Blanche comme Neige [en pause]

Від Roxane_Tissier

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Depuis des générations, les descendants de la famille Jackson se passent la main de la prestigieuse et peu co... Більше

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Personnages
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
chapitre 30

Chapitre 14

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Від Roxane_Tissier

Doucement, j'ouvris les yeux. Il n'était pas encore sept heures et demi, mon réveil n'avait pas encore sonné.
J'adorais me réveiller naturellement, et avoir un peu de temps pour ouvrir les yeux, et pouvoir apprécier la nouvelle journée qui commence. J'avais bien dormi, je le sentais. Tout mon corps était déjà excité et n'avait qu'une seule envie : bouger. Les rayons du soleil n'étaient pas encore apparus à l'horizon, mais la clarté déjà omniprésente me dis comprendre qu'il s'agissait d'une future superbe journée. J'avais pris l'habitude de ne pas fermer mes rideaux et d'être en partie réveillée par la lumière du jour.

Mais ce paisible calme et cette douce sérénité partirent bien vite, lorsque je me souvenais qu'il me restait un exercice de maths à boucler avant les cours de ce matin. Je sortis donc en vitesse de mon lit et sortis mes cahiers de mathématiques. Je n'y comprenais rien à ces foutues suites numériques.
Je baclais mon exercice, juste pour pouvoir montré que j'avais utilisé de l'encre, mais les réponses devaient être aussi vraies que quatre fois quatre font huit. ( notez l'ironie ).

La matinée était passée d'une lenteur alarmante, ce qui avait remis en cause ma bonne nuit de sommeil, au vu du nombre de bâillements que je devais degainer par minute.
À midi, je m'assis à une table en face de Cendr'.

"-Eh bah... J'en peux plus des maths ! Je sais pas toi mais moi je pige rien du tout aux cours... Et le prof me donne des envies suicidaires quand il parle..." Dit-elle.

"-C'est marrant, je pensais presque la même chose tout à l'heure !"

Je pris une bouchée de ma salade quand son téléphone vibra sur la table. À son sourire, je devinais de qui il provenait.
Elle consulta son téléphone, et un instant plus tard, elle s'ecria :

"-Ouiiii ! Il me propose de sortir cette après midi !"

Elle s'empressa de lui répondre.

"-Oh, c'est super !" Dis-je. "Où ça ?

-Qu'es ce qu'on s'en fout ! Il m'a demandé de sortir, c'est déjà ça !"

Devant sa réponse, j'explosais de rire.

"-Désolée, du coup, je passerais pas mon aprem avec toi... Mais je crois que toi aussi t'as potentiellement quelqu'un a aller voir nan ?" Dit-elle en haussant un sourcil et en me faisant un clin d'oeil.

J'avalais calmement mon morceau de salade verte et fis comme si je n'avais rien entendu.

"-Ohhh... Allez... Pas besoin de nier... On a tous remarqué que vous vous rapprochiez avec Gabriel !

-Mais y a rien du tout entre nous !

-Ouais... Et mon cul c'est du poulet aussi ?! Pourquoi tu rougis ? T'es nulle... Ça se voit ! Le nie pas..."

Je ne réponds rien et me reconcentrais sur mon assiette.

"-C'est fou comment la salade est bonne ce midi tu ne trouves pas ?"

Elle me fixa un instant, puis un sourire apparu sur le bout de ses lèvres. Je sentais la blague...

"-Allez.... Arrête de me raconter des salades... Vous allez finir ensemble..." Dit-elle, se retenant de rire.

"-Non Cendr' non.... T'as pas le droit de faire ça..."

Elle explosa de rire, et je la suivis. Les personnes des tables voisines se retournèrent et nous regardèrent avec une certaine incompréhension, avant de repartir dans leur conversation avec un haussement de sourcils.

Un peu plus tard dans le début de l'après midi, j'envoyais un message à Gabriel.

Ça te dis qu'on traine ensemble aujourd'hui ?

Je rangeais mes cahiers de ce matin dans mon tiroir, puis me dirigeais vers la fenêtre, quand mon téléphone vibra.

Hum... Désolé, je peux pas aujourd'hui... Mais si je me libéré je te previens ?

