The Winter Soldiers : The Sib...

By junebrtn

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- C'est la meilleure. - Je ne sais pas. - Ils demandent un agent, notre meilleur agent. - Elle n'est pas prê... More

00. Trouvez les enfants !
01. C'est la meilleure.
02. Si seulement tu savais.
03. N'ai pas peur.
05. Ne lui faites pas de mal.
06. Un Soldat de l'Hiver
07. Qui es-tu ?
08. Il faut partir

04. Tue moi je t'en prie.

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By junebrtn

Le lendemain matin Anna se réveilla, des douleurs dans tout le corps. Elle avait du mal à respirer à cause de ses côtés endolories. Pour accentuer sa peine ils l'avaient menottée au lit du côté où son os s'était brisé l'empêchant de faire le moindre mouvement au cours de la nuit sous peine de souffrir le martyr. 

- Lève toi, Karpov attend. Lui dit un soldat en lui lançant un sac. Et mets la. 

Il sortit de la cellule et se plaçant devant les barreaux pour la surveiller. Elle saisit la besace avec précaution en craignant qu'elle soit piégée mais pourquoi le serait-elle après tout, ils avaient visiblement tout entreprit pour qu'elle leur revienne. Le contenu du sac la surprit grandement. Dans la poche avant se trouvait la clé permettant d'ouvrir la menotte qui lui entaillait le poignet. Avec hâte, Anna la saisit et se détacha de ses entraves avant d'étudier le reste de ce qu'ils lui avaient préparé. Une combinaison noire avait soigneusement été posée. Anna la sortit du sac en la dépliant devant ses yeux. Sur l'épaule gauche avait été brodée une étoile rouge semblable à celle gravée sur le bras en métal du mystérieux soldat. La combinaison déposée devant elle sur le lit, elle se rappela de la phrase du soldat, mets la. Elle aurait voulu résister et s'opposer à cet ordre mais elle portait les mêmes vêtements depuis plusieurs jours et elle n'aurait pas supporter de les garder une journée de plus. 

- Retourne toi. Dit Anna à l'agent qui la fixait depuis le début. 
- J'ai reçu l'ordre de te surveiller.

À ces mots, elle comprit qu'il n'avait pas l'intention de lui laisser une once d'intimité alors c'est elle qui se retourna pour être dos à lui. Ses côtes la faisant encore souffrir, elle eut beaucoup de mal à lever les bras pour retirer son teeshirt mais elle finit par se déshabiller alors le jeune soldat l'interpella.

- Les sous-vêtements sont dans la poche à l'avant. 

Folle de rage, Anna les saisit avant de les balancer à la tête du soldat, jamais elle ne s'abaisserait à se mettre entièrement nue devant lui. 

- Dépêche toi, ils t'attendent pour l'entrainement. 

Après avoir enfilé sa combinaison, ils se dirigèrent vers la salle d'entraînement où attendaient déjà Karpov, trois autres officiers, ainsi que le soldat avec le bras en métal cette fois ci non dissimulé. À son entrée il leva les yeux sur elle en la regardant d'un air désolé.

- J'attends beaucoup plus de toi aujourd'hui. Lui dit le lieutenant alors qu'elle s'avançait vers le soldat. Allez-y. 

Cette fois elle n'avait pas l'intention d'y aller doucement. Le soldat saurait parfaitement se défendre alors il fallait qu'elle attaque fort et vite. Elle voulu le frapper au visage mais il esquiva rapidement en lui saisissant la main. En pressant sur son articulation déjà blessée, le soldat la força à s'agenouiller au sol incapable de répliquer tant la douleur la paralysait. 

- Frappe moi. Murmura l'homme.
- Quoi ?!
- Frappe moi ou ils vont te tuer.

À ces mots, Anna se retourna vers Karpov qui semblait être dans une discussion houleuse avec les autres officiers. 

- Vas-y ! 

Le soldat lui lâcha le poignet et attendit devant elle qu'elle frappe. D'un bond, Anna se releva et le cogna au visage. L'homme se replia sur lui même alors elle en profita pour lui porter un coup au ventre. Sous l'effet du choc, il perdit l'équilibre le faisant tomber au sol. La jeune femme le regarda se relever en se sentant étrangement désolée de l'avoir ainsi blessé. 

- La laisser te battre n'arrangera pas les choses Barnes. Pour aucun de vous.

Le lieutenant les avait rejoint au centre de la salle d'entraînement et fixait le soldat d'un air désabusé. 

