Lundi matin, 6h30, le réveil sonne.
Encore un matin de plus, enfin celui ci n'est pas un matin ordinaire non.
C'est mon premier jour de travail à vrai dire, et ce n'est pas un travail ordinaire loin de la, je vais travailler pour mon père, fille exemplaire que je suis, ahahah laissez moi rire et surtout laissez moi décuité, et oui hier j'ai encore fait la folle. Ma tête me fais horriblement mal, c'est comme si j'avais un sifflet intégré dans mon cerveau qui me rappel que c'est l'heure de se lever. Je vie seule dans un petit appartement dans le 15 ème, pas loin de celui de mon père et surtout de ses bureaux, cela doit faire 9 mois que j'y habite, 9 mois que je fais ce que je veux et aujourd'hui me revoilà obliger de marcher dans les pas de mon père.
Une question tournais dans ma tête "Mais que va t'il faire de moi?" C'est vrai que vais je apporter à son équipe, a des professionnels qui font se travail tout les jours, moi qui ne sais presque rien faire à part regarder des séries et sortir tard le soir. Enfin bon assez réfléchi je sors de mon lit, vêtu d'un simple tee-shirt long et d'une culotte je traverse l'appartement pour aller me préparer un café comme chaque matin, avant de m'avancer jusque ma fenêtre et observer la rue bruyante, tout ses gens qui ont la même routine, chaque matin, les taxis qui transportent les mêmes bourgeois désagréable.
Enfin bref, je me dirige vers la salle de bain pour me maquiller d'un coup de mascara et d'une poudre légèrement teinter pour cacher mon teint de zombie, j'enfile une jupe très moulante et un top très décolleter, pour finalement me regarder dans le miroir et me changer pour enfiler un jean tout de même slim avec une jolie paire de sandales à talons et un chemisier blanc, puis le Klaxon du taxis en bas de l'immeuble m'interpelle, il est temps pour moi de partir, j'attrape mon sac à main et mon manteau.
20 minutes plus tard.
Me voila à l'entrée des bureaux, je prend une grande inspiration avant de remarquer mon chemisier tâché, journée de merde qui s'annonce. Je m'avance jusqu'à trouver un ascenseur, c'était la première fois que j'entrais dans les bureaux de mon pere, c'était tellement impressionnant, je découvrais enfin ou mon pere passais ses journées depuis ces nombreuses années, ou mon père était lorsqu'il appelait pour dire qu'il ne rentrerais pas manger pour finir un article.. je me dirige vers les bureaux puis j'observe un grand bureau au fond j'imagine que c'est celui de mon père alors je m'approche, quand il apparu devant moi.
Chris: Ma fille chérie! Comment vas-tu ? Tu es magnifique aujourd'hui.
Louise: Bonjours... Papa.
Il me prit dans ses bras furtivement. Je ne pensais pas du tout mais cet étage avais l'air assez calme et détendu les gens me souriais apprenant que je suis la fille de Chris.
Chris: Je veux voir mon équipe dans la salle de réunion dans 5 min, Marie tu t'occuperas de Louise en attendant je te laisse lui présenter nos locaux. Bonne journée à tous.
Mon père affichait un sourire très naturel et sincère, c'était la première fois que je le voyais comme ça, un sourire se forma sur mon visage de même. Marie s'approcha de moi
Marie: Enchantée Louise, je suis Marie.
Celle ci me serra la main. Elle était très jolie, de long cheveux bouclé blond, de beaux yeux bleus, je dirais qu'elle approchait les 30 ans, elle faisais très jeune, habillée d'une jupe moulante et d'un top décolleter, une tenue similaire à celle que je portais ce matin avant celle ci, ce qui me fit rire.
Louise: Ravie de te rencontrer Marie.
Elle me souria et me fit signe de la suivre, pour faire le tour des bureaux.
Louise: Dit moi Marie, de quoi parle t'il avec son équipe?
Marie: Chris? Je n'en sais pas grand chose. Je sais juste qu'en ce moment avec l'euro qui approche je pense que quelque chose se prépare avec son équipe, ce qui est normal, l'euro est l'un des événements les plus important pour notre journal.
Ah oui j'oubliais presque que ce monde ici, c'est le monde du football, pourtant les bureaux sont peu décoré, tout est simple, on peut seulement apercevoir une photo de l'équipe de France avec toute l'équipe de mon pere encadré au fond du couloir mais j'y porte peu d'importance, Marie elle semble très fiere de cette photo.
Louise: Qui a t'il de si important dans cette photo?
Elle me regarda l'air de dire "genre tu sais pas ?" Bah non je ne sais pas, le foot et les affaires de mon pere son les dernières choses auxquelles je m'intéresse habituellement.