Je relus ce message quelques fois. La déception emplissait mon cœur. Malgré moi, je ressentais une grande tristesse. Que fait-il ? Pourquoi ? Nan... Nous ne sommes pas ensemble, ce n'est pas une raison pour moi de déprimer. Je m'approchai de la fenêtre de nouveau, et l'ouvrit en grand, pour respirer la douce brise fraîche.
Mais quelque chose perturba mon champ de vision. Quelqu'un plutôt. Gabriel. J'étais sûre que c'etait lui. Je le reconnaissais à sa manière de marcher, rapidement, et avec de grandes foulées. Mais où va-t'il ?
Il était encore temps.... Je ne devrais pas...

La tentation était trop forte, je sortis en trombe de ma chambre, sans vraiment prendre soin de fermer ma porte à clef, et courru dans les couloirs. Les escaliers. La réception. Puis dehors. Il n'était pas très loin, mais tournait derrière le bâtiment.
Je courru jusqu'à l'angle du mur, et en essayant d'être discrète, je sortis la tête. Il marchait en direction de la bibliothèque.
Il allait lire ? Nan... Il venait de me dire non pour des livres ? Ou bien... Va-t'io voir quelqu'un...?
Je n'abandonnais donc pas, et continuais mon petit espionnage.

Je le suivis le plus discrètement possible jusqu'à la bibliothèque, où il rentra rapidement.
Un peu après lui, je m'approchai de la porte. Je ne savais plus quoi faire. Rentrer ? La porte pourrait grincer ou faire du bruit... Je risquerais de me faire repérer... Ou alors.... Je faisais comme si j'allais moi de même à la bibliothèque, si jamais je me faisais remarquer en rentrant.

J'attrapai la poignée, et lentement, l'enclenchait à fond. Pas de bruit. Doucement, je poussais la porte. Pas de bruit. Le silence était de plomb et j'essayais tant bien que mal de ne pas trembler. L'ouverture était désormais assez grande pour que j'y passe. Je me faufilais donc à l'intérieur, et refermais lentement la porte. Mais je lachais la poignée trop vite et elle eut un petit bruit sourd. Une montée de stress s'empara de moi. J'avais chaud. Très chaud. Mais rien ne se produisit. J'entendis alors un mouvement dans le fond de la bibliothèque. Ce devait être Gabriel. Lentement, je marchais jusqu'à l'ouverture menant aux rangées de livres, et regardais soigneusement chaque recoin de la bibliothèque à la recherche de la personne que je cherchais. L'affaire allait être compliquée... Comment allais-je savoir dans quel rayon il se trouvait sans me faire remarquer ?

Soudain, un bruit attira mon attention. Ca ressemblait à... un bruit de clef dans une serrure. Le bruit provenait du fond de la salle. Du dernier rayon. Je m'approchais à pas de loup. Il y eut un mouvement de clef tournant dans une serrure. Mais quelle porte ? Ce ne peut pas être...
Je passais la tête derrière le dernier rayon, au moment même ou je vis Gabriel, dos à moi, ouvrir une porte. Pas n'importe quelle porte. La porte de la réserve. Soudain, un vent pénétra dans la pièce par cette porte, faisant voler la poussière dans ma direction. J'en reçu dans les yeux et dans le nez, et m'accroupis à terre, pour éviter que je n'éternue. Le vent faisait valser mes cheveux vers l'avant, et puis, d'un coup, plus rien. Plus un bruit. Le silence était revenu. Je retournais ma tête vers la porte. Elle était fermée. Gabriel n'était plus là. Que s'est-il passé...? me demandais-je. J'étais maintenant partagée. Dans un coin de ma tête, la question était "Que faisait-il derrière cette porte ? Qu'y avait-il derrière cette porte ?" Et dans un autre coin, un coin opposé : "Mais tu es folle ? Cours ! C'est peut être dangereux !" Mais des questions résidaient. Pourquoi Gabriel avait-il la clef ? Comment l'avait-il eu ?
Je réfléchis quelques instants encore. Et si je revenais à la tombée de la nuit ? Ou quand je serais sûre que Gabriel ne sera pas là ? Nan... La porte sera surement refermée...
Maintenant, la porte est-elle fermée ?
je fixais désormais la porte. J'allais à l'encontre de toutes les valeurs que m'avait enseigné ma Mère. Je la revoyais me répéter toujours la même phrase : "On ne se mêle pas des affaires qui ne nous regardent pas. On ne suit pas un homme qui nous propose un bonbon dans sa voiture."

