newtmas one shots

By 95zislove

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quelques one shots d'un pairing qui a inventé la définition de deserved better. More

nda
OS #1 : Le contrôle de Maths.
OS #2 : "Virtual" Love ?
OS #3 : Love Me Like You Do
OS #4 : Only You
OS #5 : Real or not Real ?
OS #6 (suite de l'OS #1) : Feeling
OS #7 : Behind the Mask
OS #8 : My angel
annonce
OS #10 - way too young to be broken
os #11 - i don't know whats this

OS #9 : Eternal Scar

962 55 15
By 95zislove

Apeuré. Apeuré était le seul mot qui me venait à l'esprit à cet instant.
L'enveloppe dans une main, l'autre sur mon volant. La photo était posée sur le siège passager, nos deux visages rieurs me regardaient. Je les avais trouvés dans son casier au lycée, qui était grand ouvert.

Les événements des dernières heures repassaient en boucle dans mon esprit, comme pour me rappeler que tout était de ma faute. En conséquence, ma peur ne faisait que de s'accroître.

Avec des mains tremblantes, j'ouvris l'enveloppe blanche et dépliai le papier qui se trouvait à l'intérieur.

Cher vous,

Oui, cher vous, car je ne sais pas qui lira cette lettre en premier. J'espère qu'elle tombera dans les mains de ma mère et de ma sœur. Donc, chères vous... Quand vous lirez cette lettre, je serai sans doute déjà parti. J'adresse donc mes derniers mots à ma mère et ma sœur, je voudrais que vous sachiez que ce n'est pas de votre faute.

Maman, tu as toujours été une femme admirable. Tu m'as éduqué d'une telle manière que la vie ne peut plus rien m'apprendre de plus que ce que je savais déjà grâce à toi. Mais cette même vie a été plus violente que je ne le croyais. Elle a brisé chaque atome de mon corps, malgré ton amour qui me protégeait. Je ne t'ai jamais raconté ma vie au lycée, je te disais seulement ce que je voulais que tu saches et je m'en veux tellement maintenant... Maman, je t'aime et cela pour toujours.

Les remords me serraient de plus en plus fort la gorge. Quel con j'avais été envers lui... Il ne méritait aucune peine. Lire cette lettre qui ne m'était pas adressée me faisait sentir encore plus coupable.

A ma sœur, celle qui était plus que ça pour moi. Tu étais ma sœur, mais aussi ma confidente, ma meilleure amie, ma seule amie. Je ne te disais jamais la vérité à propos de mes journées au lycée... Pardonne moi. J'ai failli à notre pacte de fraternité... Tu te souviens ? On avait 7 ans quand on l'a fait. On a craché dans nos mains et on a échangé une poignée en se jurant de tout se dire. Putain, désolée blondinette. Je suis qu'un raté...

Vous deux qui pensiez que j'étais toujours affecté par la mort de papa, vous aviez faux. Mais tout est de ma faute. Je suis...

A cet endroit, l'encre était diluée, comme si on avait versé une larme. Cette larme qui n'aurait pas dû couler si je n'étais pas si odieux envers Newt.

...éritez la vérité. Toute la vérité.
Vous méritez de savoir que j'étais gay. Et amoureux.

Mes yeux se fermèrent un instant et je serrai le papier dans mes mains. La culpabilité était bien accrochée maintenant. Elle me murmurait quel connard j'avais été envers mon ami, mon seul véritable ami et oui je le sais putain, et je m'en veux tellement. J'ouvris finalement les yeux après quelques minutes.

Mais je savais que c'était peine perdue. Il était intouchable; il etait tellement populaire et j'étais tellement... Intello ! Il traînait toujours avec des sportifs et des fifilles à papa, des gens odieux que toi ma mère m'avait appris à éviter.

Et un jour en biologie on devait faire une expérience en binôme. Ne me demandez pas pourquoi il m'a chois....oh. Parce que j'étais bon en bio. Voila la raison. Enfin bon. Du coup on s'est mis à une table et on a appris naturellement à se connaître. Il était très sympathique, aux premiers abords; très different de sa bande d'amis hypocrites. Son sourire me donnait la sensation d'être protégé de tout, comme celui de papa. Mais je me trompais considérablement sur lui.

L'enfer a commencé en novembre. Thomas et moi étions devenus de bons amis il délaissait ses anciens amis pour moi, et je me sentais si spécial avec lui ! Et puis, j'ai commencé à beaucoup l'aimer, plus qu'en tant qu'un ami.
Pour une raison qui m'a échappé, ses anciens amis aimaient beaucoup me faire tourner en dérision. Le premier, c'était Minho. Un lundi, j'avais retrouvé mes cahiers par terre, des feuilles arrachées, tachées de je ne savais quoi. Thomas avait pris ma défense, et je me souviens des mots de Teresa s'adressant à Thomas : «Tu vas regretter ton choix tu verras»

Ses amis m'ont fait vivre un réel cauchemar, chaque seconde passée était de la torture et Thomas ne faisait rien pour les empêcher, si ce n'est de me prendre dans ses bras et de me dire de les ignorer. Ma tête me disait de le faire réagir mais mon cœur était trop occupé à apprécier ces tendres accolades. L'amour rend tellement con parfois.