Marie: Cette photo est le symbole de notre contrat avec l'équipe de France.
Un contrat? Mais elle me raconte quoi elle.
Elle reprit après quelque seconde..
Marie: Notre journal n'est pas un journal comme les autres, nous travaillons pour l'équipe de France, nous faisons en sorte de leur donner la meilleure image possible dans nos journaux.
J'hocha la tête, à vrai dire ça ne m'interpella pas, j'y porta aucune surprise ce qui laissa une sorte de frustration visible sur son visage.
J'attendais simplement qu'elle me dise ce que je devais faire, à vrai dire je ne m'attend pas à faire quelque chose de très difficile car je n'ai aucune expérience dans ce métier, mais servir le café ou trier des dossiers par ordre alphabétique me va très bien.
...
Une petite heure plus tard, j'étais installé dans un petit bureau non loin de celui de mon pere et celui de Marie, cette photo, celle de l'équipe de France avec l'équipe de mon pere, elle était la, posé sur mon bureau dans un petit cadre en bois, "pourquoi lui donner tant d'importance ?" Me répétais- je à voix haute. Je décide de l'observer de plus près, je reconnais quelque joueurs mais très peu, je suis si peu intéressé par le football, je reconnais Giroud le grand barbu que j'avais deja rencontré auparavant puis Didier Deschamps, qui sur la photo était bras dessus bras dessous avec mon père.
"Ce sont de bons amis"
Je releva la tête de la photo suite à ces paroles puis j'aperçois un homme, grand, brun, la trentaine, des lunettes ronde et un look assez "chic" et plutôt beau gosse, il s'approcha de mon bureau.
Louise: Je vous demande pardon?
Rémi: Enchanté moi c'est Rémi. Je travail ici, et toi tu dois être Louise la fille de Chris évidement.
Louise: C'est bien ça.
Rémi: Ton bureau te plait? Les locaux sont à ton goûts?
Il semblait très bavard se Remi mais je n'écoutais pas vraiment ce qu'il me racontait, je pensais à la phrase qu'il a prononcé en entrant dans la pièce.
Louise: "Ce sont de bons amis" C'est bien ce que tu as dis
Remi: Oui? Quelque chose te perturbe dans ce que j'ai dis?
Louise: Non c'est juste que je n'étais pas au courant de ça.
Remi: Vraiment? Pourtant c'est grâce à cette amitié que ce journal existe en tant que tel aujourd'hui.
Dit-il très fière de lui.
Louise: Oui je comprend maintenant. Tu veux bien me parler un peu des joueurs? J'aimerais connaître un peu plus sur eux maintenant que je suis ici.
Et oui, moi Louise Lopez, essayant de m'intéresser tant bien que mal au football, il y a un début à tout.
Rémi se réjouissait d'avance, il fit glisser une chaise jusqu'à mon bureau et attrapa la photo.
Rémi: Alors déjà sur cette photo nous avons les 23 joueurs de l'équipe de France, devant nous avons les meilleurs joueurs, les mieux réputés...
Le voila parti dans son histoire, je l'écoute attentivement ou du moins du mieux que je peux, je tenta de retenir certain noms mais cela semble assez difficile, cependant mon regard s'arrêta sur un joueur, ce que Rémi remarqua.
Rémi: Lui c'est Antoine Griezmann, attaquant droit, 25 ans, très apprécié par la gente féminine.
Un sourire se forma sur mon visage, ce Griezmann était en effet très charmant.
Rémi se positionna devant l'ordinateur et se mit à me montrer un tas de trucs, il était très sympa, assez lourd, mais sympa.
Rémi: Griezmann est l'un des personnages les plus important pour notre journal, il attire beaucoup de lecteurs, lui il nous donne des infos exclusifs et nous nous cherchons à lui donner la meilleure image possible, c'est du donnant donnant, c'est ça le contrat que nous avons. Nous sommes prioritaire sur tout les autres journalistes avec l'équipe de France mais en échange nous ne devons pas faire d'article du genre "Griezmann a été vue à la sorti d'un hôtel avec une jeune fille inconnu des médias" avec aucun d'entre eux non, car cela risque de nuire à son l'image.
J'hocha la tête, à vrai dire j'étais très fatigué alors je réagissais peu à ses paroles.
...
C'était l'heure de rentrer, je quitta le bureau, ma journée c'était dans l'ensemble bien passé, meme si je reste un peu septique. On verra par la suite..
Une fois arriver chez moi je commande une pizza que je mange devant Netflix, voila comment terminer ma journée en beauté.
***