La tentation fût trop forte. Désolée Mère... Vous n'aurez vraiment rien réussi à m'apprendre... En matière d'éducation...

Je m'approchais de la porte. Enfin, de la porte cachée. On ne la distinguait pas beaucoup. Je pris la poignée, puis hésitais de nouveau.
Mais soudain, la poignée s'illumina d'un vert émeraude, et se tourna d'elle même. Je pris peur et reculais. La porte s'ouvrit, laissant entrer le même vent violent.
Je me retrouvais face à Gabriel, qui se stoppa net en me voyant.

Il cligna des yeux un instant, bouche bée, puis sembla revenir à la réalité et claqua la porte derrière lui.
Le calme revint. Il me fixait. Intensément. je lui rendais son regard. Il ne bougeais pas. Moi non plus. Le temps semblait s'arrêter, pendant que je regardais les émotions défiler en lui. Incompréhension, peur, colère, tristesse.

"-Qu'es ce que tu fais là dedans ?" Demandais-je enfin, brisant le silence.

"-Je peux te poser la même question ...

-C'est moi qui pose les questions."

Je ne voulais pas lui laisser l'occasion de me faire parler. Je voulais savoir ce qu'il cachait. Il ne répondit rien. Devant son mutisme, je continuais.

"-Qu'y a-t'il derrière la porte ?

-La réserve."

Il m'agaçait.

"-Sans blague ? Pourquoi as-tu la clef ?

-On me l'a donnée.

-Qu'es ce que tu faisais dedans ?"

Hésitation.

"-Je cherchais un livre.

-Tu l'as pas trouvé ?

-Je ne l'ai pas emmené.

-Pourquoi y avait-il autant de vent quand la porte s'ouvrait ? Pourquoi la serrure s'est illuminée en vert ?"

Il ne répondit de nouveau rien.

"-J'aime pas vraiment quand on se fou de ma gueule."

À sa tête, j'avais touché un point sensible. Il semblait ne pas savoir quoi faire. Quoi répondre. Quoi dire.

"-Je ne peux pas t'expliquer Nix...

-Et pourquoi ? Qui est au courant ?

-Personne... Justement c'est ça le problème... Mais fais moi confiance et ne pose pas de questions...

-Confiance ? Mais de quelle confiance on peut parler ? Tu caches un truc louche et tu veux que je te fasses confiance ?

-Quelque chose comme ça oui...

-C'est pas pour moi. Maintenant tu vas me dire ce qui se cache derrière cette fichue porte !

-Oh ?! Ça va oui ? Je veux bien être gentil mais tu me donnes pas d'ordres, et encore moins sur ce ton. Tu veux voir ? Je vais te montrer ! Mais tu seras la seule responsable de ce que ça va engendrer !

-Non mais je r..."

Il me prit le bras durement et d'un tour de main, repassa la clef dans la serrure et ouvrit la porte. Là-dessus il me força à rentrer, lui a ma suite.

Il ferma la porte derrière lui. Des torches étaient allumées sur les murs d'un escalier sombre et plein de toiles d'araignées.
Ma curiosité était piquée.

"-Lâche moi s'il te plaît... Tu me fais mal." Dis-je en lui indiquant sa main, qui serrait toujours mon bras.

Il s'exécuta.

"-Suis-moi." Dit-il, en commençant à descendre les escaliers.

Nous descendîmes 23 marchés exactement, avant de déboucher sur une grande pièce ovale. C'était juste magique comme endroit. Les murs étaient tapissés de livres, tous sans doute très vieux, triés par siècle sur les étagères. Au centre de la pièce se tenait une grande table en bois vernis ronde, au milieu de laquelle trônait une boule de verre. La pièce était illuminée avec des torches aussi, et je te marquais derrière la table, un psyché. Mais sa surface semblait brisée.

"-Je n'ai jamais emmené quelqu'un d'autre ici. La réserve est un endroit fascinant. Casiment chacunes des étagères est une porte menant à une autre pièce, et chacune d'entre elles possède elle aussi presque le même nombre de portes. C'est un vrai labyrinthe..."

