Une histoire incertaine - Ant...

By WinnieIsBack

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2 ans qu'ils se connaissent et qu'ils ont passé une soirée magique. 2 ans qu'ils rêvent l'un et l'autre de co... More

Le début de quelque chose ?
Nuit d'horreur à Nice.
Un retour à la réalité un peu brusque.
Des vérités un peu trop dures à révéler...
Prise de conscience ?
Accompagne moi, tu verras c'est sympa.
Quelque chose de tentant...
Un nouveau départ ?
Joyeux Noël 🎄🎁
Un début ?
Jalouse ?!
Day off
Holà chicas !
Holà chicas (part 2)

Un nid à embrouilles certes, mais un nid agréable.

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By WinnieIsBack

- Je peux savoir ce que tu fous sur mon canapé ? T'as pas d'autre chose à faire ? Demandais-je à Antoine tandis que je retournais me faire un café dans la cuisine.

- Je suis en vacances Ana, donc non. Tu bosses aujourd'hui ?

- Bah oui, j'ai un gros contrat à faire signer ce matin à une bande de pervers dégueulasses. Certains d'entre eux pourraient être mes grands-parents, mais j'ai pas le choix, si j'arrive à faire signer ce contrat à moi LA ! Je sautille comme une enfant sur place et m'imagines déjà bosser là bas, alternant le boulot et la plage...

- LA ? C'est là bas que tu déménages ?! Antoine se redresse immédiatement et me regarde intensément, je crois déceler de la peur dans son regard.

- Nan, Los Angeles ça serait uniquement pour un mois ou deux, une sorte d'échange tu vois, je partirai avec des collègues et on partagerai un loft. On irai bosser dans l'agence présente là bas et les américains viendraient bosser ici. Enfin t'as compris quoi.

- Hum c'est un échange scolaire quoi mais pour les adultes en gros. Il se remet sur le canapé et replonge sa cuillère dans ses céréales. Hey ! C'est mes céréales !

- Je peux savoir qui t'as autorisé à fouiller dans mes placards ?! T'es chiant ! Il se retourna et me fit une tête, il est bien fière de lui ce petit con de merde qui me fait fondre comme une glace au soleil.

- Je vois pas où est le problème ? Il se releva du canapé et c'est uniquement à ce moment là que je remarqua qu'il était vêtu que de son caleçon. Ce mec est un nid à problème. Je dois aller bosser et lui se balade au calme dans mon salon en calbut.

- Bon euh moi je dois aller bosser, fait comme chez toi y a un double des clefs dans le tiroir de ma commode, ferme en partant et ne vide pas mes placards. Je commença à mettre mes chaussures, pris mon sac ainsi que mon téléphone et me dirigea vers la porte d'entrée. C'était sans compter sur Antoine qui me retint par le bras et embrassa tendrement. Un nid à embrouille.

- Appelle moi quand tu as finis.

J'hocha simplement la tête et sortis de l'appartement le cœur bâtant à mille à l'heure. 8h58. Merde merde. Je couru dans les escaliers et m'engagea rapidement dans la foule parisienne. Une fois dans le métro, je mis mes écouteurs en espérant ralentir mon rythme cardiaque. Rien à faire. J'arrivais rapidement au boulot et croisa Léa qui me tendit un café et me fit un topo de la réunion de ce matin. Charles nous salua et nous demanda de le rejoindre dans son bureau d'ici une dizaine de minutes. Léa me raconta sa soirée et m'annonça que sa sœur avait accouché hier d'une magnifique petite fille. Les larmes me montèrent aussitôt aux yeux et je m'excuse auprès d'elle prétextant une envie pressante. Je sortis dehors et alluma une clope. Putain. Il va falloir que je m'y fasse un jour ou l'autre mais pas encore, c'est trop tôt. Quelques goûtes salées vinrent s'échouer sur mes joues. Je pleurais maintenant à chaudes larmes. En même temps elle ne pouvais pas savoir, j'allais entamer mon 4 ème mois et annoncer la nouvelle une ou deux semaines plus tard, je ne voulais aucunement brusquer les choses au cas où il m'arriverait quelque chose et j'ai bien fait. J'ai horreur de voir la pitié dans les yeux des autres, je n'aime pas me morfondre sur mon sort, je suis bien plus forte que ça, je vais continuer à avancer et ceux pour prouver que je ne suis pas faible mais une battante. Je me suis toujours battue pour obtenir ce que je voulais et croyez le, avoir un frère beau, riche et surtout footballeur international n'est pas une chose facile, surtout pour une fille. Combien on essayé de profiter de moi dans l'espoir de rencontrer mon frère ? Je n'aurai même pas assez de mes 10 doigts et de mes 10 orteils pour les compter... Bref je m'éloigne. J'ai un contrat à signer et d'autres a étudier.

