Le dragon argenté T. 2 (Johnl...

By Sinadana

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Sherlock et John sont maintenant... un couple? Enfin, rien n'est jamais simple avec Sherlock Holmes. Les deux... More

Trailer
Avants propos
Pré-enquête (Chapitre 1) : Le dragon et L'Escarboucle bleue
Chapitre 2 : Le dragon et Limehouse
Chapitre 3 : Le dragon et l'avion
Chapitre 4 : Le dragon et le vin de dépanneur
Chapitre 5 : Le dragon et le spa
Chapitre 6 : Le dragon et la dispute
Chapitre 7 : Le dragon et la prison
Chapitre 8 : Le dragon et le bijou
Chapitre 9 : Le dragon et la soirée (partie I)
Chapitre 10 : Le dragon et la soirée (partie II)
Post-enquête (Chapitre 12) : Le dragon et le ressuscité
Le spectre invisible T. 3

Chapitre 11 : Le dragon et les menottes

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By Sinadana

Allez, je vous gâte aujourd'hui, car je veux rapidement terminer cette histoire, car le tome 3 et mon Mystrade me trottent intensément dans la tête depuis quelques jours et que je meurs d'envie de les commencer! *-* Vous risquez donc de voir d'autres chapitres faire leur apparition aujourd'hui! 


Chapitre 11. Le dragon et les menottes

-8h30 PM, suite 369, Grand central Hotel Shangaï, Shangaï, Chine-

-Ah, tu sais, Sherlock, quand nous sommes montés en haut de cette Muraille, j'ai vraiment cru que j'allais exploser si tu me demandais encore une fois de sauter en bas.

-Il n'y avait même pas d'eau en bas, John, nous serions tous les deux morts si je t'avais demandé de faire une telle chose.

Couché sur le lit à regarder le plafond, John jouait avec l'Escarboucle bleue entre ses doigts.

-Tu sais, Sherlock, ça va me faire bizarre de rendre le collier au premier ministre, demain. Je veux dire, ça me fera bizarre de ne plus l'avoir. C'était la première fois que tu m'offrais quelque chose comme ça.

-Je ne comprend pas pourquoi tu attaches autant d'importances à des choses matérielles, John. Je t'en offrirai un autre, c'est tout.

Le blond sourit. Sherlock avait énormément de défauts, mais parfois, il pouvait être juste... adorable. Le pire, c'était qu'il ne s'en rendait même pas compte.

***

-9h00 AM, Parlement de Chine-

Le lendemain à la première heure, John et Sherlock s'étaient rendus au Parlement pour remettre l'Escarboucle bleue à son propriétaire légitime. Irène n'était pas là, bien évidemment et à la tête qu'avait le premier ministre, la séparation avait été rude. Pauvre lui, il avait dû véritablement croire qu'une femme comme elle s'intéressait réellement à lui. Si naïf... Sherlock s'était fait passer pour un ambassadeur britannique et on les avait laissé entrer à la seconde où ils avaient brandit l'Escarboucle. Le bijou avait été placé en sûreté et Sherlock et John chaudement félicité. Tandis que le détective recevait les remerciement du conseiller du premier ministre, son téléphone vibra.

-Ça vous ennuie, si je répond? Demanda Sherlock, coupant l'homme dans son enflammé lyrique.

Sans même attendre la réponse du pauvre conseiller bouche-bée, Sherlock décrocha.

-Sherlock! Pour quelle obscure raison devrais-je laisser James Moriarty et Irène Adler rentrer au pays?! Hurla Mycroft dans le combiné.

Le plus jeune des frères Holmes recula son Blackberry de son oreille.

-Je pense que ce sera un peu long, dit-il au conseiller.

Là-dessus, il s'éloigna pour parler à son aîné. John qui n'était pas très loin tapota gentiment l'épaule de l'homme.

-Est-il toujours comme ça?

-Oui, sourit John en haussant un sourcil, c'est Sherlock.

Comme si cette simple phrase suffisait à tout expliquer.

***

-3h00 PM, international airport of China, Shangaï, Chine-

Le jour même, Mycroft – après que celui-ci et Sherlock aient réussi à se mettre d'accord – leur avait réservé des billets d'avion pour retourner sur le continuer Européen. Tandis qu'ils mettaient leur valise sur le tapis roulant, ils croisèrent deux personnes qu'ils ne connaissaient que trop bien.

-Oh, vous prenez le même vol que nous? S'enquit Moriarty.

Le grand méchant était vêtu d'une chemise hawaïenne à imprimés floraux des tropiques avec des bermudas beiges et des lunettes fumées étaient perchées sur sa tête. À son bras, Irène Adler avait détaché ses cheveux, les laissant retomber en cascade dans son dos. Elle portait une robe soleil si courte qu'elle ne laissait guère de place à l'imagination et un grand chapeau de plage étirait son ombre sur sa tête. On aurait dit un couple de touristes américains.

-Le vol de 5 heures? Demanda Sherlock.

-C'est celui-là. Peut-être serons-nous passager de vol! S'excita Jim.

Irène, jusque là silencieuse, plongea son regard aguicheur dans celui du détective devant un John qui bouillonnait de rage.

-Hum... Mr. Holmes, pourquoi avoir retiré ma photo de votre montre? Demanda-t-elle sensuellement en ouvrant la montre à gousset qu'elle venait de dérober à Sherlock.

Ce dernier le lui la repris aussitôt.

-Simplement parce que quelqu'un a pris plus d'importance que vous à mes yeux.

-Hum... puisque c'est ainsi. Alors, Mr. Watson, souvenez-vous de ce que je vous ai dis et rappelez-vous qu'en plus des menottes, Mr. Holmes a une cravache à la maison.