Et un soir de février j'ai eu le malheur de lui avouer mes sentiments. On était chez moi, allongés sur mon lit. Je me souviens avoir pris ses mains si douces et j'avais commencé mon discours. Je lui avais dit combien il comptait pour moi, que jamais je ne voulais le perdre, il était mon ancre, il me raccrochait à la vie, il m'éloignait un peu plus de la mort à chaque fois qu'il me regardait. Puis je lui ai dit que je l'aimais vraiment beaucoup. J'allais rajouter que je n'attendais pas qu'il m'aime en retour, mais il a retiré ses mains, s'est relevé de mon lit et a quitté ma chambre.
Le lendemain au lycée, n'ayant pas dormi de la nuit bien sûr, j'avançais lentement dans les couloirs, j'entendais tout ce que les lycéens disaient.
Et ils étaient tous au courant pour mon homosexualité.
Ce jour là, Thomas m'attendait devant mon casier... Avec ses anciens amis. Tous là.
J'ouvrais mon casier sans un regard pour Thomas mais il s'approcha de moi et me chuchota au creux de l'oreille «je me suis trompé sur toi. Tu n'es en fait qu'un stupide gay et je traîne pas avec ce genre de racaille». Puis il est parti.
Pendant trois semaines il a rattrapé le temps perdu avec sa bande de potes, oh oui il l'a bien rattrapé, me poussant dans les couloirs, renversant mon plateau à la cantine, la routine quoi, mais venant de Thomas c'etait plus douloureux que n'importe quelle autre douleur. Je crois que c'est ça qui a été ma destruction.
Aujourd'hui, 16 avril, dernier jour de ma pitoyable vie, j'avais une colle de cinq à sept. J'en ai profité pour écrire cette lettre à ma famille. Et comme par hasard, y'a Thomas également, juste deux rangées derrière moi. Il ne dit rien mais je sens son regard sur ma nuque.
Je sens les larmes qui montent, putain non, pas ici, pas maintenant,  pas devant lui, je dois terminer cette lettre avant la sonnerie.

Voici toute l'histoire maman, ma sœur. Vous savez tout. Je suis désolé d'être parti comme ça. Rien n'est de votre faute, j'aurais dû cacher mes sentiments et cela a mené à ma perte. Prenez soin de vous, et sachez que je vous aime inconditionnellement.

A Thomas, si jamais il voit ce papier :
Je ne cesserai jamais de t'aimer, même après tout ce que tu m'as fait, mais tu ne t'en tirera pas comme ça. Attend toi à recevoir des visites dans tes rêves.

T'es qu'un con, mais bordel comme je t'aime.

Newt.

La lettre s'arrêtait ici.

Je fermai les yeux et revis Newt, vivant, quelques heures plus tôt, demander au pion s'il pouvait aller au toilettes. Le pion a bien sûr accepté. Newt a mis des feuilles noires d'encre dans sa poche et s'en est allé. Je commençais à m'inquiéter, il ne revenait pas, mais je n'ai rien fait.
Vingt minutes plus tard, la sonnerie annonçait la fin de la colle.* Je m'étais levé et j'avais pris les affaires de Newt. Je me dirigeais d'abord vers les toilettes, personne. J'allais vers son casier, il était vide de tout matériel scolaire. Seuls une enveloppe et une photo déchirée trônaient au milieu. Je posais ses affaires tout au fond du casiers et pris les papiers.

La photo représentaient Newt et moi au parc de notre ville, les deux parties de la photos nous représentaient chacun. Et là, même avant d'avoir lu la lettre, j'avais su que j'avais tué Newt.

J'ouvris mes yeux embués de larmes, rangeai la lettre dans son enveloppe et sortis de ma voiture. Je marchai en direction d'une maison grise que je connaissais bien. Je toquai à la porte et une copie conforme de Newt, mais aux longs cheveux blonds, se tenait en face de moi.

–Oui, vous désirez ?
–Bonsoir, je suis Thomas, je suis profondément désolé pour tout ce que j'ai fait et je suis celui qui vient vous donner cette lettre. Quand à moi je vais aller me dénoncer au poste de police. Vous allez comprendre. Sachez une dernière chose mademoiselle, j'aimais votre frère comme lui m'aimait, mais je suppose que j'étais trop trouillard pour l'admettre aux yeux de tous, et trop con pour ne pas lui avoir dit tout ceci. Au revoir.

Je tournai les talons et retournai dans ma voiture, en direction de la police pour leur raconter toute l'histoire.

____________
Sssssssalut ! Comment allez vous en cette belle nuit d'été ? Eh oui, je suis (enfin!!!) de retour avec un OS triste, mais bon que voulez vous c'est le destin du Newtmas d'être triste et tragique. (Cliché !) (bref on s'en fout) J'espère néanmoins qu'il vous aura quand même plu :) vous pouvez me faire savoir ça dans les commentaires, je serai ravie de savoir tout ça !
Des gros bisous 💕
-voidfxngirl

***

*je vous jure que cette phrase est venue naturellement dans ma tête mais elle a un autre sens si vous avez vu les livres ptdr je suis fière de moi d'un coup bref

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