Certes ils ont été coriaces mais je ne lâche jamais un travail commencé. On a l'exclusivité de la com et un contrat signé pour 7 ans. Parfait. Pour fêter ça Charles nous invite à déjeuner dans un petit restaurant français comme je les aime. Une petite carte mais des choses alléchantes à souhaits et une bonne petite carte des vins. Un petit rosé provençal ne me fera pas de mal. Mon téléphone à vibré quelques fois dans la matinée mais je n'ai pas eu le temps, ou plutôt pas pris le temps de le consulter.

Maman 💕😍👸✨

10h21 : Coucou ma chérie, bonne chance pour ta réunion, on a hâte avec ton père de vous voir avec ton frère le mois prochain, ça fait longtemps que l'on a pas prit de vraies vacances en famille. Je t'aime ma puce. 😘

Ma mère est la bonté et adorabilitée en personne. Bon ce n'est pas très français mais off j'aime trop ma chère et tendre maman d'amour. C'est la seule que j'ai été capable d'appeler le fameux soir. Bah oui cet imbécile voulait me demander en mariage devant tout le monde sauf ma famille ! Quel con ! Je l'appellerai ce soir. Encore des messages de l'autre abrutit de sa mère la. Et un d'Olive me demandant si j'ai bien eu ses messages hier. Merde je l'avais oublié lui aussi. Quelle sœur indigne je fais comme il pourrait lui même le dire.

- Ana tu es avec nous ?

- Oui excuses moi Léa, euh pour le contrat de la marque de sous vêtements je pense qu'il serait plus judicieux de ne pas prendre que des squelettes, il faut montrer la femme française telle qu'elle est et non pas montrer un idéal qui n'existe que très rarement. Tu crois que je met qu'elle taille de soutif moi ?! Le 95B standard ne me va pas et idem pour le string taille 34.

- Tu vois Charles ! Elle pense pareil que moi ! Dis moi qu'elle taille met ta femme ?

- Un bon 95C et un petit 40. Mais elle a eu 2 enfants donc c'est normal son corps a évolué avec elle.

- Et bien c'est ça qu'il faut montrer ! La vraie femme française, qui n'a pas peur de mettre de la lingerie sexy même en étant une mère, une travailleuse et avant tout une femme ! Guillaume t'en pense quoi ?

- Je pense que tu as raison mais elle cherche avant tout du rêve ! Je fronce les sourcilles et le regarde de travers. 

- Du rêve ?! Mais tu crois quoi ? A 17 ans j'étais obligé d'acheter mes soutif en grandes surfaces parce qu'il n'y avait rien dans les magasins à la mode à ma taille ou qui m'était ma poitrine en valeur et sinon j'étais obligé de mettre 90 balles dans un soutif de marque pas toujours très beau. Même pour le mariage de mon cousin j'ai du acheter le soutif couleur chair le plus moche du monde uniquement pour pouvoir porter une magnifique robe qui m'a coûté le même prix que cette merde. Même maintenant je dois payer mes ensemble une blinde et je fais qu'un 95D !

- Tu vois Charles ça c'est un avantage pour nous les hommes.

- Ok on va revoir ça avec la marque. Merci les filles, mais ne prenez pas ça autant à cœur ça vous jouera des tours. Bon sinon fêtons notre contrat ! A ma merveilleuse équipe et à ton déménagement Ana, que l'agence de Madrid te plaise autant que la notre et que tu réussisse autant ! Je rougis immédiatement et trinque avec mes collègues. Ils vont réellement me manquer.

