21
Mai 2015, Pantin
OMNISCIENT
- Aya: Salut
- Younes: Salut.
Il s'approche d'elle pour l'embrasser, mais elle tourne la tête et le repousse doucement, Younes soupir de mécontentement et monte dans sa voiture. Depuis le temps qu'ils sont ensemble il à apprit à vivre avec son mauvais caractère.
Elle monte à son tour, Younes démarre préférant s'éloigner de la cité, malgré leur tardive ils ne sont jamais à l'abri des mauvaises langues.
- Younes: Tu voulais me dire quoi ?
- Aya: Je...je penses que c'est mieux qu'on arrête.
Le jeune-homme fit les gros yeux, puis la dévisagea longuement, c'est sa fierté d'homme qui vient de prendre un coup, jamais, une femme n'avait repousser Younes, mais le fait que se soit Aya l'énervait encore plus.
- Younes: Comment ça ?
- Aya: Ça à rien avoir avec toi Younes, c'est moi, je...je me suis rendue compte de qui j'étais et de ce que je faisais. Je veux devenir une personne meilleure Younes.
- Younes: C'est à cause de ce qu'ont à fait ?
- Aya: Oui, puis je me suis rendu compte que je ne t'aimais pas, c'était juste de l'attirance.
Younes comptait répondre, mais son téléphone vibra dans sa poche il le saisit et vit un message de Ramy, lui demandant de le rejoindre au plus vite, il lança un regard à Aya qui comprit qu'elle devait partir elle sortit de la voiture et se dirige vers chez-elle.
Sûria
J'entends ses paroles obscène qu'il me chuchotait à l'oreille, je sens ses lèvres dégoûtante sur mon coup, ses mains m'agrippant fortement les hanches, sa langue forçant le passage pour entrer en contact avec la mienne. Puis son regard, son regard pervers et vicieux.
Je me lève en sursaut, je regardes autour de moi l'air affoler,j'était seule dans ma chambre, il faisait encore nuit noir et j'étais submerger par la peur, cela fait deux jours, deux jours que je suis rentrer chez-moi. Et en deux jours je n'ai pas mis un pied dehors, j'ai peur, sans cesse, cet épreuve m'a réellement traumatisé, je n'arrives plus à faire confiance ni à me fier à quoi que ce soit.
Après m'avoir trouver, Ramy m'a emmener chez lui, je sais que j'ai pris une douche, qu'on à soigner mon nez, puis je me suis réveiller hier matin dans mon lit, j'ai ensuite appris qu'il avait mentit à ma mère, lui disant que j'étais tomber et qu'il m'avait trouver sur le chemin.
Elle avait confiance en Ramy et elle l'appréciait beaucoup, alors elle n'a rien dit. Depuis, je n'ai plus eu aucune nouvelle de lui, Nour, aussi, je ne l'ai plus revue du tout, j'ai même su qu'elle avait précipitamment quitter la cité.
Je ne me souviens pas totalement de ce qui c'est passer se soir là, je me rappelle seulement de la scène de la voiture ainsi que celle de l'appartement. Le reste est un trou noir.
[...]
- Yemma: Sûria !
Je quittes ma chambre et me rend dans le salon.
- Yemma: Prend l'argent, et vas m'acheter de la levure chez l'hindou, celle pour les beignets.
- Je suis fatiguer.
- Yemma: Vas-y tu te reposera quand tu reviendra.
Je n'avais réellement pas envie de sortir, la peur de croiser cet homme était toujours présente, j'avais peur qu'on m'inflige à nouveau un tel supplice, moi qui manquait de confiance en moi, cet épisode de ma vie n'a rien arranger.
[...]
Vêtu de ma grosse doudoune et de mon jogging, je marches les mains dans les poches jusqu'à l'épicerie, j'étais angoisser , nerveuse, n'importe quel bruit suspect me fichait la trouille, je me suis couverte un maximum avant de sortir. Une fois dans l'épicerie, j'achète la levure pour ma mère puis ressort. Je marchais jusqu'à la cité, lorsqu'une main se pose sur mon bras je me retourne et me détache violemment de cette personne, lorsque je lève la tête, c'est avec étonnement que je trouves Souleyman devant moi.
- Lui: Salam
- [...]
- Lui: T'as fait tomber tes écouteurs.