-Celle que j'utilise pour fouetter les cadavres? Demanda Sherlock en arquant un sourcil sans véritablement comprendre.

-Celui-ci, bien sûr, répliqua Irène, sauf qu'elle ne servira pas à fouetter des gens morts, cette fois...

-De quoi veut-elle parler, John?

Le blond avait viré au cramoisi.

-Ri-rien. Ignore-la, Sherlock.

Moriarty éclata de rire, puis passant son bras autour de la taille d'Irène, il l'entraîna dans la file pour l'embarquement.

-J'ai hâte de te revoir, Sherlock Holmes, les choses arrivent parfois plus vite qu'on le pense! Et, la prochaine fois, je te tuerai! Lança-t-il avec un grand mouvement de bras aussi grand que le sourire qu'il aborda avant de partir.

-J'ai déjà hâte! Rétorqua Sherlock.

***

-7h00 AM, Parlement britannique-

Finalement, ils ne croisèrent plus Moriarty et Irène de tout le voyage, car il s'avéra que Mycroft préférait faire déplacer l'hélicoptère gouvernemental plutôt que de laisser son petit frère partager un avion avec son pire ennemi. Pendant qu'ils étaient en vol, Sherlock reçu un texto qui le fit grincer des dents, mais il ne voulu pas le montrer à John.

D'ailleurs, honey, j,ai oublié de te dire quelque chose à l'aéroport : je dois te féliciter d'avoir réussi à plus ou moins résister à la tentation de l'opium; c'était sensé te perdre! Moriarty.

Sherlock n'avait même pas répondu, préférant éteindre son cellulaire. Il avait posé sa tête sur les genoux d'un John surpris et n'avait plus bouger jusqu'à l'atterrissage. L'hélicoptère les déposa au Parlement britannique où Mycroft les attendait, debout, appuyé sur son parapluie. Ils descendirent de l'hélico et le rejoignirent.

-Au fait, pourquoi avez-vous toujours votre parapluie même s'il fait beau? Demanda John en mettant sa main en visière pour se protéger du soleil.

-Si je vous le disais, je devrais vous tuer ensuite.

John ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Un peu refroidit par la réponse de l'aîné des Holmes, il laissa Sherlock le pousser dans le dos en direction de la porte.

-La reine veut vous voir, finit par dire Mycroft.

-Je sais, répliqua simplement son frangin en continuant d'entraîner John.

C'est ainsi que Sherlock et John se retrouvèrent devant le trône impérial de la reine, un genoux à terre tandis qu'une épée flattait tour à tour leurs épaules. Ils furent ainsi sacré chevalier de l'ordre de la Rose, le plus prestigieux honneur de tout l'Angleterre, pour service rendu à la nation.

***

-4h00 PM, 221B Baker street-

-Alors, ce voyage à l'étranger, les garçons? Leur demanda Mrs. Hudson dès qu'ils mirent un pied au 221B Baker street.

-Terriblement dangereux, répliqua Sherlock.

-Vous devez être fatigués. Attendez-moi ici, je vais vous préparer un peu de thé et des biscuits. Ça vous fera du bien.

Effectivement, John et Sherlock étaient crevés. Ils accueillirent donc avec joie la proposition de leur logeuse et ne crachèrent surtout pas sur du bon thé chaud et des biscottes que la Dame avait visiblement fait elle-même voilà pas très longtemps. Il était fort probable que Mycroft l'ait prévu de leur retour.

-Je commençais à m'inquiéter, les garçons, vous savez. J'ai failli remettre le logement à louer. Il y avait un joli petit couple intéressés. Ils attendaient un enfant. J'aurais adoré avoir une petite famille normale comme locataires!

John fut tenter de dire à la femme que lui et Sherlock étaient aussi un couple, mais le détective l'en empêcha en lui serrant subtilement la cuisse.

-De la part de quelqu'un qui a envoyé son ex-mari en prison pour trafique de drogues, je trouve le mot normal assez ordinaire.

-Mais tu sais bien, Sherlock, que je n'étais au courant de rien ou de si peu! Le gronda la femme. Je ne faisais que la paperasse, moi!

On voyait que les deux peinaient à retenir leur sourire. Tant de familiarité fit du bien à John. Il était content d'être enfin de retour chez-lui. Ils parlèrent encore pendant une bonne heure avant que Mrs. Hudon les quitte.

-Bon, les garçons, je vous laisse. J'ai de petites commissions à faire.

Elle les quitta et envoya un clin d'oeil à Sherlock qui lui sourit en retour. Une fois seuls, John pu enfin poser la question qui le taraudait :

-Pourquoi m'as-tu empêché de lui dire que nous étions ensemble?

-Parce qu'elle le sait déjà, John, et que ça t'aurait rendu mal à l'aise d'apprendre que la mauvaise isolation et que le problème de ventilation entre sa cuisine et la notre ont fait en sorte qu'elle t'a entendu gémir la première fois...

John devint aussi rouge qu'une tomate. Son poing se leva et il s'apprêta à frapper Sherlock, mais ce dernier lui retint le poignet.

-Au fait, John, de quoi as-tu parlé avec Irène? Tu voulais essayer mes menottes?

Là-dessus, Sherlock sortit la fameuse paire de menottes d'entre les coussins du sofa où il les avait savamment caché et attacha le premier cercle de fer autour du poignet vulnérable de son amant.

-Et je me trompe ou la cravache aussi t'intéressait?

John déglutit lentement, fixant ladite cravache qui reposait un peu plus loin sur le comptoir de la cuisine. Et il ne voulait même pas savoir ce qu'elle faisait là! 

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