Une fois de retour à l'agence, je finalise les modalités du contrat avec Guillaume avant de les envoyer à notre nouveau collaborateur. Je renvoie également un mail au propriétaire du loft que je vais louer à Madrid pour confirmer mon arrivée en Septembre. Charles m'a offert tout mon mois d'août en récompense de mes 3 ans de bons et loyaux services comme il le dit si bien lui même. 18h43. Ah je n'avais pas vu qu'il était si tard, je vais peut être penser à rentre à la maison mais la flemme. J'appelle comme promis Antoine et lui propose de me retrouver en bas de l'agence d'ici une vingtaine de minutes, le temps que je finisse de remplir les demandes de contrats que j'avais commencé. Mon  téléphone vibre sur mon bureau et je vois qu'Antoine m'attends en bas. Je prends mes affaires et passe dire au revoir à Charles. Une fois dehors, je remarque que le madrilène est adossé à ma voiture. MA VOITURE ?!  Mais qu'est-ce qu'il fait avec mon bébé ?!

- Dis-moi qui t'as autorisé à sortir mon bébé sans mon autorisation ?! Je lui prend les clefs sans même arrêter devant lui mais sa main arrête ma course.

- Même pas la peine d'y penser, c'est moi qui t'emmène quelque part ce soir, donc tu montes sur le siège passager ma cocotte. Il a vraiment cru que j'allais lui obéir ?!

- T'es un ouf toi ! Où as-tu trouvé les clefs de ma voiture déjà ?

- Dans le même tiroir à culottes que tes clefs de maison ma belle, allé monte, j'ai réservé pour 20h.

- Je peux savoir où on va ?

- Non.

***

Ce soir j'ai décidé d'aller dans ce petit resto où j'allais souvent avec mes parents quand on montait à Paris, et je voulais absolument qu'Ana m'y accompagne. Je me pleins de ne pas la connaître suffisamment, mais je ne fais aucun effort pour qu'elle perce ma coquille. J'ai peur de revivre la même chose qu'avec Erika, ça a été long et agréable entre nous, mais au final on s'est rendu compte que l'on était plus des potes qu'un couple. D'ailleurs il faut que je l'appelle pour la semaine prochaine, elle vient avec Mia à Mâcon pour me la laisser un peu, juste elle et moi. Enfin on est arrivé, jamais je ne m'habituerai à la circulation parisienne.

- Dis-moi qui t'as parlé de ce resto ? Ana me regarde et penche la tête sur le côté comme si je comprenais son allusion.

- C'est le restaurant marocain dans lequel je venais souvent avec mes parents quand on venait sur Paris, pourquoi un problème ?

- Nan, Pau m'emmène ici à chaque fois que je déprime ! Rassure-moi elle ne t'as pas demandé que m'emmener ici quand même ?! Je vois dans son regard une détresse grandissante et elle commence inconsciemment à triturer ses mains

- Je n'ai pas vu Pauline et je n'ai même pas son numéro ! Bon bah au moins je suis sûr que ça va te plaire et ça c'est une très bonne chose.

Je passe une main dans son dos pour l'inciter à avancer en direction de la porte d'entrée. En entrant un serveur vient nous placer à une table et me demande timidement une photo. Ah ouais j'avais oublié. Ana sourit et pouffe de rire en voyant le serveur être aussi gêné. Une fois la photo prise, il nous apporte les menus et Ana commande un rosé gris. J'avais oublié son goût pour le vin et surtout le rosé, en même temps vu le nombre de bouteilles présentent dans son appartement cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Le dîner se passe merveilleusement bien, je crois réellement qu'en l'espace de deux petites heures on a pu rattraper deux années d'éloignement. On s'était revu quelques fois, mais assez rapidement, et puis elle était avec Tom et moi avec Erika. J'ai l'impression de la connaître depuis bien plus longtemps que ça. Une fois de retour dans la voiture elle n'a aucunement envie de rentrer et moi non plus. Théo m'a proposé de passer à son hôtel avant son départ pour les Etats-Unis avec Maud.

- Théo me propose de le rejoindre, ça te tente ?

- Hum ouais, ça sent la soirée Fifa à plein nez ! Vamos !

- Tu sais si tu préfère rentrer... Ana m'interromps et bouge la tête de droite à gauche.

- Si je te dis que c'est bon c'est que ça l'est non ? Alors file sinon je reprends ma voiture moi même !

- Ok ok on y va, mais arrête de froncer les sourcilles, tu vas avoir des rides avant l'âge.

- Tu vas voir mes rides où je vais te les mettre ! Aller démarre cette voiture là !