- Envoyez la à l'isolement. Dit Karpov en faisant signe à ses hommes. Je m'occupe de lui.  

Le jeune soldat prit un malin plaisir à lui saisir violemment le bras avant de l'entrainer dans les couloirs. Plus ils avançaient, plus l'obscurité grandissait. Les cellules avec de simples barreaux laissaient maintenant place à celles avec d'épaisses portes en acier. 

- Entre là dedans !

Le soldat la poussant à l'intérieur avant de refermer à la porte à double tour. Les murs en béton et l'absence de fenêtre créaient une atmosphère terrifiante. D'abord allumée, l'unique source de lumière fut éteinte plongeant la pièce dans le noir. Pendant des heures plus rien ne se passa, les seules choses qui la maintenaient en alerte furent des cris qui venaient de l'extérieur. C'était une voix masculine, et l'agacement de Karpov après leur entrainement laissa penser que le sujet de ces tortures était le soldat. 

La lumière fut soudainement rallumée obligeant la jeune femme à fermer ses yeux accoutumés à l'obscurité. 

- Allez debout !

Pour ne pas subir d'autres représailles, Anna se leva immédiatement en prenant appui sur les murs toujours incapable d'ouvrir les yeux. Ce fut au soldat de la guider dans les couloirs jusqu'à atteindre la cellule qu'elle occupait depuis son arrivée. Sans aucun ménagement, il la poussa à l'intérieur la faisant tomber au sol. 

- Continue à résister et nous te briserons.
- Je connais toutes les techniques d'intimidation russes, vous n'y arriverez pas.
- Les russes ?! S'esclaffa le soldat. Tu ne travailles plus pour les russes mais pour nous. 
- Vous n'y arriverez pas. Répéta la jeune femme.
- Il disait la même chose et regarde le maintenant, un bon petit soldat aux ordres.

À ces mots, Anna ouvrit doucement les yeux et malgré sa vision toujours floue, elle aperçut le brillant du métal dans la cellule en face de la sienne. 

- Il te tuerait ici et maintenant si je lui demandais.

Le jeune soldat repartit dans le couloir et Anna attendit qu'il soit loin avant de se lever devant les barreaux de sa cellule. 

- Tu m'entends ? Lui demanda la jeune femme alors que le soldat gardait la tête baissée en évitant de croiser son regard. Comment tu t'appelles ? Barnes c'est ça ?
- Je ne sais pas.
- Tu ne sais pas comment tu t'appelles ?

Sans lui répondre, il s'assit sur le lit de sa cellule et porta la main à son nez abimé par l'impact du coup qu'elle lui avait porté. 

- Je suis désolée pour ça.

Toujours muet, il gardait constamment les yeux baissés comme un animal apeuré. 

- Qu'est ce qu'on fait là ? Qui sont ces gens ?
- Arrête de poser des questions et fais ce qu'ils disent alors peut être que tu resteras en vie.
- Non. Il faut que je retourne à Moscou. Aleïev doit savoir ce qui se passe ici.
- Tu n'as toujours pas compris ? Demanda froidement le soldat. Le KGB t'as vendu à HYDRA et maintenant tu leur appartiens. 
- HYDRA ? HYDRA a été détruite. Qu'est ce qu'ils veulent de moi ? Dis le m...

La jeune femme fut interrompue par le bruit du mécanisme de la porte blindée qui s'ouvrit sur Karpov et deux autres soldats. 

- On se réveille !

Les deux hommes ouvrirent les deux cellules en faisant sortir les deux jeunes gens dans le couloir. 

- Vous allez encore lui demander de briser mes os ? Demanda Anna pour le provoquer. 
- Non cette fois vous allez sur le terrain. À 30 kilomètres de là il y a un village qui abrite la famille d'un général de l'armée régulière. Vous allez entrer chez lui et kidnapper sa fille.
- À vos ordres. Dit le soldat.
- Tu as compris ? Demanda Karpov à Anna.
- Oui.
- Très bien.

Le lieutenant commença à quitter le couloir quand il se retourna une dernière fois.

- Ah oui une dernière chose, si elle tente quoi que ce soit. Tue la.
- À vos ordres.

Cette sortie de la base était son unique chance, il fallait qu'elle s'en aille et le plus vite serait le mieux. Le soldat avait reçu l'ordre de la tuer si elle tentait quelque chose mais elle avait essayé de l'amadouer plus tôt et cela n'avait pas fonctionné, il ne lui restait que la fuite mais avant cela, elle devrait l'abattre avant qu'il ne le fasse. 

