Il me déshabille doucement en caressant chaque partie de mon corps avec son regard de braise, je le déshabille à mon tour, nous sommes debout nus l'un contre l'autre, il me prend dans ses bras alors que j'enroule mes jambes autour de sa taille, il me couche sur le lit délicatement et se couche sur moi, sans préliminaires, et ne pouvant attendre plus il me prend avec une douceur infinie, ses va et vient sont d'une extrême lenteur, me faisant gémir, je suis envahie par une vague de désir, je veux qu'il me prenne plus fort, je veux le sentir au fond de moi, je plante alors mes crocs dans son bras, ses yeux deviennent fluorescent, il commence alors à me donner de grands coups puissant, je crie tellement le plaisir me submerge, il me retourne à quatre pattes et s'enfonce en moi tout en tirant les cheveux, cette fois c'est lui qui me plante ses crocs dans mon cou, j'hurle mon plaisir en me laissant emporté par un orgasme foudroyant où il me rejoint en gémissant. Nous nous laissons tombés sur le lit fatigués mais heureux.
- J'aime ce doux sentiment d'amour que j'éprouve pour toi, murmure-t-il
- Tu en as mis du temps pour le réaliser, pratiquement cent trente ans
- La preuve que notre amour dure dans le temps
- On peut voir les choses ainsi mon amour
- Tu n'aimes plus faire l'amour sagement, constate-t-il
- Si j'aime mais c'est vrai que la deuxième partie plus intense me transporte
- Hum j'aime quand tu es comme ça, tu m'excites ! Plus je te fais l'amour plus j'en envie de le faire
- Je suis preneuse, dis-je en lui souriant
Il caresse mon bras et prend conscience de la cicatrice que j'ai due à la brûlure à l'eau bénite, il passe son doigt dessus et son visage devient sombre.
- Tu as eu mal ? me demande-t-il curieux
- Oui très, mais c'est du passé
- C'est à cause de moi, je m'en veux
- Tu n'y es pour rien et les responsables ont été punis
- Par tes mains à ce qu'on m'a dit
- Ils le méritaient c'est tout
- C'était pourtant ton amie
- Ben en tant qu'amie elle m'a rendu un dernier service, te sauver
- Mieux vaut être ton allié que ton ennemi
- Tu l'as dit alors tiens-toi à carreaux, dis-je en riant
- On descend boire un coup au salon ?
- Avec plaisir
Nous nous douchons et habillons puis nous nous dirigeons vers le grand salon pour boire un verre, en effet nous y trouvons toujours un grand cru sanguin, pour le plaisir de tous. Madison et Zachary se joignent à nous.
- Ah enfin ! Cela fait plaisir de vous voir réconcilier, nous dit Madison
- On a mis du temps c'est le moins qu'on puisse dire, dis-je en riant
- Cela vous direz de ne plus vous occuper des recrues ? nous demande Zachary
- Et que ferons-nous ? demande Dragomir
- Je vous propose de vous occuper de l'usine de collecte qui se trouve en Hongrie
- Cela nous permettrait de rester ensemble ?
- Tout à fait et en plus je mets mon manoir à votre disposition, nous dit Madison
- Pour ma part j'accepte, dis-je enjouée
- Si tu crois que tu vas y aller sans moi... me dit Dragomir en laissant sa phrase en suspend
- Alors c'est d'accord, vous pourrez y aller quand vous le voulez, nous répond Madison
- Juste le temps de nous retrouver un peu et nous prendrons la route
- Prenez le temps qu'il vous faut, sur ce, bonne soirée
- Merci à vous aussi
Alors que nous étions tranquillement en train de boire une jeune femme blonde s'approche de nous mais n'a d'yeux que pour Dragomir.
- Bonjour mon chou, lui dit-elle
- Bonjour Denisa, je te présente Ileana, lui dit-il
Elle ne daigne même pas me regarder, elle se contente de simuler un sourire
- Cela fait un moment que je t'attends, tu m'avais dit que je serais ta compagne
- Décidément tu sors la même rengaine à toutes les filles, dis-je hautaine
- Je suis désolé Denisa mais j'ai déjà une compagne
- Mais tu m'avais dit.... Commence-t-elle en boudant
- Ce n'était que pour t'avoir, et je t'ai eu
- C'est dégueulasse ! tu ne t'en tireras pas comme ça
- C'est une menace, petite ? dit-il en plissant les yeux
- Prend le comme tu veux, dit-elle à Dragomir, et vous, dit-elle en se tournant vers moi, vous devriez vous méfiez de lui
- Et pourquoi donc ? lui demandais-je
- Car il est fourbe et hypocrite, lança-t-elle
- Ça tombe bien c'est tout ce que j'aime, lui dis-je avec un grand sourire
Vexée et piquée au vif elle s'éloigne en fulminant de rage, ce qui me fait rire à gorge déployée.
- Qu'est ce qui te fait rire ? me demande Dragomir
- En je ne sais combien d'année tu n'as jamais changé ta technique d'approche ?
- Elle marche bien, la preuve tu es là
- Oui mais moi j'ai su te prendre à ton propre piège et te rentre amoureux
- C'est vrai, et je ne m'en plains pas
- N'as-tu jamais succombé aux charmes d'une autre ? demandais-je curieuse
- Non seulement aux tiens, tu m'as littéralement envoûté
- Mouais tu te rattrapes bien (rire) je t'aime !
- Hum je ne me lasse pas de l'entendre, dit-il en m'embrassant
- Je suis sur un petit nuage, il y a longtemps que je n'ai pas été si heureuse
- Je pourrais te rendre encore plus heureuse tu sais
- Ah oui ? Et comment ?
- En m'unissant à toi officiellement, c'est un peu comme un mariage
- T'es sérieux là ?
- Y'a pas plus sérieux, n'as-tu pas envie de t'appeler Antonescu ? Et non plus Vacaresco ?
- Ce n'est pas possible je rêve là ? dis-je abasourdie
- Il suffit d'en faire la demande à nos hôtes
- Je ne te reconnais plus, tu es passé du noir au blanc
- Je ne me reconnais pas moi-même, je te voulais à moi et finalement c'est moi qui t'appartiens
- Je ne m'en plains pas, bien au contraire
- Alors tu es d'accord ? Demande-t-il peu confiant
- Bien sûr que je le suis ! Oh je t'aime tant !
- Génial ! Moi je me languis après, pour pouvoir faire l'amour à ma femme
- Tiens ! Je te reconnais bien là !
- Ben oui, on ne change pas une équipe qui gagne, dit-il en me faisant un clin d'œil