Court toujours...

Chapitre 14

Nous retournons dans notre chambre, je me déshabille et enfile une nuisette puis je m'allonge sur le lit, il se déshabille à son tour et s'allonge contre moi, il passe son bras autour de moi.

- Crois le ou pas mais tu vas me manquer

- ..........

- On avait dit pas de dispute, dit-il en tournant mon visage vers le sien

- Je ne me dispute pas, je ne parle pas

- Et je peux savoir pourquoi ?

- Parce que si je parle ça va finir en dispute je le sais

- Pas si nous sommes occupés autrement

- Tu plaisantes j'espère !

- Pas me moins du monde, j'aime faire l'amour avec toi

- Même si je ne suis plus une victime ?

- D'autant plus, il n'y aura plus de retenue entre nous

- Je ne préfère pas, désolée

- Pas plus que moi, dit-il déçu

- Je te reverrais un jour ? demandais-je pleine d'espoir

- Pourquoi tu aimerais ?

- Je ne sais pas

- Il est très rare que je repasse par là et puis même, toi tu risques de ne plus y être

- C'est ce que je pensais, dis-je déçue, serre-moi contre toi

- Viens ma belle, dit-il en me prenant contre lui

Cela me fais mal de l'entendre m'appeler ainsi, je me serre tout contre lui et respire son odeur, je ne veux pas l'oublier, il est celui qui a fait battre mon cœur jusqu'au dernier instant.

- Tu es sûre que tu ne veux pas que nous fassions l'amour ? dit-il en baladant ses mains sur mon corps

- J'en suis sûre, dis-je sans pour autant lui dire d'arrêter ses caresses

Il emprisonne mon sein sans sa main et joue avec le téton au travers du tissu de la nuisette, un gémissement s'échappe de la gorge l'encourageant à aller plus loin, il passe sa main sous ma nuisette et caresse mon ventre doucement puis descend le long de ma jambe puis remonte sur l'intérieur et s'arrête sur mon sexe, avec une vitesse effroyable je me retrouve au-dessus de lui et l'embrasse avec passion, il tient ma tête contre la sienne et me mordille la lèvre inférieur me faisant saigner, je le repousse et caresse son torse en descendant vers son sexe que je prends dans ma main afin d'effectuer de long et lent va et vient, il gémis à son tour, il m'attrape par les cheveux et me retourne pour me prendre violement, il me donne de grand coups de reins me faisant crier de plaisir, je suis tout à coup submergé par un orgasme intense alors qu'il se déverse en moi, il me plante ses crocs dans mon épaules ce qui décuple mon plaisir. Nous retombons repu sur le lit.

- Tu ne t'imagines même pas à quel point tu vas me manquer, dit-il d'une voix chaude et profonde

- Si je l'imagine très bien sinon plus

- Je savais que tu en avais envie malgré tes dires

- Cela me fait mal quand tu me touches

- Comment ça cela te fait mal ? Explique toi je ne comprends pas

- Ça me fait mal là, dis-je en montrant mon cœur