arracher les racines capillaires et m'a briser la joue, et il dit ça au calme comme si rien ne c'était passer, il c'est cru dans le monde des bisounours ou c'est comment ?
— Ok, dis-je doucement en roulant des yeux cachés sous mes cheveux qui recouvrent toute ma face.
Ilan — Comment ?
— Oui, dis-je lascivement.
Ilan — C'est la dernière fois que tu me réponds comme ça, allez dégage, dit-il calmement.
Il est fou lui ! Il a cru j'étais ça chienne ou quoi ! La vie de mes chaussettes que ça ne va pas ce passer comme ça ! Il veut jouer à ça, ok on va jouer ! Si il pense qu'il peut faire ce qu'il veut de moi, il se met littéralement le doigt dans l'œil. A partir de maintenant, je vais lui faire la misère...
Je me dirige tout d'abord vers la coiffeuse et me refait une coiffure rapide, c'est à dire une queue de cheval haute. Je vais ensuite vers le dressing après avoir gentiment demander la direction à " Mr Je Gifle Les Gens Mais Après Je M'En Souviens Plus ", qui me lançait des petits coup d'oeil impatient.
Je reste un peu choqué face à l'immensité du dressing, toute une salle rempli de vêtement et accessoire pour femme, je dois avouer que ça me ravie un peu. Les vêtements sont tous particulièrement à mon gout, c'est chouette mais pas trop parce que j'hésite dans mes choix, mdr on dirait j'suis dans un magasin sauf que la tout est déjà à moi d'après ce que j'en conclue.
Après une bonne dizaine de minutes à réfléchir, je trouve enfin la tenue, une robe blanche qui était soigneusement accroché à l'autre bout de la pièce, on dirait qu'il était prévue que quelqu'un la mette et il se peut que ce quelqu'un soit moi. J'attrape vivement la robe puis me change rapidement.
Je rejoins ensuite Ilan, qui ne remarque même pas ma présence tellement il est à fond dans son téléphone. Je toussote fortement idée d'attirer son attention. Ça fonctionne puisqu'il lève subitement ces iris bleu vers moi.
Il me reluque pendant deux bonnes minutes puis affiche un sourire de satisfaction.
Ilan — La robe te plait ?
Je fronce les sourcils et réponds avec méfiance :
— Euh oui, elle est très belle ainsi que les autres vêtements.
Il émet un petit rire.
— Hum.. On y va ? demandai-je timidement.
Ilan — Ouais, passe devant.
J'avance doucement vers la sortie de la chambre suivit de loin par Ilan. Je n'ose pas regarder ce qu'il fabrique derrière mais j'arrive quand même a sentir son regard sur moi, c'est étrange, attendez, ne serait-il pas en train de me matter la ?
Je me retourne rapidement et me stoppe net.
Ilan — Qu'est ce que tu as ?
— Rien rien. Sinon, j'espère que je te gêné pas derrière hein, dis je sarcastiquement.
Ilan — Non, mais la, si.
Mais qu'il est culotté l'enfant hein, je suis affreusement outré.
Je roule des yeux et pouffe fortement, lui, comme un imbécile, qu'il est, il se met à rire.
J'avance rapidement et descends les marches tous doucement avec mes talons de 20 centimètres la. Le son que provoquer les talons sur le sol attira tous de suite l'attention des gens présents. A la fin des marches je resta perché comme un poteau, ne savant pas quoi faire, j'affiche un sourire fortement forcé pour essayer de cacher mon malaise. Quelques secondes après Ilan arriva et de suite tous le monde se remit a bouger comme si il avait peur de lui.
[...]
Il est 23h et quelques quand tous le monde commence a quitté le domicile. Je suis super fatigué, cette soirée était des plus ennuyantes, je suis resté coller a Ilan tous le temps, et quand je voulais bougé juste pour me prendre un verre il ne me quitté pas des yeux à croire qu'il craint qu'on me kidnappe.
Les invités, alors eux, ils étaient tous pas très nets, ils y'avaient pleins de vieux hommes accompagnés de " prostitués " qui elles n'arrêtaient pas de me fixais, enfin fixais ma robe. Personne ne m'a adressé la parole et moi je n'avais strictement pas le droit à la paroles.
Conclusion, j'aurais préférais dormir.
Nous sommes encore dans la salle de séjour, Ilan insiste pour que je reste dire au revoir, j'affiche encore comme à mon habitude mon sourire forcé suivi d'un " merci d'être venue " avec une voix des plus déprimantes.
— Ilan, je veux dormir, chuchotai-je en affichant toujours mon sourire forcé.
Ilan — Pour la vingtième fois, non, tu restes avec moi, sois pas têtue.
Je souffle fortement.
Mes talons me font à présent mal au pieds, j'ai la tête qui tourne et je suis saoulé.
Un quart d'heure plus tard, la pièce était vide, merci seigneur !