Le trajet se passa dans un silence de plomb et après quelques heures, ils arrivèrent sur la zone tard dans la nuit, profitant ainsi de l'obscurité pour avancer sans être vu.  

- Récupérez la petite, on s'occupe de la mère. Leur dit un des hommes qui les accompagnaient. 

Le soldat attendit que la jeune femme force la serrure pour pénétrer à l'intérieur de la maison. Sur la pointe des pieds, ils montèrent à l'étage où se trouvait les chambres avant de s'arrêter devant celle de la petite fille. 

- Anna !

La jeune femme se retourna pour trouver la provenance de ce cri mais il n'y avait personne aux alentours. 

- Tu l'as entendu ?
- Entendu quoi ?
- Je ne sais pas, j'ai...
- Attends là.

Barnes entra dans la chambre alors qu'elle restait immobile sur le perron de la porte. Pour l'empêcher de crier il posa sa main sur sa bouche en la tirant hors du lit. 

- Où est ma maman ?
- Alexeï. Murmura la jeune femme.
- Qu'est ce que tu fais ? Lui demanda Barnes. 
- Attends. 
- Écarte toi.
- Laisse la partir.
- Pousse toi. Répéta le soldat. 

Confuse, Anna s'écarta de la porte laissant Barnes sortir de la chambre en tenant fermement la petite fille par le bras. En reprenant ses esprits, la jeune femme leva son arme sur lui alors qu'il partait dans le couloir et sans qu'elle comprenne pourquoi il s'arrêta. 

- Fais le. Lui dit le soldat toujours de dos. Tue moi je t'en prie. 

Il lâcha le bras de la petite fille qui partit en courant dans l'escalier mais lui ne quitta pas la jeune femme des yeux.  

- S'il te plait. Tue moi.

Soudain son expression changea, il n'était plus terrifiant mais désespéré. La jeune femme désemparée resta devant lui son arme toujours braquée sur son torse mais elle ne tira pas. Alors elle comprit, il n'était pas un des leurs. Certaine qu'il ne lui fera aucun mal, Anna partit en courant dans l'escalier sans qu'il tente de la retenir. Par la fenêtre elle vit les deux soldats d'HYDRA qui poussaient la mère de la petite fille à l'intérieur de leur véhicule alors elle se dirigea discrètement vers la porte de derrière. 

Pour avoir une chance de disparaître dans la forêt avoisinante, Anna comprit qu'elle devrait traverser le lac pour rejoindre le Nord. Les soldats penseraient qu'elle serait partie pour le Sud ce qui aurait été un choix plus censé mais aussi beaucoup plus risqué. Son entrainement au KGB lui permettrait de vaincre rapidement l'hypothermie qui le prendrait au cours de sa traversée à la nage et ainsi elle pourrait reprendre sa course une fois sur la berge. Pour ne plus perdre de précieuses secondes, la jeune femme partit en courant en direction du lac, elle avait de l'eau jusqu'aux genoux quand une voix l'interpella. 

- Anna !

La jeune femme se retourna et découvrit Barnes qui se tenait sur la terre ferme son arme à la main sans pour autant qu'il ne la pointe sur elle. 

- Je n'y retournerai pas.
- Alors pars. Mais si ils te rattrapent ils m'obligeront à te tuer.
- T'obliger ?
- Tu ne sais pas de quoi ils sont capables.
- Alors viens avec moi.
- Je ne peux pas.

Ses yeux trahissaient ses sentiments. Il était terrifié. Anna ne sut plus ce qu'elle devait faire. Son plan était quelque peu bancal mais c'était sa seule chance de s'en sortir. Ces hommes étaient d'une détermination effrayante et elle avait comprit depuis longtemps que l'issue ne lui serait pas favorable. Alors qu'elle se torturait l'esprit pour décider de fuir ou de rester, le soldat repartit en direction de la maison. Cette fois c'était certain, si elle partait il serait abattu. 

- Où est-ce que tu étais ? Demanda un des hommes d'HYDRA.

À sa question, Barnes se retourna et découvrit Anna qui les rejoignait devant le véhicule.

- Un des voisins nous avait vu.

Alors qu'elle s'apprêtait s'installer, l'autre homme sortit de la maison en tenant la petite fille par le bras. Elle pleurait à chaudes larmes alors il la bâillonna violemment avant de la placer dans la coffre. 

- On y va.

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