On commence à rouler vers l'hôtel de mon frère tandis qu'Ana me raconte comment elle a réussi à faire céder ses parents et à la laisser monter sur Paris avec ses potes pour se taper un week-end de beuverie alors qu'elle prétextait vouloir visiter la capitale. Résultat c'est Olivier qui a dû venir la chercher complètement die dans un bar du 5ème arrondissement. Mon téléphone sonne et m'annonce un appel d'Erika.

- ¿ Erika ?

- ¿ Sí, excúsame, pero acaso puedes tomar a Mia esta semana ? ¿ Tengo un contrato en Londres y no voy a poder ocuparme de Mia, esto te molesta ? Je souffle et me masse la nuque. Bon ok je devrais être proche de ma fille et partager ses premiers mois, mais c'est Erika qui a préféré rester en Espagne...

- Claro que no, ¿ quieres que venga a España o subes a París ? Desciendo a Mâcon dentro de 10 días.

- Paso por París, ¿ llego el jueves es bueno? En même temps est-ce que j'ai le choix ? Ana regarde la route et semble ne pas se concentrer sur la conversation, hors je sais très bien qu'elle comprend parfaitement l'espagnol. Je la vois tourner la tête vers moi et me sourire faussement.

-Sí es bueno, te dejo, a más tarde y abrazo a Mia para mí.

- ¿ Te eres con ella ? ¿ Verdad ?

- ¿ Sí y ? Ana fusille le téléphone du regard. Quand je dis qu'elle comprend l'espagnol, et puis l'avoir en haut parleur aide quelque peu aussi.

- Nada, nos vemos el jueves. Pasa una buena tarde. Y abraza a tu hermana para mí.

Je raccroche et observe Ana qui reste silencieuse.

***

C'est quoi ce délire ? Je peux savoir ce que j'ai fais pour qu'elle soit apparemment mécontente de savoir que je suis avec Antoine et puis son ton étais sec. Le peu de fois où je l'ai vu, elle était grave gentille et accueillante, j'avoue que je ne comprends pas vraiment. Bref, au pire j'en ai rien à battre. Off. On arrive enfin à l'hôtel de Théo et Maud. Je descend de la voiture et rentre directement dans le hall sans attendre Antoine. Je dois quand même avouer que la conversation qu'il a eu avec son ex me perturbe quelque peu. Attend un peu Ana, pourquoi tu te prends la tête ? Il ne s'est strictement rien passé entre nous, il n'y a rien, mis à part une certaine attirance, enfin je crois. Merde. 

- Tu viens ? Antoine me sors de ma transe et m'indique l'ascenseur.

- Donc si j'ai bien compris, Mia arrive jeudi c'est ça ?

- Ne fais pas comme si tu ne comprenais pas l'espagnol Ana. Embrasse-moi.

- Pardon ? 

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres sont déjà sur les miennes. Nos langues commencent une danse qu'elles connaissent par coeur. Ses mains remontent le long de mes hanches pour venir se loger dans leurs creux. Mon corps répond direct et j'aime la sensation qu'il me procure. J'aimerai que ce moment dure indéfiniment. Mais comme d'hab, il faut qu'on nous ramène à la réalité. L'ascenseur stop son ascension et ouvre ses portes. Un couple de petits vieux entre avec nous et nous regardent d'une façon assez étrange. Ah oui je sais de la gène ! Mon regard croise celui d'Antoine et nous explosons de rire. Il remet une de mes mèches en place et caresse doucement ma pommette avec la pulpe de son pouce.

***

Hi guys ! Alors comment se passe vos vacances ? Hum comment vous expliquer que je suis au fin fond du trou du cul du monde, bloquée chez mon arrière grand-mère, à 15 km de toute civilisation et que ma merveilleuse voiture est au garage. Bref, j'espère au moins que les vôtres sont un peu plus festives ou motivantes que les miennes.

Je vous poste ce chapitre maintenant bc je ne trouve l'inspi que la nuit, assise à une fenêtre et vidant mon paquet de clopes. Voilà voilà ! 

Bon ça commence à être une habitude, mais je tiens à encore vous remercier de lire ma fiction et de mettre des petites étoiles. On arrive à presque 900 vues et donc bientôt les 1k ! Woup woup ! 

Bon et bien bonne nuit ou bonne journée ! 

XOXO Alx

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