En effet, il avait ma paire d'écouteur dans les mains, il me les tends je lèves mes bras pour les saisir mais il lève son bras plus haut, un sourire malicieux sur le visage, il s'amusait à tourner et à toujours lever plus haut pour m'empêcher de les atteindre. Son petit jeu, ne me faisait pas rire et je penses qu'il l'a compris, il abaisse son bras et pose les écouteurs dans la paume de ma mains.
Au moment ou ces doigts frotte contre les miens, un frissons de dégoût s'empare de moi, je ne saurais expliquer ce qu'il c'est passer à ce moment-là, mais, Souleyman m'effrayait, quelques chose chez lui me rappelait que je devais me méfier, à chaque fois que je le croisait cet mauvaise impression était beaucoup plus présente que la fois d'avant.
- Lui: A bientôt Sûria.
Je traverse la cité et marche jusqu'à mon bloc, en arrivant devant la porte de l'immeuble, je voies Ramy à travers la vitre, je sursautes légèrement puis me retourne vers lui.
- Lui: Je t'ai fait peur ?
Je hoche la tête
- Lui: Désolée, tu faisais quoi avec Souleyman ?
Comment sait-il que j'étais avec Souleyman ?
- Rien.
Il ne dit rien puis me fixe intensément, comme si il essayait de décerner quelque chose, comme si il essayait de lire en moi, mais son regard étais plus destabilisant qu'autre chose, sentant sûrement mon mal aise, Ramy détourne le regard quelques secondes.
- Lui: Ça va ?
- Oui.
- Lui: T'es occuper là ?
J'essaye de lui expliquer que non, mais voyant l'incompréhension sur son visage, je decide d'abandonner, Ramy me regarde puis se gratte derrière la tête, j'ai remarquer qu'il faisait ça lorsqu'il se sentait gêné ou mal à l'aise.
- Lui: Je vais dans ma voiture, rejoint moi dans le parking si tu peux. Il faut qu'on parle.
[...]
Ramy s'arrête dans un petit coin désert, il coupe le moteur puis se tourne vers moi, j'avais la tête baisser, je n'osais pas le regarder, en réalité, même si il s'agissait de Ramy, me retrouver seule avec un homme dans un lieu clos m'angoissait.
- Lui: Sûria ?
Je lèves la tête et essaye de soutenir son regard, mais je n'y parvient pas, j'ai cru voir un sourire se dessiner sur son visage, mais ayant baisser la tête très rapidement, je n'en était pas sûr.
- Lui: Je vais pas te manger Sûria....Du moins, pas comme tu le penses.
Même un aveugle aurait pu voir la façon dont mes joues sont passée du blanc au violet.
- Lui: Qu'est-ce qui c'est passé pour que je te retrouve à moitié nu à 1 heure de la citée ?
- [...]
- Lui: Tu peux me faire confiance Sûria, tu veux pas en parler ?
- [...]
- Lui: Sûria ?
Je voulais lui expliquer, mais je ne savais pas comment, il m'a donner une feuille et un stylo, j'avais beaucoup de mal à mettre tout ça sur papier, mais une fois que c'étais sortie je me sentais mieux, mais honteuse, d'une façon ou d'une autre, j'aurais du trouver un moyen de m'échapper. Et à chaque fois que ses yeux se posaient sur la feuille, son regard devenait plus noir qu'il ne l'ai déjà, il fronçais les sourcils et avait la mâchoire contracter.
- Lui: Tu as pas vu son visage ?
- Non.
- Lui: Y'as pas un détail qui peut te permettre de le reconnaître ?
Je tournes la tête de droite à gauche pour dire non.
- Lui: T'inquiète pas pour Nour, d'une manière ou d'une autre je la retrouverais.
Il saisit mon visage entre ses mains, en me regardant dans les yeux, j'ai pu voir quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant, il voulait m'embrasser, je le sais, je le sens, mais pour une raison inconnu, nous sommes rester là à ce fixer comme deux adolescent sans rien dire ni rien faire. Puis ses lèvres se sont misent à frôler les miennes tout doucement et au moment ou il s'apprêtait à me donner mon premier baiser, il tourna la tête vers la fenêtre.
Je penses que je n'ai jamais eu aussi honte de toute ma vie, j'avais l'impression d'être un vulgaire déchet qu'on foutait à la poubelle, je me sentais humilier, comment ai-je pu croire qu'un jour, Ramy voudrait de moi ? Nour avait raison. Jamais Ramy ne m'aimera.
- Lui: Ne t'attaches pas à moi Sûria, c'est pour ton bien.
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©Thugyh