Je m'approchai des étagères.

"-Tu ne devrais pas toucher certains livres, il est probable qu'ils se désintègrent sous tes doigts..."

Je suivis son conseil, de peur d'abimer ces ouvrages. Je m'approchai alors de la table. Et regardais la boule de verre, posée au milieu de celle ci.

"-J'ai des questions à te poser..."

Le silence fut ma seule réponse. Ça ne m'étonna pas. Je continuais alors mon exploration en direction du psyché. Mais en arrivant à sa hauteur, je remarquais qu'il ne reflétait pas mon image. Juste... Un fond gris.

"-Qu'es ce qu'il a ce miroir ?" Demandai-je en me retournant vers Gabriel.

Il me fixait, puis s'approcha de moi. Il contempla le psyché, qui n'en était donc pas un, et réfléchit.

"- Il est... Particulier... Regarde."

Soudain, le miroir se troubla, puis mon reflet apparu sur le miroir. J'étais stupéfaite. Je bougeais la main, et le miroir me renvoya cette image.

"-Comment as-tu fais ça ...?"

Soudain, mon reflet se troubla, et se transforma en la salle de classe du laboratoire.

"-Ce miroir... Te montre ce que tu lui demande de te montrer..."

J'etais émerveillée, et interdite à la fois. Simplement, je pensais au palais, et à ma chambre que j'occupais avant. Puis-je voir ça ? Me demandais-je intérieurement. Et, de nouveau, le reflet se troubla pour afficher la pièce du palais que je préférais. Ma chambre. Rien n'avait changé apparemment.

"-C'est magique... On dirait... Mais il va falloir que tu m'explique tout ça..."

Soudain, le reflet changea. Des pieds nus apparurent dans le miroir. Des pieds de petite fille. Elle appuya sur son psyché, afin de le faire remonter, et je pu la voir en entière. Mon sourire s'effaça.
Une petite fille, aux longs cheveux bruns ondulés, vêtue d'une simple petite robe blanche se tenait derrière le psyché. Dedans. Elle me sourit, puis me fit lentement un petit signe de la main.

"-C'est... Elle... La fille... Dans mon cauchemar la dernière fois..." Dis-je à Gabriel.

Il me fixa, d'un air incrédule d'abord, puis reporta son attention sur la jeune fille.

"-Bah alors... Tu dis bonjour Emma ?" Lui dit-il.

La petite me fixa dans les yeux, et d'une petite voix sortie du psyché, elle me dit :

"-Bonjour Nix..."

**

"-Tu as beaucoup de choses à m'expliquer Gabriel... Je te préviens, maintenant je veux tout savoir... Et je saurais tout !" Dis-je sans plaisanter, juste devant la porte de ma chambre.

"-Je te promet de tout te raconter... Mais laisse moi le temps... Il y a des choses... Qu'il ne vaut mieux pas savoir...

-Je me moques de ce que tu penses, moi je t'affirmes que je saurai tout !"

Il me tendis un léger sourire, puis il s'approcha de moi. Tout prés de moi...
Je ne reculais pas et le laissait effacer la distance entre nous.
Il passa sa main derrière mon dos, et m'attira à lui. Sans un effort, il m'embrassa sur le front, puis de nouveau fixa mes yeux.

"-Bonne nuit Nix Queen." Dit-il d'une voix rauque.

"-Bonne nuit Gabriel West."

La dessus, il pencha sa tête et déposa ses lèvres sur les miennes. La douceur de celles-ci me coupa le souffle. Son odeur m'entourai et sa main plaquée contre mon dos m'empêchait de m'éloigner ne serait-ce qu'un instant de lui. J'avais posé une main sur son torse et l'autre s'était déposée sur sa nuque de peur qu'il ne me quitte. Pendant un instant encore, il embrassa mes lèvres et je lui rendis son baiser, avant qu'il ne s'éloigne de moi.

"-À demain..."

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Comment avez vous trouvé ce chapitre ? Je ne l'ai pas encore relu ... Il se peut qu'il y ai des fautes ... Mais je compte le faire ! Mais j'étais plutôt inspirée ce soir alors j'ai voulu tracer ! Qu'en pensez vous alors ? ;)

Anne-Rose

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