— Je peux savoir quel était l'intérêt de tous ceci ?
— Rien, c'était juste pour te faire chier. Bon, tu voulais pas te coucher ?
Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve, je vais préparer mon invasion il va rien comprendre, il a cru y'avait marqué couscous merguez sur mon front ou quoi. Déjà le mec en une journée il réussit à détruire ma vie et il se permet de me faire chier ? Non, non, non et non ça ne va pas ce passer comme ça ! Dès demain je vais débuté mon plan de le faire la pareil, on verra si il jouera encore au grand homme !
Ilan — Oh ! fit-il en secouant sa main devant mon visage, t'avances ou tu dors la ?
Je sursaute et cligne plusieurs fois des yeux.
— Euh oui enfin non, non enfin oui on monte.
Ilan — T'as trop bu toi.
J'émet un léger rire et le suit en grimpant doucement les marches.
Arrivé dans la chambre je rentre toutes suites me changer et me démaquiller puis je ressors trente minutes plus tard pour laisser Ilan prendre place.
Juste avant Ilan avança jusqu'à sa table de chevet et sors une arme à feu qu'il dépose doucement dessus.
Je le regarde en ouvrant grand les yeux. Il relève la tête et me regarde en fronçant les sourcils me demandant ce qui se passe.
— Pourquoi t'as une arme sur toi ?
Ilan — J'ai beaucoup d'ennemis, faudra que tu t'y habitus, dit-il en souriant, et puis ne fais pas cette tête, c'est qu'une arme.
Je reste bouche bée. C'est mort, je dors pas à côté de ce psychopathe.
Je m'installe sur une chaise posé au fond de la pièce. Je fixais l'arme qui se trouvais, lui, de l'autre côté de la pièce. Je commençais à m'imaginer plein de scénario étrange, même que j'ai cru entendre l'arme me parlé.
Ilan — Tu fais quoi la ? dit-il soudainement.
Je sursaute et tourne mon regard vers lui.
Il était vêtue que d'un jogging et était torse nu, ce qui ne me laissa pas indifférente. Mais, je repris rapidement mes esprits.
— Rien, j'essaye de trouver le sommeil.
Ilan — Bah monte sur le lit non, il est pas ensorcelé hein.
— Non. Je vais dormir ici.
Il ne dis rien et haussa les épaules puis s'en alla se coucher sur le lit.
Je le regarda puis prise de fatigue je ferma les yeux et m'endormie.
• Ilan
Je la regardais s'endormir sur la chaise.
Putain mais qu'elle est têtue cette enfant. Je vais pas m'en sortir avec elle. Heureusement que je l'ai longtemps observée, je sais comment elle est, ce qu'elle aime ou n'aime pas.
Eh mais croyez pas j'suis en kiff sur elle hein. C'est juste je laisse pas entré n'importe qui dans ma maison, sachant en plus qu'elle fait du droit, c'est pas un jour elle veut se transformer en super justicière et elle me balance au keuf.
Sans se mentir elle est belle et bonne Amelia, mais bon je préfère les putes, c'est pas casse tête et tous. Ce qui ne veux pas dire que je ferais rien à votre copine hein, ça va juste dépendre de mon humeur..
Mdr, le truc le plus drôle dans toutes cette histoire c'est que tous le monde pense que je me suis réellement marier avec elle, et son père cette imbécile pense vraiment qu'on me vendant sa salope de fille il allait resté en vie, ah mais oui j'suis con personne ne savais aussi que c'est lui qui me la vendu mdr. Le mariage c'était de la pure comédie quelque acteur par si par la et le tour est jouer, et puis l'autre imbécile d'Amelia la, mademoiselle je veux devenir une soit disant avocate mais qui se contente même pas de lire se qu'on lui fais signé, elle n'a même pas remarqué que l'acte de mariage était en réalité une recette de cuisine, j'avais eu un fou rire intérieur quand je l'ai vu signé 😂.
Je jette un coup d'oeil vers la chaise ou elle a décidé de passer la nuit mais elle n'y était plus. Je saute du lit et me dirige vers la chaise en question quand je la vois allonger sur le sol comme une merde, qu'elle est mdr.
La voyant dans cette état je me mis à rire, juste pour rire je voulais la laisser comme sa mais j'suis pas un batard alors je la ramasse du sol.
Elle sursaute et ouvre subitement les yeux, elle a cru j'allais la violer ou quoi ?
Elle s'aperçoit rapidement que ce n'est que moi et referme tous doucement les yeux puis s'endors tous doucement dans mes bras comme un petit bébé, quand elle veut elle peut-être mignonne.
Je la dépose doucement sur le lit et par la suite je monte aussi me coucher.
A peine je m'installe, elle viens me coller. J'ai rapidement voulu la recaler mais je me suis dis que peut-être elle fait un cauchemar et elle a cru que j'étais son doudous. Et c'est sur cette position très coller serrer que je m'endors par la suite.